L'équipe de capital-risque Omnes Capital clôture un fonds de 130 millions d’euros dédié aux technologies de rupture, baptisé Omnes Real Tech. Bpifrance, le groupe de protection sociale Pro BTP et le fabricant de dispositifs médicaux Vygon comptent parmi les investisseurs de ce véhicule qui a dépassé son objectif de collecter 100 millions d’euros, précise un communiqué diffusé jeudi. Omnes Real Tech a déjà investi dans Solvionic, spécialiste des batteries du futur, et dans Dust Mobile et Sekoia, deux acteurs de la cybersécurité. Omnes Capital (ex-Crédit Agricole Private Equity) compte 4 milliards d’euros d’encours dans le capital-risque, le capital-développement et les infrastructures.
Erik Maris n’aura pas mis longtemps à rebondir. Quelques semaines après avoir claqué la porte de la banque d’affaires qu’il a cofondée en 2010 avec Jean-Marie Messier, sur fond de divergences fortes avec ce dernier, la star du M&A aurait trouvé son nouveau point de chute chez l’américain Hellman & Friedman.
L'équipe de capital-risque Omnes Capital clôture un fonds de 130 millions d’euros dédié aux technologies de rupture, baptisé Omnes Real Tech. Bpifrance, le groupe de protection sociale Pro BTP et le fabricant de dispositifs médicaux Vygon comptent parmi les investisseurs de ce véhicule qui a dépassé son objectif de collecter 100 millions d’euros, précise un communiqué diffusé ce jeudi.
L’usine pharmaceutique H2 Pharma vient d’ouvrir une minorité de son capital à Ardian Growth, qui réalise ici son premier deal dans le secteur de la santé. L’investissement serait compris entre 15 et 25 millions d’euros et permettra notamment à H2 Pharma d’atteindre un objectif de production chiffré à 100 millions d’unités par an. Il doit aussi offrir les moyens au groupe d’élargir son offre en s’immisçant dans d’autres secteurs en croissance, comme les affaires réglementaires et le contrôle analytique.
Une application a trouvé preneurs auprès d’une quinzaine d’entreprises françaises, en proposant… des compliments. Les messages laudatifs sont envoyés par les salariés à leurs congénères de façon anonyme, dans un souci d’authenticité. Mais attention, les propos sont cadrés : ils doivent être « bienveillants », sinon le système les écarte, de même que s’ils comportent des remarques déplacées, par exemple une allusion inadmissible au « genre » du destinataire. Les propriétaires de la solution n’ont pas prévu, semble-t-il, d’imposer une écriture inclusive pour rédiger les messages de 140 signes de même qu’ils n’ont pas l’air d’avoir lu « 1984 » de George Orwell ni Freud ni les tribunes de professeurs sur la cancel culture, etc. Mais ils n’en sont pas moins en passe de lever 1 million d’euros en amorçage : des financiers voient dans la solution une action à « impact » pour le moral de leurs équipes. Il faut vraiment se méfier de l’argent impatient de s’investir en ces temps sans croissance !
Implanté à Bois d’Arcy depuis onze ans, H2 Pharma est méconnue du grand public. Mais cette usine pharmaceutique ultramoderne est pourtant l’une des partenaires essentielles des laboratoires pharmaceutiques. Urgo, Mylan, Sandoz, Teva, Biogaran ou bien encore Merck et Sanofi lui font appel pour leurs produits génériques ou OTC. Considérée comme référente sur le segment des spécialités pharmaceutiques liquides non-stériles (bain de bouche, sirop, solution orale…), H2 Pharma vient d’ailleurs d’ouvrir une minorité de son capital à Ardian Growth, qui réalise ici son premier deal dans le secteur healthcare. L’investissement serait compris entre 15 et 25 millions d’euros et permettra notamment à H2 Pharma d’atteindre un objectif de production chiffré à 100 millions d’unités par an. Il doit aussi offrir les moyens au groupe d’élargir son offre en s’immisçant dans d’autres secteurs en croissance, comme les affaires réglementaires et le contrôle analytique.
A l’heure où la confusion envahit l’univers français du ballon rond, la Lega Serie A italienne est parvenu à boucler son processus de recherche d’investisseurs. Les phases de qualification ont permis de sélectionner le duo Advent International-CVC, a appris Bloomberg. 15 des 20 clubs composant la ligue ont donné leur aval pour entamer des négociations exclusives. Pour l’occasion, les deux fonds internationaux se sont alliés au Fondo Strategico Italiano, l’équivalent italien de Bpifrance. Cela en faisant s’envoler les enchères à 1,6 milliard d’euros pour une participation de 10% dans la structure qui porte les droits audiovisuels de la première division transalpine. De son côté, Bain Capital avait proposé un montant similaire mais pour 15 % du capital, tandis que Fortress avait mis sur la table une offre de 900 millions d’euros pour les droits médias.
