Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
BNP Paribas Leasing Solutions, le pôle de financement et location de biens d'équipements de BNP Paribas, a annoncé mercredi la création d’une coentreprise avec la société finlandaise 3 Step IT pour développer une offre de location longue durée d'équipements technologiques. Cette entreprise commune, dénommée BNP Paribas 3 Step IT, sera détenue à 51% par BNP Paribas Leasing Solutions et 49% par 3 Step IT. Sa création effective est prévue d’ici fin juin, et le lancement de son activité en fin d’année, d’abord dans six pays européens, dont la France.
La décision de la justice française dans l’affaire UBS fera date. Christine Mée, la présidente de la 32ème chambre du tribunal de grande instance de Paris, a rendu mercredi un jugement condamnant la première banque suisse à une très lourde amende de 3,7 milliards d’euros, au titre de démarchage bancaire illicite et de blanchiment de fraude fiscale de 2004 à 2012. UBS était accusée d’avoir aidé plusieurs milliers de contribuables français à soustraire une partie de leurs avoirs à l’administration fiscale entre 2004 et 2012. La filiale française d’UBS a, pour sa part, écopé d’une amende de 15 millions d’euros, pour complicité des délits en question.
Banco BPM a déclaré mercredi que les services fiscaux italiens avaient saisi des actifs d’un montant de 84,6 millions d’euros, dans le cadre d’une enquête sur des ventes de diamants présumées frauduleuses. Celle-ci vise les quatre plus grandes banques d’Italie. Le parquet de Milan enquête également sur Intesa Sanpaolo , UniCredit, Monte Dei Paschi, et sur deux courtiers en diamants. Au total, la police fiscale italienne a procédé mardi à des saisies d’actifs pour une valeur totale de plus de 700 millions d’euros.
BNP Paribas Leasing Solutions, le pôle de financement et location de biens d'équipements de BNP Paribas, a annoncé mercredi la création d’une coentreprise avec la société finlandaise 3 Step IT pour développer une offre de gestion du cycle de vie et de recyclage des équipements technologiques. Cette entreprise commune, dénommée BNP Paribas 3 Step IT, sera détenue à 51% par BNP Paribas Leasing Solutions et 49% par 3 Step IT. Sa création effective est prévue d’ici fin juin, et le lancement de son activité en fin d’année.
La plus grande banque suisse, UBS, a été condamnée mercredi à payer une amende de 3,7 milliards d’euros pour démarchage bancaire illégal et blanchiment aggravé de fraude fiscale en France par le tribunal correctionnel de Paris. Les juges ont également condamné le groupe à verser 800 millions d’euros de dommages et intérêts à l’Etat français.
HSBC Holdings a publié mardi un bénéfice annuel inférieur aux attentes, en raison d’une hausse des coûts. Elle a prévenu que le ralentissement économique en Chine, les tensions commerciales et les incertitudes liées au Brexit pourraient constituer de nouveaux obstacles. La banque britannique a dégagé en 2018 un résultat avant impôts de 19,9 milliards dollars (17 milliards d’euros) ; contre 17,2 milliards un an plus tôt. Le consensus Refinitiv était de 22 milliards de dollars. Sur l’exercice, HSBC n’est pas parvenu à dégager un «effet ciseau» positif - un indicateur clé permettant de mesurer si les revenus sont supérieurs aux coûts - et a repoussé cet objectif à 2019. La banque va cependant verser un dividende de 0,51 dollar par action, conforme aux attentes des analystes.
Le Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. ont été notifiés par la Banque Centrale Européenne (BCE) des exigences de capital applicables suite aux résultats du Processus de revue et d’évaluation de supervision («SREP»), confirmant les niveaux des exigences Pilier 2 existants, soit 1,5%. Pour le Groupe Crédit Agricole, le niveau de ratio CET1 déclenchant des restrictions de distribution sera au 1er mars 2019 de 9,78%. Ce seuil se compare avec un ratio réel de 15% au 31 décembre 2018, indique le groupe dans un communiqué. Pour Crédit Agricole S.A., le niveau de ratio CET1 déclenchant des restrictions de distribution sera de 8,55% au 1er mars 2019. Ce seuil se compare à un niveau effectif de 11,5% au 31 décembre 2018.
La police fiscale italienne a procédé mardi à des saisies d’actifs pour une valeur totale de plus de 700 millions d’euros, dans le cadre d’une enquête sur des ventes de diamants présumées frauduleuses, qui vise les quatre plus grandes banques d’Italie, a annoncé Reuters mardi soir, citant une source au fait du dossier. Le parquet de Milan enquête sur deux courtiers en diamants et sur les banques Intesa Sanpaolo, UniCredit, Monte Dei Paschi et Banco BPM. Des banques ont joué le rôle d’intermédiaire pour des courtiers en diamants lors de la vente de pierres comme produit de placement, des transactions d’un montant global d’au moins 300 millions d’euros en 2015. Dans plusieurs cas, selon Reuters, les diamants ont été valorisés bien en dessous du prix déboursé par les clients.
