Le fonds T.Rowe Price a ramené sa participation dans Tesla à 5,2%, a-t-il indiqué lundi dans un document déposé auprès des autorités boursières américaines. Dans sa précédente déclaration, le fonds d’investissement avait affirmé détenir 10,1% du capital, soit 17,38 millions d’actions, à la fin septembre, selon FactSet. L’action Tesla avançait de 3,3% à mi-séance, et bouclait à 312,84 dollars, soit +2,30%, soutenue par le relèvement de la recommandation de Canaccord, qui est passé à l’achat sur le titre, avec un objectif de cours de 450 dollars. L’intermédiaire financier juge que les investisseurs ne prennent pas suffisamment en compte les perspectives de croissance du spécialiste des véhicules électriques.
KKR met les bouchées doubles dans l’impact investing, cette philosophie d’investissement visant à conjuguer rentabilité financière et impact social et/ou environnemental positif. Moins de deux mois après le premier investissement réalisé dans le cadre de sa nouvelle stratégie « Global Impact », la firme américaine de private equity a annoncé lundi l’acquisition de 60% du capital de la société indienne Ramky Enviro Engineers, spécialisée dans la gestion des déchets, pour environ 510 millions de dollars (450 millions d’euros). Une somme très supérieure aux 33 millions de dollars injectés en décembre dans Barghest Building Performance, une entreprise basée à Singapour et proposant des solutions pour économiser l’énergie.
NextStage AM remet au pot chez Lease Protect. La société de gestion, actionnaire depuis 2014 de ce fabricant de solutions de sécurité pour lutter contre la démarque inconnue (vols), a réinvesti 3 millions d’euros dans le groupe, avec Andera Partners et les deux fondateurs, Patrick Lascar et Mikaël Choucroun. Ces deux derniers détiennent les deux tiers du capital, l’essentiel du solde revenant à NextStage AM. Andera Partners intervient pour apporter une dette mezzanine. Complété par une dette bancaire senior, le financement de la transaction doit permettre à Lease Protect de saisir des opportunités de croissance externe. Après une première acquisition – celle d’Adamis – en 2016, Lease Protect, qui loue des systèmes de vidéosurveillance, étudie actuellement deux dossiers.
Aterno se donne les moyens de ses ambitions européennes. Cette société alsacienne, qui conçoit des radiateurs à inertie haut de gamme et des systèmes d’autoconsommation énergétique, a convié Meeschaert Capital Partners à son tour de table. La société de private equity, qui succède à la holding d’investissement lyonnaise Orfite, dit avoir pris «une grande majorité» du capital, aux côtés de Thierry Fallard, le président d’Aterno, et de son équipe de management. Meeschaert précise avoir investi un montant se situant «dans le milieu» de la fourchette habituelle de ses tickets d’investissement, qui s’échelonnent entre 15 millions et 40 millions d’euros. Cet apport d’argent frais servira à financer le développement en Europe de l’Ouest d’Aterno, déjà présente en Belgique.
EDH récidive dans le build-up. Après l’acquisition d’Aries l’été dernier, le groupe d’enseignement, spécialisé dans la communication et le journalisme et détenu par la société de capital-investissement Quilvest Private Equity, a réalisé une deuxième opération de croissance externe avec le rachat de Brassart. Axé sur la communication visuelle, ce dernier avait été acquis en 2013 par l’entrepreneur Michel Kubler. Il accueille environ 1.000 étudiants sur ses campus de Tours, Nantes, Caen, Bordeaux et Paris. Cette opération constitue une nouvelle étape dans la stratégie d’EDH visant à créer « un champion français » de la formation aux métiers du design graphique et de la création digitale. Le nouvel ensemble compte quelque 5.500 étudiants répartis sur 11 campus en France et trois sites à l’étranger (New York, Shanghaï, Alger).
Levées de fonds. Après avoir collecté 18,5 milliards de dollars en 2018 pour sa stratégie américaine, le plus important fonds de son histoire, Carlyle est encore sur la route pour de nouvelles levées de fonds. La société de private equity a annoncé le closing, à peine trois mois après son démarrage, du fonds Carlyle Europe Technology Partners IV à hauteur de 1,35 milliard d’euros, qui investira dans des PME technologiques en forte croissance en Europe et aux Etats-Unis. La société représente à ce jour 82 milliards de dollars d’actifs sous gestion au total. L’investisseur à l’appétit insatiable lèverait également, selon Bloomberg, le fonds Carlyle Global Partners II pour lequel il viserait 5 milliards de dollars et qui a vocation à investir à plus long terme dans les entreprises que les cinq ans en vigueur dans le private equity.
