L’actualité et la veille en matière de fonds d’investissement, ainsi que les analyses sur les grandes tendances dans l’univers de la gestion d’actifs, son activité au travers des chiffres de collectes et d’évolution des encours des différentes classes d’actifs.
UBS a annoncé vendredi que son résultat net a grimpé de 14% au troisième trimestre, à 946 millions de francs suisses (813,94 millions d’euros). Le bénéfice corrigé avant impôts a pour sa part augmenté de 16%, à 1,5 milliard de francs suisses. La banque a par ailleurs précisé que ses revenus ont progressé de 1,7% sur le trimestre, à 7,15 milliards de francs suisses. Le ratio de fonds propres CET1 non transitoire d’UBS ressort à 13,7%, pour un ratio de levier de 3,7%.
En matière de marchés financiers, la question centrale consiste à déterminer si l’on se trouve dans un scénario «idéal» ou si l’on approche de la fin d’un cycle. Aujourd’hui, nous croyons au scénario d’une fin de cycle.
Depuis le début de l’année, les indices d’actions des pays émergents ont progressé de presque 30 % , Les allocataires reviennent sur cette zone géographique, considérant qu’elle a encore du potentiel
L’autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP) a publié à l'adresse des diffuseurs publicitaires une information sur la réglementation en vigueur en matière d’intermédiation en biens divers. Initiative que l'autorité des marchés financiers (AMF) salue.
La campagne de collecte 2017 est lancée aujourd’hui, onze SOFICA agréées par le CNC pourront investir en 2017 une enveloppe de 63,07 millions d’euros qui sera collectée auprès des particuliers d’ici le 31 décembre 2017.
BNP Paribas Banque Privée et BNP Paribas Cardif lancent la Société par Actions Simplifiée BNP Paribas Global Private Assets, une offre en Unités de Comptes permettant d’accéder à des classes d’actifs non cotées, avec une dominante en private equity.
En septembre, le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire ont enregistré des sorties de 590 millions d’euros et ce pour l’ensemble des réseaux. Sur les neuf premiers mois de l’année, la collecte reste néanmoins positive en cumulée, à 13,99 milliards d’euros. Ces chiffres portent à fin septembre l’encours total sur les deux produits a 374,9 milliards d’euros.
Dans un rapport intitulé « Asset Managers -- Europe Update : AUM mix shift offsets positive market effect », l’agence Moody’s Investors Service note qu’en Europe, l’engouement pour les investissements avec des frais plus faibles a globalement compensé l’effet bénéfique sur les résultats lié à l’appréciation des marchés. Au total, les actifs des sociétés de gestion européennes analysées par Moody’s ont progressé de 4% et représentaient, au premier semestre 2017, 9.000 milliards d’euros. La collecte nette s'établissait à 117 milliards d’euros sur cette période, contre des sorties de 7,8 milliards d’euros l’année précédente sur la même période. Néanmoins, le secteur est confronté à des enjeux de long terme : la rotation de la gestion active vers la gestion passive et les évolutions réglementaires qui augmentent les coûts de mise en conformité. De plus, la valorisation élevée des actifs accentue les risques de correction des marchés.« Malgré une conjoncture de marchés favorable au premier semestre, les gestionnaires d’actifs européens n’ont pas été en mesure d’augmenter leurs revenus générés par les commissions », constate Marina Cremonese, analyste senior VP chez Moody’s. « Ceci renforce nos inquiétudes quant aux changements structurels auxquels sont confrontés les gestionnaires actifs ».Au total, les commissions de gestion sont restées globalement stables au premier semestre 2017, en hausse de seulement 1% comparativement à décembre 2016. Cette stabilité s’explique par la pression concurrentielle et la préférence des investisseurs pour des produits à plus faible marge.Le chiffre global occulte toutefois l’existence d’une grande disparité entre les sociétés de gestion d’actifs. Les commissions de gestion d’Amundi ont augmenté de 8,5% au premier semestre - soit la plus forte hausse parmi les acteurs européens - le français étant seulement devancé par l’italien Azimut qui a vu ses commissions croître de 16%.La hausse des commissions d’Amundi s’explique par ses 28,8 milliards d’euros de collecte sur la période provenant d’une clientèle de particuliers et d’institutionnels.La consolidation du secteur demeure un enjeu important, d’après l’agence, en raison du besoin croissant pour les sociétés de gestion de réaliser des économies d'échelle et de renforcer leur efficacité opérationnelle face aux pressions baissières sur les commissions perçues.
