Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Les banques espagnoles affichaient de fortes hausses ce mardi matin à la Bourse de Madrid, suite à un jugement favorable de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) à Luxembourg. Bankia a gagné jusqu'à 8,1% dans la matinée et Caixa jusqu'à 7,8%. Dans le long et complexe dossier des prêts immobiliers espagnols, la justice européenne a estimé que les tribunaux doivent rendre des décisions au cas par cas. Cela pourrait éviter aux banques d’indemniser en bloc leurs clients, pour un montant total pouvant atteindre plusieurs milliards d’euros.
Le président de Standard Chartered Jose Vinals a approché de manière informelle plusieurs dirigeants de banques cette année, pour un éventuel remplacement de son directeur général Bill Winters, affirme Bloomberg de sources proches du dossier. Jose Vinal aurait notamment sondé des patrons d'établissements britanniques, européens et d’Asie du Sud-Est, où StanChart est très implantée. A ce stade, la banque n’a pas lancé de procédure de recrutement formelle. L’an dernier, Bill Winters s'était attiré les foudres d’une partie des actionnaires du groupe en traitant d'«immatures» ceux qui critiquaient ses indemnités en matière de retraite. La banque a depuis révisé sa politique de rémunération.
En intégrant CNP Assurances, la banque publique diversifie son modèle d'affaires et dispose de ressources abondantes pour des acquisitions dans tous ses métiers.
L’initiative de paiement à laquelle une vingtaine de banques travaillent en Europe devrait aboutir, sauf difficultés du côté de la Commission pour le volet économique.
Trois anciens dirigeants de Barclays ont été blanchis vendredi à Londres des soupçons de fraude formulées après la levée de fonds auprès du Qatar qui avait permis à la banque britannique d'échapper à une nationalisation en 2008. Robert Jenkins, patron du Moyen-Orient, Tom Kalaris, en charge de la gestion de fortune, et Richard Boath, responsable des institutions financières en Europe, étaient accusés d’avoir versé 322 millions de livres au Qatar pour sécuriser en retour une injection de fonds de 4 milliards au capital de la banque. L’ancien directeur général de Barclays, John Varley, avait déjà été acquitté en juin dernier.
Capital Group a porté sa participation au capital de Commerzbank de 2,93% à 4,82%, selon un avis réglementaire. La société de gestion californienne devient ainsi l’un des plus grands actionnaires de la banque allemande. Capital Group était déjà monté au capital de Deutsche Bank, devenant le quatrième actionnaire du groupe en difficulté. La nouvelle avait fait flamber le cours de Bourse du numéro un de la finance outre-Rhin. Par ailleurs, Commerzbank doit revoir en profondeur son modèle, selon un rapport commandé par le gouvernement auquel Bloomberg a eu accès. La banque doit accélérer sa stratégie digitale et réduire drastiquement son réseau d’agences, juge le cabinet BCG.
La banque italienne UniCredit a indiqué vendredi que l’un de ses salariés à Milan avait été testé positif au coronavirus. Il s'était lui-même placé en quarantaine le 21 février après été en contact avec des cas suspects. UniCredit a décidé de fermer le «floor» où cet employé travaillait, mais maintient ouvertes ses tours à Milan.
La banque italienne UniCredit a indiqué vendredi que l’un de ses salariés à Milan avait été testé positif au coronavirus. Ce collaborateur s'était lui-même placé en quarantaine le 21 février après été en contact avec des cas suspects. UniCredit a décidé de fermer le «floor» où cet employé travaillait, mais maintient ouvertes ses tours à Milan.
Trois anciens dirgieants de Barclays ont été blanchis ce vendredi à Londres des soupçons de fraude formulées après la levée de fonds auprès du Qatar qui avait permis à la banque britannique d'échapper à une nationalisation en 2008. Robert Jenkins, patron du Moyen-Orient, Tom Kalaris, en charge de la gestion de fortune, et Richard Boath, responsable des institutions financières en Europe, étaient accusés d’avoir versé 322 millions de livres au Qatar pour sécuriser en retour une injection de fonds de 4 milliards au capital de la banque. En les déclarant non-coupables, le jury a contredit le Serious Fraud Office, le service britannique de lutte contre les fraudes financières.
Capital Group a porté sa participation au capital de Commerzbank de 2,93% à 4,82%, selon un avis réglementaire. La société de gestion californienne devient ainsi l’un des plus grands actionnaires de la banque allemande. Il y a quelques semaines, Capital Group était déjà monté au capital de Deutsche Bank, devenant le quatrième actionnaire du groupe en difficulté. La nouvelle avait fait flamber le cours de Bourse du numéro un de la finance outre-Rhin. A l’inverse, le renforcement du gestionnaire chez Commerzbank n’a pas le même effet, dans un contexte de marchés différent : le titre perdait plus de 5% à la mi-journée. Une fusion des deux grandes banques allemandes avait été envisagée par les autorités, avant d'être abandonnée au printemps dernier.