L’Estonie a ordonné mardi la fermeture de la filiale de Danske Bank sur son territoire d’ici huit mois, à la suite du scandale de blanchiment d’argent qui ébranle la banque danoise. L’autorité de tutelle du secteur financier estonien a demandé à Danske Bank de reverser leurs dépôts à ses clients. Elle pourrait s’exposer à une amende pouvant représenter jusqu'à 10% de son chiffre d’affaires si elle ne se conformait pas à cette décision. La banque danoise avait indiqué l’an dernier vouloir continuer à exercer auprès des filiales de ses clients nordiques dans les Etats baltes, dont l’Estonie, ainsi qu’auprès des compagnies internationales liées aux pays scandinaves. Le Danemark, l’Estonie, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis enquêtent sur 200 milliards d’euros de transactions, dont la plupart sont suspectes, effectuées via la division estonienne de la première banque danoise, à partir notamment de la Russie et de plusieurs ex-républiques soviétiques. De son côté, Danske Bank a annoncé dans un communiqué l’arrêt de ses activités en Russie, en Estonie, en Lettonie et en Lituanie.
La plus grande banque suisse saura mercredi si elle est condamnée à une amende en France. UBS est accusée d’avoir aidé des milliers de contribuables français à échapper au fisc entre 2004 et 2012. Le ministère public a requis le 8 novembre une amende de 3,7 milliards d’euros, au terme d’un procès commencé un mois plus tôt, ainsi que des peines de prison avec sursis et des amendes contre six ex-dirigeants ou cadres de la banque et sa filiale française. L’Etat français, seule partie civile, réclame 1,6 milliard d’euros de dommages et intérêts à la banque suisse, qui a dû verser une caution de 1,1 milliard d’euros. UBS a payé 780 millions de dollars aux Etats-Unis en 2009 et 300 millions d’euros en Allemagne en 2014, à chaque fois pour éviter un procès. Un tel arrangement n’a pas été possible en France.
L’Estonie a ordonné mardi la fermeture de la filiale de Danske Bank sur son territoire d’ici huit mois, à la suite du scandale de blanchiment d’argent qui ébranle la banque danoise. L’autorité de tutelle du secteur financier estonien a demandé à Danske Bank de reverser leurs dépôts à ses clients. Le patron de l’autorité de régulation Finantsinspektsioon a prévenu que Danske Bank pourrait s’exposer à une amende pouvant représenter jusqu'à 10% de son chiffre d’affaires si elle ne se conformait pas à cette décision.
HSBC Holdings a publié mardi un bénéfice annuel inférieur aux attentes, en raison d’une hausse des coûts et a prévenu que le ralentissement économique en Chine, les tensions commerciales et les incertitudes liées au Brexit pourraient constituer de nouveaux obstacles cette année.
La Banque centrale européenne a laissé inchangées les exigences prudentielles de capital de Natixis à la suite des résultats 2018 du Supervisory Review and Evaluation Process (SREP), annonce la banque dans un communiqué. Intégrant 0,06% de coussin contra-cyclique, l’exigence de ratio de fonds propres CET1 de Natixis s’établit à 9,06% à partir du 1er mars 2019 (Pillar 2 requirement inchangé). Avec un ratio de fonds propres CET1 fully-loaded pro-forma de 11,1% au 31 décembre 2018, Natixis se situe au-dessus de ces exigences réglementaires.
Deutsche Bank pourrait recruter Manav Gupta à la tête de son high-yield européen à Londres selon Bloomberg, qui cite une source proche. Manav Gupta était co-dirigeant du credit-flow trading chez Goldman Sachs jusque ce mois-ci, avant de quitter la firme américaine où il travaillait depuis treize ans. Il reportera à Gavin Colquhoun, à la tête du credit trading européen chez Deutsche Bank.
Avant la publication des résultats annuels, le hedge fund Tiger Global Management a liquidé ses parts dans Barclays, fragilisant la position du directeur général, Jes Staley.
Falcon Private Bank fait machinearrièresur le marché britannique. Dans un communiqué diffusé ce 18 février, le gestionnaire de fortune zurichois annonce la cession de sa filiale londonienne Falcon Private Wealth Ltd. à son homologue Dolfin Financial. Les détails financiers de la transaction, dont la finalisation est prévue pour le mois de mai, n’ont pas été divulgués. Ce retrait répond à des impératifs d’ordre stratégique, la société ayant décidé, comme annoncé en automne dernier, de recentrer ses activités sur quelques marchés ciblés. L’accent sera mis sur les activitésgérées depuis Zurich et Dubai. A l’avenir, Falcon ne sera plus à Londres qu’une banque de dépôt pour ses clients britanniques quiseront servis par Dolfin.
Le hedge fund américain Tiger Global Management, l’un des plus grands actionnaires de la banque Barclays avec près de 2,5% du capital, a liquidé toutes ses positions au début de l’année, selon les informations du Financial Times. À quelques jours de la publication des résultats annuels de la banque britannique, cette nouvelle fragilise Jes Staley, directeur général de Barclays, qui était soutenu par Tiger Global dans sa bataille contre l’investisseur activiste Edward Bramson.
La banque britannique, qui a plus que doublé son bénéfice net en 2018, s’inquiète de l’impact d'un Brexit sans accord sur ses revenus et sa rentabilité à long terme.