Toute l’actualité du secteur bancaire – banque de détail, banque d’investissement, réglementation – et de ses principaux acteurs, qu’ils soient capitalistes (BNP Paribas, la Société Générale), étrangers (JPMorgan, Bank of America, Goldman Sachs, Credit Suisse, Deutsche Bank, HSCB), mutualistes (le Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE) ou même publics (la Banque Postale). Nos analyses des grandes tendances du domaine.
La première banque russe Sberbank va racheter une participation de 20,8% au capital de Cetelem Bank à BNP Paribas et deviendra l’unique actionnaire de ce spécialiste des prêts automobiles en Russie, ont indiqué les deux groupes bancaires dans un communiqué. Cetelem Bank est une co-entreprise entre Sberbank et la filiale de BNP Paribas spécialisée dans le crédit à la consommation, BNP Paribas Personal Finance. Sberbank et BNP Paribas n’ont pas dévoilé le prix de la transaction. En dehors de Cetelem, BNP Paribas exerce des activités d’assurances, de location de voitures et de banque d’investissement en Russie.
Face au couvre-feu et au rétablissement de l’état d’urgence sanitaire, les banques françaises ont partiellement répondu à l’appel du gouvernement, qui a présenté cet après-midi de nouvelles mesures pour aider les entreprises en difficulté. « Elles soutiennent le report au 30 juin de l’accès aux PGE (prêts garantis par l’Etat, ndlr), annoncé par le Président de la République et le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance », déclare ce soir un porte-parole de la Fédération bancaire française (FBF). Bruno Le Maire a en effet annoncé que l’accès aux PGE sera prolongé jusqu’au 30 juin 2021, au lieu de l’échéance initiale du 31 décembre 2020.
Le Credit Agricole et Banco BPM auraient signé un accord de confidentialité concernant des discussions formelles en vue d’un rapprochement, affirme le quotidien italien Il Messagero, information confirmée par Reuters qui avait déjà fait part début octobre de discussions entre les deux groupes.
La première banque russe Sberbank va racheter une participation de 20,8% au capital de Cetelem Bank à BNP Paribas et deviendra l’unique actionnaire de ce spécialiste des prêts automobiles en Russie, ont indiqué les deux groupes bancaires dans un communiqué.
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié mercredi son standard technique (RTS) final concernant le traitement prudentiel des dépenses en logiciels effectuées par les banques. Le superviseur va autoriser les banques à amortir ces dépenses sur trois ans pour le calcul de leurs fonds propres. Jusqu'à présent, la valeur de ces actifs intangibles était entièrement déduite des fonds propres durs des banques, car les autorités considéraient qu’elle serait nulle en cas de liquidation ou de mise en résolution d’un établissement. Le système actuel pénalisait les banques en raison du poids croissant des investissements informatiques.
... millions de dollars (340 millions d’euros), c’est le montant de l’amende infligée par les régulateurs bancaires américains à Citi en raison de manquements répétés dans ses procédures de contrôle. La banque devra en outre obtenir l’accord du régulateur avant tout projet d’acquisition d’envergure.
Innovation. Arkéa s’associe à Onepoint, spécialiste de la transformation numérique, afin de fédérer d’ici à deux ans plus de 150 CDI à Bordeaux, auprès du Crédit Mutuel du Sud-Ouest. Le bassin d’emploi de Brest étant saturé, disposer d’une nouvelle plate-forme d’expertises est devenu impératif pour mener à bien le transfert des services informatiques et d’une partie du back-office, équipes comprises, d’Axa Banque à Arkéa Banking, la filiale du Crédit Mutuel Arkéa dédiée aux prestations en marque blanche. Cette opération illustre la singularité du groupe qui siège en Bretagne. Celle-ci sera encore illustrée par le plan à horizon 2024, qui doit voir le jour en janvier : il s’appuiera sur une stratégie de « performance globale » avec laquelle Arkéa innove, qu’il reste ou non au sein de la Confédération nationale du Crédit Mutuel (L’Agefi Quotidien du 8 octobre).
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié mercredi son standard technique (RTS) final concernant le traitement prudentiel des dépenses en logiciels effectuées par les banques. Le superviseur va autoriser les banques à amortir ces dépenses sur trois ans pour le calcul de leurs fonds propres.
