Toute l’actualité du secteur de l’assurance – assurance dommage, assurance vie, assurance cyber, assurance récolte, réglementation – et de ses acteurs qu’ils soient capitalistes (Axa, Allianz, Generali) ou mutualistes (Covea, MAIF, MACIF, Aéma, Groupama, AG2R). Nos analyses des dynamiques à l’œuvre dans l’industrie assurantielle.
Plus de 29.000 collaborateurs d’Axa issus de 39 pays, représentant «plus de 27 % de l’effectif salarié concerné», ont souscrit au plan d’actionnariat salarié de l’assureur en 2017. Cela représente 18% des 165.000 salariés et agents du groupe (au 31 décembre 2016) et 30% des effectifs en équivalents temps plein. La souscription s’est élevée à près de 442 millions d’euros, correspondant à l’émission de plus de 19 millions d’actions nouvelles, souscrites au prix de 20,19 euros pour l’offre classique et de 22,96 euros pour l’offre à effet de levier. Au terme de cette opération, les collaborateurs d’Axa détiennent 5,35 % de son capital et 6,68 % de ses droits de vote.
A l'instar de nombreux investisseurs institutionnels, Pierrick Louis, gérant de portefeuilles Assurances chez Crédit Agricole Assurances admet s'intéresser aujourd'hui à l'investissement factoriel. Si cette approche permet selon lui d’améliorer le couple risque/rendement, elle ne permet pas d’optimiser le coût du SCR, ce qui peut constituer un frein à ce type d'investissement. Pierrick Louis a participé le 30 novembre à la Journée Nationale des Investisseurs.
Plus de 29.000 collaborateurs d’Axa issus de 39 pays, représentant, selon un communiqué publié aujourd’hui, « plus de 27 % de l’effectif salarié concerné », ont souscrit au plan d’actionnariat salarié de l’assureur en 2017. Cela représente 18% des 165.000 salariés et agents du groupe dans le monde (au 31 décembre 2016), et 30% des effectifs en équivalents temps plein.
Confirmant des informations du journal Berlingske, la compagnie d’assurance danoise Tryg a indiqué samedi être en négociations en vue d’acquérir Alka, le neuvième assureur du pays. Selon le journal, la transaction qui valoriserait la cible, contrôlée par des syndicats, jusqu’à 6 milliards de couronnes (806 millions d’euros) pourrait être annoncé au début de cette semaine. Spécialisée dans l’assurance dommages, Tryg, également présente en Norvège et en Suède, prendrait pied sur le marché de l’assurance vie grâce à cette opération de croissance externe.
BNP Paribas Cardif (la filiale assurance de BNP Paribas, et la Banque de détail en France de BNP Paribas) vient d’annoncer l’enrichissement de son offre Protection accidents de la vie. Dans le détail, tous les types d’accidents (1) sont couverts en France et à l’étranger. En outre, une garantie immobilisation en cas d’accident couvre l’assuré même s’il est immobilisé à domicile. Cette Protection accidents de la vie couvre également l’hospitalisation, l’immobilisation dans une maison de repos, une maison de convalescence ou un centre de rééducation fonctionnelle. L’assuré profite par ailleurs de prestations versées dès les premiers seuils d’invalidité permanente (2). De plus, les montants d’indemnisation sont connus à l’avance et ne dépendent pas des prestations versées par la Sécurité sociale. Pour les taux d’invalidité les plus élevés, le capital versé peut atteindre jusqu’à 500.000 euros. Le souscripteur bénéficie également de nouveaux services d’assistance personnalisables en cas d’immobilisation, avec l’intervention d’un conseiller-expert dès la déclaration du sinistre pour déterminer les prestations les plus adaptées à sa situation. Le contrat prévoit enfin le rapatriement médical dans le monde entier pour l’assuré et ses proches en cas de déplacement. A noter qu’en cas de sinistre une seule déclaration suffit afin de simplifier et d’accélérer le processus d’indemnisation, ainsi que la délivrance des prestations d’assistance. Le contrat Protection accidents de la vie ne requiert aucune formalité médicale et offre une couverture immédiate dès la souscription.
