Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
L’agence de notation a annoncé jeudi avoir relevé la note de crédit de l’assureur Axa de «A» à «A+», avec une perspective stable. La décision de S&P fait suite à l’obtention par Axa de l’ensemble des autorisations pour se transformer en réassureur interne : après avoir reçu l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale 2022, l’assureur a été agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) pour opérer en France en réassurance vie et non-vie en début de semaine. L’agence estime que cette décision permettra au groupe d’améliorer la «fongibilité de son capital et la diversité de ses flux de de trésorerie pour couvrir ses obligations financières».Grâce à cette transformation, l’assureur espère obtenir 2 milliards d’euros de trésorerie supplémentaire d’ici 2026 dont un milliard dès 2023.
L’agence de notation S&P Global Ratings a annoncé jeudi avoir relevé la note de crédit de l’assureur Axa de «A» à «A+», avec une perspective stable. La décision de S&P fait suite à l’obtention par Axa de l’ensemble des autorisations pour se transformer en réassureur interne : après avoir reçu l’approbation des actionnaires lors de l’assemblée générale 2022, l’assureur a été agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) pour opérer en France en réassurance vie et non-vie en début de semaine. L’agence de notation estime que cette décision permettra au groupe d’améliorer la «fongibilité de son capital et la diversité de ses flux de de trésorerie pour couvrir ses obligations financières».Grâce à cette transformation, l’assureur espère obtenir 2 milliards d’euros de trésorerie supplémentaire d’ici 2026 dont un milliard dès 2023.
Coût. Un bras de fer s’engage entre les loueurs d’avions et leurs assureurs. Depuis le début de la guerre, près de 400 avions loués par des sociétés de leasing étrangères sont cloués au sol en Russie et ont été réutilisés par les entreprises locales. Le coût des sinistres pourrait dépasser 10 milliards de dollars, calcule Fitch Ratings. Mais les assureurs renâclent, et font valoir que l’événement déclencheur des pertes a eu lieu le 14 mars, lorsque la Russie a commencé à autoriser le réenregistrement des avions sur place – ce qui est interdit et a eu lieu après que la plupart des polices ont été annulées suite aux sanctions. Les bailleurs répliqueront que l’assurance ne peut être supprimée après la matérialisation d’un risque. Depuis février, le coût de l’assurance pour la saisie d’avions et les risques liés à la guerre a triplé, rappelle Marsh.
La direction d’Axa ne doit pas attendre avec impatience le prochain numéro de l’émission Cash Investigation. Lors de son assemblée générale, l’assureur a été interpellé par Elise Lucet au sujet de ses investissements pétroliers, se voyant reprocher son incohérence par rapport à ses engagements dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les dirigeants ont beau avoir souligné que ces investissements étaient infimes au sein de son portefeuille de 600 milliards d’euros, la séquence pourrait faire des dégâts dans l’émission de la présentatrice, qui prend toujours un plaisir non dissimulé à mettre en scène les contradictions des grands patrons de la finance.
Le dernier baromètre sur les métiers du risk management de l’Amrae dessine les contours d’une filière qui continue de se structurer, et qui voit son horizon de compétence s’élargir.
Vigilance. Après une forte augmentation des sinistres cyber au cours des dernières années (hausse de 447 % des ransomwares – logiciels informatiques malveillants – entre le premier trimestre 2019 et le dernier trimestre 2020), la fréquence s’est légèrement réduite l’an passé (voir le graphique), selon l’étude annuelle d’Aon sur le sujet. Alors que la tarification mensuelle de l’assurance responsabilité civile (RC) et cyber a crû sur un an de 137,3 % fin 2021, cette tendance est appelée à se poursuivre. « Le premier semestre de 2022 montrera des augmentations de taux sévères avec un potentiel de stabilisation dans la seconde moitié de l’année », prévoit Aon. Selon l’étude, la rigueur des assureurs en matière de souscription devrait encore se renforcer. « Comme en 2021, les assureurs devraient introduire de nouvelles demandes et de nouvelles questions de souscription dans le processus de placement, en évaluant à la fois les questions de contrôle de sécurité ‘standard’ et les problèmes ‘en temps réel’ liés aux nouvelles méthodes d’attaque », projette Aon.
L’offre de La Banque Postale pour le rachat des participations minoritaires dans CNP Assurances sera ouverte du 2 au 31 mai 2022 inclus, a annoncé vendredi l’Autorité des marchés financiers (AMF). Cette annonce confirme le calendrier prévisionnel de l’offre d’achat simplifiée (OPAS) communiqué mi-mars. Le groupe bancaire public avait annoncé fin octobre son intention de lancer le rachat des minoritaires de l’assureur-vie afin de favoriser «l'émergence d’un groupe simplifié et intégré, tout en préservant le modèle multi-partenarial et international qui fait le succès de CNP Assurances».
L’offre de La Banque Postale pour le rachat des participations minoritaires dans CNP Assurances sera ouverte du 2 au 31 mai 2022 inclus, a annoncé vendredi l’Autorité des marchés financiers (AMF). Cette annonce confirme le calendrier prévisionnel de l’offre d’achat simplifiée (OPAS) communiqué mi-mars. Le groupe bancaire public avait annoncé fin octobre son intention de lancer le rachat des minoritaires de l’assureur-vie afin de favoriser «l'émergence d’un groupe simplifié et intégré, tout en préservant le modèle multi-partenarial et international qui fait le succès de CNP Assurances».
Tirée par les cotisations en unités de compte, la collecte nette des contrats d'assurance vie a atteint 2,2 milliards d'euros en mars selon les chiffres de France Assureurs.
A l'occasion du Forum des Investisseurs institutionnels, Olivier Gour, directeur des investissements de La Banque Postale Assurance, explique pourquoi il préfère se fier au label ISR plutôt qu'à SFDR pour limiter le risque de "greenwashing".
Les assureurs mutualistes s’orientent vers les risques longs tandis que les assureurs capitalistes se concentrent sur la rentabilité technique et financière.
C’est la croissance des placements financiers des assureurs en 2021, selon les chiffres de la Banque de France. Leurs encours ont ainsi atteint 2.806 milliards d’euros. Cette progression est le fruit d’une revalorisation du prix des actifs, à hauteur de 27 milliards d’euros, et de flux de placements nets atteignant 38 milliards (contre 18 milliards en 2020). Ce doublement des flux s’explique notamment par une collecte nette en assurance-vie redevenue positive.