Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les revenus d’intérêts issus des emprunts d’Etat grecs entre 2012 et 2016, rachetés dans le cadre du SMP ont atteint 7,8 milliards d’euros, selon un courrier envoyé par Mario Draghi au député européen Nikolaos Chountis, qui avait interrogé la BCE. Les plus gros revenus ont été enregistrés en 2012 (2,4 milliards). Ces profits reviennent aux banques centrales nationales, en fonction de leur participation au capital de la BCE.
Alors que s’amorce une période de resserrement de la politique monétaire, la banque centrale va sensibiliser les banques sur les risques d’arbitrage des déposants.
Les banques de la zone euro sont bien préparées à une forte volatilité sur les taux d’intérêt, indique lundi la Banque centrale européenne (BCE) après avoir simulé différents scénarios allant d’un resserrement monétaire soudain à une paralysie du marché interbancaire comme celle qui avait suivi la faillite de Lehman Brothers en 2008. Les résultats de ces tests de résistance 2017 sont publiés au moment où la BCE s’apprête à commencer à réduire sa politique accommodante après des années de taux d’intérêt ultra-bas et d’achats massifs d’obligations. Elle vient par ailleurs de publier des exigences renforcées de provisionnement des nouvelles créances douteuses.
France et Allemagne ont été les pays les plus représentés dans les rachats par la Banque centrale européenne (BCE) d’obligations émises par les entreprises, ces dernières étant susceptibles de gagner en importance dans son programme d’assouplissement quantitatif (QE) l’an prochain. Les entreprises allemandes et françaises ont représenté 54% des 114,7 milliards d’euros de dette corporate rachetés par la BCE depuis juin 2016, suivant les données de l’institut d'émission publiées aujourd’hui. La BCE, qui avait publié des données similaires en juin, les mettra à jour deux fois par an dorénavant. La France, dont les entreprises représentent 31% de la totalité des obligations éligibles, est un peu sous-représentée, à 29% des achats de la BCE, de même que l’Italie, alors que l’Espagne et les Pays-Bas sont légèrement sur-représentés.
France et Allemagne ont été les pays les plus représentés dans les rachats par la Banque centrale européenne (BCE) d’obligations émises par les entreprises, ces dernières étant susceptibles de gagner en importance dans son programme d’assouplissement quantitatif (QE) l’an prochain. Les entreprises allemandes et françaises ont représenté 54% des 114,7 milliards d’euros de dette corporate rachetés par la BCE depuis juin 2016, suivant les données de l’institut d'émission publiées aujourd’hui. La BCE, qui avait publié des données similaires en juin, les mettra à jour deux fois par an dorénavant.
Les minutes ont révélé que l'institution souhaite conserver de la flexibilité pendant la phase de tapering, et compte jouer sur les réinvestissements de ses coupons.
En durcissant les règles des provisions bancaires, l'institution pénalise les juridictions les plus lentes en matière de faillites, notamment l’Italie.
A partir du 1er janvier, les banques européennes auront deux ans pour provisionner toutes leurs créances non garanties nouvellement qualifiées en catégories douteuses et irrécouvrables.
La Banque centrale européenne (BCE) est de plus en plus confiante sur un retour de l’inflation vers son objectif, a déclaré hier le président de l’institution monétaire Mario Draghi, devant les députés européens. «Dans l’ensemble, nous devenons de plus en plus confiants sur le fait que l’inflation va finalement atteindre des niveaux conformes à notre objectif, mais nous savons aussi qu’un degré très substantiel d’accommodation monétaire reste nécessaire pour que la trajectoire haussière de l’inflation se matérialise», a-t-il déclaré devant la commission des affaires économiques du Parlement européen.
La Banque centrale européenne (BCE) est de plus en plus confiante sur un retour de l’inflation vers son objectif, a déclaré lundi le président de l’institution monétaire Mario Draghi, devant les députés européens. «Dans l’ensemble, nous devenons de plus en plus confiants sur le fait que l’inflation va finalement atteindre des niveaux conformes à notre objectif, mais nous savons aussi qu’un degré très substantiel d’accommodation monétaire reste nécessaire pour que la trajectoire haussière de l’inflation se matérialise», a-t-il déclaré devant la commission des affaires économiques du Parlement européen.
L’inflation dans la zone euro a atteint en août un pic de quatre mois, montrent les statistiques publiées lundi par Eurostat, qui confirment les premières estimations.Les prix à la consommation dans les 19 pays partageant la monnaie unique européenne ont augmenté de 0,3% sur un mois en août et de 1,5% sur un an, conformément à la prévision moyenne des économistes interrogés par Reuters.L’inflation reste ainsi en deçà de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d’une hausse des prix légèrement inférieure à 2% mais elle a tout de même accéléré par rapport à la progression annuelle de 1,3% enregistrée en juillet.
Mario Draghi a revu à la baisse les prévisions d'inflation en zone euro pour 2018 et 2019. En cause notamment, un euro qui flirte voire dépasse de plus en plus fréquemment 1,20 dollar.
La Banque centrale européenne a maintenu inchangés, jeudi, ses principaux taux d'intérêt et se dit prête à accroître ses achats d'actifs si les conditions financières l’exigeaient