L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque centrale européenne (BCE) distribuera cette année aux banques centrales nationales des 19 pays de la zone euro 1,6 milliard d’euros de dividendes, soit un tiers de moins que l’an dernier, car ses profits ont diminué, a-t-elle annoncé jeudi. L’institution a réalisé en 2020 un bénéfice net de 1,64 milliard d’euros, contre 2,37 milliards en 2019. La baisse s’explique principalement par la diminution des revenus nets d’intérêts, à 2,02 milliards contre 2,69 milliards. Les 19 banques centrales nationales détiennent directement le portefeuille d’obligations constitué au fil des achats réalisés sur les marchés dans le cadre des quantitative easing de la BCE (APP et PEPP).
La banque centrale indonésienne (BI) a réduit une nouvelle fois son taux directeur, la sixième fois depuis le début de la crise du Covid, et assoupli les conditions pour certains prêts bancaires. La BI a abaissé son taux reverse repo à 7 jours de 25 pb supplémentaires, à un plus bas historique de 3,5%. Une décision attendue par une majorité d’économistes après la révision en baisse des prévisions officielles de croissance cette année à +4,3/+5,3% contre +4,8/+5,8% précédemment, alors que la première économie d’Asie du sud-est reste confrontée à la pandémie de coronavirus qui a provoqué l’an dernier sa première contraction (-2,1%) depuis la crise de 1998.
La Banque centrale européenne (BCE) distribuera cette année aux banques centrales nationales des 19 pays de la zone euro 1,6 milliard d’euros de dividendes, soit un tiers de moins que l’an dernier, car ses profits ont diminué, a-t-elle annoncé jeudi. L’institution a réalisé en 2020 un bénéfice net de 1,64 milliard d’euros, contre 2,37 milliards en 2019; la baisse s’explique principalement par la diminution des revenus nets d’intérêts, à 2,02 milliards contre 2,69 milliards.
La banque centrale indonésienne (BI) a réduit une nouvelle fois son taux directeur, la sixième fois depuis le début de la crise du Covid, et assoupli les conditions pour certains prêts bancaires. La BI a abaissé son taux reverse repo à 7 jours de 25 pb supplémentaires, à un plus bas historique de 3,5%. Une décision attendue par une majorité d’économistes après la révision en baisse des prévisions officielles de croissance cette année à +4,3/+5,3% contre +4,8/+5,8% précédemment, alors que la première économie d’Asie du sud-est reste confrontée à la pandémie de coronavirus qui a provoqué l’an dernier sa première contraction (-2,1%) depuis la crise de 1998.
La Banque centrale russe (CBR) a, comme prévu, laissé son principal taux d’intérêt inchangé à 4,25% et retiré de son communiqué la référence à une baisse de taux future. Ce ton plus restrictif fait suite à la récente hausse de l’inflation, provoquée notamment par la dépréciation du rouble. La désinflation n’est plus un risque en 2021 pour la banque centrale, qui a précisé que l’inflation pourrait dépasser sa cible de 4% cette année.
Les banques centrales ne veulent pas se substituer à l’action des pouvoirs politiques en matière de lutte contre le changement climatique ou le creusement des inégalités.
« Il faut apprendre à dire les choses de façon simple. » François Villeroy de Galhau (photo), gouverneur de la Banque de France, part à la rencontre du grand public pour démocratiser la politique monétaire. Le 8 janvier, l’institution a organisé « un moment inédit d’échanges » avec les citoyens, « la Banque de France à votre écoute », pour expliquer entre autres ce qu’est le mandat d’une banque centrale. La Fed avait montré la voie il y a quelques années aux Etats-Unis. L’exercice de pédagogie est plutôt bienvenu alors que le débat sur une annulation de la dette fait rage dans l’Hexagone. Le gouverneur évangélise même là où on ne l’attend pas, comme sur le plateau de l’émission Quotidien. L’animateur « Yann Barthès m’a dit : j’ai tout compris. C’est le meilleur compliment que j’ai reçu de ma vie », glisse François Villeroy de Galhau.