Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Safran a obtenu suffisamment d’actions Zodiac Aerospace pour racheter l'équipementier aéronautique, selon les données provisoires publiées ce lundi par l’Autorité des marchés financiers (AMF). L'équipementier pour l’aérospatiale et la défense, qui avait lancé son offre sur Zodiac en janvier 2017, est en mesure de détenir 233.664.224 actions Zodiac représentant autant de droits de vote, soit 79,74% du capital et au moins 71,87% des droits de vote de la cible, précise l’AMF dans un avis.
Leonardo s’est engagé hier à renouer avec une rentabilité à deux chiffres d’ici 2020, dans le cadre du premier «business plan» mis en place sous la direction de son administrateur délégué Alessandro Profumo, mais cela n’a pas convaincu les investisseurs. L’action a chuté de 12% pour terminer sous la barre des 10 euros à 9,92 euros. Le groupe public italien de défense considère que 2018 sera une année de «consolidation» et projette une croissance moyenne des commandes de plus de 6% sur les cinq années de son plan 2018-2022, ainsi qu’une progression moyenne du chiffre d’affaires de 5% à 6% durant la même période.
Leonardo s’est engagé aujourd’hui à renouer avec une rentabilité à deux chiffres d’ici 2020, dans le cadre du premier «business plan» mis en place sous la direction de son administrateur délégué Alessandro Profumo, mais cela n’a pas convaincu les investisseurs. L’action chutait de 11,5% sous la barre des 10 euros en fin d’après-midi.
L’équipementier industriel, qui réalise 80% de son activité dans l’aéronautique, a annoncé aujourd’hui une progression de 3,7% de son chiffre d’affaires à 1,1 milliard d’euros pour son exercice 2017. Ses prises de commandes ont atteint l’an dernier 1,3 milliard, en hausse de 56% par rapport à 2016. Le groupe familial non coté, qui comptait en fin d’année 8.500 collaborateurs, vise un chiffre d’affaires compris entre 1,5 milliard et 2 milliards d’euros à l’horizon 2022, échéance de son nouveau plan stratégique à 5 ans. Il compte y parvenir en mettant l’accent sur une valeur ajoutée plus importante, une accélération de son développement en Amérique du Nord et une utilisation massive des technologies numériques.
APRR, filiale autoroutière du groupe Eiffage, a fait état lundi d’une hausse de 4,2% de son chiffre d’affaires en 2017, tiré notamment par un bond du trafic poids lourds. L’an dernier, la circulation des camions sur le réseau a grimpé de 5,9% et celui des voitures de 2,8%. Au quatrième trimestre, le revenu a augmenté de 5,1%, tandis que le trafic des poids lourds a bondi de 8,2% et celui des voitures a progressé de 3,2%. La semaine dernière, son concurrent Vinci a lui aussi fait état d’une activité camions solide.
Le constructeur d’avions turbopropulseurs a annoncé ce lundi avoir triplé le nombre de ses commandes fermes en 2017, à 113 unités, après une chute à 36 en 2016, leur plus bas niveau en sept ans. La coentreprise à parité entre Airbus et l’italien Leonardo a livré 80 avions en 2017, conformément à son objectif qui vise à contribuer à la stabilisation du marché, confronté à un afflux de turbopropulseurs d’occasion. ATR a réalisé un chiffre d’affaires de 1,8 milliard de dollars (1,5 milliard d’euros), comme en 2016, ce qui représente l’un des niveaux les plus élevés de ses 35 ans d’existence.
La Russie a annoncé hier son intention de créer une banque publique spécialement dédiée au secteur de la défense, afin de contourner le renforcement des sanctions américaines. Certains des plus grands établissements financiers russes comme Sberbank et VTB sont déjà visés par des sanctions qui restreignent leur capacité à emprunter à l’international. Le ministère russe des Finances a indiqué que la nouvelle banque, dont il n’a pas donné le nom, serait «parfaitement adaptée pour jouer le rôle de banque principale dans la gestion des commandes publiques de défense et des contrats publics majeurs».
La commande de vingt gros porteurs envisagée par Emirates permet au fabricant de poursuivre la production de l'appareil. Airbus espère que d'autres suivront.
La Russie a annoncé ce jeudi son intention de créer une banque publique spécialement dédiée au secteur de la défense, afin de contourner le renforcement des sanctions américaines. Certains des plus grands établissements financiers russes comme Sberbank et VTB sont déjà visés par des sanctions qui restreignent leur capacité à emprunter à l’international. Le ministère russe des Finances a dit dans un communiqué que la nouvelle banque, dont il n’a pas donné le nom, serait «parfaitement adaptée pour jouer le rôle de banque principale dans la gestion des commandes publiques de défense et des contrats publics majeurs».
