La société d’investissement va injecter 125 millions d’euros en fonds propres dans l’ex-division peintures de Materis, dont la dette sera restructurée.
Le deuxième véhicule du spécialiste du private equity a collecté 140 millions d’euros, auxquels s’ajoutent 200 millions pour le programme K2 Business Club.
Azulis Capital veut accélérer le développement d’Ital Passion. Accompagné d’Arkéa Capital, le fonds de private equity vient de finaliser une opération d’OBO afin de permettre au spécialiste de l’importation et de la distribution de produits alimentaires italiens d’étoffer sa gamme, notamment vers les produits frais. La croissance du groupe doit aussi s’appuyer sur la diversification des canaux de distribution, centrés sur les super et hypermarchés, vers la restauration hors foyer et le web. L’enrichissement de la gamme bio fait aussi partie des pistes de développement de cette PME fondée en 2002 à Monaco, qui a totalisé, l’an dernier, 50 millions d’euros de revenus. Des opérations de croissance externe, pour dupliquer le modèle ailleurs en Europe, pourraient être envisagées dans un second temps.
Le développement international de Feedaxess entre dans une nouvelle phase. Accompagné en minoritaire par Siparex depuis 2015, année de l’acquisition de la société Seda, le spécialiste de l’équipement de cuisines professionnelles et de réfrigération commerciale enregistre l’entrée à son capital de CM-CIC Investissement, avec l’objectif de renforcer ses parts de marché en Europe, voire aux Etats-Unis. Le groupe, qui a acquis notamment l’allemand Seda l’an dernier, réalise déjà 30% de son chiffre d’affaires à l’international et entend notamment consolider ses positions en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Italie. L’opération permet par ailleurs de poursuivre la transition managériale entre Dominique de Charry et son fils Aloys. Feedaxess évolue sur un marché en croissance d’environ 3% par an.
L’Idi fait coup double. Entré en négociations exclusives en début d’année pour prendre le contrôle du leader français du portage salarial, Freeland, le fonds coté s’est vu proposer le dossier du numéro trois du secteur, Invisia. Une occasion saisie par le biais d’une offre ferme afin de combiner les deux groupes, grâce à l’augmentation de sa mise de départ et de la dette fournie par Tikehau. Complémentaires, avec des focus respectifs en région et en Ile-de-France, Freeland et Invisia constitueront un nouveau leader, pesant plus de 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, avec l’ambition de faire jouer synergies commerciales et opérationnelles. Outre le portage, les deux groupes combinent diverses expertises à destination des indépendants (conception de sites internet, assurance, immobilier…).
SoftBank annoncera «bientôt» un deuxième Vision Fund, a indiqué jeudi Masayoshi Son, le fondateur et directeur général du conglomérat japonais. Ce deuxième véhicule aura une taille similaire au premier, à savoir 100 milliards de dollars. Au 31 mars, la valeur des 69 investissements dans Vision Fund s’élevait à 72,3 milliards de dollars, contre un coût d’acquisition de 60,1 milliards, a indiqué SoftBank. En début de semaine, une rumeur faisait état d’une possible mise en Bourse à terme de Vision Fund. Le résultat opérationnel de SoftBank a progressé de 80,5% lors de l’exercice clos le 31 mars, à 2.400 milliards de yens (22 milliards de dollars).
Vitale Assistance consolide ses positions sur le marché de la réparation en nature. Contrôlé depuis 2017 par Weinberg Capital Partners (WCP), le co-leader de ce marché fragmenté encore peu mature en France va en effet doubler de taille en se rapprochant de son concurrent 3iD. Grâce à cette opération, le nouvel ensemble bénéficiera désormais d’un maillage géographique national, un avantage compétitif de poids pour satisfaire les compagnies d’assurances donneuses d’ordre. Intervenant aussi bien dans l’assistance d’urgence post-sinistre qu’en rénovation de bâtiment, Vitale Assistance poursuit en parallèle la digitalisation de ses parcours BtoBtoC (devis, signature électronique), afin de limiter les déplacements et l’usage du papier. Ce projet entrera dans sa dernière ligne droite en fin d’année.
SoftBank annoncera «bientôt» un deuxième Vision Fund, a indiqué ce matin Masayoshi Son, le fondateur et directeur général du conglomérat japonais, lors de la publication des résultats annuels de son groupe. Il a précisé que ce deuxième véhicule d’investissement aura une taille similaire au premier, à savoir 100 milliards de dollars, et que SoftBank sera probablement le seul sponsor au moment de son lancement. Le premier Vision Fund avait été financé en partie par les fonds souverains d’Arabie saoudite et d’Abou Dhabi. Au 31 mars, la valeur des 69 investissements dans Vision Fund s'élevait à 72,3 milliards de dollars, contre un coût d’acquisition de 60,1 milliards, a indiqué SoftBank.
