Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Paul Eremenko, responsable de la technologie chez Airbus, quittera à la fin de l’année le groupe européen d’aérospatial et de défense pour rejoindre l’américain United Technologies (UTC). Ce départ, confirmé par les deux sociétés, intervient au moment où Airbus traverse une nouvelle période de turbulences, liée à des enquêtes pour corruption présumée et alors que l’emblématique directeur commercial, John Leahy, est sur le point de prendre sa retraite, remplacé par Eric Schulz, actuel responsable des avions civils chez Rolls-Royce.
Airbus a annoncé hier le prochain remplacement de son directeur commercial historique, John Leahy, par Eric Schulz, l’actuel patron de l’aviation commerciale de Rolls Royce. Eric Schulz quittera Rolls Royce et rejoindra Airbus en janvier prochain, où il rendra directement des comptes à Tom Enders, président exécutif du géant industriel européen. Directeur commercial d’Airbus depuis 1994, John Leahy, 67 ans, a vendu plus de 16.000 appareils, soit 90% des Airbus jamais vendus, a rappelé Airbus.
Airbus a officialisé mercredi matin avoir remporté une commande historique de 430 avions A320neo auprès d’Indigo Partners, le fonds d’investissement américain spécialisé dans la location d’avions. Le contrat préliminaire, signé au salon aéronautique de Dubaï, représente un montant de 49,5 milliards de dollars (42 milliards d’euros) au prix catalogue. Il s’agit de l’un des plus importants en volume jamais annoncé dans le secteur, et le plus important nombre d’appareils vendus en une fois signée par Airbus. Les avions commandés sont destinés à quatre compagnies aériennes dans lesquelles Indigo Partners possède des participations: l’américaine à bas coût Frontier Airlines, la mexicaine Volaris, la chilienne JetSmart et la hongroise Wizz. L’accord sera finalisé d’ici la fin de l’année.
Le chef d'état-major de l’armée de l’air italienne a dit samedi s’attendre à ce que le projet franco-allemand de nouvel avion de combat concerne aussi au bout du compte d’autres pays d’Europe. La France et l’Allemagne ont annoncé en juillet qu’elles allaient construire ensemble un nouveau chasseur destiné à terme à remplacer l’Eurofighter et le Rafale. Enzo Vecciarelli a déclaré qu’il ne pouvait envisager la mise au point d’un «système aussi complexe» sans que l’industrie aérospatiale européenne au sens plus large soit prise en compte.
Déjà visé par des enquêtes pour soupçons de corruption en Europe, le groupe aéronautique est dorénavant exposé à des risques judiciaires outre-Atlantique.
Airbus a informé à la fin de l’an dernier les autorités américaines d’inexactitudes que le groupe avait découvertes sur des contrats d’exportations d'équipements militaires et de services associés, a déclaré ce matin le directeur financier Harald Wilhelm. Le groupe européen d’aérospatiale et de défense, qui n’a révélé aucun secret militaire américain, continue « comme d’habitude » à demander des licences à l’exportation dans la cadre de la réglementation américaine sur la commercialisation d’armes (Itar).
Boeing a inscrit une provision supplémentaire de 329 millions de dollars (279 millions d’euros) liée au programme d’avions ravitailleurs KC-46 dans ses comptes du troisième trimestre, contrairement à ce qu’il avait promis en début d’année. Il a précisé hier que ces charges se répartissaient entre ses branches civile (256 millions de dollars) et militaire (73 millions de dollars). L’avionneur a néanmoins relevé ses prévisions de bénéfice par action (BPA) et de génération de trésorerie pour l’ensemble de 2017 tout en faisant état d’une amélioration de sa marge d’exploitation au troisième trimestre.
Dassault Aviation, Thales et Safran ont indiqué hier avoir été condamnés à payer à Taiwan un montant total de 227 millions d’euros, intérêts inclus, dans le cadre d’une sentence arbitrale liée à un différend commercial datant de 1992. Dans leurs rapports annuels 2016 respectifs les trois groupes disent ne pas avoir constitué de provision. Le constructeur de jets et de l’avion de combat Rafale devra régler 134 millions d’euros, la part de Thales Systèmes Aéroportés s'élève à 64 millions d’euros et celle de Safran Aircraft Engines à 29 millions d’euros. Les deux équipementiers précisent que cette sanction n’aura pas d’impact sur leurs résultats 2017. «Les industriels étudient les suites à donner à cette décision», précisent les trois groupes qui n’ont pas fourni plus de précisions sur le différend en question. Le litige contractuel porterait sur la vente de 60 Mirage 2000-5 à Taiwan en 1992.
Boeing a inscrit une charge supplémentaire de 329 millions de dollars (279 millions d’euros) liée au programme d’avions ravitailleurs KC-46 dans ses comptes du troisième trimestre, contrairement à ce qu’il avait promis en début d’année. Ce dernier a précisé que les charges liées à ce programme se répartissaient entre ses branches civile (256 millions de dollars) et militaire (73 millions de dollars) et qu’elles étaient dues à des modifications effectuées sur l’appareil durant la dernière phase de tests, toujours en cours.
