L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
Les métiers du chiffre, du droit et du patrimoine sont toujours plus nombreux à revoir leur modèle, avec une appétence forte pour l’interprofessionnalité
Cette année, les marchés financiers auraient pu prendre en considération la solidité des économies européennes et l’amélioration de la rentabilité des entreprises de la zone après plusieurs mois de repli. Ce fut le cas jusqu’en mai dernier, mais force est de constater que les indices actions européens ont pris une trajectoire baissière assez nette depuis lors, ce qui n’a pas été le cas des indices américains ni de ceux des pays émergents. Les indices américains ont été soutenus par la progression du secteur technologique. Ils ont également bénéficié d’une bonne saison de résultats d’entreprises au deuxième trimestre. Les analystes ont aussi anticipé une poursuite de ces bons chiffres, favorisée par l’évolution baissière du dollar.
Le marché des enchères a redressé la barre après deux années consécutives de ralentissement , Durant cette période, seul le secteur de l'art contemporain avait affiché des prix en progression
L’année 2016 a été fortement agitée sur le plan politique, mais le patrimoine financier des ménages a retrouvé des couleurs au niveau mondial. Après une année 2015 au ralenti avec un recul de 4,7 %, les actifs financiers enregistrent une croissance de 7,1 % en 2016, selon la huitième édition de l’Allianz Global Wealth Report (1). Les actifs financiers battent ainsi un nouveau record à près de 170.000 milliards d’euros. L’excellente performance de l’année dernière s’explique en grande partie par la reprise des marchés boursiers en fin d’année, notamment dans les pays industrialisés. En effet, près de 70 % de la croissance des actifs l’an dernier est attribuable aux variations de la valeur des portefeuilles, et seulement 30 % au montant des sommes épargnées, le contraire de l’année précédente. Pourtant, les ventes de titres ont dépassé les achats et les deux tiers des capitaux sont allés dans les comptes courants, un nouveau record.« Le comportement d’épargne reste marqué par l’intolérance au risque » déclare Ludovic Subran, directeur de la Recherche Economique du Groupe Allianz. « Bien que les placements financiers aient contribué majoritairement à l’enrichissement des ménages, ceux-ci préfèrent la liquidité des comptes bancaires, et paient le prix fort : près de 300 milliards d’euros en raison de l’inflation l’an dernier. Un chiffre qui devrait doubler cette année. »L’accélération du patrimoine financier vient principalement des Etats-Unis (6%), de l’Europe (4,7%) mais l’Asie (hors Japon) est en pole position avec 15 % de croissance l’an dernier. Le monde émergent (Amérique latine, Europe de l’Est et Asie hors Japon) représente 23 % des actifs financiers bruts mondiaux en 2016. Cette part a plus que doublé sur les dix dernières années puisqu’il représente 42% des nouveaux actifs financiers ; la Chine représente à elle seule 30 %.Les dettes des ménages ont augmenté de 5,5 % en 2016, soit le taux de croissance le plus haut depuis 2007, et pour la première fois depuis 2009, un taux plus élevé que le taux de croissance du PIB nominal. Le taux de l’endettement mondial a gagné près de 1 point pour s’établir à 64,6 %.La croissance de l’endettement s’est légèrement accélérée en Europe de l’Ouest, en Europe de l’Est et en Amérique du Nord. Il a décéléré en Amérique Latine. En Asie (hors Japon), la dette a cru de 17 %, largement tirée par l’endettement des ménages chinois (+23%). Cette région représente désormais 20 % des dettes privées mondiales - trois fois plus qu’il y a dix ans -, soit 41 000 milliards d’euros. Le ratio de dettes privées en points de PIB a bondi de 17 points sur les cinq dernières années en Chine et de 6 points sur la seule année 2016. À titre de comparaison, sur les cinq années qui ont précédé la grande crise financière, le taux d’endettement des États-Unis a grimpé de 20 points de pourcentage. Malgré la hausse rapide de la dette, les actifs financiers nets – actifs financiers bruts diminués de la dette – se sont hissés à un nouveau record mondial de 128 500 milliards d’euros fin 2016, soit une croissance annuelle de 7,6 %.Au total, les États-Unis ravissent la première place à la Suisse en 2016 dans le classement du patrimoine financier à travers le monde, avec des actifs financiers nets de 177.210 «euros par tête, la Suisse affichant un montant de 175.720 euros. Les pays scandinaves et asiatiques tiennent toujours la corde. En fait, seul un pays de la zone euro reste inclus dans les dix premiers pays : les Pays-Bas. Au vu de la croissance relativement robuste de l’année dernière, la France prend la quinzième place du classement des 20 pays aux ménages les plus riches financièrement, gravissant un échelon par rapport à l’année précédente et échangeant sa place avec l’Italie.Les actifs financiers nets ont ainsi augmenté de 6,7 % l’an dernier en France, ce qui est plus rapide que la croissance de l’année précédente et au-dessus de la moyenne de la zone euro (+4,6 %). L’amélioration de la performance est le fruit de deux évolutions distinctes : d’un côté, la