Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Airbus a annoncé mardi que les autorités chinoises avaient donné leur feu vert à une reprise de la production sur son site de Tianjin, qui avait été fermé en raison de l'épidémie de coronavirus. Environ 600 personnes travaillent sur la chaîne d’assemblage de Tianjin, qui produit des A320 à destination du marché chinois. Airbus a livré l’an passé 62 avions en Chine et projette d’arriver à environ 70 appareils en 2020.
Airbus a annoncé mardi que les autorités chinoises avaient donné leur feu vert à une reprise de la production sur son site de Tianjin, qui avait été fermé en raison de l'épidémie de coronavirus.
Airbus va probablement racheter à Bombardier sa participation dans le programme A220, selon Reuters, qui cite des sources industrielles. L’opération, qui porte sur le rachat des 33,58% détenus par le canadien, pourrait être annoncée dès cette semaine, avant la publication des résultats des deux groupes aéronautiques. Les contours de l’opération restent flous, mais si elle se concrétise, la vente marquerait la fin de la présence de Bombardier sur le secteur de l’aviation commerciale. Le groupe basé à Montréal est confronté à d’importantes difficultés de maîtrise des coûts et s’est mis à la recherche de partenaires pour ses activités ferroviaires, approchant notamment le français Alstom.
Spirit AeroSystems, l’un des plus grands fournisseurs de Boeing, a annoncé vendredi qu’il réduirait son dividende trimestriel à seulement 1 cent par action du fait de l’immobilisation au sol 737 MAX. « Le conseil d’administration de la société envisagera d’autres mesures concernant le dividende à l’avenir, lors de la remise en service du MAX et de la stabilisation de la production », a déclaré Tom Gentile, le directeur général de Spirit.
Le groupe d’aéronautique et de défense Airbus et l'équipementier aéronautique Safran ont fermé des sites en Chine en raison de l'épidémie de coronavirus qui touche le pays. Airbus a indiqué mercredi dans un communiqué avoir fermé sa chaîne d’assemblage finale de la famille d’avions A320 à Tianjin, où travaillent environ 600 personnes sur des A320. Safran a de son côté prolongé la fermeture de ses usines en Chine jusqu’au 10 février, à la demande des autorités chinoises. Safran emploie environ 2.500 personnes en Chine et compte une vingtaine d’usines dans le pays. L'épidémie de coronavirus en Chine a causé au moins 500 décès et contaminé plus de 24.000 personnes, selon Pékin.
Le groupe d’aéronautique et de défense Airbus et l'équipementier aéronautique Safran ont fermé des sites en Chine en raison de l'épidémie de coronavirus qui touche le pays.
Cathay Pacific Airways invite ses 27.000 salariés à prendre trois semaines de congés sans solde en raison d’une baisse de la demande liée à l'épidémie de coronavirus, a annoncé aujourd’hui la compagnie aérienne de Hong Kong. Cathay Pacific prévoit de réduire d’environ 30% ses capacités sur les deux prochains mois, dont 90% des vols vers la Chine continentale.
Stanley Black & Decker a annoncé mercredi avoir conclu un accord en vue d’acquérir Consolidated Aerospace Manufacturing (CAM), un fournisseur de Boeing, pour un montant susceptible d’atteindre 1,5 milliard de dollars. L’accord est subordonné à la remise en service de l’avion 737 MAX de Boeing. CAM fabrique notamment des pièces de fixation pour les secteurs de l’aérospatiale et de la défense. Il a réalisé un chiffre d’affaires de 375 millions de dollars au cours des 12 derniers mois. Cette transaction devrait permettre à Stanley Black & Decker d’augmenter le bénéfice par action (BPA) d’environ 30 à 40 cents d’ici à la troisième année suivant la conclusion de l’accord.
La crise du 737 Max a coûté 14,6 milliards de dollars en 2019 au groupe, et pèsera encore en 2020. Boeing lève actuellement un crédit exceptionnel pour faire face.
Boeing vire au rouge pour la première fois depuis 1997 en raison des coûts liés à l’interdiction de vol imposée à son 737 MAX. Entre les indemnités versées aux compagnies aériennes (8,3 milliards de dollars) et les charges relatives au programme (6,3 milliards), la facture atteint 14,6 milliards de dollars pour l’ensemble de l’exercice 2019. S’ajouteront 4 milliards de dollars supplémentaires en 2020. Au total, le coût de l’immobilisation de l’avion atteindra 18,6 milliards de dollars, contre 8 milliards auparavant estimé par Boeing.
