L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La banque centrale norvégienne a maintenu ce jeudi, comme prévu, son principal taux directeur à un niveau record de 0%, tout en affirmant que l'économie évoluait largement comme attendu. Elle prévoit de relever les taux au début de l’année prochaine, ce qui en ferait potentiellement la première banque centrale du G10 à les augmenter depuis le début de la pandémie, conformément à ses anticipations formulées lors de la réunion de décembre.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu inchangée sa politique monétaire, assouplie par deux fois l’an dernier, et revu à la hausse ses prévisions économiques pour le prochain exercice fiscal, laissant penser qu’elle a déployé suffisamment de mesures de soutien pour compenser l’impact économique de la crise du coronavirus. «L’incertitude demeure (cependant) extrêmement élevée», du fait de risques accrus par les dernières mesures sanitaires imposées ce mois-ci, qui menacent la consommation et le fragile rétablissement de l'économie nippone. Dans ses perspectives économiques trimestrielles, la BoJ attend désormais une croissance de +3,9% pour l’exercice fiscal débutant en avril, contre +3,6% dans sa prévision d’octobre.
La Banque du Japon (BoJ) a maintenu inchangée sa politique monétaire, assouplie par deux fois l’an dernier, et revu à la hausse ses prévisions économiques pour le prochain exercice fiscal, laissant penser qu’elle a déployé suffisamment de mesures de soutien pour compenser l’impact économique de la crise du coronavirus. «L’incertitude demeure (cependant) extrêmement élevée», du fait de risques accrus par les dernières mesures sanitaires imposées ce mois-ci, qui menacent la consommation et le fragile rétablissement de l'économie nippone.
La banque centrale norvégienne a maintenu ce jeudi, comme prévu, son principal taux directeur à un niveau record de 0%, tout en affirmant que l'économie évoluait largement comme attendu. «La forte récession économique et l’incertitude considérable entourant les perspectives suggèrent de maintenir le taux directeur en suspens jusqu'à ce qu’il y ait des signes clairs d’une normalisation des conditions économiques», a ajouté la Norges Bank. Cette dernière a rappelé qu’elle prévoyait de relever les taux au début de l’année prochaine alors que l'économie se remettait de la pandémie de coronavirus, ce qui en ferait potentiellement la première banque centrale du G10 à les augmenter depuis le début de la pandémie, conformément à ses anticipations formulées lors de la réunion de décembre.
Tout l’enjeu pour la Réserve fédérale va être d’accompagner une remontée des taux progressive et ordonnée malgré un plan de relance présenté comme massif.
La livre sterling progresse ce matin face au dollar et à l’euro après qu’Andrew Bailey, le gouverneur de la Banque d’Angleterre (BoE), a insisté sur les contraintes des taux négatifs. La devise s’apprécie de 0,6%, à 1,36 dollar et de 0,5% face à l’euro.
Des taux d’intérêt négatifs pourraient apporter un soutien significatif à l'économie britannique, a déclaré lundi Silvana Tenreyro, membre du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, alors que les investisseurs spéculent sur une possible baisse des taux au Royaume-Uni à moins de 0% en février. Lors d’un discours, la banquière centrale a vanté leurs avantages en citant l’expérience de la zone euro, de la Suisse, du Danemark, de la Suède et du Japon. Si leurs répercussions sur les ménages peuvent être limitées, les taux négatifs semblent se transmettre aux entreprises via les taux de dépôt, ce qui peut stimuler leurs dépenses, a-t-elle indiqué. Selon elle, des taux négatifs entraînent un assouplissement des conditions de crédit des banques.
Des taux d’intérêt négatifs pourraient apporter un soutien significatif à l'économie britannique, a déclaré lundi Silvana Tenreyro, membre du comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre, alors que les investisseurs spéculent sur une possible baisse des taux au Royaume-Uni à moins de 0% en février.
La livre sterling recule de 1% par rapport à son point haut de deux ans et demi atteint lundi à 1,37 dollar après la signature d’un accord commercial avec l’Union européenne (UE) pour le Brexit. Ce matin, la devise est stable. Alors que la Banque d’Angleterre (BoE) continue d’évaluer la possibilité de passer en taux négatif, le marché semble déjà anticiper une telle hypothèse alors que l’économie britannique risque d’être durement affectée par le durcissement récent des restrictions pour faire face à la forte progression de l’épidémie liée à la variante du coronavirus plus contagieuse.
La Banque centrale européenne devrait explorer la possibilité de passer au contrôle de la courbe des taux pour augmenter l’inflation, car une telle politique pourrait même réduire le volume des achats d’obligations, a déclaré Pablo Hernandez de Cos, gouverneur de la banque d’Espagne et membre du Conseil des gouverneurs de la BCE. La Banque du Japon et la Banque de réserve d’Australie plafonnent toutes les deux les rendements des obligations d’État pour maintenir les coûts d’emprunt stables, ce qui les engage à acheter des quantités illimitées d’obligations pour garantir certains niveaux de rendement.