Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les rumeurs d’un allongement de la maturité du portefeuille de titres de la BCE ont déjà conduit à un fort aplatissement de la courbe de taux française.
Les autorités lettones ont annoncé hier que le gouverneur de la banque centrale de Lettonie et membre du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), Ilmars Rimsevics, sera jugé pour des faits de corruption. Ilmars Rimsevics avait été brièvement arrêté en février dernier dans cette affaire, et interdit de quitter le pays depuis, ce qui a amené la BCE à protester d’une menace sur son indépendance.
Les membres de la Banque centrale européenne (BCE) pourraient commencer à discuter d’une hausse des taux d’intérêt à l’automne 2019, a déclaré ce matin Vitas Vasiliauskas, gouverneur de la banque centrale de Lituanie et membre du conseil des gouverneurs dans un entretien au Wall Street Journal. Ces propos sur une «discussion» à l’automne 2019 suggèrent que la BCE pourrait fin 2019 avant de relever effectivement pour la première un de ses taux directeurs. «Dans cette partie du monde, l'été signifie jusqu'à la fin septembre», a précisé Vitas Vasiliauskas.
Il y a un changement dans la façon dont les banquiers centraux caractérisent la politique monétaire. Ils nous ont récemment préparés à l’idée que la politique monétaire n’est peut-être plus si accommodante que cela, voire qu’elle est proche d’une situation de neutralité. Comment se définit cette neutralité ? Ils l’ont un peu encadré en disant qu’à partir du moment où les fed funds se situent entre 2 % et 2,5 %, nous ne sommes pas loin de la neutralité. Il faut également suivre leurs discours sur les anticipations d’inflation à long terme. C’est sans doute ce point qui les gêne le plus. Toutes les mesures d’anticipation d’inflation à long terme – enquêtes auprès des ménages… – montrent qu’elles ne s’établissent pas à un niveau suffisamment confortable pour les banquiers centraux américains. Cela signifie qu’il n’y a pas d’urgence à resserrer la politique monétaire. C’est toute la réflexion menée par la nouvelle équipe à la tête de la Fed autour du « new normal », c’est-à-dire d’une situation marquée par une croissance basse et un endettement élevé. Ce new normal implique le « new neutral », c’est-à-dire un environnement de taux d’intérêt plus bas qu’avant.
Après la réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), qui s’était soldée la semaine dernière par le report à l’été 2019 d’une première hausse de taux en zone euro et avait fait chuter l’euro, son président, Mario Draghi, s’est inquiété, dans un discours prononcé hier au forum des banques centrales au Portugal, des risques d’un protectionnisme accru au niveau mondial, d’une hausse des prix du pétrole et d’une persistance de la volatilité sur les marchés financiers. Des propos qui ont fait repasser l’euro sous le seuil de 1,16 contre dollar et accentué la détente du rendement du Bund dix ans à 0,35%. Mario Draghi a indiqué que la BCE resterait patiente dans la perspective de la première hausse de taux et adopterait par la suite une approche graduelle.
Ca devient presque une habitude. Après la réunion du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) qui s'était soldée la semaine dernière par le report à l'été 2019 d’une première hausse de taux en zone euro et avait fait chuter l’euro, son président Mario Draghi s’est inquiété dans un discours prononcé ce matin au forum des banques centrales organisé par la BCE à Sintra, au Portugal, des risques d’un protectionnisme accru au niveau mondial, d’une hausse des prix du pétrole et d’une persistance de la volatilité sur les marchés financiers qui pèsent sur les perspectives d’activité en zone euro. Des propos qui ont fait repasser l’euro sous le seuil de 1,16 contre dollar, et accentuer la détente du rendement du Bund 10 ans à 0,35%.
A 1,9% en mai, l’inflation en zone euro est proche de son objectif, mais le ralentissement de l’économie et le regain du risque politique plaident pour la patience.
Mario Draghi a appelé pour la première fois vendredi au renforcement de la solidarité budgétaire des Etats de la zone euro pour soulager la banque centrale.
La BCE a annoncé avoir sanctionné Banco Sabadell, pour non respect de la réglementation sur les fonds propres. La banque a procédé au rachat d’une partie de ses instruments CET1, du 1er janvier 2014 au 7 novembre 2016, sans autorisation préalable de l’autorité de surveillance bancaire. Le montant de la sanction administrative s'élève à 1,6 million d’euros.