croissance des dettes a ralenti à 2,4 %, signe de prudence - ce chiffre a contrasté avec ceux des autres pays de la zone euro, où les taux d’intérêt extrêmement bas ont attisé la propension à l’endettement ; de l’autre, la croissance des actifs financiers s’est accélérée pour atteindre 5,5 %, en raison notamment d’une forte augmentation des actifs liés à l’assurance et aux retraites.Néanmoins, depuis 2012, début des politiques monétaires non conventionnelles de la Banque Centrale Européenne, la performance des ménages français est, comme pour le reste de la zone euro, en perte de vitesse. Le rendement des actifs financiers s’est élevé à 4,6 % sur cette période en France contre 3,4% en Allemagne et 6,3% aux Pays-Bas. Les variations de portefeuilles ont représenté environ la moitié de la croissance des actifs en France. Les épargnants français comme les allemands détonnent. Ce sont les seuls qui économisent une partie des revenus du travail pour enrichir leur patrimoine alors que dans tous les autres pays, les actifs financiers augmentent exclusivement en raison de la valeur des portefeuilles, lequel est également utilisé en complément des revenus du travail.« Dans de nombreux pays, c’est l’argent qui travaille pour les épargnants, alors qu’en France, les épargnants travaillent dur pour protéger leurs actifs contre les faibles taux d’intérêt », explique Ludovic Subran. « Sur les trois dernières années, les épargnants français ont placé près de 56 milliards d’euros provenant de leurs revenus professionnels (soit 840 euros par tête) au lieu de les consacrer à des dépenses de consommation. »(1) Le rapport mondial sur le patrimoine financier des ménages, qui analyse les actifs et passifs financiers des ménages dans 53 pays
Selon une information dévoilée aujourd’hui par le Figaro, le groupe Maranatha a été placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Marseille. Le groupe, spécialisé dans les investissements hôteliers, est dans l’incapacité de rembourser ses créanciers.
Natixis Global Asset Management (NGAM) publie aujourd’hui les résultats de son étude mondiale annuelle menée auprès de 8 300 investisseurs particuliers (dont 400 français) répartis à travers 21 pays d’Asie, d’Europe, des Amériques et du Moyen-Orient. L’enquête a été réalisée entre février et mars 2017. Parmi les principales conclusions que retient le gestionnaire :
La gestion active menée avec une approche thématique peut être performante, à condition de suivre des règles essentielles pour profiter de dynamiques globales pérennes.
La société de gestion Turgot Asset Management vient d’annoncer par communiqué la création du fonds ViaGénérations, une SCI dédiée à l’immobilier viager. Les investisseurs pourront y souscrire au travers d’une unité de compte accessible dans les contrats d’assurance-vie conçus par Ageas France et le groupe Apicil et distribués par les conseillers en gestion de patrimoine. Les acquisitions du fonds ne prendront pas la forme du viager traditionnel mais seront faites en nue-propriété avec réserve de droit d’usage et d’habitation.
Le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) milite pour que les labels jouent un rôle de structuration du marché et de l’industrie, et ne se limitent pas de fait à un rôle de signe de qualité. Dans ce cadre, compte tenu de leur importance auprès du grand public, l’association a rappelé qu’elle soutenait la volonté du président de la République que l’on propose dans toute offre de produit financier destinée au grand public au moins un fonds responsable. Dans la pratique, le FIR milite pour que l’offre de produits responsables et labellisés soit rendue obligatoire dans les réseaux bancaires et assurantiels. «Une telle mesure permettra de toucher la nouvelle frontière de l’ISR, le grand public, et n’aura de sens que si ces fonds responsables sont audités, ce qui est la mission des labels», indique un communiqué.
Eric Mookherjee est un des trois co-fondateurs de PrimeRadiant, un outil spécialisé en allocation d’actifs. Il est venu expliquer la spécificité de cette offre sur un secteur déjà largement doté.
La collecte du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) au titre du mois d’août 2017 est positive avec +1,94 milliard d’euros pour l’ensemble des réseaux (+1,59 milliard pour le Livret A et +0,34 milliard pour le LDDS). Sur les huit premiers mois de l’année, elle s’élève en cumulé à +14,58 milliards d’euros (+12,17 pour le seul Livret A). L’encours total sur les deux produits atteint ainsi 375,5 milliards d’euros à fin août 2017 (271,7 milliards pour le Livret A).
Louis Bert, directeur général délégué en charge des gestions chez Dorval AM, revient sur les atouts de la gestion flexible cette année. Alors que les marchés ont connu des évolutions très différentes, le responsable reste convaincu de l’intérêt du stock picking pour les mois à venir. Explications. ,
L’OCDE a relevé ses prévisions de croissance pour la zone euro ce mercredi, à 2,1% en 2017 (contre 1,8%) et à 1,9% en 2018 (contre 1,8%). La croissance mondiale pour 2017 reste à 3,5% et celle pour l’année 2018 a été relevée à 3,7%, soit 0,1 point supplémentaire par rapport aux précédentes estimations.
