L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Le produit commercialisé auprès d’investisseurs avait pour sous-jacent des œuvres d’art contemporain, Les sanctions fixées par l’AMF ont concerné le concepteur du produit mais aussi l’ensemble des intermédiaires
Les gestionnaires d’actifs d’assurance ont tout intérêt à proposer des stratégies personnalisées et adaptées à leur clientèle institutionnelle, particulièrement les assureurs, souligne Cerulli Associates dans son rapport The Cerulli Edge - Institutional Edition du troisième trimestre. Le cabinet de recherche américain analyse l'évolution des différentes stratégies d’investissement à destination des compagnies d’assurance. Les asset managers travaillent notamment sur différents moyens pour rendre les investissements alternatifs compatibles avec les exigences en matière de réglementation et de contraintes de risques des assureurs, note le rapport.
Dans son dernier baromètre sur les ETF, Lyxor constate que le marché européen des ETF a bénéficié d’entrées de capitaux conséquents au premier semestre 2014. Les Net New Assets (NNA) ont atteint 23 milliards d’euros, avec un deuxième trimestre particulièrement solide (15,1 milliards d’euros). Le montant global de l’encours sous gestion est en hausse de 14 % par rapport à la fin de l’année 2013, et se monte à 326 milliards d’euros, avec un impact marché significatif (+5,7%*). Les ETF sur actions ont absorbé la majeure partie des entrées de capitaux (70%) au deuxième trimestre, contre 37% sur le premier trimestre 2014. En revanche, les entrées de capitaux vers les fonds obligataires s’inscrivent en baisse. S’agissant des matières premières, les flux ont diminué par rapport à 2013.
Après les indices de faible bêta et de valeur intrinsèque, le fournisseur d’indices S&P Dow Jones Indices (S&PDJI) a annoncé mercredi 23 juillet le lancement d’une gamme d’indices dite « quality ». Ces derniers visent à évaluer les titres « quality » sur les marchés d’actions internationaux en fonction de la qualité de leurs performances calculées sur la base de trois facteurs fondamentaux : le rendement des capitaux propres, la comptabilité d’engagement et le coefficient de levier financier, précise un communiqué.
La collecte du Livret A et du Livret de Développement Durable au titre du mois de juin est négative avec - 0,05 milliard d’euros pour l’ensemble des réseaux. Sur les six premiers mois de l’année, elle s’élève en cumulé à 3,76 milliards d’euros. L’encours total sur les deux produits atteint ainsi 371 milliards d’euros au 30 juin.
BlackRock lance le fonds BlackRock Strategic Fund (BSF) Global Long/Short Equity visant une performance absolue positive faiblement corrélée aux marchés actions des pays développés, en s’appuyant sur une stratégie « long » (à l’achat) et « short » (à la vente) destinée à générer de l’alpha.
Titres@Capi-PEA d’Altaprofits comprend 152 actions appartenant au SBF120 et à l’Eurostoxx 50 ainsi que 112 Sicav et FCP gérés par 42 sociétés de gestion sur 27 catégories.
Dans l’ancien, les ventes totalisent 740.000 unités au premier trimestre 2014 (en cumul 12 mois), un niveau élevé, en baisse de 9 % seulement par rapport aux pics de 2007.
Selon les chiffres du Baromètre EY du capital-risque en France, au 1er semestre 2014, les montants levés sont en baisse comparés aux deux semestres précédents. 445 millions d’euros en 188 opérations ont été levés au 1er semestre 2014 contre 487 millions d’euros au deuxième semestre 2013 et 488 millions d’euros au premier semestre 2013.
Selon l’étude « Global Alternatives Survey 2014 » réalisée par Towers Watson, en collaboration avec le Financial Times, le montant total des actifs gérés par les 100 principaux gestionnaires d’investissement alternatif dans le monde a atteint 3.300 milliards de dollars US en 2013 (contre 3.100 milliards en 2012).
Finalement, depuis le début de l’année, personne n’a tort dans ses choix d’allocation d’actifs. Les obligations d’Etat affichent des performances très satisfaisantes, comprises entre +9% pour les obligations des pays émergents et +3,2% pour celles des Etats-Unis, l’Europe s’intercalant entre les deux avec une progression supérieure à 7%. La classe crédit des entreprises, en particulier celles à haut rendement, offre des rendements proches. Les marchés d’actions mondiaux progressent de près de 6% (en euros), le marché américain caracolant encore en tête, le marché japonais digérant les effets secondaires de la politique mise en place par la banque du Japon et le gouvernement Abe, à savoir une forte volatilité économique. Les matières premières progressent, quant à elles, de plus de 10%.
