La société d’investissement Eurazeo a annoncé mercredi avoir pris une participation minoritaire au capital de Bandier, société américaine de vêtements de sport de luxe multimarques, pour 25 millions de dollars (21 millions d’euros). Fondé en 2014, Bandier compte sept magasins sur des marchés aux États-Unis. Le e-commerce pèse près de la moitié de son chiffre d’affaires, précise Eurazeo. La marque exploite par ailleurs Studio B, un établissement-boutique de fitness. C’est le troisième investissement d’Eurazeo Brands, pôle dédié aux marques à fort potentiel, qui en prévoit pour 800 millions de dollars dans des sociétés grand public américaines et européennes, exploitant des marques différenciées, sur divers secteurs, dont la mode, le bien-être, les loisirs et les produits alimentaires.
Le fonds souverain de la Norvège a affiché un rendement négatif de 6,1% en 2018, du fait des mauvaises performances des Bourses mondiales, après une performance positive de 13,7% en 2017. Sa valeur a reculé à 8.256 milliards de couronnes (850 milliards d’euros) à la fin de l’année, contre 8.488 milliards fin 2017.
Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, a indiqué qu’il n’entendait pas investir dans Vision Fund, le fonds d’investissement de 100 milliards de dollars de Softbank. «Nous avons discuté avec [lui] et avec de nombreuses personnes, mais nous n’avons rien vu qui nous laisse penser que nous pouvons lui apporter de la valeur ou qu’il peut nous en apporter», a indiqué Mahmood Alkooheji, directeur général de Mumtalakat, à Reuters. Le fonds souverain gère 10 milliards de dollars. En difficultés financières, Bahreïn a reçu l’an dernier le soutien de ses voisins du Golfe et notamment de l’Arabie saoudite.
Le nombre d’opérations sur le marché duprivate equityse monte à 2.936 à travers le monde pour l’année 2018, selon le dixième rapport annuel de Bain & Company sur le secteur publié mardi. Cela correspond à une décroissance du volume des transactions de 13% par rapport à l’année précédente en raison « d’une concurrence et d’une hausse du prix des actifs », a expliqué Jean-Marc Le Roux, responsable France du private equity chez Bain lors d’une conférence de presse. La valeur totale de ces opérations (qui inclut les acquisitions primaires, les stratégies « add-on » et « build-up ») a, de son côté, progressé de 10% à 582 milliards de dollars.
Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, a indiqué qu’il n’entendait pas investir dans le Vision Fund, le fonds d’investissement de 100 milliards de dollars de Softbank. «Nous avons discuté avec [lui] et avec de nombreuses personnes, mais nous n’avons rien vu qui nous laisse penser que nous pouvons lui apporter de la valeur ou qu’il peut nous en apporter», a indiqué Mahmood Alkooheji, directeur général de Mumtalakat, dans un entretien à Reuters. Le fonds souverain gère 10 milliards de dollars. En difficultés financières, Bahreïn a reçu l’an dernier le soutien de ses voisins du Golfe et notamment de l’Arabie saoudite.
BNP Paribas et le fabricant de pneumatiques Michelin ont participé au tour de table de Primo1D, une startup qui a intégré les fonctionnalités d’une puce sans contact dans un fil textile. L’entreprise grenobloise a levé 6 millions d’euros, auprès de Michelin Ventures et BNP Paribas Développement, ainsi que de ses actionnaires historiques, les fonds Sofimac Innovation, Kreaxi, Expansinvest, Casra Capital et Rhône-Alpes Angels, selon un communiqué. L’ajout d’une fonction d’identification sans contact dans un fil devrait connaître de nombreuses applications dans la mode et l’industrie, pouvant remplacer les étiquettes cousues sur les vêtements.
Passage de témoin chez CVC Capital Partners. Le fonds d’investissement a annoncé vendredi que Bertrand Meunier quittera le groupe en 2020. Dans cette optique, Jean-Christophe Germani, partner du fonds, a été promu responsable du bureau de Paris. Bertrand Meunier avait rejoint CVC à Londres au printemps 2012. Il avait effectué toute sa carrière chez PAI Partners, qu’il avait dû quitter en 2009 avec Dominique Mégret.
