Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Accélération. Deux nouvelles importantes pour la proptech. D’abord une nouvelle orientation stratégique pour le Crédit Mutuel Arkéa. Après s’être défait de plusieurs fintechs comme Leetchi et Budget Insight, la banque a pris une participation majoritaire dans Liberkeys via sa filiale Izimmo, elle-même acquise en 2017. Liberkeys est une néo-agence immobilière qui utilise la technologie et la relation humaine pour mieux gérer la relation client dans le cadre des ventes immobilières. Déjà présente dans six grandes villes, Liberkeys pourra développer sa présence sur toute la France et doubler le nombre de ses agents. Autre information de poids : Masteos, proptech spécialisée dans l’investissement locatif clé en main, lève 40 millions d’euros en série A auprès de DST Global Partners, de Daphni et de ses propres salariés. Masteos pourra ainsi poursuivre le développement d’une application mobile, étendre sa présence sur toute la France et en Europe, et recruter 300 nouveaux collaborateurs dès cette année.
Spécialiste des logiciels destinés aux services financiers, Finastra a annoncé mardi avoir conclu un accord de collaboration avec la société finistérienne Lozenge Analytics afin de fournir de nouvelles fonctionnalités aux clients de Fusion KTP. Cette solution offre aux trésoriers d’entreprise et de banque une vue consolidée de leurs liquidités et de leur situation financière, ce qui leur permet de visualiser toutes les expositions financières, d’optimiser leurs coûts de couverture, de réduire les risques et d’assurer la conformité. Grâce à l’intégration de Lozenge Analytics, les utilisateurs de Fusion KTP pourront effectuer des calculs de risques statistiques complexes. Disponible dans le cloud ou sur site, la nouvelle solution sera commercialisée dans un premier temps en France ainsi qu’au Benelux. Elle pourrait être étendue à d’autres zones géographiques à l’avenir.
Le coup était bien préparé, à quelques jours des élections législatives marquées par la thématique du pouvoir d’achat. L’UFC-Que Choisir a publié mardi 7 juin une nouvelle étude sur les frais d’incidents bancaires, dont l’association de consommateurs réclame «une baisse drastique». «C’est près de 7 milliards d’euros de frais d’incidents bancaires qui sont payés chaque année par les consommateurs. On a fait un scope plus précis sur ce qu’on appelle les frais de rejet de prélèvement qui coûtent en réalité 1,8 milliard d’euros chaque année aux consommateurs», a déclaré Matthieu Robin, chargé de mission banque assurance chez UFC-Que Choisir, à Franceinfo. En se calant toutes sur le plafond légal des frais par incident, fixé à 20 euros, les banques empêcheraient la concurrence de jouer, déplore l’association.
Le coup était bien préparé, à quelques jours des élections législatives marquées par la thématique du pouvoir d’achat. L’UFC-Que Choisir a publié mardi 7 juin une nouvelle étude sur les frais d’incidents bancaires, dont l’association de consommateurs réclame «une baisse drastique».
La néobanque va notamment s’appuyer sur le réseau du transporteur de fonds Brink’s pour permettre à ses clients de déposer leurs espèces sur leur compte.
La néobanque britannique, qui revendique plus de 18 millions de clients à travers le monde, dont deux millions en France, annonce le lancement des IBAN (identifiants bancaires) locaux à ses clients domiciliés en France et propose des comptes bancaires français entièrement compatibles depuis mercredi. Jusqu’alors, les comptes Revolut des clients français étaient associés à un IBAN lituanien, pays qui permet à la néobanque d’utiliser son passeport bancaire européen, ce qui entraînait une discrimination à l’IBAN, dénoncée par le passé par de nombreuses fintechs. Une situation qui pouvait notamment entraîner le blocage du versement de salaire vers un compte Revolut.
