Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Ce n’est pas « le bon, la brute et le truand », trois bandits prêts à tout pour l’argent, mais « le chasseur, le fermier et le technophile vert ». Trois profils croqués par Sam Theodore, l’analyste de Scope Insights, pour symboliser l’évolution du portrait-robot du directeur général de banque européenne. Un patron qui a donc troqué son habit de chasseur à l’affût de fusions transnationales et de « diversification à outrance » pour cultiver en bon fermier et rendre plus efficient ce qui existe déjà. Il doit pourtant impérativement, et toujours davantage, tenir compte pour son exploitation de la révolution technologique et des exigences de finance responsable. Faute de quoi le coffre de pièces d’or lui passera sous le nez.
Toutes les banques cherchent à transformer leurs réseaux. S’appuyer sur des indépendants nécessite de lever des freins réglementaires, sociaux, voire politiques.
Service. Oppens est une nouvelle start-up fondée par la Société Générale et trois de ses collaborateurs, suite à l’Internal Start-Up Call de 2018. Son objet : proposer aux petites entreprises un outil de diagnostic, des recommandations de sécurité par ordre de priorité et un catalogue de produits et services sélectionnés spécifiquement pour elles. Les diagnostics et les recommandations sont gratuits, certains produits également (fiches d’information, scan antivirus…). Oppens se rémunère en commission sur les produits vendus, dont le moins cher est une formation en ligne accessible à 15 euros par collaborateur. La banque espère ainsi répondre à une demande récurrente de ses clientes TPE et PME qui sont plutôt mal loties en la matière et cherchent des conseils et des solutions. Parmi les produits proposés, certains ont été conçus par de grands éditeurs ou fournisseurs de services, à la demande d’Oppens, pour être adaptés en contenu et en prix à cette cible de clientèle. La Société Générale souhaite ainsi lancer des services non bancaires mais pour lesquels elle est reconnue comme légitime.
En discussions depuis plusieurs mois, l’Etat, la Caisse des Dépôts (CDC) et La Banque Postale ont annoncé mercredi matin «avoir signé un accord engageant en vue du rachat par la Caisse des Dépôts de la totalité de la participation détenue par La Banque Postale au capital de Sfil (soit 5%) et de la totalité de la participation détenue par l’Etat (soit 75%)». L’Etat conservera «une action ordinaire», précise le communiqué commun. Jusque-là actionnaire de la Sfil à 20%, la CDC va devenir ultra-majoritaire au capital de la banque de refinancement des prêts aux collectivités locales. La CDC devient l’actionnaire majoritaire de La Poste, et La Banque Postale l’actionnaire majoritaire (à hauteur de 62,13%) de CNP Assurances. Avec 34% du capital, L’Etat reste un actionnaire actif de la Poste. En outre, le conseil d’administration de CNP Assurances a évolué: il compte neuf administrateurs proposés par La Banque Postale; deux administrateurs proposés par BPCE, dont Laurent Mignon, son président du directoire; deux administrateurs représentant les salariés; et quatre administrateurs indépendants.
Seules «32% des grandes banques mondiales divulguent en partie comment les risques climatiques pourraient influencer leur performance financière dans des différents scénarios de stress liés au réchauffement climatique», affirme Moody’s dans une note publiée mercredi. Les établissements financiers font des progrès dans la communication détaillée des risques et opportunités engendrés par le dérèglement du climat, mais elles peinent à en estimer les conséquences financières, pointe l’agence de notation. Son étude porte sur 28 des 100 premières banques mondiales en termes d’actifs.
Nouveau conflit au sein du Crédit Mutuel, sur le thème des structures de gouvernance. Arkéa dénonce le centralisme de la Confédération qui défend un modèle partenarial.
En discussions depuis plusieurs mois, l’Etat, la Caisse des Dépôts (CDC) et La Banque Postale ont annoncé ce matin «avoir signé un accord engageant en vue du rachat par la Caisse des Dépôts de la totalité de la participation détenue par La Banque Postale au capital de Sfil (soit 5%) et de la totalité de la participation détenue par l’Etat (soit 75%)». Comme l’avait révélé L’Agefi, l’Etat conservera «une action ordinaire», précise le communiqué commun.
Seules «32% des grandes banques mondiales divulguent en partie comment les risques climatiques pourraient influencer leur performance financière dans des différents scénarios de stress liés au réchauffement climatique», affirme Moody’s dans une note publiée ce mercredi. Les établissements financiers font des progrès dans la communication détaillée des risques et opportunités engendrés par le dérèglement du climat, mais elles peinent à en estimer les conséquences financières, pointe l’agence de notation. Son étude porte sur 28 des 100 premières banques mondiales en termes d’actifs.
