L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Le Conseil des gouverneurs a opté pour une dixième hausse des taux, peut-être la dernière. Il se ménage encore une marge de manœuvre malgré un communiqué plus accommodant.
La banque centrale estime que l'inflation devrait rester trop forte. Son taux de refinancement passe de 4,25% à 4,5%, mais la BCE suggère qu'il pourrait rester à ce niveau.
L’inflation en août a progressé de 3,7% annuellement et a enregistré la plus forte augmentation depuis juin 2022 en rythme mensuel, de 0,6%. Les marchés restent cependant confiants sur un statu quo de la Fed en septembre.
Le prolongement de sa politique quantitative pourrait permettre à la Fed de prolonger les effets de sa politique restrictive, même en cas d'amorce d'une baisse des taux, estime Michala Marcussen, chef économiste du groupe Société Générale.
Le taux de chômage britannique a grimpé à 4,3%, son niveau le plus élevé depuis septembre 2021, mais les salaires continuent d’accélérer, au-delà de l’inflation.
Andrea Enria, président du conseil de surveillance prudentielle de la Banque centrale européenne, se dit particulièrement attentif aux risques de liquidité et de crédit du secteur bancaire.
La Banque du Japon pourrait avoir assez de données d’ici à décembre pour trancher, a déclaré son gouverneur Kazuo Ueda. Une décision potentiellement lourde de conséquences sur les taux longs mondiaux.
Le NGFS, une organisation qui rassemble 127 banquiers centraux, espère contribuer à l'élaboration de normes interopérables. Un pas de plus vers une prise en compte des risques et menaces sur la nature.
La Fed de Kansas City, organisatrice de l'événement, s’est intéressée davantage aux changements structurels qu’aux thèmes d’actualité les plus brûlants.
Le président de la Fed a prévenu que les taux resteront élevés et que de nouvelles hausses pourraient être nécessaires pour ramener l’inflation à 2%. Les marchés de taux restent sous tension.