Retrouvez toute l’actualité du secteur de l’aéronautique-défense. Notre analyse des grandes tendances à l’œuvre dans l’industrie, les publications des principaux acteurs du domaine, qu’il s’agisse de constructeurs (Airbus, Boeing, Dassault Aviation) ou d’équipementiers (Thales, Safran).
Airbus a annoncé mardi avoir remporté une commande ferme portant sur 300 avions de la famille A320 neo auprès de la compagnie indienne IndiGo. « Il s’agit de l’une des plus importantes commandes d’avions jamais reçue par Airbus par une seule compagnie aérienne », a expliqué Airbus.
Le constructeur aéronautique américain a annoncé mercredi au titre du troisième trimestre 2019 un bénéfice net de 1,17 milliard de dollars (1,05 milliard d’euros), soit 2,05 dollars par action, contre 2,36 milliards de dollars (4,07 dollars) un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice ajusté par action a reculé à 1,45 dollar, contre 3,58 dollars durant la période correspondante de 2018. Le consensus FactSet s'élevait à 2,07 dollars. Son chiffre d’affaires s’est contracté de 21% à 19,98 milliards de dollars, dépassant le consensus de 19,61 milliards. Boeing s’attend à recevoir les premières autorisations de remise en service du 737 MAX au quatrième trimestre et il augmentera progressivement sa production d’ici à fin 2020.
Le constructeur aéronautique américain a annoncé aujourd’hui au titre du troisième trimestre 2019 un bénéfice net de 1,17 milliard de dollars (1,05 milliard d’euros), soit 2,05 dollars par action, contre 2,36 milliards de dollars, ou 4,07 dollars, un an auparavant. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice ajusté par action a reculé à 1,45 dollar, contre 3,58 dollars durant la période correspondante de 2018. Le consensus établi par FactSet s'élevait à 2,07 dollars. Son chiffre d’affaires s’est contracté de 21% à 19,98 milliards de dollars, dépassant néanmoins le consensus qui tablait sur 19,61 milliards.
Le groupe aéronautique américain Boeing a annoncé mardi le départ du patron de sa division d’aviation commerciale, Kevin McAllister, lié à la crise du 737 Max, selon le Wall Street Journal, après les accidents mortels de deux 737 Max en Ethiopie et au large de l’Indonésie. Kevin McAllister sera remplacé par Stan Deal, qui dirigeait jusqu'à présent la division de services aéronautiques Boeing Global Services, selon un communiqué. Ce départ intervient 10 jours après que Dennis Muilenburg a été démis de ses fonctions de président du conseil d’administration de Boeing. Il continue d’occuper ses fonctions de directeur général, la présidence étant assuré par un ancien responsable de General Electric, David Calhoun.
Thomas Cook France a achevé de rapatrier tous ses clients vacanciers surpris par l’annonce de la faillite de sa maison mère britannique, et est en discussion avec «plusieurs repreneurs» potentiels», a-t-il indiqué dimanche dans un communiqué. «Les 10.000 clients de l’entité française ont été rapatriés», a indiqué la direction. La société mère britannique Thomas Cook s’est déclarée en faillite le 23 septembre au Royaume-Uni, provoquant une opération de rapatriement de vacanciers inédite par son ampleur. La filiale Thomas Cook France, qui compte 780 employés, est pour sa part en redressement judiciaire depuis le 1er octobre. Des offres de reprise peuvent être déposées jusqu’au mardi 22 octobre, et seront examinées le 5 novembre par le tribunal de commerce de Nanterre.
Le conseil d’administration de Boeing a retiré à son PDG le titre de président. La dissociation des fonctions, qui doit permettre à Dennis Muilenburg d’avoir une «concentration maximale» sur la supervision des activités de l’avionneur au quotidien, est la dernière décision en date prise par le conseil pour améliorer la supervision de ses équipes d’ingénierie et de ses activités industrielles. L’administrateur David Calhoun, cadre de Blackstone Group, assurera la succession en tant que président non-exécutif, a précisé Boeing dans un communiqué diffusé tard vendredi. Cette décision intervient alors que les 737 MAX sont cloués au sol depuis la mi-mars après deux accidents qui ont fait 346 morts en Ethiopie et en Indonésie. Un peu plus tôt dans la journée, un comité international d’experts avait estimé que l’autorité américaine de régulation de l’aviation civile (FAA) n’a pas correctement évalué la fiabilité du système de contrôle de vol du Boeing 737 MAX.
L’autorité américaine de régulation de l’aviation civile (FAA) n’a pas correctement évalué la fiabilité du système de contrôle de vol du Boeing 737 MAX, mis en cause dans deux catastrophes aériennes qui ont fait 346 morts en octobre 2018 et mars 2019, estime un comité international d’experts dans un rapport publié ce vendredi. Il reproche en particulier à la FAA de déléguer des tâches de certification «de haut niveau» aux fabricants eux-mêmes et estime que cette pratique de longue date doit être revue en profondeur afin d’assurer la fiabilité des procédures.
Boeing a annoncé mercredi avoir livré moitié moins d’appareils de janvier à septembre qu’au cours des neuf premiers mois de l’année 2018, conséquence des difficultés qu’il rencontre avec son 737 MAX. Seuls 302 avions ont été livrés par l’avionneur américain, un niveau bien inférieur aux 571 unités d’Airbus, son concurrent européen. Par ailleurs, un syndicat représentant plus de 10.000 pilotes de la compagnie Southwest Airlines a porté plainte contre le constructeur aéronautique, estimant que l’immobilisation du 737 MAX avait eu pour conséquence des pertes de salaires de plus de 100 millions de dollars. Le titre a chuté mardi en séance avant de se ressaisir pour clôturer en baisse de 0,65% à 374 dollars.