L’activité de private equity du Crédit Mutuel Arkéa a franchi un cap, avec 200 millions d’euros d’investissements engagés en 2018. Dans le détail, le groupe bancaire a investi 179 millions d’euros dans des opérations de capital-développement et de capital-transmission, et 21 millions d’euros en capital-innovation. Parallèlement, Arkéa a procédé l’an dernier à des sorties qui ont engendré un total de 43,7 millions d’euros de plus-values de cessions, contre 74,6 millions en 2017. L’activité de private equity de la banque gère 1 milliard d’euros de capitaux, dont 425,3 millions d’euros restent à investir.
Ultimate Software Group a annoncé lundi la conclusion d’un accord en vue d'être racheté par un groupe d’investisseurs emmené par Hellman & Friedman dans le cadre d’une transaction entièrement en numéraire d’un montant d’environ 11 milliards de dollars (9,6 milliards d’euros). Les actionnaires de l'éditeur américain de logiciels de ressources humaines recevront 331,50 dollars en numéraire par action, un prix correspondant à une prime de 32% par rapport au cours moyen d’Ultimate, pondéré en fonction des volumes, sur la période de 30 séances terminée au 1er février.
Sources se donne les moyens de ses ambitions. Cette société, spécialisée dans la conception d’usines de traitement de l’eau et fondée en 2000 par Patrick Billette, ancien directeur France de Degrémont (groupe Suez), fait entrer à son capital le fonds Emergence ETI de Turenne Capital, leader sur l’opération, et le fonds FIEE de Bpifrance, ainsi que dix cadres de l’entreprise. Ces nouveaux entrants rejoignent au sein de l’actionnariat Patrick Billette et Isatis Capital, qui remet au pot à cette occasion. Sources, qui travaille pour des syndicats des eaux, des municipalités et des communautés d’agglomération, réalise un chiffre d’affaires annuel de 20 millions d’euros environ et son activité connaît une croissance à deux chiffres.
Premier investissement pour Abénex Croissance. Ce fonds, lancé en décembre par Abénex et dédié aux opérations small caps, a acquis Tartefrais. Basé dans le Calvados, ce fabricant de pâtisserie industrielle fraîche était jusqu’à présent détenu par son fondateur, Patrick Georget, ses dirigeants et le groupe normand Vikings. Tous ont réinvesti dans la société à l’occasion de cette transaction. Tartefrais, qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 27 millions d’euros, devient la première entité opérationnelle du groupe agroalimentaire NG, créé par Abénex pour développer une stratégie de build-up. Pour les besoins de cette acquisition, Abénex Croissance avait réalisé un pré-closing auprès d’investisseurs comme Ardian, Arkéa et Crédit Agricole Indosuez. Le fonds projette de lever 125 millions d’euros.
Les créanciers vont prendre la totalité du capital à la suite de l'effacement de 201,6 millions d'euros de dette. LBO France et Roger Zannier disparaissent du capital.
Tikehau Capital a annoncé jeudi matin la cession de sa participation au capital de Spie Batignolles, au lendemain de l’annonce de la sortie d’Ardian. Le montant du financement s'élève à 190 millions d’euros, dont 67 millions apportés par Tikehau IM. Ce sont désormais 360 collaborateurs de Spie Batignolles qui détiennent majoritairement le capital de l’entreprise. Tikehau Capital avait hérité de cette participation au moment de l’acquisition en 2013 de Salvepar. La société d’investissement minoritaire cotée était entrée au capital de Spie Batignolles en 2010.
La société d’investissement Eurazeo a annoncé jeudi avoir cédé sa participation de 22% au capital de la société de gestion européenne Capzanine à l’assureur Axa, pour environ 82 millions d’euros. Ce montant «comprend des parts de la société de gestion sur lesquelles Eurazeo réalise un multiple d’un peu plus de 3 fois l’investissement initial, et des parts de fonds qui ont été souscrites récemment par Eurazeo», a précisé le groupe, entré en octobre 2015 au capital de Capzanine. Ce faisant, Axa France et Axa IM porteront conjointement leurs participations dans le capital de Capzanine à 46%, via le rachat des actions d’Eurazeo mais aussi par une augmentation de capital. Axa IM et Capzanine noueront de plus un partenariat de distribution sur la dette privée.