Le Fonds stratégique de participations (FSP) a annoncé hier la nomination de Pierre de Villeneuve en tant que président. Pierre de Villeneuve, président du conseil d’administration de BNP Paribas Cardif, succède ainsi à Antoine Lissowski, directeur général de CNP Assurances, qui occupait précédemment cette fonction. Le FSP regroupe sept assureurs (BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Crédit Agricole Assurances, Société Générale Assurances, Groupama, Natixis Assurances et Suravenir) afin d’investir au capital d’entreprises françaises. Il est géré par Edmond de Rothschild. Il détient actuellement un portefeuille de sept sociétés (Arkema, Elior, Eutelsat, Neoen, Safran, Seb, Tikehau Capital).
Premier investissement du fonds 5, la société de medtech a été vendue à PerkinElemer pour 215 millions de dollars, trois ans seulement après son entrée en portefeuille.
Le Fonds stratégique de participations (FSP) a annoncé la nomination de Pierre de Villeneuve en tant que président. Pierre de Villeneuve, président du conseil d’administration de BNP Paribas Cardif, succède ainsi à Antoine Lissowski, directeur général de CNP Assurances, qui occupait précédemment cette fonction.
Les flux de souscriptions sur les fonds d’investissement collectifs au cours de la semaine du 1er mai ont montré de moindres décollectes sur les actions qu’au cours des semaines précédentes, la collecte nette sur les fonds indiciels cotés (ETF), +6,8 milliards de dollars, compensant les dégagements toujours massifs sur les gestions actives (-7,1 milliards), selon l’étude hebdomadaire de BAML/EPFR Global. Les fonds spécialisés sur les actions américaines ont bénéficié d’entrées nettes à hauteur de 2,2 milliards de dollars, ceux dédiés aux actions européennes enregistrant une cinquante-huitième semaine de rachats nets sur 60 -4 milliards.
Le fonds d’investissement Antin Infrastructure Partners étudie l’opportunité de céder un important gazoduc en mer du Nord dans le cadre d’une opération qui valoriserait cet équipement à plusieurs milliards de livres sterling, selon The Telegraph. Selon le quotidien britannique, plusieurs acheteurs potentiels ont approché le fonds au sujet de cet actif qui fait partie du complexe Kellas Midstream. Le gazoduc «Cats» (Central Area Transmission System) en constitue un axe stratégique, en reliant sur une distance de plus de 400 kilomètres une plateforme en mer du Nord à un terminal situé à Teesside, sur la côte du Nord-Est de l’Angleterre. Des mandats pour l’opération n’ont pas encore été attribués, mais le fonds envisage de donner le coup d’envoi à l’opération courant 2019.
Cinven a officialisé jeudi la clôture de son septième fonds à 10 milliards d’euros (environ 11 milliards de dollars), soit 3 milliards de plus que le véhicule de sixième génération. «Le fonds a atteint son hard-cap en moins de quatre mois et a été sursouscrit», souligne le groupe de private equity dans un communiqué. Cinven précise que son sixième fonds «a investi à ce jour dans 15 sociétés ayant leur siège social dans 11 pays différents» et que les sociétés étant encore dans ce portefeuille ont «généré une croissance à deux chiffres d’Ebitda l’an dernier». Le fonds de septième génération n’a pas encore investi.
Le fonds italien d’infrastructures F2i a soumis une offre contraignante sur Persidera, filiale de télédiffusion de Telecom Italia (TIM), selon Reuters, qui cite deux sources proches du dossier. La valeur de cette offre est située entre 240 et 250 millions d’euros, ont-elles ajouté. La vente de Persidera, dont Telecom Italia contrôle 70% du capital, fait partie du plan exposé cette année par Luigi Gubitosi, administrateur délégué de l’opérateur télécoms, pour relancer le groupe. Le solde de 30% du capital de Persidera est aux mains de l'éditeur italien GEDI. Le conseil d’administration de TIM examinera probablement l’offre de F2i lors d’une réunion prévue lundi.
Apollo Global Management emboîte le pas de KKR, d’Ares Management et de Blackstone. Le fonds d’investissement coté a annoncé vouloir changer de statut, pour passer d’une structure de partenariat (publicly traded partnersiph) à une organisation à responsabilité limitée (C-corp). Apollo compte avoir achevé sa mue au cours du troisième trimestre 2019.