Les investisseurs prennent conscience qu’une indexation à la croissance économique passe par une exposition aux matières premières, Les flux d’investissement sont à nouveau positifs, mais des positions d’arbitrage restent à privilégier
Au premier semestre, une profonde rotation sectorielle a eu lieu, sans que cela ne transparaisse dans la performance des indices, Les valeurs défensives et à fort rendement ont fortement progressé à partir du mois de mars, au détriment des bancaires et des cycliques
Avec un classique temps de retard, Carmignac Gestion a payé au premier semestre ses difficultés en matière de gestion en 2013. Fin juin, les actifs sous gestion sont passés sous la barre symbolique des 50 milliards d’euros en ayant perdu plus de 9 %, soit une baisse de plus de 4,7 milliards d’euros. Plus précisément, sur la periode sous observation, la décollecte nette atteint 5,2 milliards d’euros dont, pour le seul fonds phare de la gamme Carmignac Patrimoine, un encours qui est passé de 27 milliards fin décembre 2013 à un peu plus de 23 milliards fin juin. Soucieux de passer rapidement à autre chose, Didier Saint Georges, membre du comité d’investissement de la société de gestion a tout d’abord insisté, au cours de la conférence trimestrielle de la société de gestion qui s’est tenue jeudi 10 juillet, sur une inflexion de la décollecte au deuxième trimestre par rapport au premier. Surtout, le responsable a pointé l’amélioration au cours du premier semestre 2014 des performances des fonds, en comparant chacune d’entre elles à celles de l’indice de référence des différents OPCVM. Moyennant quoi, a fait remarquer Didier Saint Georges, 60 % des fonds de la gamme superforment, dont l’ensemble des fonds investis en produits de taux. Dans la gamme «Patrimoine» le fonds investi sur la zone euro est également en avance, ce qui n’est pas encore le cas de Carmignac Patrimoine et de Carmignac Portfolio Emerging Patrimoine - qui pèse 630 millions à fin juin contre 884 millions fin décembre. De la même façon, dans la gamme actions, Carmignac Emergents dont l’encours est passé fin juin à 1,35 milliards contre 1,64 milliards six mois plus tôt, n’a pas encore supplanté son indice. «Les fonds globaux se nourrissent des bonnes idées des autres fonds», a insisté le responsable qui s’est dit de fait convaincu des bons résultats à venir de fonds comme Carmignac Patrimoine. Concernant maintenant les convictions de Carmignac Gestion sur les différentes marchés, Frédéric Leroux, gérant global, s’est montré prudent sur les Etats-Unis. Certes, le revenu disponible des ménages rebondit, a-t-il indiqué, ajoutant que les ventes automobiles notamment, sont des données satisfaisantes. «Pour autant», a-t-il ajouté, «les marges des entreprises pourraient décevoir.» Et de noter, que les marchés semblent complaisants face à l’absence de croissance des marges des entreprises qui devrait se traduire par la baisse de l’investissement. Par ailleurs, Cargmignac Gestion insiste sur des premiers signes d’inflation, en faisant néanmoin une distinction entre inflation discrétionnaire ou non. «L’inflation non discrétionnaire est en hausse et pénalise les classes moyennes», a insisté Frédéric Leroux. «De quoi mordre leur pouvoir d’achat», a-t-il ajouté. En outre, sur le marché des taux, la société de gestion décèle une vulnérabilité croissante aux chocs alors que le terme du quantitative easing mis en place est proche. «De fait», indique-t-on chez Carmignac Gestion, «la sensibilité négative de la gestion, principalement exprimée sur les taux à cinq ans, est conservée». Enfin concernant, l'évolution du dollar, Frédéric Leroux attend désormais un changement de politique monétaire entrainant une hausse du billet vert... Au rang des satisfactions, le Japon figure en bonne place. «Le Japon a gagné le pari de la reflation», a noté le gérant. La hausse des salaires est en marche, ce qui va alimenter l’inflation et accompagner de la croissance économique. Dans les portefeuilles, Frédéric Leroux a également indiqué la présence du yen dans le portefeuille de Carmignac Patrimoine, à concurrence de 15 %, car il doit profiter d’une dépréciation de l’euro. Sur les marchés émergents, le gérant a notamment salué le pilotage des