L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Moonfare, une plateforme digitale qui commercialise des fonds de private equity, va lancer une plateforme d’investissement dédiée aux family offices. Pour ce faire, elle s’appuie sur une étude montrant l’accroissement dans l’allocation de ces entités aux marchés privés et ce au détriment de leur exposition aux actifs cotés traditionnels. «Plus de 50 % des sondés gardent des perspectives positives quant aux actifs sur les marchés privés, alors que plus de 70 % d’entre eux ont une perception négative des actions cotées pour l’année à venir», explique Moonfare. Dans ce cadre, le Moonfare Private Investment Office (MPIO) doit renforcer la base de plus de 80 family officeset leur faciliter l’accès à des fonds privés exclusifs, incluant par exemple des fonds technologiques américains gérés par des acteurs de premier plan ainsi que des opportunités de co-investissement. La plateforme offre également une base de fonds prospective et des rapports de due diligence exclusifs sur les fonds-cibles en amont de leur lancement, ainsi qu’un accès aux webinaires des GP et aux rapports sur leurs fonds. Par ailleurs, afin de répondre à la préoccupation première exprimée par les établissements quant à la liquidité des actifs - 74% des sondés considèrent qu’il s’agit d’un obstacle important - Moonfare a établi un partenariat avec l’opérateur spécialisé sur les investissements secondaires en private equity Lexington Partners qui doit apporter une liquidité institutionnelle à la plateforme lors d’enchères semestrielles.
Les salariés actionnaires dénoncent le conflit d’intérêts potentiel du PDG, Jean-Bernard Lévy, et demandent un nouveau vote sur l’offre de l’Etat, auquel il ne participerait pas.
Né de la transformation d'un groupement foncier forestier, le groupement forestier d’investissement GFI Vatel est d’ores et déjà investi à plus de 80 % de son actif.
Sous l’emballage marketing de ces SCPI, se cachent plus de lignes de frais, probablement plus d’instabilité et un coût total finalement proche de celui des SCPI dites «traditionnelles». La balance est même favorable à celles-ci après quelques années. Démonstration, chiffres à l’appui.
Selon la Banque centrale européenne, ce prélèvement temporaire pourrait porter atteinte à la situation financière des prêteurs et perturber la politique monétaire.
La présence de fonds bien notés en tête de classement sur un an alors que leurs performances sont dans le rouge, démontre que l'univers d'investissement de la zone euro est l'un des plus délicats. Pour autant, la résistance des meilleurs est excellente.
Quatre nouveaux fonds cette semaine avec du classique côté thématique tandis que d'autres font entendre une nouvelle musique : le retour de fonds alternatifs...
L’entrée en vigueur des normes techniques de niveau 2 de la règlementation européenne sur la publication d’informations en matière de durabilité dans le secteur financier (SFDR) est prévue pour le 1er janvier 2023. Mais plus l’industrie de la gestion d’actifs s’approche de l’échéance, plus des études sortent pointant des défaillances dans les fonds catégorisés par leurs gérants comme Article 9, la catégorie de fonds la plus stricte de SFDR. Après fe fundinfo qui estimait que 1.500 fonds pourraient perdre leur classification Article 9 et Morningstar qui recensait le déclassement de 41 fonds en Article 8, c’est au tour de Clarity AI de douter de la «sincérité» de la durabilité des fonds Article 9. Dans une recherche publiée ce jeudi, la plateforme technologique d’analyse sur la durabilité a sondé 750 fonds Article 9 qui disposaient d’informations sur au moins 80% des titres détenus en portefeuille. Sa conclusion? Environ 40% des fonds analysés avaient plus de 5% de leurs actifs investis dans des sociétés ayant violé soit les principes du Global Compact des Nations Unies soit les lignes directrices de l’OCDE établis pour les multinationales. 20% des fonds analysés en détenaient pour plus de 10% de leurs actifs. De fait, les fonds pourraient ne pas être en ligne avec le critère d’investissements durables de SFDR pour les fonds Article 9 qui implique notamment que ces investissements ne doivent pas nuire à des objectifs environnementaux ou sociaux. D’après la recherche de Clarity AI, les fonds Article 9 concernés ont investi dans 166 sociétés différentes qui ont violé soit les principes du Global Compact soit les lignes directrices de l’OCDE. Les violations incluent la corruption, des pratiques anti-concurrentielles ou encore des dommages causés à l’environnement.