Natixis Investment Managers (NIM) a annoncé ce matin un prise de participation minoritaire dans Airborne Capital, une nouvelle société de gestion spécialiste de la location et de la gestion d’actifs aéronautiques fondée par un ancien de Natixis. Cette participation a été rachetée à des actionnaires existants, dont Fexco, une société irlandaise de services financiers, et aux partenaires et fondateurs d’Airborne. La jeune société de gestion basée à Londres et Dublin a été fondée par en novembre 2017 par Ramki Sundaram, l’ancien responsable de l’aéronautique de la banque Natixis. Airborne veut atteindre rapidement 5 milliards de dollars (4 milliards d’euros) d’encours sous gestion.
Boeing va créer une coentreprise avec l'équipementier Adient dans la fabrication de sièges d’avions, une opération destinée à réduire leurs délais de livraison. Adient Aerospace, qui concevra des sièges pour les appareils construits par le groupe américain et ses concurrents, les vendra aux compagnies aériennes et aux sociétés de leasing, ont indiqué hier les deux entreprises. Adient, que Johnson Controls (JCI) a séparé du reste de ses activités, est le numéro un mondial de la fourniture de sièges pour voitures, avec une part de marché de 34%.
Boeing va créer une coentreprise avec l'équipementier Adient dans la fabrication de sièges d’avions, une opération destinée à réduire leurs délais de livraison. Adient Aerospace, qui concevra des sièges pour les appareils construits par le groupe américain et ses concurrents, les vendra aux compagnies aériennes et aux sociétés de leasing, ont indiqué les deux entreprises dans un communiqué. Adient, que Johnson Controls (JCI) a séparé du reste de ses activités, est le numéro un mondial de la fourniture de sièges pour voitures, avec une part de marché de 34%.
Après une année 2017 record, Airbus veut accélérer la cadence et dépasser son concurrent américain Boeing, en livrant près de 800 appareils. En 2017, Airbus a livré 718 avions, soit 18 unités de plus que son objectif initial, tandis que Boeing a atteint le record de 763 appareils. L’avionneur a livré 558 avions de la famille A320, son appareil le plus vendu, 67 A330, 78 A350 et 15 A380. Néanmoins, le constructeur européen prend l’avance en termes de commandes nettes, avec 1.109 avions vendus contre 912 pour son concurrent américain. Pour Fabrice Brégier, directeur général adjoint d’Airbus, le carnet de commandes d’Airbus, avec près de 7.300 avions, devrait lui permettre de dépasser Boeing en termes de livraisons en 2020. Ceci, sous réserve que le groupe parvienne à résoudre les problèmes de moteurs de l’A320neo, fournis par Pratt & Whitney (groupe United Technologies).
Les services d’instruction de l’Autorité de la concurrence, avec le concours des services de la DGCCRF, ont procédé hier, après autorisation d’un juge des libertés et de la détention, à des opérations de visite et saisie inopinées auprès d’entreprises en Guadeloupe et en Guyane suspectées d’avoir mis en œuvre des pratiques anticoncurrentielles dans le secteur du transport aérien de passagers inter-îles.
Naval Group et Airbus Helicopters réaliseront un démonstrateur de drone aérien à voilure tournante destiné à être embarqué sur des navires de combat, ont annoncé hier les deux groupes et la Direction générale de l’armement (DGA). Naval Group, dont Thales détient 35%, et Airbus Helicopters auront comme principaux partenaires sous-traitants Hélicoptères Guimbal, Safran, Thales et l’Office national d'études et de recherche aérospatiales.
Boeing a dévoilé hier un prototype d’appareil électrique et sans pilote de transport de fret qu’il utilisera pour tester sa technologie de déplacement autonome. Ce CAV (cargo air vehicule), qui décolle et atterrit à la verticale, a été conçu et construit en moins de trois mois. Il est équipé d’un système de propulsion électrique et peut transporter une charge d’environ 225 kg. «Notre nouveau prototype de CAV (...) ouvre de nouvelles possibilités pour la livraison autonome de fret, pour la logistique et pour d’autres fonctions de transport», a dit Steve Nordlund, vice-président de Boeing HorizonX, l’unité ayant développé cet appareil.
Emmanuel Macron a dévoilé in extremis mercredi à Pékin une commande chinoise de 184 Airbus A320, à finaliser «sous peu», alors que l’avionneur s’apprête à accélérer la production de ce moyen-courrier en Chine et ne désespère pas d’y vendre aussi l’A380. L’information a été livrée au détour d’une intervention par le président français au dernier jour de sa visite d’Etat en Chine: «C’est quelque chose qui sera totalement finalisé sous peu, mais qui m’a été confirmé par le président» chinois Xi Jinping, a-t-il indiqué.
Les contrats de vente de moteurs CFM, produits par une coentreprise entre Safran et GE, signés hier en Chine représentent «plusieurs milliards», rapporte Reuters citant une source à la présidence française, sans dire s’il s’agissait de dollars ou d’euros. Sur la liste des contrats diffusée à l’occasion de la visite en Chine du président Emmanuel Macron figurent des ventes de moteurs à Xiamen Airlines et à Hainan Airlines. Un contrat d’achat, de services et de maintenance, annoncé au Bourget, a par ailleurs été signé entre CFM et Spring Airlines.