Tikehau Capital a annoncé ce matin la cession de sa participation au capital de Spie Batignolles, au lendemain de l’annonce de la sortie d’Ardian. « Cette cession s’accompagne par la mise en place d’un financement arrangé par sa filiale de gestion d’actifs Tikehau IM visant à permettre à 200 managers de la société d’entrer au capital aux côtés de l’équipe dirigeante menée par Jean-Charles Robin, président de Spie Batignolles », précise Tikehau Capital.
La société d’investissement Eurazeo a annoncé jeudi avoir cédé sa participation de 22% au capital de la société de gestion européenne Capzanine à l’assureur Axa pour un montant d’environ 82 millions d’euros. Ce montant «comprend des parts de la société de gestion sur lesquelles Eurazeo réalise un multiple d’un peu plus de 3 fois l’investissement initial, et des parts de fonds qui ont été souscrites récemment par Eurazeo», a précisé le groupe, entré en octobre 2015 au capital de Capzanine.
Start-up. Année après année, le marché du capital-risque continue de grossir à l’échelle mondiale. En 2018, les venture capitalists (VC) ont déployé 254 milliards de dollars, bien davantage que le record de 2017 à 174 milliards (+46 %), selon la dernière étude Venture Pulse de KPMG. A l’inverse, le nombre d’opérations est en repli (-12%), illustrant l’augmentation des deals late-stage, dont une part croissante à plus d’un milliard. En montants investis, l’Europe (24,4 milliards, +9,5 %) est la troisième région la plus attractive, derrière les Etats-Unis et l’Asie. La France a enregistré près de 3 milliards de financements (+31 %) malgré un tiers d’opérations en moins, derrière le Royaume-Uni (2,8 milliards) et devant l’Allemagne (1,6 milliard).
C’est le montant des sorties enregistrées au mois de décembre 2018 par les fonds gérés activement, selon Morningstar, et le pire mois qu’ils aient connu depuis la Grande Dépression. Les stratégies passives continuent à gagner en popularité. Le marché des fonds indiciels atteint désormais 6.000 milliards de dollars, tandis que celui des ETF poursuit sur sa lancée, à 3.600 milliards d’actifs sous gestion.
L’Autorité des marchés financiers publie sa première étude sur les caractéristiques des fonds d’investissement alternatifs (FIA) gérés par des sociétés de gestion françaises, annonce-t-elle dans un communiqué. Ces 5.168 FIA, qui font l’objet d’un reporting en France, représentent 688 milliards d’euros d’actifs net à fin 2017 et 915 milliards d’euros d’exposition. Elle y relève notamment une faible représentation des fonds les plus spéculatifs (hedge funds) parmi les FIA, une liquidité des portefeuilles permettant de faire face à la temporalité des rachats des investisseurs en situation normale de marché, des niveaux de levier globalement en adéquation avec les stratégies d’investissement mises en œuvre, ainsi que des expositions en cohérence avec les stratégies des FIA.
Après avoir bouclé le premier millésime du fonds Mégatendances en 2018 pour 305 millions d’euros, Amundi Private Equity Funds devrait démarrer la collecte de son successeur au second semestre de cette année, a appris L’Agefi. Ce nouveau véhicule cherchera à lever plus de 400 millions d’euros. Il poursuivra la même stratégie que son prédécesseur : l’investissement dans des PME-ETI françaises et européennes liées à l’une des cinq mégatendances identifiées par Amundi PEF, en capital-développement et capital-transmission, via des investissements minoritaires. Ces mégatendances sont la technologie, la démographie, l’environnement, les changements sociétaux et la globalisation.
Ardian a annoncé la vente de ses 18% au capital de Spie Batignolles. « Dans le cadre de cette opération, 200 managers de Spie Batignolles entrent nouvellement au capital de l’entreprise aux côtés de l’équipe dirigeante menée par Jean-Charles Robin, président du directoire », explique le fonds d’investissement. Après cette opération, 360 collaborateurs de Spie Batignolles sont engagés au capital et détiennent majoritairement le groupe.
Après avoir bouclé le premier millésime du fonds Mégatendances en 2018 pour un montant de 305 millions d’euros, Amundi Private Equity Funds devrait démarrer la collecte de son successeur au second semestre de cette année, a appris L’Agefi. Ce nouveau véhicule cherchera à lever plus de 400 millions d’euros. Il poursuivra la même stratégie que son prédécesseur : l’investissement dans des PME-ETI françaises et européennes liées à l’une des cinq mégatendances identifiées par Amundi PEF, en capital-développement et capital-transmission, via des investissements minoritaires. Ces mégatendances sont la technologie, la démographie, l’environnement, les changements sociétaux et la globalisation.