Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Les assureurs du Lloyd’s of London ont ajouté 3 milliards de livres (3,4 milliards d’euros) au capital à la suite de grosses pertes dues aux catastrophes naturelles en 2017, ont déclaré des responsables du marché de l’assurance londonien. Ces fonds ont été apportés pour «restaurer les ressources en capital à leur niveau antérieur aux événements générateurs de pertes du troisième trimestre 2017 et répondre aux changements des normes de fonds propres pour la campagne 2018», déclarent dans un courriel annuel adressé au Lloyd’s le président Bruce Carnegie-Brown et la directrice générale Inga Beale. «Aucun syndicat n’a cessé ses activités en raison des tempêtes», ajoutent-ils.
CNP Assurances et Malakoff Médéric ont annoncéla signature d’un accord d’une durée de cinq ans pour développer l’assurance santé, la prévoyance et l’épargne patrimoniale auprès de leur clientèle respective de travailleurs non-salariés (TNS), cadres dirigeants et particuliers. En pratique, le réseau Amétis de CNP Assurances proposera aux clients TNS et dirigeants d’entreprises de Malakoff Médéric une approche globale de protection de la personne et du patrimoine.
Generali a entamé des discussions avec la société britannique Life Company Consolidation Group (LCCG) pour la cession de sa filiale Generali Paneurope basée en Irlande pour environ 286 millions d’euros, a dévoilé ce lundi l’assureur italien. Le groupe a en outre précisé qu’il recevrait un montant initial de 230 millions d’euros. La transaction devrait être bouclée au premier semestre de 2018, sous réserve des approbations réglementaires.
Malakoff Médéric et CNP Assurances ont annoncé aujourd’hui avoir signé un accord de distribution et de réassurance d’une durée de cinq ans sur le marché des professionnels indépendants et des particuliers, en assurance santé, prévoyance et épargne patrimoniale. Le réseau Amétis de CNP Assurances, fort de 220 conseillers, proposera aux clients de Malakoff Médéric des produits de prévoyance et d’épargne patrimoniale. De son côté, Malakoff Médéric, via sa plate-forme de vente à distance, accroîtra son développement en santé individuelle et prévoyance obsèques auprès des clients particuliers de CNP Assurances. Il cherchera aussi à fidéliser sa clientèle de chefs d’entreprise avec du multi-équipement.
A l’aide d’obligations catastrophes (cat bonds), Covéa a souscrit une protection en réassurance d’un montant de 90 millions d’euros auprès de l’entreprise de droit irlandais Hexagon Re (créée spécialement pour l’occasion), afin de couvrir les sociétés d’assurance dommage françaises du groupe contre le risque de tempête frappant la France métropolitaine à partir du 1er janvier 2018, annonce aujourd’hui l’assureur dans un communiqué.
Les sociétés d’assurance européennes disposaient à la fin du troisième trimestre de 7.845 milliards d’euros d’actifs, contre 7.801 milliards au trimestre précédent, d’après des données publiées vendredi par la Banque centrale européenne (BCE). Les titres de dette représentaient à cette date 42,2% du total des actifs des sociétés d’assurance, à 3.311 milliards d’euros, un montant pratiquement inchangé sur trois mois. Les dettes souveraines comptaient pour 46,7% du total des titres de dette. A la même date, 25,6% des actifs des sociétés des assurances étaient constitués de parts de fonds d’investissements dont des fonds monétaires, à plus de 2.000 milliards d’euros.
La direction technique et de l’actuariat de la Mutuelle des Motards est un pivot essentiel pour la gestion d’actifs. Avec des risques spécifiques liés aux motards, la mutuelle a renforcé sa gouvernance des risques dans le cadre de Solvabilité 2. Elle s’attelle également à fournir à ses administrateurs les outils et les compétences nécessaires à la compréhension des enjeux de la gestion actif-passif.
Responsable de l’actuariat et du département technique à La Mutuelle des Motards, Bertrand Nelva-Pasqual, 45 ans, met ses compétences aux services de la communauté de motards dont il partage des valeurs humaines fortes. Avant l’IARD et le monde mutualiste, il s’est illustré au sein de grands groupes, en assurance vie, chez AGF (désormais Allianz) et HSBC. Mais une de ses plus belles aventures professionnelle et humaine reste son année de coopération dans une Afrique du Sud tout juste sortie de l’apartheid.