Chahine Capital, une société de gestion qui gère plus d’un milliard d’euros et aujourd’hui détenue par le groupe Iris Finance International, lance Digital Stars US Equities, un fonds quantitatif sur les valeurs américaines. Ce dernier utilise la stratégie de momentum sur les résultats des entreprises. Il est investi sur des valeurs de toutes tailles (soit un univers d’investissement de 2.400 valeurs) et comprend aujourd’hui 100 sociétés en portefeuille.
Et de deux. CPR Asset management, qui avait dévoilé en début d’année son projet de lancer trois fonds thématiques en 2017, doit annoncer aujourd’hui le lancement du deuxième, après celui sur la disruption: CPR Invest - Food For Generations. En cette Journée Mondiale de l’Alimentation, l’occasion était trop belle. La filiale d’Amundi, dont l’une des spécificités est de gérer pour le compte du groupe les fonds thématiques (CPR AM a fait sa réputation notamment sur le fonds Silver Age), a donc décidé de s’intéresser à la chaîne alimentaire dans sa globalité.
Oddo BHF Asset Management SAS annonce aujourd’hui le lancement de son nouveau fonds Oddo Active Micro Companies. Ce fonds a vocation à se positionner sur les «champions cachés» situés en Allemagne, en France ou dans d’autres pays européens et qui bénéficient d’un rapport risque / rendement potentiellement attractif. Ce fonds comprend une soixantaine de lignes sélectionnées par Guillaume Chieusse et son équipe de gérants spécialistes des sociétés européennes de petite capitalisation.
Depuis plusieurs années, la gestion par objectifs se développe en France et peut remettre en question aussi bien le parcours client que la manière de gérer, Les robo-advisors sont au premier plan de ce mouvement, certes structurant pour l’industrie, mais dont l’importance aujourd’hui ne doit pas être surestimée
D’une semaine sur l’autre, de grands intervenants de la Place révèlent leur politique d’investissement par classes d’actifs et zones géographiques , Un rendez-vous pendant six mois avec trois partenaires choisis par la rédaction de L’Agefi Actifs afin de décrypter leurs allocations
Les investisseurs particuliers connaissent encore mal l’offre de produits socialement responsables , Cette thématique devient cependant peu à peu un argument commercial
La société de gestion, connue pour son expertise sur les actions, lance un nouveau produit obligataire , Ce fonds n’a pas d’indice de référence et restera très peu sensible à l’évolution des taux sans risque
Selon les chiffre de l'Association française de la gestion financière, les actifs gérés dans les plans d'épargne entreprise et les plans d'épargne retraite collectifs progressent de 11 % sur un an
Après trois années consécutives de hausse, le résultat d’exploitation du marché de la gestion d’actifs française est en léger repli en 2016, atteignant 2 845 millions d’euros contre 3 096 millions d’euros en 2015. Cette baisse est due à la fois à la croissance des charges d’exploitation (+1,3% par rapport à 2015) et à la diminution des produits d’exploitation (-0,8% par rapport à 2015). Toutefois, la solidité financière du secteur demeure élevée avec un résultat net global en progression. La hausse des charges est liée en grande partie aux postes de rémunération, explique l’AMF. En effet, les charges salariales et les frais de mise à disposition de moyens humains ont participé respectivement à hauteur de 39,6% et 24,7% à la croissance des charges d’exploitation. Les charges salariales, s’établissent à 2 789 millions d’euros en 2016. Leur hausse s’explique logiquement par la progression des effectifs (+3,4% par rapport à 2015). Ce poste représente d’ailleurs une part de plus en plus importante dans les charges d’exploitation (22,1% en 2011 contre 25,4% en 2016) tandis que la part des rétrocessions de produits se contracte ces dernières années. Ce fait témoigne peut-être du début d’adaptation des acteurs quant à l’encadrement renforcé des inducements introduit par MIF 2.Même si on observe que les charges d’exploitation conservent toujours la même typologie de distribution, l’entrée en application de MIF 2 aura sans conteste un impact sur le business model des sociétés de gestion, commente l’AMFLe secteur affiche, pour la première fois depuis 2012, un déclin du chiffre d’affaires global qui s’élève à 13 812 millions d’euros. Néanmoins, on peut observer que ce niveau reste bien supérieur à celui de 2012 (+22,7%). Malgré une croissance, en 2016, de 6,2% des encours gérés par les sociétés de gestion de portefeuille, les commissions de gestion n’ont pas suivi la même dynamique et représentent le principal facteur explicatif de la baisse des produits d’exploitation. En effet, elles ont diminué de -3,1% en 2016, soit de 339 millions d’euros, pour atteindre 10 778 millions d’euros. En particulier, le montant des commissions de gestion collective accuse une baisse de -3,3% contre -0,2% pour les commissions de gestion sous mandat.