autorités chinoises pour contrôler la bulle immobilière et gérer la perte de compétitivité liée à la hausse des salaires. L’inflation désormais sous contrôle et conforme à l’objectif de la Banque Centrale a permis d’assouplir les conditions monétaires et de donner plus d’air aux exportateurs. De fait, les 6% de croissance pour l'économie chinoise au cours du 1er trimestre ont sans doute constitué un point bas, a relevé Frédéric Leroux. Et l’Europe ? Si le responsable a refusé de parler de la France sur un plan macroéconomique fustigeant ainsi l’immobilisme de l’Hexagone, le responsable a souligné la croissance molle du vieux Continent et une situation plus délicate qu’il n’y parait en Allemagne. Si les exportation ne repartent pas, a expliqué Frédéric Leroux, le PIB (produit intérieur brut) de l’Allemagne qui en dépend fortement sera décevant. Par ailleurs, l’existence de pressions déflationistes au cœur de la zone euro a conduit la BCE à agir. Dans ce cadre, en matière de stock picking, la gestion privilégie les marques fortes en Europe, défensives et dotées d’un pricing power. Sur la France, bien que mise à l'écart de l'étude, Frédéric Leroux a souligné la présence de belles valeurs que l’on retrouvait dans le stock picking de l’enteprise. A commencer par des établissements bancaires, comme la Société Générale.
Les équipes de gestion de taux de CPR AM ont mis en place une nouvelle stratégie d’investissement sur l’obligataire souverain de la zone euro avec CPR EuroGov + MT. Cette nouvelle solution s’affranchit des indices traditionnels obligataires dans le but d’offrir à l’investisseur un rendement supérieur à celui de l’indice JP Morgan EMU.
Selon l’Insee, en juin 2014, l’indice des prix à la consommation (IPC) est quasiment inchangé pour le 3e mois consécutif. Son taux de croissance annuelle se réduit pour s’établir à +0,5 % en juin 2014 après +0,7 % en mai et avril 2014. Cette diminution du taux de croissance annuelle résulte, en partie (pour moins de 0,1 point), d’un décalage de la collecte des prix qui intègre cette année, en juin, un nombre plus élevé de jours de soldes que l’an dernier. Ce décalage touche en particulier les prix de l’habillement-chaussures. Globalement, en juin 2014, la baisse mensuelle des prix des produits manufacturés compense la hausse, saisonnière à l’approche des vacances d’été, des prix des services. Par ailleurs, les prix de l’alimentation et ceux de l’énergie se sont légèrement repliés en juin 2014.
L’industrie mondiale de la gestion d’actifs pourrait atteindre le seuil des 100.000 milliards de dollars d’encours à horizon 2018, portée en grande partie par les Etats-Unis, qui représente un peu moins de 50 % des actifs sous gestion au niveau mondial, selon le rapport «Global Markets 2014» de Cerulli Associates, publiée ce lundi 7 juillet. «Les jours sombres de fin 2008 et de début 2009 sont bien loin derrière nous mais la pression continue d’être présente sur les revenus nets», évoque toutefois Shiv Taneja, «managing director» chez Cerulli, basé à Londres. Cerulli estime que les taux d’intérêt extrêmement bas ont joué un rôle majeur dans la progression des marchés financiers et que cette situation a joué très positivement pour les portefeuilles d’investissements, là où l’effet marché continue d’être le principal moteur de la croissance des actifs sous gestion. «Notre pronostic à 5 ans à horizon 2018 est marqué par l’optimisme même si piloter son activité au cours des prochaines années pourrait être plus délicat», nuance Shiv Taneja. «Les marchés émergents se sont repris au cours des dernières années et notre vision est que ce seront les marchés comme ceux d’Asie du Sud et une poignée d’autres qui constitueront les leaders de la croissance des mutual fund au cours des cinq prochaines années, juge Ken F. Yap, directeur de la recherche quantitative chez Cerulli. Pour autant, nos analystes restent positifs sur le plus grand marché du monde, à savoir les Etats-Unis qui continuera d’être le moteur de la croissance de la gestion d’actifs mondiale.» Cerulli reste également positif à l’égard du marché européen dans son ensemble, même si ses préférences vont vers le Royaume-Uni, la Suisse et la Suède, trois pays bien positionnés pour réussir.