A l’heure où la confusion envahit l’univers français du ballon rond, la Lega Serie A italienne est parvenu à boucler son processus de recherche d’investisseurs. Les phases de qualification ont permis de sélectionner le duo Advent International-CVC, a appris Bloomberg. Quinze des vingt clubs composant la ligue ont donné leur aval pour entamer des négociations exclusives.
En 2009, le cofondateur d’Elior avait contribué à créer cette plate-forme d’acquisition dédiée aux métiers de la santé, aujourd’hui dotée de 18 écoles.
Le spécialiste des articles de puériculture Béaba était l’une des deux dernières participations du portefeuille d’Edmond de Rothschild Capital Partners encore détenue par Bridgepoint Development Capital (BDC). Le fonds est cependant parvenu à s’en séparer, le processus piloté par Clearwater International – révélé par L’Agefi le mois dernier – ayant abouti à la sélection d’un repreneur : le londonien BlueGem Capital Partners. Ce dernier est familier avec l’univers de la jeunesse. Il est actionnaire du groupe britannique Mamas & Papas, connu pour ses poussettes, landaus et autres articles de puéricultures.
Le fonds d’origine scandinave vient de céder Questel et d’entrer en négociations exclusives pour racheter le spécialiste de la sécurité alimentaire Kersia.
Latour Capital fait partie des gérants tricolores de private equity les plus en vogue, comme en témoigne le succès de la levée de son troisième véhicule. Selon les informations de Capital Finance, confirmées par L’Agefi, ce dernier vient d’empocher 1 milliard d’euros, soit 200 millions d’euros de plus que prévu. Une inflation des montants sous gestion hors du commun. A titre de comparaison, Latour Capital I et Latour Capital II – les deux précédents fonds – n’avaient respectivement engrangé «que» 115 et 306 millions d’euros. Avec cette nouvelle force de frappe, le gérant a désormais la capacité d’investir entre 50 et 150 millions d’euros par deal, sans compter la capacité de co-investissement de ses LPs. Fin 2019, Latour Capital III s’était illustré en prenant le contrôle de Primonial aux côtés de Bridgepoint. Ce mois-ci, il a aussi pris les commandes du courtier Santiane, comme l’a appris L’Agefi.
Pictet Asset Management a annoncé hier l’extension de sa gamme de solutions ‘total return’ grâce au lancement de Pictet TR-Atlas Titan. Il s’agit d’une déclinaison du fonds Pictet TR-Atlas, qui a déjà fait ses preuves, caractérisée par un niveau de risque et un objectif de rendement plus élevés. Fonds directionnel long/short en actions mondiales, Pictet TR-Atlas Titan cherche à tirer profit de titres surévalués ou sous-évalués sur les marchés développés et émergents. Il a pour objectif de générer une croissance à long terme du capital investi, tout en privilégiant la préservation de celui-ci dans les phases baissières des marchés.
Latour Capital fait partie des gérants tricolores de private equity les plus en vogue, comme en témoigne le succès de la levée de son troisième véhicule. Selon les informations de Capital Finance, confirmées par L’Agefi, ce dernier vient d’empocher 1 milliard d’euros, soit 200 millions d’euros de plus que prévu. Une inflation des montants sous gestion hors du commun. A titre de comparaison, Latour Capital I et Latour Capital II – les deux précédents fonds – n’avaient respectivement engrangé « que » 115 et 306 millions d’euros. Avec cette nouvelle force de frappe, le gérant a désormais la capacité d’investir entre 50 et 150 millions d’euros par deal, sans compter la capacité de co-investissement de ses LPs. Fin 2019, Latour Capital III s’était illustré en prenant le contrôle de Primonial aux côtés de Bridgepoint. Ce mois-ci, il a aussi pris les commandes du courtier Santiane, comme l’a appris L’Agefi.
Relance. Un nouveau véhicule pour orienter l’épargne des Français vers l’économie réelle. Soucieux d’apporter des financements aux entreprises dans le contexte de crise économique et sanitaire, Bpifrance a lancé le 1er octobre le fonds Bpifrance Entreprises 1, permettant aux particuliers d’investir dans un portefeuille de plus de 1.500 entreprises, majoritairement françaises et non cotées. Il s’agit d’un fonds de fonds multisectoriel et diversifié investi dans des fonds de capital-investissement français dont les portefeuilles ont été constitués entre 2005 et 2016. Pour souscrire, les particuliers pourront passer par la plate-forme digitale de 123-im.com. Le fonds sera également distribué au travers des réseaux bancaires, d’assureurs et de gestion de patrimoine. Le montant minimal de souscription est de 5.000 euros.