Le géant de l'énergie des Émirats arabes unis Abu Dhabi National Oil Co. (Adnoc) a signé dimanche un accord d’investissement de 4 milliards de dollars avec les fonds américains BlackRock et KKR, leur cédant une participation minoritaire dans sa nouvelle filiale Adnoc Oil Pipeline. Ils détiennent une part conjointe de 40% dans Adnoc Oil Pipeline, qui possède les 18 oléoducs qui transportent le pétrole brut et les condensats d’Abu Dhabi, selon un communiqué de Adnoc. Le géant d’Abou Dhabi conservera les 60% restants et sa souveraineté sur les pipelines et la gestion des opérations.
L’investisseur Warren Buffet n’a toujours pas nommé son successeur dans sa lettre annuelle aux actionnaires de Berkshire Hathaway. Tout en louant ses deux lieutenants, Ajit Jain et Greg Abel. A 88 ans, il dit toujours rêver d’une acquisition «éléphantesque». Pour l’heure, la holding dispose de 100 milliards de dollars de liquidités. En termes de résultats, le pari de Warren Buffett sur Kraft Heinz a effacé, fin 2018, presque 3 milliards de dollars des bénéfices de Berkshire, à 4 milliards de dollars en 2018. Kraft Heinz, dont Berkshire contrôle 25%, a dû annoncer jeudi une dépréciation de 15 milliards de dollars de ses actifs. Warren Buffett a aussi critiqué une règle comptable qui impose d’intégrer les plus-values ou moins values non réalisées dans le calcul du résultat net selon les normes GAAP.
Passage de témoin chez CVC Capital Partners. Le fonds d’investissement a annoncé que Bertrand Meunier quittera le groupe en 2020. Dans cette optique, Jean-Christophe Germani, partner du fonds, a été promu responsable du bureau de Paris.
Le groupe français d’investissement Wendel a annoncé jeudi la cession d’environ 40% de sa participation dans le spécialiste américain des services de sécurité Allied Universal à la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), sur la base d’une valeur d’entreprise de plus de 7 milliards de dollars (6,1 milliards d’euros).
Jamais les PME européennes n’avaient valu aussi cher. L’indice Argos mid-market élaboré par la société de capital-investissement Argos Wityu et le cabinet Epsilon a atteint un record historique de 10,1 fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda), au quatrième trimestre 2018. Cette hausse est entretenue tant par les entreprises, qui ont valorisé leurs acquisitions à 10,7 x l’Ebitda en moyenne au dernier trimestre 2018, que par les fonds de capital-transmission, qui ont valorisé les leurs à 9,8 x l’Ebitda. Les prix sont portés par le dynamisme de l’activité de fusions et acquisitions sur le segment mid-market de la zone euro, en hausse de 18% en volume, et de 17% en valeur au second semestre 2018.
Jamais les PME européennes n’avaient valu aussi cher. L’indice Argos mid-market élaboré par la société de capital-investissement Argos Wityu et le cabinet Epsilon a atteint un record historique de 10,1 fois l’excédent brut d’exploitation (Ebitda), au quatrième trimestre 2018. Cette hausse est entretenue tant par les entreprises, qui ont valorisé leurs acquisitions à 10,7 x l’Ebitda en moyenne au dernier trimestre 2018, que par les fonds de capital-transmission, qui ont valorisé les leurs à 9,8 x l’Ebitda. Les prix sont portés par le dynamisme de l’activité́ de fusions et acquisitions sur le segment mid-market de la zone euro, en hausse de 18% en volume, et de 17% en valeur au second semestre 2018.