La dernière édition de l’enquête annuelle de la Fédération européenne des usagers des services financiers, Better Finance, sur le rendement réel de l'épargne de long terme en Europe, qui couvre 86% de la population du Vieux continent, vient une fois de plus confirmer que de très nombreux produits de pension sous-performent massivement les marchés de capitaux, indique un communiqué. Ils dégagent encore des rendements réels de long terme très bas voire négatifs alors que les marchés affichent des rendements tout à fait satisfaisants tant du côté actions que du côté obligations, souligne un communiqué de Better Finance.
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) a fait part d'une progression de 30% des capitaux levés, à 8,1 milliards d'euros au 1er semestre 2017
Une étude de KPMG pour Financement Participatif France souligne la forte croissance du secteur. La plus grande progression est observée sur le financement participatif en prêts
« Gérer plus de 15-20 milliards d’euros sur le global macro, c’est mentir à ses clients », a déclaré jeudi Bruno Crastes, le fondateur et directeur général de H2O Asset Management, lors d’un point avec la presse. Ayant atteint 14 milliards d’euros d’actifs au 30 septembre, dont une douzaine de milliards sur le global macro (fonds et mandats), la société de gestion affiliée de Natixis Global Asset Management sera donc rapidement confrontée à un problème de capacité sur certains de ses fonds. Confirmant une information dévoilée par NewsManagers, le 14 septembre dernier, Bruno Castres a été plus précis et cité comme exemple, le fonds H2O Multistratégie, dont les encours s'élèvent à 850 millions d’euros. Il sera « soft-closé » entre 1 milliard et 1,5 milliard d’euros, a-t-il détaillé.
Alors que la valeur ajoutée de la gestion active fait débat, Fidelity joue l'alignement des intérêts de ses clients sur les siens. Sur sa gestion actions, les frais de gestion fixes baissent tandis que ceux basés sur une surperformance apparaissent. ,
La plateforme de gestion privée en ligne WeSave a baissé ses conditions d’accès à 300 euros au lieu de 10.000 euros, et ce à compter du lundi 2 Octobre. Par ailleurs, la plateforme a conclu un partenariat média avec la compagnie aérienne EasyJet afin de promouvoir son offre d’épargne digitale auprès de plus de 500.000 voyageurs français.
Soixante-quatre pour cent des investisseurs dans le monde ont augmenté leurs placements durables au cours de ces cinq dernières années, montre une enquête menée par Schroders («Schroders Global Investor Study 2017") auprès de 22.000 investisseurs particuliers de 30 pays. En France, cette proportion est de 63 %, soit en ligne avec le niveau mondial, mais largement supérieure à la moyenne européenne qui est de 58 %. La tendance est plus forte en Asie (68 %) et dans les Amériques (70 %).Au total, 42 % des investisseurs à l’échelle mondiale investissent dans un fonds durable.L’enquête montre que les particuliers considèrent les placements durables non seulement comme un moyen de porter des changements sociaux, environnementaux et de gouvernance, mais aussi comme une possibilité de générer des profits.Lorsqu’on leur demande s’ils investissent dans des fonds durables pour l’impact positif ou les gains potentiels, la réponse moyenne montre que l’impact positif a une importance légèrement supérieure au potentiel de gains pour 38% des sondés (40% en France). 32% (contre 28% en France) privilégient ce type de fonds pour le potentiel de gains. Cela démontre que les placements durables sont aujourd’hui perçus par les investisseurs comme un véritable moyen de réaliser des performances attractives, analyse les auteurs de l'étude.L’autre enseignement intéressant de l’étude est la corrélation entre le comportement « durable » d’un investisseur et sa propension à investir de manière durable. Ainsi, les deux tiers des investisseurs qui achètent des produits bio investissent dans des fonds durables, montre une enquête menée par Schroders auprès de 22.000 investisseurs de 30 pays. Parallèlement près de la moitié des personnes qui recyclent leurs déchets ménagers font ce type d’investissement.
La fiscalité du collectionneur reste intéressante et incitative dans le cadre de la gestion de son patrimoine, Un risque de requalification en activité commerciale peut devenir élevé en cas de ventes répétées