Boeing a annoncé mercredi avoir livré moitié moins d’appareils de janvier à septembre qu’au cours des neuf premiers mois de l’année 2018, conséquence des difficultés qu’il rencontre avec son 737 MAX. Seuls 302 avions ont été livrés par l’avionneur américain, un niveau bien inférieur aux 571 unités d’Airbus, son concurrent européen. Sur le seul mois de septembre, Boeing n’a livré que 26 appareils contre 87 en septembre 2018.
Le Tribunal de commerce de Bobigny a prononcé vendredi la liquidation judiciaire de la compagnie aérienne française XL Airways, rapporte l’agence Reuters. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, a regretté qu’aucune offre de reprise n’ait pu aboutir.
Le Tribunal de commerce de Bobigny a prononcé vendredi la liquidation judiciaire de la compagnie aérienne française XL Airways, rapporte l’agence Reuters. Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’Etat chargé des Transports, a regretté qu’aucune offre de reprise n’ait pu aboutir.
Les groupes d’aéronautique Boeing et Embraer ont repoussé le bouclage de leurs coentreprises de fin 2019 au début de l’année 2020. l’année. Si les autorités de la concurrence américaines ont déjà donné leur feu vert à ces opérations, les régulateurs au Brésil et dans d’autres pays n’ont pas terminé leur examen. La Commission européenne doit annoncer ce vendredi l’ouverture d’une enquête approfondie sur le projet de Boeing de prendre une participation de 80% dans la branche d’aviation commerciale d’Embraer et de créer avec le groupe brésilien une coentreprise dans la défense.
Boeing et Embraer ont repoussé la finalisation de leurs coentreprises au début de l’année 2020, alors que tous les obstacles ne sont pas encore levés. Les deux groupes d’aéronautique avaient initialement prévu de finaliser ces projets d’ici à la fin de l’année.
Nous souhaitons faire redescendre les tensions et éviter des sanctions tarifaires qui ne feront que nuire à nos deux économies, au moment où la Chine renforce son industrie aéronautique», a réagi le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, après la décision de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) d’autoriser les Etats-Unis à imposer des droits de douane sur 7,5 milliards de dollars d’importations en provenance de l’Union européenne (UE) en compensation des subventions européennes accordées à l’avionneur Airbus. «Si les Etats-Unis choisissent d’imposer les sanctions, ce serait une erreur économique et politique. Nous serons prêts avec nos partenaires européens à y répondre de façon ferme», a ajouté Bruno Le Maire.
L’Union européenne étudie toutes les options pour répliquer aux droits de douane supplémentaires que les Etats-Unis pourraient imposer à Airbus, a déclaré mardi la commissaire au Commerce, Cecilia Malmström. Bruxelles et Washington sont engagés depuis 15 ans dans un contentieux sur les subventions dont bénéficient Boeing et son concurrent européen pour leur recherche et développement, un différend qui risque d’enclencher un engrenage de droits de douane mutuels.
L’Union européenne étudie toutes les options pour répliquer aux droits de douane supplémentaires que les Etats-Unis pourraient imposer à Airbus, a déclaré aujourd’hui la commissaire au Commerce, Cecilia Malmström. «Nous explorons tous les domaines dans lesquels nous pourrions réagir mais, tant que les droits de douane américains ne sont pas entrés en vigueur, nous privilégions une solution négociée», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Bruxelles.
L’autorité de l’aviation civile américaine (FAA) a annoncé vendredi soir qu’elle demanderait aux exploitants de certains avions 737 NG de Boeing de procéder à des inspections sur d'éventuelles fissures structurelles et de procéder aux réparations nécessaires après la découverte de fissures sur certains de ces appareils. L’avionneur américain a notifié la FAA de ce problème après «avoir découvert des fissures alors qu’il effectuait des modifications sur un appareil très utilisé», a déclaré la FAA.
Le gouvernement chinois a rejeté aujourd’hui les soupçons selon lesquels des pirates informatiques chinois pourraient être à l’origine d’activités d’espionnage chez des sous-traitants d’Airbus. « Je peux vous assurer que la Chine défend fermement la sécurité des réseaux et s’oppose fermement à toute forme de cyberattaque», a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang. Airbus a été ces derniers mois la cible de plusieurs attaques informatiques lancées en passant par des sous-traitants du constructeur aéronautique, a révélé hier l’AFP. Plusieurs sources proches du dossier ont mentionné un groupe lié aux autorités chinoises, identifié sous le nom de code APT10.
Les États-Unis ont été autorisés à imposer des droits de douane annuels d’une valeur de 7,5 milliards de dollars (6,8 milliards d’euros environ) sur les produits européens dans le cadre du conflit sur d'éventuelles subventions au constructeur aéronautique européen Airbus, selon Reuters, qui cite trois sources proches du dossier. Cette décision de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) renvoie quasiment dos à dos Airbus et son concurrent américain Boeing, qui s’accusent mutuellement depuis quinze ans de bénéficier de subventions publiques, chacun ayant bénéficié à un moment ou à un autre d’un soutien partiel de l’OMC.
Boeing a annoncé la mise en place d’un comité de sécurité aérienne au sein de son conseil d’administration, et a publié plusieurs recommandations visant à mieux superviser la sécurité des avions du groupe. Cela fait suite à des travaux réalisés ces derniers mois avec des experts indépendants, pour tirer les leçons des deux accidents mortels ayant affecté des 737 Max. Les administrateurs se sont prononcés en faveur de la création d’une nouvelle division chargée des questions de sécurité au sein du groupe, placée sous l’autorité conjointe de la direction générale et du comité de sécurité aérienne du conseil d’administration.