L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Les indices PMI préliminaires ont confirmé l’accentuation du ralentissement dans la zone euro et son extension désormais au secteur des services. Mais la lutte contre l'inflation n’est pas terminée.
La structure d’emprunts hypothécaires, désormais en majorité à taux fixes sur 5 ans, perturbe son impact sur l'économie, avec des implications en termes de politique monétaire.
Cette réunion qui rassemble à partir de vendredi les grands argentiers de la planète a été précédée par une correction sur les marchés de taux, les investisseurs ayant revu leurs anticipations.
Après avoir relevé ses taux de 900 points de base, la banque centrale s’attaque au programme de comptes en devises convertis en livres turques à taux préférentiel.
Le mauvais temps a fait reculer la consommation plus que prévu le mois dernier outre-Manche. Les anticipations de taux de la Banque d’Angleterre reviennent sous 6%, après leur forte hausse récente.
L’inflation core a diminué à 4,7% en juillet, ce qui renforce la probabilité d’une pause de la Fed en septembre. Mais pour la banque, il est encore tôt pour déclarer la victoire sur l’inflation.
La banque centrale allemande a annoncé la mise à zéro du taux de rémunération des dépôts du gouvernement, provoquant un ajustement des taux courts et un regain des craintes sur le collatéral.
Le prêt de titres par les fonds indiciels cotés (ETF) aux vendeurs à découvert a limité l’efficacité d’un pan de la stratégie d’assouplissement quantitatif de la Banque du Japon.
Les économistes de la BCE en font le constat dans un article publié sur le site de l’institution. Le marché continue, malgré tout, d’anticiper de nouvelles hausses de taux.
La devise britannique, qui a été l’une des plus performantes cette année face au dollar, commence à s’ajuster à la baisse, d’autant que la Banque d’Angleterre semble moins offensive.
Grâce aux dernières données d’inflation et d’emploi au Royaume-Uni, l’institution devrait revenir à une hausse des taux de 25 points de base après celle surprenante de 50 points de base en juin.