Le courtier en ligne LinXea a annoncé hier avoir enregistré une collecte brute de 215 millions d’euros sur l’année 2017 et l’arrivée de 5.500 nouveaux clients. La société confirme viser 30.000 clients début 2018 et plus de 1,2 milliard d’euros d’encours. «LinXea est une référence et un acteur incontournable dans le domaine de l’épargne en ligne», se félicite Antoine Delon, président de Linxea, dans un communiqué.
La chaîne de pharmacies pourrait annoncer dès lundi l’acquisition de l’assureur-santé américain Aetna pour former un conglomérat inédit dans le secteur de la santé.
L’assureur britannique a indiqué jeudi lors d’une journée investisseurs qu’il allait déployer 3 milliards de livres d’excédents de cash. Sur les 2 milliards de livres qui devraient être dépensés en 2018, 900 millions seront dédiés au remboursement de la dette, le solde étant consacré à des acquisitions ciblées et à une redistribution de cash aux actionnaires, explique Aviva dans un communiqué. Dans cette optique, le groupe augmentera son ratio de distribution de dividende à 55%-60% du bénéfice par action d’ici 2020, contre 50% auparavant.
Rationalisation. Le serpent de mer a fait surface : Allianz a dévoilé un projet « logique » de détention intégrale du capital d’Euler Hermes. L’assureur a déjà séduit un groupe d’actionnaires pour porter sa part de 63 % à 74,3 %. Il visera le solde sans doute début janvier, toujours à raison de 122 euros par action, soit une prime de 21 % sur le cours avant annonce. Le grand concurrent français d’Euler, Coface, s’apprête pour sa part à faire le chemin inverse. Son actionnaire de référence, Natixis, cherche à vendre sa participation.
Secondaire. Les tarifs en assurance-dommages devraient suivre une trajectoire ascendante au cours des prochaines années, selon une récente étude du Swiss Re Institute, anticipant une croissance des primes d’au moins 3 % par an en 2018 et 2019. Mais « cela pourrait être très supérieur », avertit le rapport. Les marchés émergents, notamment l’Asie, resteront le principal moteur de cette tendance, avec des croissances annuelles estimées à 6 %-7 % pour les deux prochaines années, soit un niveau quasi inchangé par rapport à 2017. Cette hausse est imputable à l’importance des catastrophes naturelles survenues cette année au cours du second semestre. Les trois ouragans Harvey, Irma et Maria ainsi que le tremblement de terre au Mexique devraient engendrer des pertes assurées de l’ordre de 95 milliards de dollars (81 milliards d’euros). Parallèlement, « les prix étaient bas, ayant reculé de manière significative sur les dernières années, ce qui ouvre la voie à une correction à la hausse », relève l’étude.
Des réformes ambitieuses d’organisation et de gestion sont indispensables sur le long terme pour garantir la modernisation du système de soins et la pérennité de l’assurance maladie, estime la Cour des comptes dans un rapport publié mercredi. L’institution recommande aux pouvoirs publics de mettre en oeuvre une stratégie globale reposant sur l’amélioration de l’efficacité des dépenses, tout en donnant la priorité à la prévention et à la qualité des soins par une responsabilisation des patients et des professionnels.
La mutuelle sans intermédiaire envisage un rapprochement sans précédent avec le groupe paritaire hybride. Les nombreux liens avec la Macif seraient à dénouer.
L’ordonnance portant création d’un nouveau régime de résolution des assurances a été publiée hier au journal officiel. La loi Sapin 2 donnait au gouvernement jusqu’au 10 décembre pour publier cette ordonnance. L’ordonnance fait de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) l’autorité de résolution pour les assurances. L’ACPR pourra désormais demander aux sociétés d’assurance d’établir des plans préventifs de rétablissement, qui identifieront notamment les obstacles à leur résolution. L’ACPR se voit doter de pouvoirs d’intervention précoce et de gestion de crise.