Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La BCE a annoncé avoir sanctionné Banco Sabadell, pour non respect de la réglementation concernant les fonds propres. La banque a procédé au rachat d’une partie de ses instruments CET1, du 1er janvier 2014 au 7 novembre 2016, sans autorisation préalable de l’autorité de surveillance bancaire. Cela constitue un manquement continu aux exigences de fonds propres au cours de cette période, souligne la BCE. La banque avait l’obligation d’obtenir l’autorisation préalable avant de procéder à ces transactions. Le montant de la sanction administrative s'élève à 1,6 million d’euros.
Le principal secteur vendeur net des titres achetés par la Banque centrale européenne (BCE) dans le cadre de son programme d’achats d’actifs étendu (Asset Purchase Programme ou APP) est le secteur non résident , c’est à dire hors zone euro, suivi par les établissements de crédit de la zone euro, indique une étude publiée par la Banque de France fin avril 2018 dans la série Rue de la Banque (N° 60).
La Cour de justice de l’UE a publié lundi les détails de la position de la BCE au sujet de l'éviction du gouverneur de la banque centrale lettone, Ilmars Rimsevics. Les autorités du pays l’ont empêché de siéger au conseil des gouverneurs de la BCE, au motif qu’il était accusé de corruption. La BCE conteste cette décision, au motif qu’elle avait été prise par le gouvernement sans aucun avis d’un cour de justice indépendante.
L’administration Trump adopte une ligne plus dure dans ses négociations commerciales avec la Chine, en exigeant désormais une baisse de 200 milliards de dollars de l’excédent commercial annuel chinois vis-à -vis des Etats-Unis et une forte diminution des droits de douane, ont déclaré vendredi à Reuters des responsables au fait du dossier. Antérieurement, le président Donald Trump parlait de 100 milliards. Donald Trump demande d’autre part la «réciprocité» dans les droits de douane, se plaignant que les droits imposés par Pékin aux voitures américaines soient de 25% alors que ceux imposés par Washington aux véhicules chinois sont de 2,5%.
Dans le cadre du quantitative easing, l'institution a également acquis des actifs auprès des banques des pays du cœur de la zone euro, selon la Banque de France.
La Banque centrale européenne a entrepris de réduire lentement son soutien monétaire à l'économie de la zone euro et cette prudence est justifiée par la faiblesse de la dynamique d’inflation, a déclaré vendredi Vitor Constancio, dont le mandat de vice-président de la BCE expire à la fin du mois. «La prudence est justifiée par la dynamique d’inflation modeste depuis le deuxième semestre 2017 et par les niveaux récents de l’inflation globale», a-t-il déclaré lors d’une intervention à Malte.
La Banque centrale européenne (BCE) pourrait arrêter son programme d’assouplissement quantitatif (QE) cette année et commencer à relever ses taux d’intérêt à la mi-2019, compte tenu du renforcement attendu de l’inflation dans la zone euro, a déclaré hier Jens Weidmann, le président de la Bundesbank. Les signes de ralentissement de l'économie dans l’union monétaire ne constituent probablement qu’un «à-coup», après une période de croissance supérieure à la moyenne de long terme, a souligné le banquier central, qui s’exprimait à Mannheim, en Allemagne.
La Banque centrale européenne (BCE) n’a pas modifié jeudi sa politique monétaire ultra-accommodante et son président a minimisé les inquiétudes sur un essoufflement de la croissance en zone euro, laissant la voie ouverte à un arrêt de sa politique d’achat d’actifs fin 2018. «La croissance sous-jacente de l'économie de la zone euro continue d’entretenir notre confiance dans une convergence de l’inflation vers notre objectif d’une inflation proche de mais inférieure à 2% à moyen terme», a déclaré Mario Draghi lors de la conférence de presse qui suit la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE. L’euro a gagné 0,3% à 1,2197 dollar au moment où le président de la BCE s’exprimait.
Elle estime que l'inflation globale devrait se maintenir autour de 1,5% pendant le reste de l'année et affiche une grande prudence dans l'orientation de sa politique monétaire.
