Placé en redressement judiciaire le 24 avril, Novares peut d’ores et déjà souffler. Ce 28 mai, le tribunal de commerce de Nanterre a approuvé l’accord trouvé entre l’équipementier automobile et une large majorité de ses créanciers. Ce faisant, le groupe de 12 000 collaborateurs se voit remettre une enveloppe de 146 millions d’euros, composée d’un prêt garanti par l’Etat de 71 millions d’euros, ainsi que d’un prêt de 45 millions et d’une injection de fonds propres de 30 millions provenant des actionnaires, Equistone Partners Europe et Bpifrance. Les banques vont quant à elles convertir 260 millions de dettes (sur un total de 330 millions porté par la holding) en capital, leur permettant de détenir in fine une participation de 25 %. Mais Equistone conservera la majorité des titres.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Advent International contre ForeScout Technologies. Le fonds d’investissement, qui a annoncé mi-mai renoncer à l’acquisition du groupe de cybersécurité, devra s’en expliquer devant les tribunaux début juin, selon Bloomberg. La vente avait été conclue en février pour 1,9 milliard de dollars. « Advent s’appuie sur des excuses infondées pour justifier sa décision », attaque ForeScout Technologies, ajoutant qu’en dépit de la crise, toutes les conditions de l’accord sont remplies et qu’Advent doit « honorer ses engagements et immédiatement finaliser l’acquisition en cours ». En cas de réalisation de l’opération, les relations de la société avec son actionnaire s’annoncent tendues.
L’ex-Capzanine va recruter une équipe dédiée à l’investissement en fonds propres, pour le compte de l’assureur, dans des entreprises familiales régionales.
SearchLight Capital s’apprête à boucler sa troisième génération de fonds. La société de gestion new-yorkaise a déjà réuni 3 milliards de dollars pour ce véhicule d’investissement, selon un document de la SEC. SearchLight Capital III a attiré près de 150 investisseurs institutionnels et prend la suite de SearchLight Capital II – lequel avait levé 1,9 milliard de dollars en décembre 2015. L’année dernière, le gérant s’était fait connaître en France en menant l’offre publique d’achat sur l’équipementier aéronautique Latécoère, alors valorisé 365 millions d’euros. Avec son nouveau véhicule, le gérant compte injecter entre 100 et 200 millions de dollars par deal, aux Etats-Unis ou en Europe.
SearchLight Capital s’apprête à boucler sa troisième génération de fonds. Une étape majeure pour la société de gestion new-yorkaise, qui a déjà réuni 3 milliards de dollars pour ce véhicule d’investissement, selon un document de la SEC. Sobrement baptisé SearchLight Capital III, ce dernier s’est attiré les faveurs de près de 150 investisseurs institutionnels et prend la suite de SearchLight Capital II – lequel avait levé 1,9 milliard de dollars en décembre 2015. Tout comme son prédécesseur, il est en mesure d’intervenir dans des opérations de spin-off, de P-to-P ou bien encore dans des cas de restructurations.
Carson Block, fondateur du hedge fund Muddy Waters, a affirmé, dans une interview accordée mercredi dernier à Bloomberg TV, que parmi les entreprises chinoises cotées à Wall Street, «une grande majorité fraude» selon les normes des investisseurs américains. En 2011, il avait dévoilé les comptes frauduleux du groupe Sino-Forest, un exploitant de plantations de bois d’oeuvre, qui a ensuite fait faillite. Luckin Coffee, le rival chinois de Starbucks, vient d'être radié du Nasdaq après la découverte d’une fraude massive. «En étant cotées aux Etats-Unis, ces sociétés ont facilement accès à l’argent des particuliers américains, et tant que la Chine restera effectivement un pays voyou au vu de la réglementation boursière américaine», a déclaré Carson Block à Bloomberg.
Alexandre de Rothschild a donné son accord au premier investissement de Rothschild & Co dans Praexo. La start-up, créée par Guillaume Moinet – managing director de la banque sur le départ –, a aussi obtenu le soutien financier de Truffle Capital, dans le cadre d’une levée de 1,6 million d’euros. La jeune pousse, contrôlée par son fondateur, promet de rassembler tous les acteurs des marchés de capitaux afin d’offrir aux émetteurs la possibilité de cibler les investisseurs les plus pertinents et d’identifier les indicateurs appropriés pour l’equity story. L’interface permet aussi d’interagir directement avec les investisseurs et de collaborer avec les conseils. Une première transaction est attendue d’ici début 2021.
Convaincu que le métier de la banque d’affaires ne peut pas rester imperméable aux bouleversements technologiques, Alexandre de Rothschild a donné son accord au premier investissement de Rothschild & Co dans Praexo. La start-up, créée par Guillaume Moinet - managing director de la banque sur le départ -, a aussi obtenu le soutien financier de Truffle Capital, dans le cadre d’une levée de 1,6 million d’euros.
Le groupe d’ameublement et de décoration a mandaté deux banques d’affaires à l’automne. La crise du coronavirus a cependant rendu prudent les potentiels acquéreurs.
Le conglomérat japonais SoftBank Group a essuyé au total une perte nette 962 milliards de yens (8,3 milliards d’euros) au cours de l’exercice clos fin mars 2020, soit la pire performance de son histoire. Ce montant dépasse légèrement l’estimation communiquée par SoftBank en avril.