Le groupe bancaire britannique Standard Chartered, dont les activités sont centrées sur l’Asie, a averti ce jeudi que la croissance de ses revenus serait inférieure aux attentes en 2020, en raison de plusieurs éléments défavorables, dont l'épidémie de coronavirus. StanChart prévoyait jusqu'à présent une croissance de 5% à 7% de son activité cette année. Son objectif d’un rendement des fonds propres tangibles de 10% pourrait aussi être repoussé au-delà de 2021. Au quatrième trimestre 2019, le bénéfice courant avant impôt de la banque a chuté de 25%, à 325 millions de dollars (297 millions d’euros), en raison de la stagnation des revenus de la banque, d’une hausse des coûts et d’une augmentation du coût du risque. Les revenus nets d’intérêts ont reculé de 6,4%, à 1,90 milliard de dollars, en raison d’une baisse de 0,18 point de pourcentage de la marge nette d’intérêt, à 1,54%.
La banque américaine Citi a annoncé jeudi en interne la nomination de Kristine Braden comme responsable de son «cluster» Europe, qui sera basée à Francfort. Le groupe conforte ainsi la place financière allemande comme tête de pont de ses activités de marché en Europe continentale après le Brexit, a déclaré David Livinsgtone, patron des activités EMEA de Citi, dans un memo cité par le FT. La banque américaine a logé son siège européen à Dublin et fait de Francfort son hub pour les activités de courtage (broker-dealer).
La start-up interne Oppens propose une démarche de diagnostic et de conseil en cybersécurité adaptée aux petites entreprises, clientes ou non de la banque.
Le groupe bancaire britannique Standard Chartered, dont les activités sont centrées sur l’Asie, a averti ce jeudi que la croissance de ses revenus serait inférieure aux attentes en 2020, en raison de plusieurs éléments défavorables, dont l'épidémie de coronavirus. StanChart prévoyait jusqu'à présent une croissance de 5 à 7% de son activité cette année. Son objectif d’un rendement des fonds propres tangibles de 10% pourrait aussi être repoussé au-delà de 2021.
La banque américaine Citi a annoncé jeudi en interne la nomination de Kristine Braden comme responsable de son «cluster» Europe. Aujourd’hui en poste à New York, la dirigeante sera basée à Francfort. Le groupe conforte ainsi la place financière allemande comme tête de pont de ses activités de marché en Europe continentale après le Brexit, a déclaré David Livinsgtone, patron des activités EMEA de Citi, dans un memo cité par le FT. La banque américaine a logé son siège européen à Dublin et fait de Francfort son hub pour les activités de courtage (broker-dealer).
La Bred, la première des Banques Populaires, a augmenté le capital de sa filiale d’assurance Prepar en octobre dernier, pour contrecarrer l’effet de la baisse des taux d’intérêt sur sa solvabilité. «Par précaution pure, nous avons fait une augmentation de 40 millions d’euros», a annoncé ce matin Olivier Klein, le directeur général de la Bred, lors de la présentation de ses résultats 2019. «Nous n’avions pas de problème de solvabilité mais ça tangentait vers un niveau bas», a-t-il ajouté, en notant aussi l’effet positif du relèvement des taux des obligations d’Etat de la zone euro en fin d’année.
La filiale bancaire de La Poste a contribué à hauteur de 820 millions d’euros au résultat d’exploitation du groupe, soit une hausse de 0,8% hors effet de la norme comptable IFRS 16, selon les comptes annuels publiés jeudi midi. La Banque Postale enregistre un produit net bancaire (PNB) de 5,647 milliards d’euros, en hausse de 77 millions d’euros, soit +1,4%, «malgré des taux longs qui n’ont cessé de décroître sur la période», rappelle la banque. Les pôles banque de détail et gestion d’actifs ont vu leurs revenus augmenter, mais le PNB du pôle assurance s’inscrit en baisse de 4,0%, à 251 millions d’euros.
Gigantisme. La guerre des tarifs du courtage aux particuliers favorise une nouvelle opération d’envergure outre-Atlantique. Après l’annonce du projet d’acquisition de TD Ameritrade par Charles Schwab, c’est Morgan Stanley qui ouvre le portefeuille (en titres) pour tenter de mettre la main pour 13 milliards de dollars sur E*Trade. De quoi servir au total plus de 8 millions de clients particuliers, quand la première acquisition précitée aboutirait à un portefeuille de 24 millions de clients. Reste à Morgan Stanley à convaincre les actionnaires de la cible… et les régulateurs dont la Réserve fédérale, au cœur d’une campagne présidentielle aux Etats-Unis où les démocrates voient d’un mauvais œil les désirs de gigantisme des banques.