La banque en ligne de la Société Générale propose trois fonds de capital investissement gérés par Amundi, Oddo BHF et Eurazeo à destination des particuliers.
Quatre dispositifs sont à privilégier avant la fin de l'année pour réduire sa facture fiscale et pallier une inflation en hausse et des rendements financiers moyens en baisse.
La Réserve fédérale américaine a relevé ses taux de 75 points de base, mais elle laisse entrevoir un pivot de sa politique monétaire... après un taux terminal plus élevé.
FE fundinfo, un fournisseur de données pour les fonds d’investissement, va étendre le périmètre des données environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) européennes qu’il fournit au fabricant d’indices MSCI et ses clients. MSCI aura ainsi accès à l’ensemble des données des templates ESG européens (EET) de FE fundinfo. Ces fichiers EET, créés par le groupede travail européen du secteur financier (FinDatEx),regroupent et harmonisent, en un modèle de fichier unique, toutes les informations extra-financières des fonds concernés. Les distributeurs de fonds, les fonds de fonds et les assureurs sont censés utiliser ces informations notamment pour être en conformité dans leur reporting clients quant à la prise en compte des aspects extra-financiers tels que définis dans les directives européennes Insurance Distribution Directive (IDD), Mifid II, SFDR ou encore la taxonomie verte européenne. Philipp Portmann, responsable du développement de l’activité et de la stratégie chez FE fundinfo, estime qu’il «reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que la standardisation des informations et l’intégration des facteurs de durabilité au niveau des entités, des services et des produits ne deviennent la norme dans le secteur. Cependant, cet accord est un excellent exemple de la manière dont la collaboration des acteurs du marché peut apporter une plus grande transparence aux investisseurs en démocratisant les données, en facilitant leur accessibilité et en rationalisant leur distribution», commente-t-il dans un communiqué.
Quarante et un fonds ont été rétrogradés de l’article 9 à l’article 8 au troisième trimestre, selon la dernière étude de Morningstar sur les fonds relevant de la réglementation SFDR. Il s’agit notamment de fonds de NN IP (qui appartient désormais au groupe Goldman Sachs), de Deka, d’Axa Investment Managers et de Neuberger Berman.Ces reclassements font suite à la publication des questions-réponses de la Commission européenne en juin 2021 et à l’annonce de l’enquête de l’AFM, le régulateur néerlandais, en septembre 2022, observe Morningstar. Celles-ci ont précisé que les fonds classés article 9 ne peuvent investir que dans des investissements durables sur la base de la définition fournie par l’article 2 n° 17 du règlement Disclosure, à l’exception des liquidités et des actifs utilisés à des fins de couverture.
Quarante et un fonds ont été rétrogradés de l’article 9 à l’article 8 au troisième trimestre, selon la dernière étude de Morningstar sur les fonds relevant de la réglementation SFDR. Il s’agit notamment de fonds de NN IP (qui appartient désormais au groupe Goldman Sachs), de Deka, d’Axa Investment Managers et de Neuberger Berman. Ces reclassements font suite à la publication des questions-réponses de la Commission européenne en juin 2021 et à l’annonce de l’enquête de l’AFM, le régulateur néerlandais, en septembre 2022, observe Morningstar. Celles-ci ont précisé que les fonds classés article 9 ne peuvent investir que dans des investissements durables sur la base de la définition fournie par l’article 2 n° 17 du règlement Disclosure, à l’exception des liquidités et des actifs utilisés à des fins de couverture. NN IP a été