Le gérant français vient de signer ses deux premiers investissements. Sa nouvelle stratégie est de miser sur des PME européennes ayant du potentiel en Chine.
Cerberus capital Management est en train de constituer un nouveau fonds pour des prêts à effet de levier (LBO), à hauteur de 2,5 milliards de dollars (2,22 milliards d’euros), selon l’agence Bloomberg, qui cite des sources au fait du sujet. Daniel Wolf et Keith Read vont diriger Cerberus Loan Opportunities Fund IV, visant des opérations de 100 à 200 millions de dollars, selon les sources. Cerberus, fondé en 1992 par Stephen Feinberg et William Richter, avait commencé comme investisseur dans les créances douteuses. Il compte maintenant 39 milliards de dollars d’actifs sous gestion.
Consultim s’essaie au LBO. Accompagné entre 2007 et 2015 par le fonds 3i, entré en minoritaire, Benjamin Nicaise, le président du spécialiste de l’immobilier d’investissement, en a cédé le contrôle à Blackfin Capital. Spécialiste des services financiers, le fonds entend notamment aider Consultim à développer la distribution de ses produits et à élargir son offre déjà conséquente. Consultim couvre l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis le référencement des opérations immobilières jusqu’à leur commercialisation (57.000 logements depuis la création), en passant par le courtage en financement, l’expertise comptable et la gestion locative. Consultim, dont le volume d’affaires est passé de 550 à 605 millions d’euros entre 2015 et 2018, vient par ailleurs de lancer un OPCI en partenariat avec La Française.
Apicap mise sur le déploiement de la 4G et de la 5G. Le fonds d’investissement vient de boucler une opération primaire en prenant une participation minoritaire significative au capital de T&T Consulting, un spécialiste de l’Ingénierie et du conseil dans les technologies de l’information. Outre le cœur de son offre dans la 4G/5G, T&T Consulting entend renforcer via des acquisitions sa présence sur d’autres segments, notamment le Big Data et l’internet des objets. Déjà présent en Tunisie et au Maroc, ainsi qu’en Slovaquie, ce qui devrait lui permettre de s’attaquer au marché allemand, le groupe enregistre une croissance de plus de 10% par an. Il bénéfice en outre dans l’Hexagone d’une très bonne visibilité grâce au Plan France Très Haut Débit d’aménagement numérique du territoire.
Infinity System passe la main au capital d’Airis France. Le groupe espagnol, qui contrôlait le spécialiste des éclairages LED depuis 2006, a cédé ses parts à l’occasion d’un MBI qui acte également la sortie du fondateur d’Airis. Passé par plusieurs groupes industriels et par Rothschild & Co, Vincent Roverato, le fils de Jean-François, fondateur d’Eiffage, prend la majorité du capital, associé à Garibaldi Participations. Initialement positionné dans la fourniture de produits informatiques, Airis France avait pris le virage de l’éclairage LED en 2010. La société affiche aujourd’hui une croissance à deux chiffres dans un marché très porteur. La nouvelle direction entend renforcer son catalogue de produits et diversifier sa clientèle dans l’Hexagone, notamment par le biais d’acquisitions.
Le management de HVJ est désormais détenteur de 100% du capital. Née en 2012 de la fusion du groupe français de connectique automobile VMI et de l’allemand Jokon, spécialiste des feux pour véhicules spéciaux, la société était jusque-là contrôlée à 75% par le dirigeant Marc Laisne et ses cadres, qui reprennent avec l’aide d’un pool bancaire les parts d’ActoMezz (Andera Partners). Arrivés en 2016, ces derniers ont permis au management de prendre le contrôle de HVJ, précédemment détenu à 90% par HIG Capital. HIG et Marc Laisne avaient constitué VMI en 2009 à la suite de la reprise partielle des activités de connectique du site de Villemur-sur-Tarn du groupe Molex. HVJ affiche aujourd’hui une croissance à deux chiffres de son activité, soutenue notamment par la percée du LED dans la partie éclairage.
Un consortium mené par le fonds américain TPG a annoncé mercredi le rachat de 30% du capital d’APM Monaco, une chaîne de bijouteries créée en 1982. Le montant de la transaction, non communiqué, valoriserait l’entreprise autour de 800 millions de dollars, selon Reuters. China Synergy, une plate-forme d’investissement créée entre TPG et le chinois CICC, ainsi que Trail, font aussi partie du consortium. Contrôlée par la famille Prette, APM Monaco dispose d’un réseau de 200 boutiques dans 26 pays.
Un consortium mené par le fonds américain TPG a annoncé mercredi le rachat de 30% du capital d’APM Monaco, une chaîne de bijouteries créée en 1982. Le montant de la transaction, non communiqué, valoriserait l’entreprise autour de 800 millions de dollars, selon des sources citées par Reuters. China Synergy, une plate-forme d’investissement créée entre TPG et le chinois CICC, ainsi que Trail - le successeur de Fondations Capital, qui associe CICC et Silk Road Fund -, font également partie du consortium.