Le président de Standard Chartered Jose Vinals a approché de manière informelle plusieurs dirigeants de banques britanniques, européennes et d’Asie du Sud-Est, pour un éventuel remplacement de son directeur général Bill Winters, affirme Bloomberg. StanChart a réagi en déclarant que son président et son conseil d’administration souhaitent garder Bill Winters «aussi longtemps que possible» et que ce dernier n’a pas l’intention de partir.
Intervenant lors du France Payments Forum qui se tenait hier à Paris (lire par ailleurs), Michel Ganzin, président du Groupement CB et directeur général adjoint du Crédit Agricole, a justifié la hausse de la commission d’interchange (CIR) sur les retraits d’argent aux automates bancaires, passée de 0,57 à 0,89 euro au 1er janvier 2020, comme un acte de responsabilité pour sauver le maillage des 53.000 distributeurs automatiques de France. Cela devrait augmenter le chiffre d’affaires des DAB de 415 millions d’euros par an, dans un jeu à somme nulle puisqu’il s’agit d’une tarification interbancaire, qui ne devrait pas être répercutée aux consommateurs. Néanmoins, «la filière reste déficitaire», a souligné Michel Ganzin, car les coûts d’exploitation des DAB ont continué à s’alourdir. «Cette augmentation peut sauver les DAB des petites communes mais ne garantit pas l’arrêt des fermetures».
La banque italienne Banco BPM va poursuivre le nettoyage de son bilan à horizon 2023, a-t-elle annoncé en présentant mardi son plan stratégique. Elle vise un taux de créances douteuses de 5,9%, calculé avec la méthodologie de la BCE, contre 9,1% à fin 2019. Les encours pondérés par le risque devraient passer d’environ 66 à 73 milliards d’euros. BPM promet de distribuer 40% de ses résultats sur la durée du plan, et de porter de 649 millions à 770 millions son résultat net entre 2019 et 2023. La troisième banque de détail italienne pourrait se retrouver isolée si l’offre non sollicitée d’Intesa Sanpaolo sur UBI Banca est couronnée de succès.
La Commission européenne a publié mardi l’édition 2020 de l’examen annuel de la stabilité et de l’intégration financières européennes (EFSIR), qui porte sur les évolutions économiques et financières récentes et leur incidence sur la stabilité et l’intégration financières dans l’Union européenne. Cette année, l’accent est mis sur le secteur bancaire, notamment sur les trois grands défis auxquels il est confronté : des investissements accrus dans certains actifs (tels que la R&D et les logiciels) ; l’émergence des cryptomonnaies ; et les progrès réalisés dans le domaine bancaire transfrontière. Si les risques pour la stabilité financière ont légèrement augmenté au cours de l’année écoulée, l’intégration des prix a diminué sur les marchés d’actions et est au point mort sur les marchés bancaires, souligne l'étude.
La banque italienne Banco BPM va poursuivre le nettoyage de son bilan à horizon 2023, a-t-elle annoncé en présentant mardi son plan stratégique. Elle vise à cette date un taux de créances douteuses de 5,9%, calculé avec la méthodologie de la BCE, contre 9,1% à fin 2019, sachant que les encours pondérés par le risque devraient passer dans le même temps d’environ 66 à 73 milliards d’euros.
Le Crédit Mutuel Arkéa a publié cet après-midi un bénéfice net part du groupe de 511 millions d’euros en 2019, en hausse de 16,8% sur un an. Cette progression du résultat est essentiellement liée à une plus-value de 194 millions d’euros sur la cession des parts du groupe de gestion Primonial, que la banque bretonne a choisi de comptabiliser dans son produit net bancaire (PNB). En données publiées, ses revenus progressent ainsi de 7,3 %, à 2,3 milliards d’euros. En dehors de cet élément exceptionnel, le PNB recule de « 1,1% », a concédé Anne Le Goff, directrice générale déléguée d’Arkéa, lors d’une conférence de presse. En revanche, le groupe ne communique pas son bénéfice retraité de l’opération Primonial.
ING réfléchit à la vente de sa filiale turque, indique Bloomberg de sources proches des discussions. La banque néerlandaise aurait mené des discussions préliminaires avec plusieurs acheteurs potentiels, alors que la Turquie essaie de prendre le contrôle de l’industrie bancaire locale. Ankara a imposé une hausse de laproduction de crédits, des baisses de tarifs drastiques ou encore la suspension du versements de dividendes. ING n’a pas souhaité faire de commentaire.
Swiss Re va porter à sa présidence Sergio Ermotti, l’actuel directeur général d’UBS, a confirmé ce mardi matin le réassureur suisse. L’arrivée de ce novice de l’assurance avait été révélée par Reuters lundi soir.