Stanley Black & Decker a annoncé mercredi avoir conclu un accord en vue d’acquérir Consolidated Aerospace Manufacturing (CAM), un fournisseur de Boeing, pour un montant susceptible d’atteindre 1,5 milliard de dollars. L’accord est subordonné à la remise en service de l’avion 737 MAX de Boeing et à la réalisation par le géant de l’aérospatiale de certains objectifs de production.
Airbus a annoncé mardi avoir conclu des accords de principe avec le Parquet financier national en France, le Serious Fraud Office au Royaume-Uni et les autorités américaines dans le cadre d’enquêtes pour soupçons de corruption et de non respect de la réglementation américaine sur le trafic d’armes.
Les autorités brésiliennes de la concurrence ont approuvé les accords conclus entre Boeing et Embraer, qui prévoient que l’avionneur américain prenne une participation majoritaire dans la branche d’aviation commerciale du constructeur aéronautique brésilien et une participation minoritaire dans sa branche de défense. Les projets des deux groupes doivent encore recevoir le feu vert des régulateurs européens.
Boeing a obtenu plus de 12 milliards de dollars de financement de la part d’une dizaine de banque afin de renforcer sa trésorerie pour faire face aux conséquences de l’immobilisation de son avion 737 Max, a rapporté CNBC lundi. L’avionneur américain cherchait initialement à emprunter près de 10 milliards de dollars, avait indiqué la chaîne de télévision la semaine dernière. L’action Boeing perdait 1,7% en fin de séance lundi à Wall Street. Le 737 Max est cloué au sol depuis mi-mars 2019 à la suite de deux accidents mortels à quelques mois d’intervalle, qui ont fait 346 morts.
Bombardier a approché le français Alstom et le japonais Hitachi, en recherche d’un partenaire pour fusionner ses activités ferroviaires, selon Reuters, qui cite des sources. Le constructeur canadien travaille avec Citigroup et UBS. Bombardier, qui a déjà cédé en 2018 le contrôle de son programme d’avions régionaux à Airbus, a vu son cours de Bourse plonger de 37% depuis le début de l’année à la suite d’un avertissement sur ses résultats de 2019 le 16 janvier. Les discussions avec Alstom, conseillé par Rothschild, ont commencé en juillet et sont devenues sérieuses en septembre, a dit l’une des sources, mais Hitachi demeure une option possible.
Le 777X de Boeing, censé devenir le plus gros bi-réacteur au monde, a réussi samedi son premier vol d’essai, de plus de trois heures, offrant un répit à l’avionneur américain empêtré dans les déboires du 737 MAX. Cela ouvre une période de plusieurs mois de tests et de certifications avant que l’appareil puisse entrer en service en 2021 pour la compagnie Emirates. Le calendrier accuse une année de retard en raison de difficultés lors de la phase de développement. Boeing dit avoir vendu 309 exemplaires de l’appareil - qui vaut plus de 442 millions de dollars selon le prix catalogue. Il est confronté à la crise du 737 MAX, cloué au sol depuis mars à la suite de deux accidents mortels.
Embraer devra abandonner son projet de construire le premier nouvel avion à turbopropulseurs si son projet de coentreprise avec l’avionneur américain Boeing n’obtient pas le feu vert des autorités réglementaires, a déclaré au Wall Street Journal John Slattery, directeur commercial d’Embraer. L’avionneur brésilien étudie depuis deux ans la conception d’un nouvel avion turbopropulsé qui pourrait être lancé au milieu de cette décennie. John Slattery a estimé que le Brésil pourrait approuver le projet ce mois-ci, tandis que Bruxelles a reporté sa décision au 30 avril.
Boeing a fait savoir mardi qu’il n’espérait pas obtenir l’autorisation de remettre en service son 737 Max avant la mi-2020, un délai revu à la hausse par rapport à l’estimation que le constructeur retenait jusque-là. L’avionneur doit donner plus de précisions lors de la présentation de ses résultats trimestriels, la semaine prochaine. Depuis mars 2019, Boeing revoit le système de pilotage de son appareil afin de supprimer les défaillances soupçonnées d'être à l’origine de deux catastrophes aériennes, qui ont fait 346 morts au total. Le régulateur américain (FAA) a fait savoir dans un communiqué distinct qu’aucun calendrier n'était pour l’heure défini.
Airbus a annoncé la création d’une nouvelle chaîne d’assemblage de l’A321 sur son site de Toulouse. D’ici à la mi-2022, le site d’assemblage actuel de l’A380 abritera une chaîne A321. Actuellement, la seule chaîne européenne d’assemblage final de l’A321 est implantée à Hambourg, dans le nord de l’Allemagne. Aux Etats-Unis, Airbus dispose également d’une chaîne d’assemblage sur son site de Mobile, dans l’Alabama.