Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Airbus a annoncé ce lundi avoir reçu une commande ferme pour cinq avions militaires de transport et de ravitaillement MRTT qui seront financés par l’Allemagne et la Norvège pour le compte de l’Otan. Ces deux avions s’ajouteront à deux autres déjà commandés par le Luxembourg et les Pays-Bas. La commande, passée par l’organisation conjointe de coopération en matière d’armement, finalise une décision annoncée initialement le 29 juin par l’Otan.
Boeing a augmenté vendredi de 460 appareils sa prévision de la demande en Asie du Sud-Est sur les 20 prochaines années, le relèvement le plus important toutes régions confondues, lié à l’essor du modèle des compagnies aériennes à bas coûts qui rendent les voyages plus accessibles. Au cours des deux prochaines décennies, l’avionneur américain s’attend à une demande de 4.210 nouveaux appareils, représentant une valeur de 650 milliards de dollars (543 milliards d’euros), dans l’hypothèse d’une croissance annuelle du trafic de 6,2% dans la région. Dans sa prévision précédente, il tablait sur 3.750 appareils et des ventes représentant 550 milliards de dollars.
Relance du chantier des ouvertures dominicales et fermeture envisagée d’hypermarchés: le nouveau PDG de Carrefour, Alexandre Bompard, a évoqué devant les syndicats ses pistes pour la transformation du groupe de distribution, a appris l’agence Agefi-Dow Jones de sources syndicales. Tout en évoquant son «ambition immense» pour Carrefour, M. Bompard n’a «pas exclu» de fermer des magasins «jugés non rentables», selon un compte-rendu de FO. Le PDG «n’a pas nié» le chiffre d’une vingtaine d’hypermarchés, a indiqué de son côté à l’AFP Philippe Allard (CGT).
Le constructeur d’avions chinois Comac a annoncé aujourd’hui avoir signé 130 nouvelles commandes, émanant de quatre loueurs chinois, pour son avion C919, ce qui porte son carnet de commande à 730 pour le monocouloir qui a effectué en mai son vol inaugural et dont la mise en service n’est pas attendue avant 2020. Avec son plus gros avion de ligne, la Chine espère contester la domination d’Airbus et de Boeing dans l’aviation commerciale civile. Les 730 commandes du C919 proviennent de 27 clients, pour la plupart chinois.
Latécoère est à l’affût d’acquisitions afin d’atteindre une taille suffisante pour financer de gros contrats dans les programmes des avionneurs, a déclaré lundi sa directrice générale Yannick Assouad. «Nous avons un certain nombre de cibles que nous travaillons mais les acquisitions, c’est un peu comme la pêche : il faut mettre beaucoup de lignes à l’eau pour essayer d’attraper un poisson», a indiqué Yannick Assouad lors de la présentation des résultats semestriels de Latécoère. Le groupe, qui fournit des fuselages et des portes à Airbus et Boeing, estime que le secteur est prêt pour une nouvelle phase de concentration après le rachat du néerlandais Fokker par le britannique GKN en 2015 et celui de l’américain LMI bouclé en juin par le belge Sonaca.
Northrop Grumman a officialisé ce matin l’acquisition du fabricant de missiles et de roquettes Orbital ATK pour un montant d’environ 7,8 milliards de dollars (6,5 milliards d’euros) en numéraire, auquel s’ajoutera 1,4 milliard de dollars de reprise de dettes. Le prix proposé par le groupe américain à 134,50 dollars par action représente une prime de 22% par rapport au cours de clôture d’Orbital vendredi. L’opération devrait être finalisée au premier semestre 2018. JPMorgan proposera à l’acheteur un prêt relais de 8,5 milliards.
L’alliance dans les chantiers navals qui fait actuellement l’objet de discussions entre la France et l’Italie pourrait conduire à des partenariats avec Thales et Leonardo (ex-Finmeccanica), indique Reuters de sources proches. L’idée est survenue dans le cadre des efforts menés par Paris et Rome pour résoudre leur différend au sujet des chantiers navals STX de Saint-Nazaire. Un responsable français a expliqué à Reuters que Thales et Leonardo pourraient devenir partenaires de l’italien Fincantieri (qui veut prendre le contrôle de STX France) et du français Naval Group (ex-DCNS), actionnaire résiduel de STX. Thales détient 35% de Naval Group. Un sommet franco-italien est prévu le 27 septembre à Lyon.