L’Autorité bancaire européenne (ABE) a appelé vendredi les établissements financiers européens à ne pas toucher au bitcoin ou à d’autres monnaies virtuelles tant qu’elles ne sont pas encadrées par des règles spécifiques. Dans un communiqué, l’autorité basée à Londres conseille aux autorités de supervision nationales de «décourager les institutions financières d’acheter, de détenir ou de vendre des monnaies virtuelles tant qu’aucun régime réglementaire n’est en place».Selon l’ABE, qui s’est penchée sur la question en collaboration avec la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de régulation financière européenne (AEMF/Esma), les «risques (liés aux monnaies virtuelles) dépassent les bénéfices» constitués par exemple par la rapidité et le caractère économique des transactions.Ces risques sont notamment liés au «blanchiment d’argent ou à d’autres crimes financiers», détaille l’ABE. «Un mécanisme de monnaie virtuelle peut être créé - et son fonctionnement changé - par n’importe qui - et dans le cas de mécanismes décentralisés comme les Bitcoins, par quiconque disposant d’une puissance informatique suffisante -, et de plus de façon anonyme», met en garde l’autorité bancaire."La sécurité informatique ne peut pas être garantie» tandis que «la viabilité financière de certains participants sur le marché reste incertaine», poursuit l’ABE. Les monnaies virtuelles vont donc devoir être réglementées selon l’ABE, qui adresse cette recommandation au Conseil européen, à la Commission et au Parlement, via la création de structures de gouvernance en charge de chaque monnaie virtuelle et pouvant «être tenue pour responsable de l’intégrité» de cette devise.
Rothschild HDF Investment Solutions, filiale de Rothschild & Cie Gestion, poursuit le développement de son offre de gestion alternative, visant à donner accès à des gérants reconnus, dans un cadre Ucits. La Sicav de droit irlandais InRIS, lancée il y a quelques mois et qui a vocation à accueillir des fonds mono-gérant, a été dotée d’un nouveau compartiment, R BlackRock Select, fruit d’une sélection de stratégies long-short equity historiques de BlackRock.
Les statistiques de la zone euro, moins favorables durant la semaine au 25 juin, ont incité les investisseurs étrangers à sortir des fonds d’actions européennes qui ont enregistré leur plus forte décollecte depuis six ans. En revanche, les fonds d’actions asiatiques hors Japon ont enregistré leur plus forte collecte hebdomadaire depuis la fin du deuxième trimestre 2011.
Selon les chiffres de l’Insee, les dépenses de consommation des ménages en biens augmentent de 1,0 % en volume au mois de mai, après avoir diminué de 0,2 % en avril. Cette hausse est principalement imputable au rebond des dépenses en énergie.
Les décisions adoptées par la Banque centrale européenne ont, dans un premier temps, été bien perçues par les marchés, Certains observateurs estiment toutefois que ces mesures pourraient se révéler contre-productives à terme
Chaque année L’Agefi Actifs récompense les meilleures performances commerciales, aussi bien dans les réseaux que chez les spécialistes ne disposant pas d’une filière de distribution propriétaire
La BCE semble une fois de plus avoir réussi son opération de communication en juin: les investisseurs n’ont pas été déçus par ses annonces de politique monétaire. La mission n’était pas simple et loin d’être gagnée d’avance, son président M. Draghi ayant maintenu le suspense sur des annonces possibles en juin. L’inflation dans la zone euro ne cesse de baisser depuis 2011, elle est tombée à 0,5% aujourd’hui. Dans nos scénarios économiques, l’inflation se stabilise et remonte progressivement avec l’amélioration de la croissance économique. Les Européens restent néanmoins dans une zone dangereuse de faible inflation, où tout nouveau choc externe peut faire basculer l’inflation en territoire négatif.
Pour certains investisseurs institutionnels ou assimilés, il est encore bien difficile d’accéder à des solutions de gestion dédiées et «sur mesure» , Par sa simplicité, le fonds interne collectif (FIC) constitue une solution crédible, capable de répondre spécifiquement à leurs exigences de placement