Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Transamerica Asset Management a rouvert son fonds Transamerica International Small Cap Value Class I aux nouveaux investisseurs, à compter du 4 février. Depuis novembre 2014, le fonds était accessible uniquement aux investisseurs existants. Ce fonds est investi dans 80 à 120 actions de sociétés de petite capitalisation basées en dehors des Etats-Unis. Sa gestion est déléguée à Thompson, Siegel & Walmsley depuis son lancement en janvier 2013. Transamerica Asset Management est détenue indirectement à 100 % par Aegon et gère 73,62 milliards de dollars au 31 décembre.
Nodea Asset Management (NAM) on 4 February announced the launch of a new ESG bond fund as part of its STARS range. The Nordea 1 – Emerging Stars Bond fund (BP-USD LU1915689316; BI-USD LU1915689829) will invest in emerging market debt, integrating an ESG filter established for the entire STARS range, which combines high standards for environmental, social and governance criteria with proactive engagement. “In light of the growing economic importance of emerging markets, debt from emerging countries can be expected to continue to deliver attractive risk-adjusted returns over the mid- and long term,” says Thede Rüst, director of the emerging markets bond team and manager of the fund, in a statement. The announcement comes only three weeks after the launch of another fund in the range dedicated to the North American market.
Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, a indiqué vendredi à Bloomberg TV que la persistance de l’affaiblissement de l’activité en zone euro «a surpris» les membres de l’autorité, et les a conduit à revoir les estimation des risques pour l’activité en zone euro, désormais orientée à la baisse. Dans ce contexte, il a ajouté qu'«il est trop tôt pour discuter» d’un éventuel relèvement des taux cette année, et que l’horizon d’un maintien des taux «jusqu'à l'été 2019 au moins» fixé par la forward guidance actuelle de la BCE pourrait être étendu. Le dirigeant a en outre confirmé son intérêt pour succéder à Mario Draghi dont le mandat à la tête de la BCE se termine fin octobre.
Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, a indiqué ce matin à Bloomberg TV que la persistance de l’affaiblissement de l’activité en zone euro « a surpris » les membres de l’autorité, et les a conduit à revoir hier les estimation des risques pour l’activité en zone euro, désormais orientée à la baisse. Dans ce contexte, il a ajouté qu'« il est trop tôt pour discuter » d’un éventuel relèvement des taux cette année, et que l’horizon d’un maintien des taux « jusqu'à l'été 2019 au moins » fixé par la forward guidance actuelle de la BCE pourrait être étendu.
Toutes les options semblent ouvertes après que l'autorité a revu hier son estimation des risques pour la croissance en zone euro, désormais orientée à la baisse.
Les principaux artisans du QE de la BCE, Peter Praet, Mario Draghi et Benoit Coeuré quitteront l'autorité respectivement fin mai, fin octobre et fin décembre.
Dublin a proposé la candidature de Philip Lane, actuel gouverneur de la Banque d’Irlande, pour succéder à Peter Praet au poste de chef économiste de la Banque centrale européenne (BCE) à l’issue de son mandat fin mai, a déclaré lundi le ministre des Finances Paschal Donohoe. Les ministres des Finances de la zone euro lancent lundi la procédure de nomination avant une décision attendue le 11 février. Philip Lane, en plus de diriger la Banque d’Irlande, préside la commission consultative technique du Conseil européen du risque systémique (CERS ou ESRB en anglais) et a dirigé d’autres groupes d’experts par le passé. Aucun autre candidat n’a été présenté à ce stade pour succéder à Peter Praet. Si plusieurs candidats sont en lice, les ministres des Finances de la zone euro tiendront un vote et le vainqueur devra obtenir une majorité qualifiée renforcée.
Il lui sera difficile de ne pas tenir compte, lors de sa réunion jeudi, de l'affaiblissement de l’activité en zone euro et de la dégradation des anticipations de marché.
La Banque centrale européenne (BCE) a reconnu aujourd’hui que l'économie progressait moins bien que prévu en zone euro sur fond de risques internationaux, selon le président de l’institution Mario Draghi, devant le Parlement européen à Strasbourg. Cela impose selon lui une «importante politique de relance monétaire» pour aider à faire remonter les prix au niveau recherché par l’institution à moyen terme, soit un taux d’inflation proche de 2%. Depuis qu’elle a mis un terme, fin décembre, à ses rachats nets d’actifs publics et privés sur le marché, la BCE garde dans son arsenal de mesures d’une part ses anticipations d’actions sur les taux directeurs, et d’autre part le réinvestissement du stock considérable d’actifs acquis - environ 2.600 milliards d’euros fin décembre dernier. La BCE se réunira jeudi 24 janvier pour décider de l’avenir de sa politique monétaire.
