La filiale d’assurance-vie du Crédit Mutuel Arkéa annonce des rendements en hausse pour ses fonds en euros. La rémunération des contrats patrimoniaux double.
Kepler Cheuvreux a annoncé la nomination de Jean-Pierre Ané comme directeur général adjoint, responsable du développement. Il sera rattaché à Grégoire Varenne, président du directoire.
Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, affilié de Natixis Investment Managers spécialisé sur l'investissement socialement responsable, ne cache pas que l'éco-blanchiment est «un gros problème».
Un total de 307 fonds européens ont été déclassés de l’article 9 à l’article 8 au dernier trimestre 2022, ce qui représente 175 milliards d’euros d’actifs, soit 40 % de la catégorie de l’article 9, selon les dernières données de Morningstar. D’autres reclassements sont attendus au fur et à mesure du traitement des nouveaux prospectus. Amundi est la société qui affiche l’encours de fonds déclassés le plus important, avec 34,2 milliards d’euros pour 51 fonds. BlackRock arrive deuxième, avec 26,4 milliards d’euros pour 16 fonds. Viennent ensuite Handelsbanken (16,1 milliards d’euros pour 7 fonds), BNP Paribas (13,2 milliards d’euros pour 26 fonds) et Pictet (12,9 milliards d’euros pour 4 fonds). La reclassification de fonds article 9 en 8 a concerné à 90 % des fonds actions, sachant que 79 % des fonds article 9 étaient des fonds actions avant les changements. Parallèlement, 41 % des fonds article 9 qui ont été reclassés en article 8 étaient des fonds passifs, la quasi-totalité étant des ETF et des fonds indiciels suivant des indices «Paris-aligned» ou transition climatique. Une poignée de fonds passifs thématiques ou sectoriels a aussi fait l’objet d’un reclassement, dont le iShares Global Clean Energy ETF, le iShares Smart City Infrastructure ETF, le BNP Paribas Easy ECPI Circular Economy Leaders, le BNP Paribas Easy ECPI Global ESG Hydrogen Economy ainsi que le Lyxor Corporate Green Bond (DR) ETF, «ce qui peut surprendre», note Morningstar. Des interrogations sur les green bonds Côté gestion active, la grande majorité des déclassements a concerné des stratégies diversifiées actions et obligations, mais aussi quelques fonds thématiques ou sectoriels, comme le Allianz Smart Energy, Allianz Sustainable Health Evolution, CPR Invest Food For Generations et EdR Sicav – Tech Impact. Un fonds d’obligations vertes a aussi été touché: le Amundi Emerging Markets Green Bond. Tous les autres fonds de green bonds sont restés article 9, même si un débat émerge sur la place de ces instruments dans les portefeuilles article 9 compte tenu de la nature de certains émetteurs, qui peuvent être des sociétés de utilities avec des activités fossiles. La vague de changements a bouleversé le classement des fonds article 9. Le plus gros est désormais un fonds de Nordea, le Nordea 1 Global Climate and Environment Fund, avec 9,5 milliards d’euros, devant le Pictet Water (8 milliards) et le Pictet Global Environmental Opportunities (7,3 milliards). Ce mouvement massif a fait chuter la part de marché des fonds article 9. En septembre, le nombre de fonds article 9 était de 1.080. Suite aux déclassements, ils n’étaient plus que 891 mi-janvier pour environ 277 milliards d’euros. La part de marché a donc chuté de 4,3 % à 3,2 %. En revanche, les fonds article 8 ont bondi de 8.459 à 9.717 fonds, passant à 34,6 % de part de marché. Le total des encours des fonds article 8 et 9 ressortaient fin décembre à 4.600 milliards d’euros.
Une nouvelle hausse de taux d'un demi-point est attendue ce jeudi. L’institution devrait maintenir son discours restrictif tant que l’inflation sous-jacente n’aura pas chuté.
Après avoir été pointé du doigt par l’Union des Intermédiaires de Crédit, la caisse régionale a reçu ses représentants pour s’entendre sur le libre exercice.
Porté par des initiatives telles que le plan RePowerEU ou la loi IRA aux Etats-Unis, le secteur des énergies renouvelables présente aujourd’hui de forts besoins en capitaux. Pour ce faire, le financement participatif tend à se normaliser au niveau européen. Jusque-là considéré comme alternatif, l’évolution des normes rebat les cartes de ce dispositif, avec la mise en circulation d’un passeport européen depuis novembre 2021.