Le cinquième groupe de protection sociale français centralise ses forces commerciales dédiées aux courtiers en santé-prévoyance, sous la bannière Veralti Courtage.
C’est maintenant confirmé : la Commission européenne discutera mercredi 20 décembre d’un possible report de l’entrée en vigueur de la directive sur la distribution d’assurance – ce texte majeur qui va révolutionner le secteur. Le texte, adopté en 2015, devait initialement s’appliquer dès le mois de février 2018. Mais, le Parlement européen et 15 Etats membres ont récemment demandé à l’exécutif de leur donner un délai supplémentaire. Leur argument : les actes délégués – les textes qui expliquent précisément comment la directive doit s’appliquer – ne sont sortis que fin septembre 2017, ce qui ne laisse que peu de temps pour effectuer la transposition en droit national. Sur la durée précise, la Commission devrait a priori suivre les Etats et les parlementaires, proposant ainsi un report de l’entrée en vigueur de cette directive à octobre 2018.
Selon le 12ème baromètre de la prévoyance CTIP/Crédoc, six mois après sa généralisation en entreprise, la complémentaire santé est proposée à tous les salariés par une grande partie des entreprises (86%), contre 64% en 2015. La négociation entre employeurs et salariés a été le choix de la majorité des sociétés (59%) pour sa mise en œuvre, «tandis qu’une sur dix a choisi de suivre les recommandations de sa branche», montre l’enquête. La réforme s’est cependant traduite par une hausse des contrats à options facultatives : six entreprises sur dix proposent des garanties facultatives, et dans 40% des cas elles sont à la charge exclusive du salarié (+11% depuis 2015).
C’est maintenant confirmé : la Commission européenne discutera mercredi 20 décembre d’un possible report de l’entrée en vigueur de la directive sur la distribution d’assurance – ce texte majeur qui va révolutionner le secteur.
Selon le 12e baromètre de la prévoyance CTIP/Crédoc, six mois après sa généralisation en entreprise, la complémentaire santé est proposée à tous les salariés par une grande partie des entreprises (86%), contre 64% en 2015. La négociation entre employeurs et salariés a été le choix de la majorité des sociétés (59%) pour sa mise en œuvre, «tandis qu’une sur dix a choisi de suivre les recommandations de sa branche», montre l’enquête réalisée auprès de plus de 1000 salariés et autant de responsables d’entreprises. «Les rares entreprises à n’avoir pas répondu à l’obligation légale sont des très petites entreprises qui mettent en avant le manque de temps (38%), le coût (29%) et la complexité (21%)», précise-t-elle.
Le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur le 12 janvier prochain, a-t-il annoncé hier en fin de séance. L’institution tenait une audience publique sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dont elle a été saisie en juillet par le Conseil d’Etat, à la demande de la Fédération bancaire française. Cette QPC concerne la rétroactivité de la loi permettant de résilier annuellement son assurance emprunteur, qui s’applique aux nouveaux contrats depuis le 1er mars, et s’appliquera à tous les anciens contrats à partir du 1er janvier 2018.
Deux ans après la COP21 et « l’Appel pour le climat » lancé à l'initiative de la Fédération Française de l’Assurance avec le concours d'Insurance Europe, 35?fédérations européennes et internationales d'assureurs et de réassureurs réaffirment leur engagement en faveur de la lutte contre le changement climatique.
Le Conseil constitutionnel rendra sa décision sur la résiliation annuelle de l’assurance emprunteur le 12 janvier prochain, a-t-il annoncé aujourd’hui en fin de séance. L’institution tenait une audience publique sur une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) dont elle a été saisie en juillet par le Conseil d’Etat, à la demande de la Fédération bancaire française. Cette QPC concerne la rétroactivité de la loi permettant de résilier annuellement son assurance emprunteur, qui s’applique aux nouveaux contrats depuis le 1er mars, et s’appliquera à tous les anciens contrats à partir du 1er janvier 2018.