Cinven a officialisé ce matin la clôture de son septième fonds à 10 milliards d’euros (environ 11 milliards de dollars), soit 3 milliards de plus que le véhicule de sixième génération. «Le fonds a atteint son hard-cap en moins de quatre mois et a été sursouscrit», souligne le groupe de private equity dans un communiqué. «Nous avons levé un fonds de taille appropriée aux opportunités du marché», ajoute Stuart McAlpine, managing partner chez Cinven.
TRIOMPHE L’appétit des investisseurs pour la dette privée d’entreprise ne se dément pas. Alors que plus de 100 milliards de dollars ont été collectés l’an dernier sur cette classe d’actifs dans le monde, les levées de fonds se poursuivent à un rythme effréné en 2019. Après le français Tikehau, qui a rassemblé 2,1 milliards d’euros au début de l’année, le fonds américain Neuberger Berman vient de finaliser la levée de sa troisième génération de véhicules de dette privée (first-lien, unitranche, second-lien) pour financer des entreprises américaines. Et d’après Bloomberg, Cerberus collecterait actuellement quelque 2,5 milliards de dollars pour un fonds dédié aux leveraged loans, contre 2 milliards pour son prédécesseur. Le potentiel de ce marché reste important puisque, selon Preqin, seul un quart des institutionnels sont exposés à cette classe d’actifs.
L’ancien premier ministre britannique David Cameron n’est pas parvenu à lever un milliard de dollars (890 millions d’euros) à investir en Chine, plus d’un an après qu’il l’a annoncé, selon le Financial Times, qui cite des sources proches. Selon les sources du quotidien, il n’a pas encore bouclé son premier tour de table. Appelé le Fonds sino-britannique (UK China Fund), cette initiative du secteur privé recherche des opportunités pour des opérations conjointes entre les deux nations en technologies, santé, énergie, et industrie.
STABILISATION La performance des fonds LBO s’est stabilisée l’an passé à des niveaux proches du record enregistré en 2017, selon la dernière étude eFront. Les rendements globaux (TVPI, total value to paid-in) se sont établis à 1,46 (multiple effectif réalisé sur le montant du fonds et également potentiel en fonction des valeurs encore en portefeuille) au quatrième trimestre 2018, contre des multiples moyens de 1,42 et 1,32 sur cinq et dix ans. « Après une période de forte performance, 2019 se situe à la croisée des chemins, soit en confirmant la maturité du secteur et la nouvelle norme de rendement élevé et de faibles risques, soit en signalant un nouveau retournement de cycle. Bien qu’une progression reste possible, cela semble peu probable », juge Tarek Chouman, CEO d’eFront.
StellaGroup, groupe français détenu depuis janvier par le fonds PAI Partners, a annoncé mercredi l’acquisition de la division volets et stores du géant irlandais des matériaux de construction CRH. Il devient ainsi un acteur européen de premier plan de ce type de produits. De son côté, CRH, numéro deux mondial de son domaine derrière Lafarge, a précisé avoir vendu cette division pour plus de 300 millions d’euros. Elle a réalisé un chiffre d’affaires de 200 millions l’an dernier. L’année dernière, CRH a entamé une revue stratégique de ses activités de distribution en Europe, afin d’accroître la rémunération des actionnaires.
Le groupe suisse de private equity a annoncé mardi avoir trouvé un accord avec le fonds norvégien HitecVision en vue d’acquérir pour 1,2 milliard d’euros le groupe d’infrastructure CapeOmega. Ce dernier détient une participation de 11% dans Gassled, gazoduc norvégien qui sert les marchés allemand, français, belge et britannique. Partners Group prendra aussi une participation de 19% dans Polarled, un gazoduc long de 482 km qui traverse le cercle polaire, ainsi qu’une participation de 6,6% dans l’usine de traitement de gaz naturel Nyhamma, reliée à Polarled.
Le groupe suisse de private equity a annoncé aujourd’hui avoir trouvé un accord avec le fonds norvégien HitecVision en vue d’acquérir pour un montant de 1,2 milliard d’euros le groupe d’infrastructure CapeOmega. Ce dernier détient une participation de 11% dans Gassled, gazoduc norvégien qui sert les marchés allemand, français, belge et britannique. Partners Group prendra également une participation de 19% dans Polarled, un gazoduc long de 482 km qui traverse le cercle polaire, ainsi qu’une participation de 6,6% dans l’usine de traitement de gaz naturel Nyhamma, reliée à Polarled.