Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Arianespace a annoncé hier prévoir jusqu'à 14 lancements en 2018, ce qui constituerait un record, préparant la forte croissance attendue du marché des satellites dans les années à venir. La filiale à 74% d’Ariane Group, coentreprise à parité entre Airbus et Safran, a effectué 11 lancements en 2017. Le groupe, qui totalise plus de 1,1 milliard d’euros de commandes en 2017, a engrangé 19 contrats de lancements en 2017 contre 13 en 2016. Au total, le carnet de commandes d’Arianespace compte 58 lancements, dont 18 pour Ariane 5 et deux pour la version suivante, Ariane 6, 29 pour Soyouz et neuf pour Vega et sa version améliorée Vega C prévue pour 2019.
Boeing a établi en 2017 un record industriel avec la livraison de 763 appareils, grâce au succès des 737 et 787. Sur le programme 737, l’avionneur américain a porté sa production à 47 appareils par mois en 2017, avec 529 livraisons (dont 74 modèles 737 Max) l’an dernier. Boeing a livré 136 avions bi-couloirs 787 Dreamliner en 2017. L’an dernier, la société a engrangé 912 commandes nettes, pour 71 clients, soit 135 milliards de dollars au prix catalogue. Son carnet de commandes atteint le niveau record de 5.864 appareils, soit sept années de production.
Figeac Aéro a annoncé aujourd’hui dans un communiqué avoir été retenu pour la première fois en tant que fournisseur direct par Boeing. Ce premier contrat porte sur la production de pièces de structure en aluminium de grandes dimensions pour le programme 777X de Boeing. Les pièces seront produites sur le site de Wichita, pôle d’excellence d’Amérique du Nord du groupe, pour l’usinage et le traitement de surface. Les premières pièces seront livrées dès 2018.
Boeing a établi en 2017 un record industriel avec la livraison de 763 appareils, grâce au succès des 737 et 787. Sur le programme 737, l’avionneur américain a porté sa production à 47 appareils par mois en 2017, avec 529 livraisons (dont 74 737 Max) l’an dernier. Boeing a livré 136 avions bicouloir 787 Dreamliner en 2017.
Arianespace a annoncé aujourd’hui prévoir jusqu'à 14 lancements en 2018, ce qui constituerait un record, préparant la forte croissance attendue du marché des satellites dans les années à venir. La filiale à 74% d’Ariane Group, coentreprise à parité entre Airbus et Safran, a effectué 11 lancements en 2017, au lieu d’un maximum de 12 prévu en raison du report à début 2018 d’un lancement d’Ariane 5 lié à l’indisponibilité d’un satellite. Cette année, Arianespace table sur sept lancements d’Ariane 5, quatre de la fusée russe Soyouz et trois du petit lanceur Vega.
Airbus a signé vendredi un protocole d’accord avec Turkish Airlines en vue de l’achat de 25 A350 par la compagnie aérienne turque. Le document a été signé devant la presse au palais de l’Elysée par le président exécutif d’Airbus, Tom Enders, et le président du conseil de Turkish Airlines. Turkish Airlines a confirmé avoir exprimé son intention de commander à Airbus 20 A350-900 plus 5 appareils en option. Reuters rapporte par ailleurs qu’Airbus discuterait de la vente d’au moins 100 avions à la Chine durant la visite d’Emmanuel Macron cette semaine.
Le groupe a confirmé en 2017 sa domination sur le segment des monocouloirs mais devra relancer son programme A380 cette année, avec un nouveau dirigeant.
Le ministre brésilien de la Défense, Raul Jungmann, a exprimé hier son opposition à une cession du contrôle d’Embraer à Boeing, estimant que les opérations de défense de l’avionneur brésilien ne pouvaient être séparées des activités civiles. «Aucun pays au monde ne céderait le contrôle d’une entreprise comme Embraer. Elle possède un noyau de défense qui est inaliénable», a-t-il déclaré à la presse à Brasilia. Il a ajouté que le ministère serait davantage favorable à un accord qui permettrait de préserver un contrôle local de l’entreprise et qu’il enverrait un représentant au conseil d’administration d’Embraer pour obtenir de plus amples informations. Le gouvernement brésilien dispose d’un droit de veto sur les décisions stratégiques de l’avionneur. Boeing et Embraer ont dit la semaine dernière discuter «d’un éventuel rapprochement de leurs activités», une opération qui pourrait consolider le duopole mondial existant dans les avions de ligne.
Le constructeur aéronautique américain a annoncé hier que la compagnie aérienne Royal Air Maroc lui avait commandé quatre avions 787-9 Dreamliner, pour un montant de 1,1 milliard de dollars au prix catalogue. Cette commande comprend deux modèles 787 achetés en décembre 2016 et deux autres achetés ce mois-ci. Royal Air Maroc, qui a déjà pris livraison de cinq appareils 787-8, va ainsi porter sa flotte de 787 à neuf avions. Les nouveaux appareils commandés permettront à la compagnie marocaine de développer ses liaisons entre Casablanca et l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Europe.