L’alliance dans les chantiers navals qui fait actuellement l’objet de discussions entre la France et l’Italie pourrait conduire à des partenariats avec Thales et Leonardo, indique Reuters de deux sources proches du dossier. Cette idée est survenue dans le cadre des efforts menés par Paris et Rome pour tenter de résoudre le différend entre les deux pays au sujet des chantiers navals STX France de Saint-Nazaire, seul site français capable de construire des porte-avions et autres grands navires de guerre. Le gouvernement français a procédé fin juillet à la nationalisation temporaire des chantiers afin de pousser l’italien Fincantieri à un partage du capital à parité avec des intérêts publics français, provoquant la colère de Rome.
Zodiac Aerospace a annoncé hier une chute organique de 16,4% du chiffre d’affaires trimestriel de sa branche de sièges, dont les retards de livraisons ont provoqué des avertissements à répétition. Sur l’ensemble de l’exercice clos le 31 août, il enregistre un chiffre d’affaires global en repli organique de 2% à 5,13 milliards d’euros, légèrement inférieur au consensus. Le groupe a toutefois confirmé son objectif de résultat opérationnel annuel courant, abaissé fin avril à 200-220 millions.
Le président exécutif d’ATR, Christian Scherer, a regretté hier que le protectionnisme chinois freine son essor dans un marché qu’il évalue à au moins 300 turbopropulseurs sur la décennie à venir. La coentreprise à parité entre Airbus et Leonardo, qui produit 80 avions par an, ne parvient toujours pas à obtenir la certification de l’ATR 72-600 en Chine, pourtant peu différent du modèle précédent, l’ATR 72-500 déjà en exploitation dans le pays. Pékin renâcle à certifier l’ATR afin de faire pression sur la Commission européenne pour qu’elle certifie ses propres avions, a-t-il expliqué.
Les discussions avec les clients potentiels de la fusée européenne Ariane 6 s’intensifient, à moins de trois ans de son entrée en service prévue pour succéder à Ariane 5 avec des coûts réduits de 40%, a déclaré hier lors d’une conférence de presse le président exécutif d’Arianespace, Stéphane Israël. Arianespace, détenu à 74% par Ariane Group, coentreprise à parité entre Airbus et Safran, mène en outre avec l’Agence spatiale européenne (ESA) des négociations qui permettront de déterminer si ce premier lancement sera sur le marché institutionnel ou commercial.
Les compagnies aériennes chinoises devraient acheter plus de 7.000 avions pour près de 1.100 milliards de dollars (922 milliards d’euros) au cours des 20 prochaines années, afin de répondre à la demande sur son marché intérieur comme à l’international, estime Boeing. Le fabricant d’avions américain table désormais sur l’achat de 7.240 appareils d’ici 2036, un nombre supérieur de 6,3% aux 6.810 avions qu’il projetait en 2016. «Cette prévision à long terme s’appuie sur la croissance continue de l'économie chinoise, les investissements considérables dans les infrastructures, le développement de la classe moyenne et l'évolution des modèles économiques dans le secteur de l’aviation», a déclaré mercredi Randy Tinseth, vice-président du marketing de Boeing Commercial Airplanes. «La flotte de la Chine devrait se développer à un rythme nettement supérieur à celui de la moyenne mondiale et presque 20% de la demande mondiale de nouveaux appareils émanera de compagnies aériennes basées en Chine», a-t-il ajouté.
L’acquisition de Rockwell Collins par United Technologies pour 30 milliards de dollars permettra au groupe élargi de mieux résister à la pression de Boeing et d'Airbus.
