Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
Credit Suisse a annoncé jeudi que sa rentabilité avait continué de s’améliorer au premier trimestre, en dépit de la volatilité des marchés financiers induite par la pandémie de coronavirus. Le rendements des fonds propres tangibles (ROTE), a dépassé 10% au cours des deux premiers mois de 2020 et le bénéfice avant impôts de janvier-février est supérieur à celui de 1,06 milliard de francs suisse (1 milliard d’euros) dégagé sur l’ensemble du premier trimestre de 2019, a indiqué le groupe.
... milliards de dollars. C’est ce que les huit plus grandes banques américaines avaient prévu de consacrer aux rachats d’actions sur les quatre trimestres de l’année 2020. Leurs actionnaires devront finalement patienter un peu. Après que la Réserve fédérale a passé ses taux directeurs à zéro, les poids lourds de Wall Street ont décidé de suspendre les rachats jusqu’au 30 juin, afin de garder leurs réserves pour soutenir l’économie. Ils ont retenu la leçon de 2007-2008, quand certains groupes avaient tardé à ajuster leur politique de rétribution des actionnaires. En Europe, où les rachats d’actions pèsent moins, c’est sur les dividendes à payer au titre de 2019 que devrait porter le débat. Le superviseur norvégien a déjà demandé aux banques locales de revoir leur copie.
C’est la part des revenus des banques de détail menacée par les évolutions réglementaires et l’arrivée de nouveaux concurrents, selon une étude réalisée par Accenture. « Que ce soit dans un ou cinq ans, les milliards de revenus perçus par les banques traditionnelles chaque année pour les services de base et les pénalités vont s’éroder », estime Ludovic Tran, chez Accenture, misant sur l’intelligence artificielle et l’analyse prédictive pour compenser ce mouvement.
D’un côté les grandes banques, de l’autre les plus petites : les établissements belges se sont organisés pour mettre en place deux réseaux d’automates communs.
UBS a enregistré des pertes relativement faibles dans son portefeuille de prêts et se sent à l’aise avec son niveau de liquidités malgré la chute des marchés dans le contexte de pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi son directeur financier Kirt Gardner. «Nous avons un profil de risque conservateur, un portefeuille de crédit de haute qualité et une exposition relativement limitée aux industries fortement touchées comme le pétrole et le gaz ou le transport aérien, à 1,4 milliard et 1,9 milliard de dollars respectivement», a-t-il déclaré lors d’une conférence webcast organisée par Morgan Stanley.
Antonio Vieira Monteiro, 73 ans, président de la filiale de Banco Santander au Portugal, serait décédé mercredi du coronavirus, la deuxième victime de la maladie dans le pays, a indiqué le journal portugais Expresso. Il était devenu président de Santander Totta en 2019 après sept ans de présence. Un porte-parole de Santander a confirmé à Reuters que le dirigeant était décédé, mais n’a pas voulu dire si cela était dû au coronavirus. Le président de la banque avait été placé en quarantaine après un voyage en Italie.
UBS a enregistré des pertes relativement faibles dans son portefeuille de prêts et se sent à l’aise avec son niveau de liquidités malgré la chute des marchés dans le contexte de pandémie de coronavirus, a déclaré mercredi son directeur financier Kirt Gardner.
Antonio Vieira Monteiro, président de la filiale du Banco Santander au Portugal, est décédé mercredi du coronavirus, la deuxième victime de la maladie dans le pays, a indiqué le journal portugais Expresso. Agé de 73 ans, il était devenu président de Santander Totta en 2019 après sept ans de présence.
Face à la propagation du virus, les syndicats expriment les inquiétudes des salariés. Une réunion devait se tenir hier soir avec l'Association française des banques et les organisations syndicales.
Commerzbank a décidé de fermer plusieurs centaines des 1.000 agences qu’elle compte en Allemagne, tandis que sa concurrente HVB va baisser le rideau de 101 de ses 337 agences, face à la pandémie de coronavirus. Dans d’autres pays, les groupes bancaires ont déjà réduit leur nombre de points de vente ou leurs horaires. C’est notamment le cas en Italie, premier pays touché en Europe. Intesa Sanpaolo, par exemple, ne laisse ouverts ses principaux points de vente (900 sur 3.500) que le matin. En France, le gouvernement a annoncé vendredi soir que les banques resteraient ouvertes.
Commerzbank a décidé de fermer plusieurs centaines des quelque 1.000 agences qu’elle compte en Allemagne, tandis que sa concurrente HVB va baisser le rideau de 101 de ses 337 agences. Les deux groupes s’adaptent ainsi aux effets de la pandémie de coronavirus.
Suite aux annonces de la Banque centrale européenne pour soutenir l’économie de la zone euro menacée par le coronavirus, «elles semblent plutôt modestes au regard des potentielles difficultés économiques après le ‘lockdown’ (confirnement, ndlr) de l’Italie», jugent les analystes de Tullett Prebon dans une note publiée ce vendredi, et «n’offrent pas de réponse par rapport une probable hausse des créances douteuses sur le marché italien notamment». En Italie, «seules quelques banques disposent de rentabilité élevée pour faire face à une nouvelle crise de la qualité des actifs», avance Tullett Prebon, qui cite Intesa SanPaolo, UniCredit, Credem et Mediobanca.
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a jugé que les banques françaises étaient «armées» pour affronter la situation actuelle. «Elles sont beaucoup plus solides qu’il y a dix ans, sur le plan du capital comme sur le plan de la liquidité», a-t-il indiqué en faisant référence à la crise de la dette de la zone euro au début des années 2010.
Suite aux annonces de la Banque centrale européenne hier pour soutenir l’économie de la zone euro menacée par le coronavirus, «les mesures de la BCE semblent plutôt modestes au regard des potentielles difficultés économiques après le ‘lockdown’ (confirnement, ndlr) de l’Italie», jugent les analystes de Tullett Prebon dans une note publiée ce vendredi. Selon eux, «les mesures de la BCE améliorent la liquidité du secteur [bancaire] mais n’offrent pas de réponse par rapport une probable hausse des créances douteuses sur le marché italien notamment».
François Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France, a jugé que les banques françaises étaient « armées » pour affronter la situation actuelle. « Elles sont beaucoup plus solides qu’il y a dix ans, sur le plan du capital comme sur le plan de la liquidité », a-t-il indiqué en faisant référence à la crise de la dette de la zone euro au début des années 2010.
Les banques italiennes risquent une hausse des prêts à problèmes et une pression sur les revenus et leur liquidité en raison du coronavirus, qui devrait plonger l'économie transalpine dans la récession, estime Moody’s. L’agence de notation s’attend à une contraction de 0,5% du PIB italien cette année, à rebours de sa première prévision d’une hausse de 0,5%. «La rentabilité des banques sera mise sous pression en raison d’une plus faible activité de crédit, de la baisse des opérations génératrices de commissions et d’une hausse du coût du risque», indique Moody’s. Ajouté au moratoire sur les échéances de crédit, ce phénomène «va mettre la pression sur les coussins de liquidité».