parmi les premiers gestionnaires d’actifs à reclasser les fonds de l’article 9 en fonds de l’article 8 au deuxième trimestre, et a déclassé près de 20 stratégies cette année. Plus récemment, Deka Investment a déclassé sept ETF climatiques. Les ETF Deka MSCI Climate Change ESG Select suivent des indices de référence conçus pour réduire l’intensité carbone des portefeuilles conformément à la norme de l’EU Climate Transition Benchmark. Deka a noté que les indices sous-jacents ne sont pas conçus pour inclure uniquement des investissements durables tels que définis par SFDR ; par conséquent, les fonds n’ont pas pu conserver leur classification article 9. Neuberger Berman a également changé le statut de quatre fonds de l’article 9 à l’article 8, dont le Neuberger Berman Global Sustainable Equity Fund et le Neuberger Berman Systematic Global Sustainable Value Fund, pour la même raison. Neuberger Berman a indiqué qu'à l’origine, elle «avait fixé un seuil minimum d’investissement durable de 80 % pour les fonds de l’article 9». Ce qui est insuffisant. Axa IM a déclassé 21 stratégies de l’article 9 à l’article 8 au cours des derniers mois et a fait part de son intention de déclasser 24 autres stratégies dans un avenir proche. En outre, fin septembre, Robeco a annoncé qu’elle allait reclasser sept stratégies article 9 en article 8, les deux plus importantes étant RobecoSAM Global SDG Credits et RobecoSAM Global SDG Engagement Equities. Selon Robeco, ces stratégies ne peuvent pas être considérées comme des investissements durables selon la définition de SFDR car elles investissent dans des entreprises qui peuvent contribuer négativement aux ODD. À la lumière de tous ces développements récents, Morningstar anticipe une diminution du nombre de produits relevant de l’article 9 diminue au cours des six prochains mois par rapport à son niveau actuel de 1.080 fonds (représentant 4,3 % des fonds distribués dans l’UE). Malgré une baisse de l’univers, les fonds article 9 ont enregistré une collecte de 12,6 milliards d’euros, soit le double de celle du deuxième trimestre, portée par les stratégies passives. Au total, les actifs des fonds relevant des articles 8 et 9 ont augmenté de près de 3% au cours du troisième trimestre pour atteindre 4.300 milliards d’euros. La part de marché des actifs des fonds article 8 et article 9 a continué d’augmenter et a atteint 53,5% à la fin du mois de septembre.
Le déplacement du levier des banques vers les établissements non bancaires fait qu’il est très difficile pour les régulateurs d'obtenir une idée réelle des risques.
Le conseil d’administration de Paris Europlace, réuni la semaine dernière, a validé la transformation de Finance for Tomorrow (F4T) en Institut de la Finance Durable (IFD), écrit dans un post Linkedin, Philippe Zaouati, ancien président de Finance for Tomorrow et directeur général de Mirova. Il indique que la décision a été prise " à quelques jours du Climate Finance Day 2022, et que l’institut aura pour objectif de « poursuivre et renforcer l’action initiée par Finance for Tomorrow dans le domaine de la finance durable – sociale et environnementale ». Détail important, «celui-ci conserve le même statut de branche de Paris Europlace», précise Philippe Zaouati qui ajoute laconique «il faut que tout change pour que rien ne change».
La sortie du tunnel semble encore longue pour une catégorie de fonds qui a été pénalisée par la crise sanitaire et la politique zéro Covid chinoise. L'effet devise noircit encore un peu plus le tableau.
Quatre nouveaux fonds ont fait leur apparition cette semaine. Avec des univers modernes, tel le métavers, ou des classes d'actifs dans la lumière, comme l'obligataire ou la dette privée à impact.