Essling Capital a annoncé le premier closing de son fonds Essling Expansion à une «centaine de millions d’euros». Lancé il y 6 mois, le fonds vise 250 millions d’euros au total «pour investir dans une dizaine d’entreprises small & lower-Mid Cap en forte croissance dans les univers du digital et de la santé». Essling Expansion a signé en parallèle son premier investissement, en injectant 16 millions d’euros au capital du Groupe Evolucare. Créée en 2017 et dirigée par Michele Mezzarobba, Essling Capital est une société de gestion spécialisée dans les actifs non cotés. Elle gère et conseille plus de 1,3 milliard d’euros.
Après 11 années passées au sein de l’équipe d’investissement, Isabelle Deby intègre le directoire de 123 IM, présidé par Xavier Anthonioz. Diplômée de Neoma Business School, elle a rejoint 123 IM en 2007 en tant que chargée d’affaires, après une première expérience chez Global Private Equity. Elle a été nommée directeur d’Investissement en 2011, puis directeur associé en 2015. En 2018, elle a piloté la levée d’un fonds sectoriel spécialisé dans la santé. 123 IM gère 1,1 milliard d’euros d’actifs et dispose d’un portefeuille de 108 participations.
Essling Capital a annoncé le premier closing de son fonds Essling Expansion à une « centaine de millions d’euros ». Lancé il y 6 mois, le fonds vise 250 millions d’euros au total « pour investir dans une dizaine d’entreprises small & lower-Mid Cap en forte croissance dans les univers du digital et de la santé ». Essling Expansion a signé en parallèle son premier investissement, en injectant 16 millions d’euros au capital du Groupe Evolucare.
La société de gestion soutenue par la holding Dentressangle veut lever jusqu'à 120 millions d'euros pour son fonds de seconde génération, 50 millions de plus que son fonds inaugural.
Les groupes de capital-investissement Hellman & Friedman et Blackstone ont soumis une offre améliorée sur le spécialiste allemand des petites annonces en ligne Scout24, pour 5,7 milliards d’euros dette comprise. Si l’opération aboutit, il s’agira de la plus importante acquisition d’une entreprise allemande cotée par des fonds de capital-investissement.
Les acteurs financiers de l’investissement sont pleins de bonnes intentions ! Voilà que 140 d’entre eux réclament, à grand renfort de publicité, aux fournisseurs d’indices de sortir de leurs paniers les sociétés liées à des armes controversées. Certaines armes ne seraient donc pas controversées, à leurs yeux. Il est vrai qu’ils s’alignent ainsi sur les conventions internationales, comme si ces dernières étaient des repères, tout comme les indices…Heureusement, d’autres initiatives font preuve de plus de sens critique, comme ces fonds de pension qui renoncent à investir dans des fonds de private equity finançant la construction et la gestion de prisons et encouragent l’alternative au tout-carcéral. Vivement que ces grands argentiers poussent un peu leur réflexion jusqu’à investir dans des actions de fond pour arracher la délinquance à la racine…
Les fonds d’investissement américains Bain Capital et Carlyle envisageraient une offre conjointe sur Osram, indique Bloomberg selon des sources proches du dossier. Des due diligence seraient en cours, poursuit l’agence, et une décision sur le lancement éventuel d’une offre pourrait être prise en mars. Ancienne filiale d'éclairage de Siemens, Osram capitalise un peu moins de 4 milliards d’euros à la Bourse de Francfort.
L’année 2018 s’est révélée dynamique pour Siparex. «Nos actifs sous gestion n’ont cessé de progresser depuis 10 ans et atteignent 2 milliards d’euros, objectif que nous nous étions fixé pour 2020», s’est réjoui son président Bertrand Rambaud, lors d’un point annuel sur l’activité de la société d’investissement. Siparex a enregistré l’an passé une croissance de 15% de ses investissements à 235 millions d’euros, tandis que les cessions ont progressé de 25% à 259 millions. Les levées de fonds ont atteint 300 millions d’euros, avec les closing d’un fonds midmarket et du fonds Siparex Transatlantique, en partenariat avec Desjardins Capital (75 millions d’euros). Pour 2019, Siparex prévoit la levée d’un fonds mezzanine et d’un fonds italien de deuxième génération.