La société d'origine française a levé 160 millions de dollars auprès de Bridgepoint pour quintupler de taille. Un statut de PSP lui permettra d'accélérer le déploiement de ses services.
Leur coentreprise, AlphaStruxure, concevra et développera des projets d’infrastructures plus intelligentes et de réseaux de distribution d’énergie plus fiables.
Le groupe texan de private equity Lone Star est désormais le favori pour l’acquisition de Raab Karcher, distributeur allemand de matériaux de construction appartenant à Saint-Gobain, pour un montant qui pourrait atteindre 400 millions d’euros, rapporte Reuters. Lone Star passerait par son propre distributeur de matériaux de construction dans le nord de l’Europe, Stark, pour réaliser cette opération. Le fonds Platinum est lui aussi parvenu à la dernière étape de cette procédure lancée en janvier alors que son concurrent américain Advent s’est finalement retiré de la course, selon les sources. Les deux fonds sont encore en train d’examiner les comptes et la situation globale de Raab Karcher avant la date-butoir pour soumettre une offre contraignante, fixée à début mai.
Le groupe texan de private equity Lone Star est désormais le favori pour l’acquisition de Raab Karcher, distributeur allemand de matériaux de construction appartenant à Saint-Gobain, pour un montant qui pourrait atteindre 400 millions d’euros, rapporte aujourd’hui Reuters de quatre sources proches du dossier. Lone Star passerait par son propre distributeur de matériaux de construction dans le nord de l’Europe, Stark, pour réaliser cette opération.
Naxicap Partners entre au capital du groupe Keys Asset Management, acteur spécialisé dans la gestion d’actifs immobiliers, qui compte 1,3 milliard d’euros d’actifs gérés. Cette opération de LBO primaire associe les dirigeants fondateurs, qui conservent «une participation très significative au capital du groupe, et les principaux cadres de direction», précise Naxicap dans un communiqué. Keys AM a investi plus de 380 millions d’euros en 2018, et gère désormais 63 actifs et 72 projets en co-développement.
Mubadala a annoncé lundi la cession de 30% à 40% du groupe pétrolier espagnol Cepsa à Carlyle. Dans un communiqué, le fonds d’Abou Dhabi précise que cette opération, qui devrait être bouclée d’ici la fin de l’année, sera réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 12 milliards de dollars (10,7 milliards d’euros). Cette transaction intervient six mois après le report de l’introduction en Bourse du groupe pétrolier, dont Mubadala avait pris le contrôle en lançant une OPA après avoir racheté en 2011 la part de 48% détenue par Total. Mubadala demeurera l’actionnaire majoritaire de Cepsa.
Le fonds activiste Third Point a créé un véhicule d’investissement spécial pour acheter davantage de titres Sony, selon Reuters, qui cite des sources proches. L’ampleur de la participation qu’il a prise chez Sony est inconnue. Il avait déjà pris pour cible le spécialiste japonais de l'électronique grand public il y a six ans, puis était sorti de son capital en 2014, avec un gain d’environ 20%, après avoir exigé une scission de l’activité de divertissement. Le fonds de Daniel Loeb veut que Sony réfléchisse aux options s’offrant à certaines de ses activités, notamment son studio de cinéma, qui, selon Third Point, suscite l’intérêt de groupes comme Amazon et Netflix, d’après les sources de Reuters.
Le fonds activiste Third Point a créé un véhicule d’investissement spécial pour acheter davantage de titres Sony, afin de tenter de le faire évoluer, selon Reuters, qui cite des sources proches. L’ampleur de la participation qu’il a prise chez Sony est inconnue.
Mubadala a annoncé lundi la cession de 30% à 40% du groupe pétrolier espagnol Cepsa à Carlyle. Dans un communiqué, le fonds d’Abou Dhabi précise que cette opération, qui devrait être bouclée d’ici la fin de l’année, sera réalisée sur la base d’une valeur d’entreprise de 12 milliards de dollars (10,7 milliards d’euros).
La société de capital investissement Odyssée Venture a signé un accord de composition administrative avec l’Autorité des marchés financiers, par lequel elle s’engage à verser 300.000 euros au Trésor public. Cette transaction résulte de défaillances identifiées par l’AMF en termes de dispositif de conformité, avec des risques de conflits d’intérêt non identifiés lors de transactions entre des fonds gérés par la société, ou entre un fonds et certains de ses dirigeants. Le gendarme financier s'était également ému de défaillances dans le dispositif de valorisation des participations.
Ponroy met le cap vers l’Italie. Soutenu depuis 2017 par le fonds 3i, le spécialiste des compléments alimentaires naturels vient de racheter Pasquali Healthcare, propriétaire de la marque leader dans les soins dermatologiques en Italie. Outre la diversification de sa gamme, Ponroy renforce sa présence dans les pharmacies sur le marché italien, jusque-là ciblé via la GMS. Cette opération de croissance externe, la troisième après les acquisitions d’Ersa et Densmore en 2017 et 2018, permettra au chiffre d’affaires du groupe de dépasser les 200 millions d’euros. La mobilisation d’une ligne de capex a regonflé l’endettement à environ 4,5 fois l’Ebitda de Ponroy, dont la marge dépasse 20%. Après la Chine, le Canada, la Belgique et Hong-Kong, Ponroy va ouvrir une filiale en Algérie.
