Nos articles d’actualité et d’analyse portant sur les questions budgétaires, en France, aux Etats-Unis, au niveau de l’Union européenne et dans les principales puissances économiques.
Jeudi soir, les agences de presse ont rapporté coup sur coup que le parti démocrate était tombé d’accord sur un plan de relance sociale (Build Back Better, BBB) voulu par Joe Biden de 1.750 milliards de dollars, puis que les élus progressistes (déçus) refuseraient dans l’immédiat de voter le plan de relance sur les infrastructures (BIB) de plus de 1.000 milliards… En voyage à Rome par le G20 de ce week-end, la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a déclaré vendredi matin à CNN qu’elle restait «très optimiste : je m’attends à ce que le Congrès adopte les deux paquets».
Les négociateurs du futur gouvernement de coalition en Allemagne ne s’attendaient pas à devoir désigner un nouveau président pour la Bundesbank. Voilà un problème de plus à régler dans leur programme bien chargé. La démission de Jens Weidmann se conjugue à deux autres moments qui pourraient changer le visage de l’union monétaire dans les prochains mois : l’après-Merkel outre-Rhin et la redéfinition du pacte de stabilité et de croissance, les fameux critères de Maastricht. Jusqu’à quel point faut-il en attendre un changement de politique ?
Les mesures pour compenser la flambée des prix de l’énergie sur le budget des ménages vont peser sur les comptes publics. Le déficit public devrait atteindre 5% du PIB l’année prochaine au lieu des 4,8% prévus dans le Projet de loi de finances (PLF) 2022, a annoncé vendredi matin Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie. Le gouvernement s’attend à consacrer 6,2 milliards d’euros dans ces mesures : gel des prix du gaz et de l'électricité ainsi que l'« indemnité inflation » exceptionnelle de 100 euros aux Français gagnant moins de 2.000 euros nets par mois. Cette indemnité coûtera 3,8 milliards d’euros, essentiellement imputés au budget 2021. D’autres mesures non budgétées dans le PLF pèseront sur 2022, dont les 2,8 milliards d’euros du plan d’investissement France 2030 dévoilé par Emmanuel Macron le 12 octobre, et les 1,2 milliard du plan de formation que le chef de l’Etat présentera dans quelques jours et qui inclura un revenu d’engagement. En revanche, pour 2021, le déficit public s’annonce moins élevé qu’anticipé, à 8,1% du PIB, au lieu des 8,4% prévus le mois dernier. Le ministre explique la différence par le rebond économique post-pandémie de Covid-19 plus fort qu’escompté.
Les mesures destinées à limiter l’impact de la flambée des prix de l’énergie sur le budget des ménages vont peser sur les comptes publics. Le déficit public devrait ainsi atteindre 5% du PIB l’année prochaine au lieu des 4,8% prévus dans le Projet de loi de finances (PLF) 2022, les dépenses supplémentaires évaluées à 10,2 milliards d’euros effaçant le bénéfice attendu de la hausse des recettes fiscales, a annoncé vendredi matin Bruno Le Maire lors d’un déplacement dans les Hautes-Alpes. Le ministre de l’Economie a précisé que le gouvernement s’attend à consacrer 6,2 milliards d’euros aux mesures annoncées pour atténuer l’effet de la flambée des prix de l'énergie.
La ratification de cet accord trouvé en décembre 2020 permettra l’entrée en vigueur dès janvier du «filet de sécurité» au Fonds de résolution bancaire (SRF).
Le président américain Joe Biden a signé jeudi le projet de loi portant temporairement la limite d’emprunt du gouvernement de 28.400 à 28.880 milliards de dollars, écartant ainsi le risque d’un défaut de paiement des Etats-Unis, au moins jusqu’au 3 décembre. Le Congrès avait trouvé un accord in extremis le 7 octobre, après un premier accord dans l’urgence sur le budget 2022 provisoire le 30 septembre. Le Trésor américain avait averti du risque de se retrouver en défaut de paiement le 18 octobre.
Le président américain Joe Biden a signé jeudi le projet de loi portant temporairement la limite d’emprunt du gouvernement de 28.400 à 28.880 milliards de dollars, écartant ainsi le risque d’un défaut de paiement des Etats-Unis, au moins jusqu’au 3 décembre. Le Congrès avait trouvé un accord in extremis le 7 octobre, après un premier accord dans l’urgence sur le budget 2022 provisoire le 30 septembre.
La France entend investir 30 milliards d’euros sur cinq ans pour se réindustrialiser, regagner son indépendance, développer de nouvelles technologies de pointe et décarboner son économie, a annoncé mardi le président Emmanuel Macron.
La Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), qui a arrêté ses comptes du 1er semestre mercredi, a dégagé 8,2 milliards d’euros de résultat : +8,9 milliards en provenance des ressources fiscales qui lui sont dédiées, notamment la CRDS créée exclusivement à cet effet et une part de la CSG ; et -0,7 milliard pour le montant net des charges d’intérêts.
Comme prévu, le projet de loi prévoyant le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis et le financement des administrations fédérales pour éviter leur paralysie (shutdown) n’a pas été adopté lundi soir par le Sénat, très divisé, où les républicains ont obtenu suffisamment de voix pour empêcher le vote du texte à 60 sur 100 (procédure normale). Les démocrates, qui disposent d’une majorité étroite dans les deux chambres du Congrès, n’ont plus que deux jours désormais pour éviter un «shutdown», alors que le financement actuel des services fédéraux prend fin jeudi soir. En cas d’échec, l’administration américaine ne pourrait rouvrir certains services vendredi. Les républicains sont surtout en désaccord avec le projet de plan de relance social de 3.500 milliards de dollars du président américain Joe Biden.
Comme prévu, le projet de loi prévoyant le relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis et le financement des administrations fédérales pour éviter leur paralyse (shutdown) n’a pas été adopté lundi soir par le Sénat, très divisé, où les républicains ont obtenu suffisamment de voix pour empêcher le vote du texte à 60 sur 100 (procédure normale).