Le gouvernement allemand a approuvé la vente à Israël de trois sous-marins construits par ThyssenKrupp, a annoncé hier Steffen Seibert, porte-parole de la chancellerie. Ce contrat de 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) a fait l’objet en Israël d’une enquête pour corruption présumée et plusieurs personnes, dont certaines exercent des responsabilités publiques, ont été interrogées. Steffen Seiberta précisé que l’Allemagne aiderait Israël à financer cet achat à hauteur de 540 millions d’euros.
Le gouvernement allemand a approuvé la vente à Israël de trois sous-marins construits par ThyssenKrupp, a annoncé cet après-midi Steffen Seibert, porte-parole de la chancellerie. Ce contrat de 2 milliards de dollars (1,7 milliard d’euros) fait l’objet en Israël d’une enquête pour corruption présumée et plusieurs personnes, dont certaines exercent des responsabilités publiques, ont été interrogées.
A l’occasion de la publication de ventes trimestrielles inférieures aux attentes du marché, le groupe a dévoilé ses ambitions, mais ne discute pas avec Bombardier.
Le conseil d’administration d’Airbus a annoncé jeudi avoir pleinement confiance en Tom Enders, président exécutif de l’avionneur européen, pour mener à bien la transformation de groupe et, plus particulièrement, finaliser sa mise en conformité avec les règles en vigueur. «Nos enquêtes internes se poursuivent et nous, le conseil aussi bien que la direction, sommes résolus à rendre public tous les cas où une violation de règles a eu lieu et de corriger les procédures et les comportements qui ont permis ces transgressions», précise le communiqué d’Airbus. «Nous le faisons en pleine et transparente coopération avec les enquêtes des autorités de l’Etat, menées par la Serious Fraud Office (SFO) en Grande-Bretagne et par le Parquet national financier (PNF) in France», ajoute-t-il.
Une start-up de la région de Seattle, soutenue par la filiale de capital-risque de Boeing et la compagnie JetBlue Airways, prévoit de lancer d’ici à 2022 un petit avion de ligne hybride électrique qui pourrait réduire considérablement le temps de déplacement et le coût des voyages de moins de 1.000 miles (1.600 km), a annoncé hier Zunum Aero. Le premier modèle de cette nouvelle gamme d’appareils, prévus en plusieurs versions, devrait accueillir jusqu'à 12 passagers et sera propulsé par deux moteurs électriques, a précisé la société.
Une start-up de la région de Seattle soutenue par la filiale de capital-risque de Boeing et la compagnie JetBlue Airways prévoit de lancer d’ici à 2022 un petit avion de ligne hybride électrique qui pourrait réduire considérablement le temps de déplacement et le coût des voyages de moins de 1.000 miles (1.600 km), a annoncé aujourd’hui Zunum Aero. Le premier modèle de cette nouvelle gamme d’appareils, prévus en plusieurs versions, devrait accueillir jusqu'à 12 passagers et sera propulsé par deux moteurs électriques, a précisé la société.
Airbus a dit hier aux Etats européens avoir pris la décision stratégique de réinternaliser la conception de certains travaux sur le carénage moteur plutôt que de continuer à la confier à certains fournisseurs, lit-on sur une présentation disponible sur le site internet de l’avionneur européen. Ce dernier a précisé que l’A400M, le projet d’avion de transport militaire en difficulté, allait continuer de « peser significativement » sur la génération de cashflow, notamment en 2017 et en 2018.
Safran a présenté hier l’Open Rotor, un prototype de moteur d’avion conçu pour consommer nettement moins de kérosène à partir de 2030, à temps pour le renouvellement attendu des gammes de monocouloirs d’Airbus et Boeing. Ce moteur à hélices à découvert afin de brasser plus d’air, développé avec le soutien de l’Union européenne, est en cours de test sur la base militaire d’Istres, dans les Bouches-du-Rhône. L’Open Rotor, qui se présente comme un oeuf allongé avec deux rangées de pales à l’arrière, vise à consommer 15% de carburant de moins que les moteurs actuels.
Honeywell International a indiqué vendredi qu’il prévoyait d’augmenter de 12% son dividende annuel, à 2,98 dollars par action. Cette annonce intervient alors que le conglomérat fait face à la pression du fonds activiste Third Point, qui réclame une scission de sa division d’aéronautique. Selon Reuters, le groupe n’envisage pas cette option mais n’exclut pas des cessions d’actifs limités. Selon Third Point, la scission créerait 20 milliards de dollars (16,9 milliards d’euros) de valeur.
Honeywell International prévoit d’augmenter de 12% son dividende annuel, à 2,98 dollars par action. Cette annonce intervient alors que le conglomérat fait face à la pression du fonds activiste Third Point, qui réclame une scission de sa division d’aéronautique. Selon Reuters, le groupe n’envisage pas cette option mais n’exclut pas des cessions d’actifs limités. Selon Third Point, la scission créerait 20 milliards de dollars de valeur.
Le groupe français d’ingénierie a présenté mercredi un concept d’avion modulaire à capsule éjectable, concentré des recherches qu’il mène actuellement sur l'évolution des tendances dans l’aéronautique. Ce concept, dont les qualités dynamiques de fonctionnement ont été vérifiées, consiste à dissocier l’ensemble ailes-moteurs de l’avion du fuselage, ce dernier venant se fixer sous le premier à l’aide de crochets. « Link&Fly » permet ainsi d’envisager des avions modulaires, puisque la taille du fuselage peut varier, sur le principe du transport de conteneurs.