Trail va soutenir l’expansion d’Electropoli en Chine. L’ex-Fondations Capital vient de signer un accord d’exclusivité qui devrait se solder dans les prochaines semaines par le premier investissement de son fonds Trail Value (150 millions d’euros). China Synergy Fund, un véhicule mis en place par la banque chinoise CICC et TPG, prend aussi part à l’opération. Principalement exposé au secteur automobile allemand, via quatre usines en Europe de l’Est et trois unités en France, le spécialiste du traitement de surfaces va poursuivre son développement sur le Vieux Continent mais aussi réaliser des acquisitions en Chine, pour accompagner ses clients équipementiers sur ce marché en forte croissance. L’accélération de la diversification sur d’autres marchés (énergie, aérospatiale) est également au programme.
FundRock, la plate-forme luxembourgeoise de third-party management, ouvre un nouveau bureau à Limerick, soit son second en Irlande. Il servira de centre opérationnel pour soutenir le réseau actuel de bureaux de FundRock à Dublin, Londres et Luxembourg, précise le communiqué. Ce bureau soutiendra le activités centrales de FundRock, le contrôle de risques, de conformité, et en matière d’investissements. Le bureau est dirigé par Conor O’Brien, directeur général de cette branche irlandaise. Le bureau de Limerick sera lancé avec 20 salariés. Il pourrait monter à 40-50 d’ici 18 mois.
LBO France relaie Ciclad au capital d’Infodis. Via son véhicule franco-italien Small Cap Opportunities, qui boucle à l’occasion sa sixième opération, le fonds d’investissement a pris le contrôle du spécialiste des systèmes d’information. La transaction, qui permet notamment au fondateur Vighen Papazian de réaliser une sortie partielle, se soldera à terme par l’entrée d’une quinzaine de managers. Spécialiste de l’infogérance, qui représente deux tiers de son chiffre d’affaires, Infodis devrait dans les prochains mois faire ses premiers pas à l’international avec des acquisitions envisagées sur les marchés italien et belge. La dernière opération de croissance externe d’Infodis date de décembre 2016, avec le rachat de SRID, qui lui avait permis de renforcer sa clientèle de banques et assureurs.
Le spécialiste des ressources humaines Link Group change d’actionnaire de référence. Contrôlé depuis 2007 par le fonds luxembourgeois Field Sicar, soutenu par Eurocapital puis Bpifrance en 2015, le groupe vient de boucler un MBO qui octroie 40% du capital à son directeur général. Cette opération secondaire a été bouclée grâce à l’entrée d’Eurefi et au soutien renouvelé d’Eurocapital et de Bpifrance. Après avoir surmonté la crise financière, l’ex-Gezim a multiplié son chiffre d’affaires par sept en neuf ans en se focalisant sur le développement de sa part de marché dans le Grand Est (Alsace, Allemagne proche, Moselle, Luxembourg). Initialement spécialiste de l’intérim, le groupe a par ailleurs développé sa palette de services (conseil en recrutement, chasse de têtes, formation, portage salarial…).
Les family offices se tournent de façon croissante vers le private equity. Selon le dernier baromètre publié par l’Affo, association professionnelle française du secteur comptant une centaine de membres, la classe d’actifs a été la plus plébiscitée en 2018 et a représenté 21 % de l’allocation de ces investisseurs (12 % via des investissements directs et 9 % via des fonds). L’immobilier arrive en deuxième position (17 % des portefeuilles), suivi par les actions cotées (16 %), l’assurance vie (13 %) et la dette cotée et les produits de taux (7 %). « Les ‘family offices’ sont le quatrième souscripteur de ‘private equity’ en France », souligne Jean-Marie Paluel-Marmont, président de l’Affo. La tendance est appelée à se poursuivre, 60 % des family offices interrogés prévoyant une hausse de la part du private equity dans les investissements via des fonds en 2019 (57 % via des investissements directs).
Le géant américain du private equity Blackstone a réalisé le mois dernier le premier closing de son nouveau fonds de rachat à effet de levier (LBO), rapporte mercredi Bloomberg. La taille de ce nouveau véhicule dépasserait à ce stade 22 milliards de dollars, un record dans l’histoire de la firme, et pourrait encore grossir d’ici au bouclage final attendu courant 2019. Blackstone a ainsi de bonnes chances d'éclipser le fonds de 24,7 milliards de dollars levé par Apollo en 2017, record à battre pour l’industrie du LBO. En 2007, au pic de la bulle du crédit, Blackstone avait levé plus de 20 milliards de dollars pour son fonds LBO de l'époque.