La plupart des sociétés de gestion européennes et britanniques cotées ont déjà publié leurs résultats pour le troisième trimestre 2022. Globalement, l’ambiance est «morose» pour reprendre les termes de Stefan Hoops, le directeur général de DWS, le gestionnaire de Deutsche Bank. Les encours sont inchangés ou en baisse même si la baisse est moins forte que prévue. L’ampleur de la décollecte nette de 2022, bien que ralentie dans sa progression, s’étend presque dans toutes les maisons de gestion du continent et outre-Manche. Et si les bénéfices des gestionnaires d’actifs européens et britanniques cotés n’ont pas encore atteint un creux, ils devraient l’atteindre bientôt. C’est la thèse défendue par certains analystes du secteur de la gestion d’actifs dont RBC Capital Markets. «2022 a été une année difficile pour les gestionnaires d’actifs, la dégradation de l’environnement macro-économique et géopolitique ayant incité les investisseurs à repousser la période de creux des bénéfices pour le secteur, que nous prévoyons désormais dans nos estimations pour 2023», écrit la firme dans une note datée du 18 octobre. Les gestionnaires européens cotés (gérants britanniques inclus) ont vu le prix de leurs actions chuter de 38% et leurs encours se contracter de 10% dans l’ensemble entre janvier et mi-octobre 2022, pointe RBC Capital Markets Les analystes projettent un ratio cours-bénéfice sur les 12 mois à venir de 9,8x pour le secteur, ce qui suggère «seulement une dégradation du ratio d’environ 20% sur l’année». RBC Capital Markets a réduit en moyenne de 2% ses prévisions pour les chiffres d’affaires pour les gérants d’actifs européens et britanniques en 2022 et de 6% pour les années qui suivent. A titre d’exemple, les estimations de RBC Capital Markets concernant les bénéfices par action d’abrdn, d’Amundi et DWS et Schroders sur la période 2022-2024 ont été respectivement réduites de 13%, 10% et 6% et 11% en moyenne. Les prix cibles sur ces titres ont également été abaissés dans les projections. Les gérants anglais face aux tourments des marchés locaux L’évolution des gestionnaires britanniques cotés en première ligne dans la crise des régimes de retraite à prestations définies (DB scheme), dont abrdn, M&G et Schroders, est scrutée de près. RBC Capital Markets s’attend à une accélération de la réallocation stratégique des portefeuilles, liée à la réduction du risque en raison des récents troubles survenus sur les stratégies de gestion actif-passif (LDI) et de la forte volatilité des marchés. Les institutionnels locaux devraient couper les classes d’actifs risquées comme les actions, les fonds multi-actifs et alternatifs au profit des obligations et du monétaire. Les analystes de Bank of America restent «prudents» sur les gestionnaires britanniques cotés post-reporting du troisième trimestre 2022. «Les résultats ont été mitigés puisque Man Group, Ninety One et Jupiter ont dépassé les attentes mais pas Schroders et Ashmore. Nous avons réduit nos projections de bénéfice par action de 5 à 6% en moyenne en raison des résultats, de l'évaluation au prix du marché, de perspectives de flux plus faibles au quatrième trimestre et d’un renversement du taux d’imposition au Royaume-Uni», écrit Bank of America qui s’attend à ce que Schroders soit le plus impacté. Man Group sort du lot S’agissant des estimations pour les résultats de 2023, la gestion d’actifs britannique cotée s’approche de son point bas avec un ratio cours-bénéfice de 11x, juge Bank of America. Une réévaluation de la notation des gérants demeure improbable tant que les marchés et les taux ne sont pas stabilisés. Les analystes de Bank of America entrevoient aussi pour 2023, une baisse de la marge opérationnelle supérieure à 5% (sur un an glissant) du secteur des gérants britanniques cotés sauf si les commissions de performance des gérants s’avèrent robustes. Man Group reste leur pari numéro un avec une estimation de ratio cours-bénéfice de 9x pour les résultats anticipés de la firme en 2023. Selon Bank of America, le gérant alternatif conserve le plus gros potentiel de hausse et ses flux devraient se normaliser rapidement en 2023 grâce aux fortes performances des fonds alternatifs. A l’inverse, l’institution maintient son opinion de sous-performance sur Ashmore, Jupiter et abrdn en raison d’une décollecte persistante et une opinion neutre sur Schroders et Ninety One.
Le plan de la dernière chance repose sur la capacité de la banque à libérer du capital via la vente de certains actifs. Ses objectifs restent peu ambitieux.
Les associations Entreprises pour l’Environnement (EpE) et Finance For Tomorrow, branche de Paris Europlace, ont annoncé ce 26 octobre la formation du Groupe de Consultation français de la Taskforce on Nature-related Financial Disclosures (TNFD). Ce groupe est ouvert à tous les membres français du Forum de la TNFD et aux membres des deux associations. La TNFD travaille actuellement sur la création d’un cadre de gestion et de reporting sur les risques et opportunités liées à la nature. Elle est menée par quatre organisations partenaires cofondatrices : le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l’Initiative financière du Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP FI), le Fonds mondial pour la nature et Global Canopy.
La hausse des marges nettes d’intérêt a dopé les résultats des banques européennes. Cette dynamique positive pourrait être enrayée en cas de forte remontée du coût du risque.