Deux semaines après avoir racheté le vendeur de matériel pour la navigation Alliance Marine, LBO France refait parler de lui en jetant son dévolu sur ID Market et Sourcidys, deux fournisseurs d’équipements de la maison et du jardin. L’un et l’autre étaient jusqu’alors détenus par leurs dirigeants, Guillaume Besnier, Olivier Roor et Emmanuel Antunes. L’ensemble affiche un chiffre d’affaires de 120 millions d’euros et fait office de petit concurrent de JJA (près d’un milliard d’euros de revenus), dont la vente connaît actuellement des difficultés. Ses produits fabriqués en Chine ciblent aussi bien le B-to-B que le B-to-C, grâce à des partenariats signés avec ManoMano, Amazon ou bien encore Veepee.
Selon nos informations, le fonds d’investissement n’a pas souhaité poursuivre ses discussions visant à racheter le groupe familial JJA, propriétaire de la marque de mobilier de jardin.
En 2016, Partech levait 400 millions d’euros pour son tout premier fonds de growth. Cinq ans plus tard, le gérant réitère avec un deuxième millésime de près de 660 millions d’euros, soit 60 millions de plus qu’anticipé.
Apollo Global Management a franchi en hausse le seuil de 25% du capital et des droits de vote de Valourec, et détient 26,9% du fabricant de tubes pour l’industrie pétrolière, a-t-il indiqué dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF) publiée lundi. Le fonds, qui détenait auparavant environ 23,2% du capital du groupe, selon FactSet, a renforcé ses positions via une acquisition de titres sur le marché. Apollo a précisé dans sa déclaration qu’il n’agissait pas de concert avec d’autres actionnaires et n’entendait pas prendre le contrôle du groupe. Il se réserve la possibilité d’acquérir d’autres titres sur le marché ou de gré à gré. Apollo était devenu en juin dernier le premier actionnaire de Vallourec à la suite de la conversion d’une partie de la dette du groupe en fonds propres.
Aux Etats-Unis, trois sénateurs ont envoyé une lettre à Apollo et à Blackstone pour les inviter à se justifier de leur pratique sur l’épineux dossier Warrior.
Apollo Global Management a franchi en hausse le seuil de 25% du capital et des droits de vote de Valourec, et détient 26,9% du fabricant de tubes pour l’industrie pétrolière, a-t-il indiqué dans une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF) publiée lundi.
Exclusif - Five Arrows Secondary Opportunities a accepté d’investir 25 millions d’euros dans ce véhicule, dont il est désormais le premier souscripteur.
Les fusions-acquisitions sont le marqueur d’une époque. En 2007, KKR avait signé le plus gros rachat à effet de levier de l’histoire en Europe avec le distributeur pharmaceutique Alliance Boots, un record emblématique de la bulle financière qui allait éclater quelques mois plus tard. Le fonds américain récidive aujourd’hui en se proposant d’avaler rien moins que Telecom Italia, opérateur télécom dont la valeur d’entreprise dépasse 30 milliards d’euros. Un signe avant-coureur de la correction à venir ? Plutôt celui d’une bascule structurelle entre deux mondes, l’investissement traditionnel en actions cotées cédant peu à peu le pas à celui des actifs réels, dont le private equity constitue un pilier.
... de dollars, soit 14 milliards d’euros, c’est le montant du fonds de dette décotée bouclé mi-novembre par Oaktree. Ce véhicule de onzième génération est le plus important levé par le gérant américain, l’un des plus grands acteurs sur ce segment. Succédant à un fonds de 11,8 milliards de dollars, il dépasse d’un milliard de dollars l’objectif initialement fixé et compte parmi ses investisseurs les plus grands fonds de pension (Washington State Investment Board pour 400 millions de dollars, Minnesota State Board of Investment pour 300 millions…). Le fonds se révèle d’ores et déjà investi à près de 70 %.
Le Spac cofondé et dirigé par l’entrepreneur Marc Menasé avait levé 165 millions d’euros en juin pour investir dans une entreprise technologique à fort potentiel.
Près de six mois après avoir clôturé son fonds Infragreen IV à 670 millions d’euros, RGreen Invest vient d’acquérir outre-Manche quatre centrales de stockage d’électricité par batterie en phase de construction. L’investissement, de l’ordre d’une cinquantaine de millions de livres, porte sur une capacité totale de 110 mégawatts acquise auprès du développeur Arlington Energy. Les quatre sites, situés à Chesterfield, Rochdale, Plyouth et East Sussex, devraient être opérationnels entre le premier et le troisième trimestre 2022. Il y a deux ans, dans le cadre de la loi sur le changement climatique, le gouvernement britannique s’est engagé à atteindre un niveau d’émission net de carbone de zéro à horizon 2050. Une ambition forte qui a amené le National Grid à identifier le stockage d’énergie comme l’un des principaux catalyseurs pour l’adoption des énergies renouvelables.
Près de six mois après avoir clôturé son fonds Infragreen IV à 670 millions d’euros, RGreen Invest passe à l’offensive outre-Manche. La société de gestion vient de jeter son dévolu sur quatre centrales de stockage d’électricité par batterie en phase de construction. L’investissement, de l’ordre d’une cinquantaine de millions de livres, porte sur une capacité totale de 110 mégawatts acquise auprès du développeur Arlington Energy. Les quatre sites, situés à Chesterfield, Rochdale, Plyouth et East Sussex, devraient être opérationnels entre le premier et le troisième trimestre 2022.