La Banque centrale européenne (BCE) doit garder ses «options ouvertes face à l’incertitude» pour normaliser sa politique monétaire dans un contexte marqué par l’incertitude et a intérêt à conserver l’ensemble des instruments à sa disposition, avec une normalisation qui «doit être progressive, et pragmatique», a déclaré François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de l’institution de Francfort, dans un discours prononcé hier lors d’une conférence à Luxembourg. «À mon sens, nous n’avons donc pas besoin de donner de nouvelles indications de calendrier ou de quantum d’ici le printemps prochain, où nous affinerons la séquence en fonction des données économiques», a-t-il ajouté.
Les minutes de la BCE ont confirmé sa confiance dans les perspectives d'activité en zone euro, malgré des marchés qui ne voient plus de hausse de taux avant mi-2020.
Si la BCE a sonné l'arrêt de ses rachats nets de titres à la fin de l'année, le réinvestissement des tombées devrait maintenir le poids de son bilan autour de 40% du PIB de la zone euro.
Si la Banque centrale européenne (BCE) a maintenu comme attendu ses taux directeurs inchangés aujourd’hui à l’issue de la réunion du son Conseil des gouverneurs, elle a surtout confirmé l’arrêt dès la fin de cette année de ses achats nets d’obligations (d’Etat, corporate, covered bonds, et ABS). Cette décision était attendue mais elle marque un tournant dans la politique monétaire de l’autorité de la zone euro. Elle ouvre ainsi l’ère de la normalisation, avec une première hausse du taux de dépôts attendue au cours du deuxième semestre 2019, même si les marchés semblent en douter de plus en plus depuis plusieurs semaines, du fait des inquiétudes croissantes quant au ralentissement de l’activité en zone euro et dans le monde, et des effets négatifs de la chute des prix du pétrole sur les perspectives d’inflation.
Le programme de rachats d’obligations de 2.600 milliards d’euros de la Banque centrale européenne (BCE) est conforme au droit européen, a déclaré mardi la Cour européenne de justice. «Le programme PSPP de la BCE sur l’acquisition d’obligations souveraines sur les marchés secondaires n’enfreint pas le droit de l’Union», indique un communiqué du tribunal basé à Luxembourg. La CJUE avait été saisie par la Cour constitutionnelle allemande, basée à Karlsruhe, où avait été déposée la plainte des eurosceptiques allemands, dont le député européen Bernd Lucke. La Cour de Karlsruhe rendra un verdict définitif.
Le programme de rachats d’obligations de 2.600 milliards d’euros de la Banque centrale européenne (BCE) est conforme au droit européen, a déclaré mardi la Cour européenne de justice, rejetant ainsi une plainte d’eurosceptiques allemands.
A deux jours de la réunion très attendue de son Conseil des gouverneurs, une enquête menée par Reuters auprès des économistes montre que la Banque centrale européenne (BCE) reste bien partie pour relever son taux des dépôts, actuellement de -0,4%, au troisième trimestre 2019. 31 sur 48 des économistes interrogés s’attendent moins à une orientation haussière des taux de la BCE. Alors que les derniers chiffres ont confirmé le net ralentissement de l’activité en zone euro, et que la chute des prix du pétrole a fait reculer les anticipations d’inflation, l’enquête Reuters montre que la probabilité d’une récession l’an prochain, tout en restant faible, a augmenté à 20% contre 15% le mois dernier.
A trois jours de la réunion très attendue de son Conseil des gouverneurs, une enquête menée par Reuters auprès des économistes montre que la Banque centrale européenne (BCE) reste bien partie pour relever son taux des dépôts, actuellement de -0,4%, au troisième trimestre 2019, mais que cette perspective est moins nette qu’il y a un mois en raison de la montée progressive du risque de récession. Près des deux tiers des économistes interrogés, soit 31 sur 48, ont indiqué que leur conviction quant à l’orientation haussière des taux de la BCE l’an prochain n'était plus aussi affirmée qu’il y a un mois, et ils ne sont que trois à être plus convaincus, tandis que les 14 restants restent dans le même état d’esprit.