Notation. Les banques tablent sur une augmentation de leur marge d’intérêt dans la perspective de la hausse des taux. Dans une étude sur les prévisions publiées par les grandes banques européennes, S&P Global Ratings essaie de discerner quels seront les principaux bénéficiaires du mouvement, sachant que les banques fondent leurs estimations sur des hypothèses différentes et relèvent de cadres réglementaires différents. Les grandes banques britanniques, HSBC et Standard Chartered, engrangeraient les gains les plus importants dans l’année suivant les hausses de taux, la première augmentant de près de moitié sa marge d’intérêt. Le gain pour les banques françaises serait moindre, du moins à court terme compte tenu de la répercussion de la hausse des taux sur les dépôts qui interviendra plus vite que sur les prêts, notamment hypothécaires. L’impact théorique de la hausse des taux sur le capital serait limité. L’agence de notation étudie par ailleurs les autres lignes de force des banques systémiques européennes face aux incertitudes de l’environnement actuel. La diversité des activités et des géographies devrait soutenir leur notation, de même que leur bonne santé au sortir de la crise Covid, ou encore leur niveau de capital et de dette subordonnée éligible au ratio MREL (minimum requirement for own funds and eligible liabilities) en cas de résolution, à l’exception d’UniCredit. La normalisation monétaire devrait être comparativement favorable aux grandes banques européennes qui pourront se financer à bon compte grâce à leur notation.
La néo-banque britannique qui revendique plus de 18 millions de clients à travers le monde dont deux millions en France, annonce le lancement des IBAN (identifiants bancaires) locaux à ses clients domiciliés en France et proposera des comptes bancaires français entièrement compatibles à partir de mercredi.
Cocorico ! La France est à l’état de l’art dans la lutte contre la criminalité financière, mais elle peut mieux faire encore, selon un rapport du Gafi.
La Société Générale a annoncé mardi le lancement d’un plan mondial d’actionnariat salarié permettant aux salariés et ancien salariés éligibles de souscrire à une augmentation de capital qui leur est réservée à des conditions préférentielles. Le montant nominal maximum global de l’augmentation de capital est fixé à 16 millions d’euros, correspondant à l'émission de 12,8 millions d’actions à souscrire en numéraire. Le prix de souscription est de 18,47 euros alors que le prix de d’une action de la Société Générale était de 23,58 euros mardi à l’ouverture de la Bourse de Paris. La période de souscription de l’offre se déroulera du 25 mai au 8 juin, précise la banque. Le règlement-livraison est prévu le 20 juillet 2022.
La Société Générale a annoncé mardi le lancement d’un plan mondial d’actionnariat salarié permettant aux salariés et ancien salariés éligibles de souscrire à une augmentation de capital qui leur est réservée à des conditions préférentielles. Le montant nominal maximum global de l’augmentation de capital est fixé à 16 millions d’euros, correspondant à l'émission de 12,8 millions d’actions à souscrire en numéraire. Le prix de souscription est de 18,47 euros alors que le prix de d’une action de la Société Générale était de 23,58 euros ce mardi à l’ouverture de la Bourse de Paris. La période de souscription de l’offre se déroulera du 25 mai au 8 juin, précise la banque. Le règlement-livraison est prévu le 20 juillet 2022.
La banque américaine Goldman Sachs a annoncé, le 16 mai, l’ouverture de ses nouveaux bureaux à Paris, au 85, avenue Marceau. Son déménagement dans cet immeuble de 9.000 m2, à deux pas de l’Arc de Triomphe, concrétise la stratégie du groupe d’accroître sa présence en France et en Europe et d’offrir à ses clients l’intégralité de ses services à travers ses divisions banque d’investissement, marchés de capitaux, asset management et gestion de fortune. La capacité des nouveaux locaux est d’environ 500 personnes. Goldman Sachs, qui employait environ 200 personnes à Paris l’été dernier, compte y doubler ses effectifs dans les prochains mois. La firme de Wall Street a ouvert son premier bureau à Paris il y a trente-cinq ans. «Dans le cadre de notre développement au sein de l’Union européenne, Paris est un centre financier stratégique pour Goldman Sachs», indique Richard Gnodde, directeur général de Goldman Sachs International, cité dans un communiqué.
La banque américaine Goldman Sachs a annoncé le 16 mai l’ouverture de ses nouveaux bureaux à Paris, au 85 avenue Marceau. Son déménagement dans cet immeuble de 9.000 m2, à deux pas de l’Arc de Triomphe, concrétise dans la stratégie du groupe d’accroître sa présence en France et en Europe et d’offrir à ses clients l’intégralité de ses services à travers ses divisions banque d’investissement, marchés de capitaux, asset management et gestion de fortune.
Intégrées dans de nombreux processus en ligne, les technologies biométriques améliorent la lutte contre la fraude et vont renforcer l’identité numérique.