Dassault Aviation continue à discuter avec l’Inde de la vente de Rafale, en plus des 36 exemplaires de l’avion de combat bimoteur commandés par le pays en 2016, a déclaré aujourd’hui à Reuters le PDG de l’avionneur. Ces discussions sont indépendantes de l’appel d’offres pour au moins 100 monomoteurs destinés à être construits localement, que se disputent l’américain Lockheed Martin et le suédois Saab.
Le directeur général de Safran a déclaré mardi ne pas craindre de pressions supplémentaires sur les prix à la suite de la fusion entre United Technologies Corp et Rockwell Collins, pour un montant de 30 milliards de dollars, y voyant même la confirmation de l’intérêt du mariage entre son groupe et Zodiac Aerospace. «Quand vous avez ce type de fusion dans le domaine de l’aéronautique entre deux très grands acteurs, cela amène automatiquement une consolidation», a dit Philippe Petitcolin, directeur général de Safran, à des journalistes en marge de l’Université de la Défense à Toulon. «Est-ce que ça va changer quelque chose de façon fondamentale pour une société comme la nôtre ? Je ne pense pas», a-t-il ajouté.
Dassault Aviation continue à discuter avec l’Inde de la vente de Rafale en plus des 36 exemplaires de l’avion de combat bimoteur commandés par le pays en 2016, indépendamment d’un appel d’offres distinct portant sur des monomoteurs, a déclaré aujourd’hui à Reuters le PDG de l’avionneur. L’américain Lockheed Martin et le suédois Saab se disputent un contrat d’au moins 100 monomoteurs destinés à être construits localement dans le cadre du plan « Made in India » du Premier ministre Narendra Modi.
Saab va s’associer avec le conglomérat indien Adani pour participer à l’appel d’offres sur la fabrication d’avions de combat en Inde, a déclaré vendredi Hakan Buskhe, directeur général du groupe suédois, en concurrence avec l’américain Lockheed Martin. Saab propose de fabriquer son Gripen en Inde, tandis que Lockheed Martin, associé à Tata Advanced Systems, entend y assembler le F-16, pour se conformer à l’initiative «Made In India» du Premier ministre Narendra Modi. Le pays a déjà signé l’achat de 36 avions Rafale de Dassault Aviation.
Saab va s’associer avec le conglomérat indien Adani Group en vue de participer à l’appel d’offres portant sur la fabrication d’avions de combat en Inde, a déclaré vendredi Hakan Buskhe, directeur général du groupe de défense suédois, en concurrence avec l’américain Lockheed Martin pour ce contrat. Saab propose de fabriquer son Gripen en Inde tandis que Lockheed Martin entend y assembler le F-16, l’aviation indienne ayant dit avoir besoin de centaines de nouveaux appareils pour remplacer sa flotte vieillissante, datant de l'époque soviétique. Le pays a déjà signé un accord d’achat de 36 avions de combat Rafale construits par le français Dassault Aviation pour un montant proche de 7,8 milliards d’euros.
United Technologies pourrait annoncer ce week-end un accord pour acheter Rockwell Collins, indique Dow Jones. Le montant de l’opération approcherait de 20 milliards de dollars. Des rumeurs de rapprochement entre les deux équipementiers aéronautiques avaient circulé début août. Cette opération renforcerait la position de United Tech dans la chaîne de sous-traitance de Boeing et d’Airbus au moment où l’arrivée de nouvelles générations d’appareils stimule la cadence de production des constructeurs aéronautiques. Rockwell a bouclé voici quelques mois l’acquisition de B/E Aerospace pour 6,4 milliards de dollars.
United Technologies pourrait annoncer ce week-end un accord pour acheter Rockwell Collins, indique Dow Jones. Le montant de l’opération approcherait de 20 milliards de dollars. Des rumeurs de rapprochement entre les deux équipementiers aéronautiques avaient circulé début août. Cette opération renforcerait la position de United Tech dans la chaîne de sous-traitance de Boeing et d’Airbus, au moment où l’arrivée de nouvelles générations d’appareils stimule la cadence de production des constructeurs aéronautiques. Rockwell a bouclé voici quelques mois seulement l’acquisition de B/E Aerospace pour 6,4 milliards de dollars.