L’inflation dans la zone euro a atteint en août un pic de quatre mois, montrent les statistiques publiées lundi par Eurostat, qui confirment les premières estimations.Les prix à la consommation dans les 19 pays partageant la monnaie unique européenne ont augmenté de 0,3% sur un mois en août et de 1,5% sur un an, conformément à la prévision moyenne des économistes interrogés par Reuters.L’inflation reste ainsi en deçà de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d’une hausse des prix légèrement inférieure à 2% mais elle a tout de même accéléré par rapport à la progression annuelle de 1,3% enregistrée en juillet.
Prendre un parapluie est le chemin le plus sûr vers la frustration puisque c’est précisément les jours où il ne pleut pas que l’on part avec. D’un autre côté, le laisser chez soi peut être tout aussi frustrant puisqu’on peut être sûr qu’alors, il pleuvra.
Cet été, les emprunts d’Etats européens à dix ans se sont repliés, le Bund allemand passant de 0,6% à 0,3% en deux mois , Ce phénomène pourrait être lié à des débouclages de positions de couverture mais n’augure pas une baisse plus marquée
Amundi vient de proposer Megatendance AV, un fonds qui investit dans les PME et ETI européennes, Cette unité de compte est accessible à partir de 100 euros mais elle est réservée pour l’heure aux contrats patrimoniaux
La loi Sapin II oblige les intermédiaires en vins, terres rares, manuscrits ou encore diamants à un contrôle préalable par l’AMF mais les candidats se font rares.
A défaut d'avoir attribué son premier numéro d'enregistrement, l'AMF multiplie les alertes sur les biens divers atypiques, Une prévention qui porte ses fruits puisque les conseillers financiers délaissent majoritairement ces produits
Eres, spécialiste de l’ épargne salariale, retraite et actionnariat salarié vient d’annoncer le lancement d’une nouvelle offre d’épargne salariale en architecture ouverte. « Eres sélection 7 » s’adresse aux TPE/PME accompagnées par un conseiller en gestion de patrimoine indépendant (CGPI) et/ou un courtier en assurance. Les versions précédentes de l’offre « Eres sélection » 1-6 ont été souscrrites par plus de 12 000 entreprises, soit 140 000 salariés bénéficiaires.
Selon la dernière Note Mensuelle OPCVM EuroPerformance de SIX Financial information, fin août, le marché français de la gestion collective voit ses encours atteindre 937,6 milliards d’euros, en progression de +1,3 % par rapport au mois précédent et de 9 % depuis le début de l’année. Avec une collecte mensuelle de 14,1 milliards d’euros, ces chiffres apparaissent encourageants, mais ils cachent des disparités.
La Française a annoncé ce 11 septembre le lancement d’une nouvelle édition de son fonds à échéance, La Française Rendement Global 2025, en raison du «succès commercial rencontré par le millésime précédent» et de «la pertinence de cette solution d’investissement dans le contexte de taux actuel». La stratégie de gestion est discrétionnaire et porte sur un portefeuille d’obligations internationales de maturité maximale décembre 2025. La stratégie consiste à associer le portage des titres et leur arbitrage en cas de nouvelles opportunités de marché ou d’augmentation du risque de défaut d’un émetteur en portefeuille. Elle s’appuie ainsi sur la connaissance approfondie du bilan des entreprises et des fondamentaux des Etats sélectionnés. La Française Rendement Global 2025 offre une capacité de diversification et pourra investir jusqu’à 100% dans des obligations émises par des entités publiques et/ou privées des pays de l’OCDE ; jusqu’à 100% dans des obligations émises par des entités publiques hors OCDE (émergents) et jusqu’à 50% dans des entités privées hors OCDE (émergents) ; et jusqu’à 100% dans des émissions notées Investment Grade, High Yield (à caractère spéculatif) ou sans notation. « Dans la recherche de performance, le secteur du crédit et notamment les émissions notées BB ou B offrent, selon nous, le meilleur rapport rendement / risque, d’autant que les taux de défaut restent relativement bas : le taux de défaut moyen long terme est de 4,3% (sur 20 ans à juin 2017). Le fonds sera positionné majoritairement sur le crédit Europe / US et la dette émergente, deux des expertises phares de La Française sur la gestion des taux», précise Jean-Luc Hivert, CIO Fixed Income de La Française. La période de commercialisation du fonds prendra fin, au plus tard, le 31 mars 2020.
Malgré un discours peu optimiste sur le niveau d'inflation en zone euro, la monnaie unique ne parvenait pas à se maintenir sous le seuil de 1,20 dollar lundi matin.
Mario Draghi a revu à la baisse les prévisions d'inflation en zone euro pour 2018 et 2019. En cause notamment, un euro qui flirte voire dépasse de plus en plus fréquemment 1,20 dollar.