Le baromètre 2019 de l’Association française du "family office" confirme l’appétence des investisseurs familiaux pour le "private equity" et l’immobilier.
Quelques mois après avoir récolté 103 millions de dollars (95 millions d’euros) dans le cadre de son premier closing, Idi Emerging Markets IV concrétise un premier investissement de 10 millions de dollars dans un fonds de private equity chinois. Ce dernier, baptisé CMC Capital Partners III, est doté d’un peu plus de 950 millions de dollars. Il a pour objectif de constituer un portefeuille d’une grosse douzaine de PME s’adressant aux classes moyennes chinoises par le biais des nouvelles technologies ou de nouveaux médias. Son gestionnaire, CMC Capital Partners, a été fondé en 2010 et est basé à Shanghai, à Pékin et à Hong-Kong. Avec cet investissement, le véhicule d’Idi Emerging Markets Partners fait donc le pari d’un redémarrage de la consommation de la classe moyenne en Chine. Le fonds luxembourgeois compte plus de 500 millions de dollars d’actifs sous gestion et a financé directement ou indirectement plus de 460 entreprises.
Acteur du capital-risque franco-italien depuis vingt ans, 360 Capital vient de révéler le premier closing de son fonds de cinquième génération. Une étape qui lui permet de démarrer ses investissements avec une enveloppe de 90 millions d’euros. Ce dernier fonds rassemble des investisseurs institutionnels historiques publics et privés, ainsi que des industriels et des family offices. Le closing final de ce véhicule, dont le montant maximum a été fixé à 150 millions d’euros, est prévu à la fin de l’année 2020. 360 Capital gère 400 millions d’euros d’actifs et un portefeuille de plus de 60 participations – dont quatre ont été acquises ces huit dernières semaines, post-Covid-19.
Quelques mois après avoir récolté 103 millions de dollars dans le cadre de son premier closing, Idi Emerging Markets IV concrétise un premier investissement de 10 millions de dollars dans un fonds de private equity chinois. Ce dernier, baptisé CMC Capital Partners III, est doté d’un peu plus de 950 millions de dollars. Il a pour objectif de constituer un portefeuille d’une grosse douzaine de PME s’adressant aux classes moyennes chinoises par le biais des nouvelles technologies ou de nouveaux médias. Son gestionnaire, CMC Capital Partners, a été fondé en 2010 et est basé à Shanghai, à Pékin et à Hong-Kong.
Acteur du capital-risque franco-italien depuis vingt ans, 360 Capital vient de révéler le premier closing de son fonds de cinquième génération. Une étape qui lui permet de démarrer ses investissements avec une enveloppe de 90 millions d’euros.
BUSINESS AS USUAL La crise du Covid-19 n’empêche pas les fonds de private equity d’amasser toujours plus d’argent pour leurs futurs investissements dans la tech. Alors que la France était toujours confinée, plusieurs sociétés de gestion ont annoncé un closing partiel pour un nouveau véhicule. Axa Venture Partners a notamment réalisé le premier closing de son fonds de deuxième génération AVP Diversified 2, pour un montant de 200 millions d’euros, et vise 250 millions d’ici à l’été. ISAI a pour sa part finalisé la première étape de sa levée de fonds en ayant amassé 90 millions d’euros pour son troisième fonds early stage venture visant à soutenir la French Tech. Le hard cap est fixé 120 millions. Enfin, Infravia a récolté 270 millions pour sa nouvelle stratégie growth, soutenue par le « plan Tibi », et vise 500 millions in fine.
Iris Capital vient de réinvestir dans un tour de 6 millions d’euros dans l’éditeur de plates-formes de gestion de services RH Neocase Software. Il détient 80% du capital de l’entreprise, dans laquelle il est présent depuis 2006. L’opération est menée par Entrepreneur Venture, aux côtés de Sofiouest et de l’équipe de direction. La plate-forme SaaS de digitalisation des services RH de Neocase a affiché une croissance de 22% l’année dernière (chiffre d’affaires non communiqué), et vise plus de 20% en 2020, dans le contexte de la crise du Covid-19. Elle compte 150 clients dans le monde, pour un total de 5 millions d’utilisateurs.
Le fonds activiste TCI Fund Management Limited s’est renforcé au capital du groupe français Vinci en franchissant le seuil des 5% du capital et des droits de vote, selon un avis de l’Autorité des marchés financiers publié mercredi. Selon cet avis, le fonds, qui agit pour le compte de The Children’s Investment Master Fund et Talos Capital, détient 5,06% du capital et des droits de vote du groupe de BTP et de concessions aéroportuaires et autoroutières.
Ardian acquiert le fabricant suisse de stockage informatique Swissbit - opération qui n’est accompagnée d’aucune information financière. Swissbit est l’unique fournisseur européen indépendant de stockage basé sur la technologie de mémoire flash NAND et de solutions IoT embarquées. Il fabrique des cartes SD et microSD, des disques durs SSD et des modules de mémoire USB dans son usine de Berlin, mise en service en octobre 2019. Fondé en 2001 à la suite du rachat de la division Memory de Siemens en 2001, Swissbit fournit actuellement plus de 700 clients, dont de nombreuses entreprises industrielles, médicales et technologiques.