Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé ce jeudi avoir durci sa réglementation afin d’empêcher les banques d’apporter des formes plus risquées de collatéraux en garantie lorsqu’elles empruntent après des banques centrales de la zone euro.
Le groupe de travail formé au sein du Comité européen sur le risque systémique (ESRB), une division de la Banque centrale européenne (BCE), a publié hier le résultat de ses travaux sur la création d’actifs sûrs de la zone euro. Le groupe de travail, dirigé par Philip Lane, le président de la Banque centrale irlandaise, s’est penché sur la possibilité de créer de nouveaux titres à partir d’une titrisation d’obligations souveraines d’Etats de la zone euro, une perspective qui doit permettre de contrer la dépendance des banques aux obligations de leurs gouvernements. La création de ces nouveaux titres est toutefois loin de faire l’unanimité, avec de fortes réticences notamment en Allemagne.
La réunion de la BCE hier a alimenté le rebond de la monnaie unique, tempéré dans la soirée par les déclarations de Donald Trump à Davos sur le dollar fort.
La BCE a laissé ses taux directeurs et ses indications prospectives inchangés jeudi, résistant aux appels à mettre fin aux achats d’actifs dans un contexte d’inflation faible et d’envolée de l’euro. «La récente volatilité sur le marché des changes est une source d’incertitude qui demande à être examinée au regard de ses possibles implications sur les perspectives pour la stabilité des prix», a déclaré le banquier central. Toutefois, «il est trop tôt pour dire si ces mouvements auront un impact sur l’inflation», a-t-il ajouté au cours de la conférence de presse tenue à l’issue de la réunion du conseil des gouverneurs.
La Banque centrale européenne (BCE) finalisera d’ici la fin du premier trimestre ses nouvelles règles sur les futures créances douteuses mais elle pourrait en reporter la mise en œuvre, a déclaré ce matin Danièle Nouy, responsable de la supervision bancaire au sein de la BCE. «L’annexe sera finalisée durant le premier trimestre de cette année», a-t-elle déclaré lors d’un discours devant des banquiers à Francfort. «Nous avons examiné tous les commentaires et les avis juridiques que nous avons reçus et nous allons amender l’annexe en conséquence, a-t-elle ajouté. Entre autres choses, nous pourrions déplacer la date d’entrée en vigueur (...).»
L’appréciation de la devise risque de peser sur l’inflation, mais le rebond des cours du pétrole offre un soutien de poids à la hausse des prix en zone euro.
La Banque centrale européenne (BCE) ne renoncera probablement pas à son engagement de poursuivre ses achats d’actifs lors de sa réunion de politique monétaire de la semaine prochaine, les membres du Conseil des gouverneurs souhaitant davantage de temps pour analyser les perspectives de l'économie et de l’euro, rapporte ce mardi Reuters, citant trois sources au fait des préparatifs. Un changement de communication apparaît plus probable à la réunion de mars, quand les membres du Conseil des gouverneurs disposeront de prévisions économiques actualisées.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait modifier ses indications prospectives début 2018 pour mieux refléter la vigueur économique de la zone euro, selon les minutes de la réunion de décembre de la BCE publiées jeudi. Les rendements des emprunts d’Etat de la zone euro sont repartis à la hausse avec l’euro après la publication du compte rendu. Une telle modification, si elle entrait effectivement en vigueur dans les semaines ou les mois à venir, serait perçue comme une nouvelle étape vers le resserrement de la politique monétaire et donc vers une hausse des taux d’intérêt.
L'Agefi Actifs retrace une année sur les marchés financiers riche en événements. Politique des Banques centrales, croissance économique généralisée, baisse du risque politique... En 2017, les bonnes nouvelles l'ont finalement emporté sur les craintes.
Pour sa dernière réunion de l’année, l'institution ne devrait rien faire demain pour éviter de casser la baisse des rendements et la stabilisation de l’euro depuis le mois d’octobre.
La Banque centrale européenne (BCE) a mis en garde hier contre une possible forte correction des prix des actifs au plan mondial, en raison d’une prise de risque accrue de la part des investisseurs et de l’orientation des grandes banques centrales vers une hausse de leurs taux d’intérêt. Les primes que demandent les investisseurs pour détenir des actifs risqués «sont restées faibles tout au long de 2017 bien qu’un certain nombre de banques centrales aient commencé à préparer les marchés à un recalibrage de leur politique», a expliqué la BCE dans son rapport sur la stabilité financière. Selon l’institution, il est possible que les valorisations sur certains marchés de l’immobilier, notamment commercial, soient excessives et certaines obligations d’entreprises de la zone euro pourraient être surévaluées. «Les spreads des obligations de certaines entreprises émettrices faiblement notées semblent de plus en plus bas par rapport aux fondamentaux», a observé la BCE.
La Banque centrale européenne (BCE) a ouvert hier une consultation sur les caractéristiques principales du nouveau taux d’intérêt de référence au jour le jour qu’elle compte publier d’ici 2020. Le public est appelé à se prononcer notamment sur l’heure de publication envisagée, les données utilisées parmi celles issues des statistiques relatives aux marchés monétaires ou encore sur la définition de l’intérêt sous-jacent. La consultation est ouverte jusqu’au 12 janvier 2018.
La Banque centrale européenne (BCE) ne compte pas conserver dans les obligations acquises via son programme d’achats d’actifs de titres de sociétés ayant déménagé hors de la zone euro, si sa gestion des obligations Glencore fait date. Glencore Finance Europe a en effet déménagé du Luxembourg à l’île de Jersey le 1er septembre dernier, sortant ainsi de la zone euro. La BCE publie chaque semaine une liste des obligations détenues dans le cadre de ce programme, sans détailler les montants acquis. Or 5 obligations Glencore auparavant inscrites sur cette liste ont depuis disparu.