Un signe sur sa décision prévue en juin est attendu jeudi à la réunion de l'institution, alors que le marché anticipe déjà une nouvelle extension de ses rachats.
L'institution, qui publiait ses minutes hier, a recadré Ewald Nowotny pour avoir ouvert prématurément le débat des modalités d’une future hausse de taux.
Les propos d’Ewald Nowotny sur l'évolution de la politique monétaire de la Banque centrale européenne ne représentent pas l’opinion du conseil des gouverneurs, a précisé hier un porte-parole de la BCE. Il est très rare pour la Banque centrale de se distancier ainsi des déclarations de l’un des membres du conseil des gouverneurs. Dans un entretien à Reuters, le gouverneur de la banque centrale autrichienne a évoqué la possibilité d’amorcer la remontée des taux d’intérêt en ramenant le taux de dépôt de -0,4% à -0,2%. Il a ajouté que les achats d’actifs, que la BCE prévoit pour l’instant de poursuivre jusqu’en septembre, devraient être définitivement arrêtés cette année.
La Banque centrale européenne (BCE) a ouvert mardi une consultation portant sur la supervision du cyber risque au sein des infrastructures de marché. La démarche de la BCE fait suite à la publication en juin 2016 par le Comité sur les paiements et les infrastructures de marché (CPMI) du Comité de Bâle et l’Organisation internationale des commissions de valeurs (IOSCO-OICV) d’un guide de bonnes pratiques à application immédiate détaillant les dispositions que les infrastructures de marché doivent prendre pour assurer leur résilience face au risque d’attaques électroniques.
La Banque centrale européenne (BCE) a mis à l’étude un nouvel outil devant lui permettre d’apporter de la liquidité aux banques mises en résolution, ce qui lui est interdit à l’heure actuelle, rapporte Bloomberg qui a eu accès au document de présentation. Le projet a été dévoilé au conseil des gouverneurs de la BCE le 21 mars et les comités de la BCE doivent se prononcer d’ici au 20 avril. La proposition permettrait à la BCE de fournir en liquidité l’entité saine qui émergerait de la résolution d’une banque et inclurait une garantie publique de la zone euro contre d'éventuelles pertes de banques centrales. Elke König, la présidente du Fonds de résolution unique (FRU), avait souligné au moment de la résolution de Banco Popular que Santander pouvait apporter davantage de liquidité à la banque en difficultés que les capacités du FRU.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Mario Draghi a écrit hier dans le rapport annuel de l’institution que les banquiers centraux devaient se montrer «patients» et «prudents» au sujet du rythme de retrait du programme d’assouplissement quantitatif (QE) de la BCE, car ils ne savent pas jusqu'à quel point l'économie de la zone euro peut croître sans alimenter l’inflation. Dans le rapport annuel de la BCE, Mario Draghi écrit que les futures évolutions de la politique monétaire seront progressives et prudentes. Car «des incertitudes demeurent quant au degré de sous-utilisation des capacités productives dans l'économie», a-t-il précisé.
La Banque centrale européenne (BCE) a mis à l’étude un nouvel outil devant lui permettre d’apporter de la liquidité aux banques mises en résolution, ce qui lui est interdit à l’heure actuelle, rapporte Bloomberg qui a eu accès au document de présentation. Le projet a été présenté au conseil des gouverneurs de la BCE le 21 mars, précise l’agence de presse, et les comités de la BCE doivent se prononcer dessus d’ici au 20 avril. La proposition permettrait à la BCE de fournir en liquidité la «bonne banque» qui émergerait d’une institution bancaire en résolution et inclurait une garantie publique de la zone euro contre des pertes de banques centrales.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a déclaré lundi que les banquiers centraux devaient se montrer «patients» et «prudents» au sujet du rythme de retrait du programme d’assouplissement quantitatif (QE) de la BCE, car ils ne savent pas jusqu'à quel point l'économie de la zone euro peut croître sans alimenter l’inflation. La BCE a franchi un premier pas le mois dernier vers un retrait de son programme d’achats d’obligations, afin de tenir compte du raffermissement de la croissance en zone euro.