Le fonds BlackRock Circular Economy, commercialisé il y a tout juste un an, est parvenu à lever plus de 900 millions de dollars. Cette somme sera consacrée aux entreprises dont les domaines d’activités sont en lien avec les thèmes environnementaux, tels que la lutte contre le changement climatique, le déclin de la biodiversité et la pollution plastique. Pour suivre la progression des objectifs de durabilité des entreprises dans lesquelles investit ce fonds dédié à l’économie circulaire, le gérant a publié un rapport qui sera mis à jour tous les six mois en collaboration avec la Fondation Ellen MacArthur. Il y a deux ans, la navigatrice britannique avait lancé l’initiative «Engagement mondial de la nouvelle économie des plastiques», avec les plus gros groupes d’agroalimentaire.
La start-up française Aledia vient de boucler une série D de 120 millions d’euros. Sur cet objectif, elle a déjà obtenu une première tranche de 80 millions d’euros, notamment auprès du fonds SPI géré par Bpifrance pour le compte de l’Etat, ainsi que par la plupart de ses investisseurs historiques, dont Intel Capital. Spin-off issue du CEA-Leti, fondée en 2012, Aledia pourrait à terme équiper les écrans, par exemple des ordinateurs portables. Ce vaste marché est jusqu’à maintenant occupé par les technologies LCD et Oled. Aledia met en avant l’utilisation de nano-cristaux se basant sur des wafers en silicium de très grande taille – une technologie protégée par 197 familles de brevets. Elle devrait obtenir les deux prochaines tranches de sa série D dans les douze prochains mois.
La prochaine génération d’écrans microLED pour les marchés grand public pourrait bien être française. C’est en tout cas le projet de la start-up française Aledia, qui vient de sécuriser une série D de 120 millions d’euros. Sur cet objectif, elle a d’ores et déjà obtenu une première tranche de 80 millions d’euros, notamment auprès du fonds SPI géré par Bpifrance pour le compte de l’Etat, ainsi que par la plupart de ses investisseurs historiques, dont Intel Capital.
BlackRock fait un pas de plus en direction de l’environnement. Son fonds BlackRock Circular Economy, commercialisé il y a tout juste un an, est parvenu à lever plus de 900 millions de dollars. Une somme qui sera consacrée aux entreprises dont les domaines d’activités sont en lien avec les thèmes environnementaux, tels que la lutte contre le changement climatique, le déclin de la biodiversité et la pollution plastique. Pour suivre la progression des objectifs de durabilité des entreprises dans lesquelles investit ce fonds dédié à l’économie circulaire, le gérant a publié un rapport qui sera mis à jour tous les six mois en collaboration avec la Fondation Ellen MacArthur. Il y a deux ans, la navigatrice britannique avait lancé l’initiative « Engagement mondial de la nouvelle économie des plastiques », en rassemblant les plus gros groupes d’agroalimentaires, pour repenser l’économie du plastique.
L’afflux de gérants de private equity dans l’Hexagone ne se dément pas. Après les arrivées de fonds comme EQT, Capital Dynamics pose ses valises à Paris. AÀ la tête de 17 milliards de dollars d’actifs, la société de gestion, dont le siège social est basé en Suisse, a confié les rênes de son nouveau bureau à deux professionnels du capital-investissement, Martine Sessin-Caracci et Jean-Yves Lagache. La stratégie d’investissement de Capital Dynamics se focalise sur les énergies renouvelables (solaire, éolien et stockage), le secondaire et le co-investissement. Le bureau parisien n’aura pour l’instant pas vocation à animer une équipe d’investissement, à proposer aux investisseurs d’accéder à l’offre de Capital Dynamics.
L’afflux de gérants de private equity dans l’Hexagone ne se dément pas. Après les arrivées de fonds comme EQT, Waterland Private Equity ou Marlin Equity Partners, depuis le début de l’année, c’est au tour de Capital Dynamics de poser ses valises à Paris. A la tête de 17 milliards de dollars d’actifs, la société de gestion dont le siège social est basé en Suisse a confié les rênes de son nouveau bureau à deux professionnels du capital-investissement, Martine Sessin-Caracci et Jean-Yves Lagache. La première pilotait les relations investisseurs, le marketing et la communication d’Omnes, en qualité d’associée, tandis que le second est notamment connu pour son engagement au sein d’Amundi, où il a dirigé l’activité fonds de fonds de capital-investissement pendant près de vingt ans. Au cours des trois dernières années, il officiait comme managing director chez Essling Capital.