Le producteur de consommables techniques pour la fabrication de cartons ondulés EOS Corrugated change de propriétaire. Figurant au portefeuille de Capza depuis 2018, l’industriel va rejoindre Sagard. Créé en 2013 à la suite du regroupement des sociétés Rodicut Industry, basée en Espagne, et Bricq, basée dans l’Hexagone, le groupe est également implanté en Chine et compte quatre sites de production. Il revendique un chiffre d’affaires de plus de 30 millions d’euros hors Chine. Sa marge d’Ebitda côtoie 30%. EOS Corrugated a bénéficié du boom du commerce et présente un large catalogue de produits, où figurent notamment des contreparties de découpe en polyuréthane, des tapis d’onduleuses ou bien encore des formes de découpe.
Exclusif - Le fabricant français de systèmes de fixation pour l’enveloppe extérieure des bâtiments a mandaté Centerview Partners pour organiser sa vente.
Le producteur de consommables techniques pour la fabrication de cartons ondulés EOS Corrugated change de propriétaire. Figurant au portefeuille de Capza depuis 2018, l’industriel basé à Romans-sur-Isère s’apprête à rejoindre Sagard.
Unilever et Lipton s’apprêtent à poursuivre leur chemin chacun de leur côté. Le géant de l’agroalimentaire, conseillé par Goldman Sachs et Centerview Partners, a trouvé un accord avec CVC, épaulé par Spayne Lindsay, pour se délester de 34 marques de thé. L’offre se chiffre à 4,5 milliards d’euros. Elle a été jugée préférable aux autres propositions émanant d’Advent International, de Carlyle et du tandem Cinven-Abu Dhabi Investment Autority. Unilever a toutefois gardé le business en Inde et en Indonésie, ainsi que le segment des thés prêts à boire, lancés en partenariat avec PepsiCo.
Contrôlé par Sagard depuis 2018, Climater change d’actionnaires. Le processus de cession animé par Edmond de Rothschild Corporate Finance a en effet permis à Cobepa d’entrer en négociations exclusives en vue de remplacer le partenaire financier de ce spécialiste du génie climatique. L’opération, révélée par Capital Finance et confirmée à L’Agefi, se serait nouée sur la base d’une valorisation de plus de 350 millions d’euros. Un prix à comparer à la trentaine de millions d’euros d’Ebitda du groupe dirigé par Stéphane Gilet et Marc Trouchaud.
Unilever et Lipton s’apprêtent à poursuivre leur chemin chacun de leur côté. Le géant de l’agroalimentaire, conseillé par Goldman Sachs et Centerview Partners, a trouvé un accord avec CVC, épaulé par Citi et Spayne Lindsay, pour se délester de 34 marques de thé. L’offre se chiffre à 4,5 milliards d’euros. Elle a été jugée préférable aux autres propositions émanant d’Advent International (allié pour l’occasion avec le fonds souverain singapourien GIC), de Carlyle et du tandem Cinven-Abu Dhabi Investment Autority.
Détenu par Astorg depuis 2016, l’éditeur suisse de logiciels AutoForm va changer de mains. La vente confiée à Rothschild & Co a débouché sur l’entrée en négociations exclusives de Carlyle, notamment conseillé par Linklaters et Latham & Watkins. Le fonds américain a remis une offre valorisant le groupe 1,75 milliard d’euros, soit davantage que les deux autres fonds en présence, KKR et Francisco Partners. Deux industriels avaient également répondu présents sur l’enchère, mais Astorg (qui avait acheté l’éditeur près de 650 millions d’euros) n’aurait souhaité prendre aucun risque d’exécution.
Permira vient d’injecter pas moins de 150 millions de dollars (133 millions d’euros) dans AllTrails, la plateforme californienne d’activités de fitness et de plein air, en vue de financer son expansion à l’international. Créée à San Francisco en 2010, la start-up s’est attaquée au marché européen de l’outdoor dès 2018, en proposant une version française, allemande et espagnole de son application. Il y a trois ans, elle est passée sous le contrôle de Spectrum Equity – un fonds originaire de Boston encore aujourd’hui majoritaire au capital. AllTrails dispose de la plus large base numérique de guides de sentiers au monde, avec près de 300.000 parcours enregistrés. Elle est utilisée par 30 millions de sportifs.
Expansion. Les montants levés par le secteur de la tech en Europe ont crû sur un an de 178 % au troisième trimestre 2021, selon le baromètre réalisé par In Extenso Innovation Croissance et l’Essec Business School. Plus de 59 milliards d’euros ont été levés (dont 8 milliards d’euros en France), avec des tickets moyens de 16,7 millions d’euros. Alors que ce niveau représente déjà 180 % des montants levés en Europe sur l’ensemble de 2020, « le dernier trimestre permettra de qualifier 2021 comme une année record sur le marché du venture », projette l’étude.
L’investissement est massif. Permira vient d’injecter pas moins de 150 millions de dollars dans AllTrails, la plateforme californienne d’activités de fitness et de plein air. Cela dans l’optique de financer son expansion à l’international. Créée à San Francisco en 2010, la start-up s’est attaquée au marché européen de l’outdoor dès 2018, en proposant une version française, allemande et espagnole de son application. Il y a trois ans, elle est passée sous le contrôle de Spectrum Equity – un fonds originaire de Boston encore aujourd’hui majoritaire au capital. AllTrails dispose de la plus large base numérique de guides de sentiers au monde, avec près de 300.000 parcours enregistrés. Elle est utilisée par 30 millions de sportifs. A ce jour, l’application AllTrails a été téléchargée plus de 40 millions de fois et offre des parcours dans 190 pays.