La banque américaine Citigroup a annoncé mardi une chute de 34% de son bénéfice net au troisième trimestre et a de nouveau provisionné plusieurs milliards de dollars pour couvrir les défaillances sur ses crédits. Son bénéfice net a reculé à 3,2 milliards de dollars, soit 1,40 dollar par action, contre 4,9 milliards un an auparavant. Le consensus calculé par FactSet s'établissait à 91 cents par action. La banque a été fragilisée par le recul de ses revenus dans la banque de détail, alors que les consommateurs américains subissent le choc de la récession. Le produit net bancaire y a chuté de 13%, à 7,2 milliards de dollars, et le bénéfice a plongé de 30% sur un an, à 1,06 milliard. Le produit net bancaire total de Citi est ressorti au total en baisse de 7% seulement, à 17,30 milliards de dollars.
Le régulateur surveille de près le risque croissant de défaillance des emprunteurs lié à la fin des mesures de soutien, qui va peser sur la rentabilité des banques françaises.
L’administrateur délégué d’UniCredit, Jean-Pierre Mustier, cherche à accélérer la mise en oeuvre de son projet de scission des actifs étrangers de la banque italienne, indique Reuters de source proche du dossier, confirmant des informations initiales du quotidien Il Sole 24 Ore. UniCredit a mis à l'étude une possible séparation entre ses activités italiennes et étrangères. Selon Il Sole, UniCredit pourrait à terme introduire en Bourse à Francfort 49% ou 50% du capital de la structure qui regroupe ses activités à l'étranger. UniCredit a refusé de commenter ces informations. L’idée d’une scission avait été évoquée fin 2019. Le conseil d’administration du groupe devait se réunir mardi pour entériner entre autres la nomination de l’ex-ministre italien de l’Economie Pier Carlo Padoan, 70 ans, à un poste d’administrateur, ce qui pourrait conduire à sa nomination à la présidence du groupe dans quelques mois, indiquent Reuters et Bloomberg.
L’administrateur délégué d’UniCredit, Jean-Pierre Mustier, cherche à accélérer la mise en oeuvre de son projet de scission des actifs étrangers de la banque italienne, indique Reuters de source proche du dossier, confirmant des informations initiales du quotidien Il Sole 24 Ore. UniCredit a mis à l'étude une possible séparation entre ses activités italiennes et étrangères dans le but de réduire les coûts de financement. Jean-Pierre Mustier souhaiterait soumettre un projet détaillé au conseil d’administration avant la fin de l’année, en ajoutant que les administrateurs sont divisés sur le sujet et que certains préféreraient attendre le renouvellement du conseil, donc le printemps 2021.
La banque américaine Citigroup a annoncé ce mardi une chute de 34% de son bénéfice net au troisième trimestre et a de nouveau provisionné plusieurs milliards de dollars pour couvrir les défaillances sur ses crédits en raison de l’impact de la pandémie sur l'économie. Le bénéfice net de Citi a reculé à 3,2 milliards de dollars, soit 1,40 dollar par action, contre 4,9 milliards de dollars un an auparavant. Le consensus calculé par FactSet s'établissait à 91 cents par action.
JPMorgan a annoncé ce mardi un résultat net de 9,44 milliards de dollars (8 milliards d’euros) au troisième trimestre, en hausse de 4% sur un an et bien supérieur au consensus des analystes qui tablait sur une baisse de 30% environ, selon le consensus Refinitiv. La première banque américaine a profité d’un nouveau bond de ses activités de trading, en hausse de 30% sur un an avec 6,6 milliards de dollars de revenus. Elles avaient déjà été portées, au premier semestre, par la forte volatilité des marchés financiers engendrée par la crise sanitaire.
Les résultats à fin septembre, dont la publication débute aujourd'hui, devraient porter moins de provisions, sans profiter d'un bond significatif du trading comme au premier semestre.
Kerstin af Jochnick, membre du Conseil de supervision bancaire de la Banque centrale européenne (BCE), a indiqué vendredi qu'«aucune décision» n’a encore été prise pour permettre la reprise du versement d’un dividende par les banques après 2020. «Nous adopterons cette position jusqu’au moment où nous considérerons que l’incertitude à venir n’empêche plus les banques de produire des estimations fiables sur la manière dont leurs bilans seront affectés par la pandémie», a précisé Kerstin af Jochnick, qui s’exprimait à l’occasion du Global Invest Forum organisé par L’Agefi à Paris. La BCE avait recommandé en mars aux banques de ne pas verser de dividende jusqu’au 1er octobre pour préserver leur solvabilité en pleine crise, une mesure qu’elle a décidé en juillet de prolonger jusqu’au 1er janvier 2021. Le superviseur bancaire européen doit statuer sur le sujet en décembre.