Lufthansa estime que la faillite de son concurrent plus petit Air Berlin se traduira par une hausse de quelque 150 millions d’euros de son chiffre d’affaires au quatrième trimestre, a déclaré Carsten Spohr, président du directoire de la compagnie aérienne allemande. Dans un entretien publié par le Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, il ajoute cependant que l’impact positif induit par ces revenus additionnels est en partie annulé par des coûts supplémentaires. Lufthansa a augmenté ses capacités après qu’Air Berlin a cessé ses activités fin octobre, faisant par exemple voler un Boeing 747 sur la liaison Francfort-Berlin pour répondre à la demande.
Le ministère de l’Economie allemand a annoncé vendredi qu’il avait lancé l’examen d’une OPA étrangère projetée sur l'équipementier de l’aéronautique Cotesa, procédure qui pourrait déboucher sur un blocage de la vente. Le Handelsblatt a rapporté que Cotesa est convoité par l’Institut de recherche chinois sur le fer et l’acier (China Iron & Steel Research Institute), entreprise publique qui veut faire du constructeur aéronautique Comac un concurrent d’Airbus et de Boeing. Basé en Saxe, Cotesa est spécialisé dans la production de pièces en fibre de carbone.
Le ministère de l’Economie allemand a annoncé vendredi qu’il avait lancé l’examen d’une OPA étrangère projetée sur l'équipementier de l’aéronautique Cotesa, procédure qui pourrait déboucher sur un blocage de la vente. Le quotidien Handelsblatt a rapporté que Cotesa est convoité par l’Institut de recherche chinois sur le fer et l’acier (China Iron & Steel Research Institute), une entreprise publique qui veut faire du constructeur aéronautique Comac un concurrent d’Airbus et de Boeing. Basé en Saxe, Cotesa est un fournisseur d’Airbus et de Boeing spécialisé dans la production de pièces en fibre de carbone.
Un partenariat entre les deux avionneurs permettrait à Boeing de répondre à la reprise par Airbus du programme CSeries de Bombardier, mais Brasilia pourrait s’y opposer.
Un deuxième prototype de l’avion de ligne de fabrication chinoise C919 a décollé dimanche de Shanghai pour un vol d’essai, a rapporté la télévision nationale, marquant une nouvelle étape dans les ambitions de la Chine pour s’implanter sur le marché mondial des appareils commerciaux. L’appareil, appelé à concurrencer le 737 de Boeing et l’A320 d’Airbus concrétise la volonté de Pékin de prendre place sur le marché des avions de ligne. Son fabricant, Comac (Commercial Aircraft Corp of China), indique avoir déjà enregistré 785 commandes ou engagements pour cet appareil.
Après une absence de près de deux décennies, le groupe de défense Lockheed Martin pourrait faire son retour dans le transport de passagers avec un avion supersonique. Le premier groupe de défense au monde a indiqué vendredi qu’il étudiait la création d’une co-entreprise avec Aerion, une société de construction aéronautique qui a l’ambition de développer un avion supersonique pour l’aviation d’affaires, l’AS2, à l’horizon 2025. Lockheed se donne un an pour décider de se lancer dans le projet.
La visite d’Emmanuel Macron au Qatar a été ponctuée par la signature de plusieurs contrats représentant un montant total de près de 12 milliards d’euros, en particulier dans la Défense avec au moins 12 avions de combat Rafale et 490 blindés fabriqués par Nexter. L'émirat a non seulement levé l’option sur 12 avions de combat Rafale (Dassault Aviation) supplémentaires qui était incluse dans l’achat de 24 avions en 2015, mais a aussi ouvert la voie à une autre option pour 36 Rafale supplémentaires.
La visite d’Emmanuel Macron au Qatar a été ponctuée par la signature de plusieurs contrats représentant un montant total de près de 12 milliards d’euros, en particulier dans la Défense avec au moins 12 avions de combat Rafale et 490 blindés fabriqués par Nexter. L'émirat a non seulement levé l’option sur 12 avions de combat Rafale (Dassault Aviation) supplémentaires qui était incluse dans l’achat de 24 avions en 2015, mais a aussi ouvert la voie à une autre option pour 36 Rafale supplémentaires.
Japan Airlines a investi 10 millions de dollars (8,5 millions d’euros) dans la start-up américaine Boom Supersonic, qui développe un avion supersonique présenté comme plus rapide, plus silencieux et plus accessible que le Concorde. Boom a enregistré 76 pré-commandes pour son avion de 55 places qui, assure-t-elle, reliera New York à Londres en 3 heures et 15 minutes. La deuxième compagnie aérienne japonaise a pris une option pour acheter jusqu'à 20 avions Boom et aidera la société basée à Denver à améliorer sa conception et le confort des passagers, ont déclaré aujourd’hui les deux entreprises.
Paul Eremenko, responsable de la technologie chez Airbus, quittera à la fin de l’année le groupe européen aérospatial et de défense pour rejoindre l’américain United Technologies (UTC). Lors de sa nomination à ce poste, il y a moins de deux ans, Paul Eremenko était vu par le président d’Airbus, Thomas Enders, comme l’homme de la situation, capable de relever les défis de la digitalisation de l’aéronautique, après avoir travaillé notamment pour Google et Motorola. Dans un communiqué, Airbus a précisé que Marc Fontaine, actuel directeur de la transformation digitale, assurerait l’intérim le temps de trouver, dans un futur proche, un successeur à la direction technique du groupe.