L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Benoît Coeuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) se montre dubitatif sur l’idée d’un taux de dépôt modulé qui exempterait les banques de toute charge sur leurs réserves excédentaires déposées à la BCE. «Dans la situation actuelle, je ne saisis pas l’argument de politique monétaire en faveur d’une modulation», déclare-t-il dans une interview publiée aujourd’hui par le Frankfurter Allgemeine Zeitung.
Longtemps, la BCE a pu rappeler aux banquiers tout ce qu’ils lui devaient. La politique monétaire ultra-accommodante de l’institution a évité à la zone euro une crise systémique, a nourri la demande et l’offre de crédit, et a réduit à la portion congrue le coût du risque dans les bilans, pour ne citer que quelques-uns de ses avantages. Les taux négatifs trouvent leur pendant dans les injections de liquidité massives à prix d’ami, aboutissant à un système où les banques françaises et allemandes subventionnent pour partie la recapitalisation de leur concurrentes espagnoles et italiennes.
Les anticipations du marché d’un nouveau report de la première hausse de la BCE depuis la crise ont créé la stimulation financière nécessaire à une relance de l’inflation, a déclaré vendredi le chef économiste de la BCE lors d’une conférence.
La Banque centrale européenne va évaluer la nécessité de réduire ou non l’impact des taux d’intérêt négatifs sur les banques de la zone euro, a annoncé en début d’après-midi, Mario Draghi, le président de la BCE, après la réunion du conseil des gouverneurs qui a maintenu inchangée la politique monétaire.
Le comité de politique monétaire de la Reserve Bank of India (RBI) a réduit le taux de refinancement de référence d’un quart de point, pour le ramener à 6,00% jeudi. Le taux reverse repo a quant à lui été ramené à 5,75%, à une semaine d'élections cruciales pour l’avenir politique du Premier ministre, Narendra Modi. La croissance de l'économie est tombée à 6,6% en rythme annuel sur la période octobre-décembre, son plus bas niveau en cinq trimestres, et la banque centrale a abaissé sa prévision pour l’exercice budgétaire 2019-2020 à 7,2% contre 7,4% auparavant. L’inflation a ralenti à 2,57% en en février, et elle est attendue à 3,8% à l’horizon janvier 2020 par la RBI, sous son objectif fixé à 4%.
Le comité de politique monétaire de la Reserve Bank of India (RBI) a réduit le taux de refinancement de référence d’un quart de point, pour le ramener à un niveau de 6,00%, ce matin à l’issue de sa réunion, comme attendu par 57 des 67 économistes et analystes interrogés par Reuters. Le taux reverse repo a quant à lui été ramené à 5,75%, à une semaine d'élections cruciales pour l’avenir politique du Premier ministre, Narendra Modi. Ces décisions ont été approuvées par quatre des six membres du comité, les deux autres votant pour le statu quo.
Nicolas Chéron, responsable de la recherche marchés pour Binck.fr (Vidéo tournée le 25/03/2019). Le retour de la fragilité des marchés est une évolution structurelle. En fin d’année 2018, les marchés étaient fragilisés et, de nouveau, depuis quelques séances, ils sont fragilisés. Nous vivons une sorte de retour à la réalité. C’est la période entre Noël et la semaine du 18 mars qui a été particulière. Ce qui a permis aux marchés de se redresser aussi fort et aussi vite depuis trois mois, ce sont des mouvements techniques. Il y a eu quatre facteurs. Le premier, ce sont les banques centrales. Quand la BCE explique qu’elle dispose de tous les outils et qu’elle est prête à reprendre le TLTRO, que la Banque de Chine injecte dans des quantités astronomiques dans ses marchés et que la Fed fait volte-face sur sa stratégie en prévoyant trois hausses fin 2018 et aucune début 2019, alors la situation est très particulière.
La Banque de Réserve d’Australie (RBA) a maintenu son taux directeur inchangé à un niveau de 1,50%, et prolongé son statu quo qui dure depuis mi-2016, à l’issue de la réunion de ses membres mardi. Cela a fait chuter le dollar australien de 0,5% face au billet vert, et conduit les marchés à anticiper une baisse des taux de la RBA au mois d’août prochain, alors que le rendement des titres d’Etat australiens à 10 ans est tombé à son plus bas niveau historique de 1,72% la semaine dernière. Cette décision intervient avant la présentation par le gouvernement australien de son budget annuel, qui devrait comporter des baisses d’impôts et des dépenses en infrastructures.
White-label ETF platform HANetf, together withKuwait & Middle East Financial Investment Company (KMEFIC),has announced it will list in April the first ETF in Europe that provides exposure to Kuwaiti equities. The ETF will be listed on London Stock Exchange,Borsa Italiana and Xetra. It tracks theFTSE Kuwait All-Cap 15% Capped index and enables investors to be exposed to 13 Kuwaiti companies whose aggregrated market capitalisation nears $14.6bn. Constituents are capped at 15% during a semi-annual rebalance to reduce concentration in larger-cap securities. Kuwait was recently awarded the “Emerging Market” status by index provider FTSE Russell. The ETF has a TER of 80bps.KMEFICis the main sponsor and advisor of the ETF which is the fourth created by HANetf.
La Banque de Réserve d’Australie (RBA) a maintenu son taux directeur inchangé à un niveau de 1,50%, et prolongé son statu quo qui dure depuis mi-2016, à l’issue de la réunion de ses membres ce matin. La banque centrale continuera « à suivre l'évolution et à mettre en place une politique monétaire de soutien à une croissance durable », a indiqué le gouverneur de la RBA, Philip Lowe. Cette phrase a fait chuter le dollar australien de 0,5% face au billet vert, et conduit les marchés à anticiper une baisse des taux de la RBA au mois d’août prochain, alors que le rendement des titres d’Etat australiens à 10 ans est tombé à son plus bas niveau historique de 1,72% la semaine dernière.