Après 29 mois d’attente, les investisseurs bloqués dans les fonds cantonnés de H2O AM ont enfin reçu un premier remboursement. Un pas important de la part de la société de gestion de Bruno Crastes, qui va sans doute devoir malgré tout affronter plusieurs procès au civil. Les porteurs de parts de «side pockets» ont reçu un courrier la semaine dernière leur détaillant les modalités de versement de la somme récemment collectée auprès de Tennor. H2O AM, qui gérait 11,6 milliards à fin décembre 2022, a effectué les versements ce 25 janvier en cash à destination des porteurs de parts de fonds cantonnés. « L’opération est, d’un point de vue comptable (et non pas fiscal), similaire au versement d’un dividende», précise H2O AM dans l’un de ces courriers que Newsmanagers a pu consulter. Le montant global de la somme versée aux investisseurs bloqués n’a cependant pas été officialisé. H2O AM avait annoncé au début du mois de janvier une réduction de 250 millions d’euros du nominal de la dette first super senior secured note (FSSSN), un titre qui avait permis de restructurer en mai 2021 pour 1,45 milliard d’euros de créances d’entreprises liées au groupe Tennor, la holding de l’homme d’affaires allemand Lars Windhorst. L’enjeu restait de savoir si cette somme allait être entièrement perçue par les détenteurs de parts de fonds cantonnés. Il semblerait que la société de gestion n’ait versé qu’un peu plus de la moitié des 250 millions d’euros. Les fonds étant cantonnés et en liquidation, leurs valeurs liquidatives ont baissé du montant des sommes versées. En utilisant les données publiées sur le site internet de H2O AM, on peut estimer le montant total perçu par plusieurs fonds cantonnés. Celui du fonds cantonné d’Allegro serait d’un peu moins de 31,7 millions d’euros, soit environ 10,8% de la valorisation initiale du fonds cantonné en octobre 2020, pour une part retail en euro (la plus classique pour les investisseurs particuliers français). Pour la poche cantonnée du fonds Adagio, le versement s’élèverait, selon nos calculs, à 18,4 millions d’euros (6,5% de la valorisation initiale), et pour celle de Moderato, 4,1 millions d’euros (4%). Le versement pour la side pocket de Multistratégie serait de 5,4 millions d’euros, selon sa lettre aux porteurs. Cela correspondrait à 5,9% de la valorisation initiale d’une part institutionnelle en euros. Enfin, H2O AM aurait versé 81,5 millions d’euros à la poche cantonnée de Multibonds (soit 10% de la valorisation initiale), et rien à celle de Vivace, selon un tweet du blogger et consultant Philippe Maupas, qui conseille par ailleurs l’association d’investisseurs Collectif Porteurs H2O. Ses chiffres pour les autres fonds diffèrent légèrement des nôtres. Par ailleurs, les niveaux de remboursement par rapport aux valorisations initiales varient également marginalement entre les différentes parts (retail, super retail, institutionnelle, couvertures en devises…) au sein d’un même fonds cantonné. #H2Ogate : «Suite à un remboursement partiel de la FSSSN fin décembre 2022, son nominal sera donc réduit de €250 millions.» Le communiqué H2O du 3 janvier était obscur à souhait. D’après mes calculs, ce sont 144 millions € qui ont été remboursés aux side-pockets le 25 janvier. pic.twitter.com/3EVJSdIIkf — AlphaBetaBlog (@AlphaBetaBlogFR) January 26, 2023 La somme hypothétique de ces cinq versements, un peu moins de 142 millions d’euros (144 millions selon les données de Philippe Maupas), semble bien éloignée des 250 millions annoncés début janvier. Interrogé sur ce différentiel d’un peu plus de 100 millions d’euros, H2O AM n’a pas répondu.
L'année 2022 peut être considérée comme celle d'une bonne résistance pour les fonds investis dans ces actifs. Avec un horizon plus lointain, l'intérêt de la catégorie est net.
Les affaires reprennent... doucement. Deux fonds font leur apparition cette semaine avec une nouveauté qui tient aux actifs sur lesquels ils investissent. Dette émergente pour l'un, obligations à haut rendement. pour l'autre. A l'évidence, le retour du risque est perceptible. , A noter également une fusion-absorption qui redonne un nouvel élan à un troisième fonds.
Paris retrouve la tête du classement du Barnes City Index, devant Miami et New-York. Le marché haut de gamme est en plein essor mais devrait se heurter à des difficultés cette année. Dubaï fait un bond spectaculaire et passe de la 47ème à la 5ème place.
Une première amende a été infligée à Amundi pour des retards dans le règlement de factures imputables à Lyxor AM, rachetée et absorbée définitivement en juin 2022.
Secret professionnel, guichet unique des entreprises, réforme des retraites... A l'occasion des vœux du Conseil national des barreaux pour 2023, son président Jérôme Gavaudan revient sur les thématiques qui font l'actualité de la profession d'avocat.
Bonne nouvelle pour les actionnaires, les dividendes versés en Europe devraient progresser de plus de 1% à 387 milliards d’euros, un nouveau record historique, en 2023, selon l’étude annuelle « Dividend Study 2023 » d’Allianz Global Investors dévoilée jeudi matin. L’an dernier, le MSCI Europe avait distribué 382 milliards d’euros, grâce à la bonne résistance des bénéfices des entreprises. En 2021, 83% des entreprises du CAC 40 ont accru leurs dividendes et même 95% en 2022. A la faveur aussi de la baisse des marchés actions, le rendement des dividendes a progressé l’an dernier. Il est passéen un an de 2,25% à 3% en France et à 3,5% en Allemagne, et de 3% à 4% en Espagne et à 5% en Italie. Au Royaume-Uni, il est resté stable, légèrement en-dessous de 4%. L’an dernier, au sein du CAC 40, les télécoms ont offert le meilleur rendement à 6,8%, devant les financières et l’énergie à 5,1%, et l’immobilier à 4,8%, contre moins de 1% pour les valeurs technologiques, dernièresdu classement. « Les dividendes apportent de la stabilité à de nombreux portefeuilles d’actions, en particulier les années où l'évolution des cours des actions est négative (comme en 2022), note Hans-Jörg Naumer, responsable Global capital markets & thematicresearch et auteur de l’étude. En outre, d’après nos calculs, la volatilité moyenne des cours des entreprises qui versent des dividendes est sensiblement et systématiquement inférieure à celle des entreprises qui n’en versent pas - pour le marché boursier européen au sens large, nous parlons ici d’une différence de plus de 10 points de pourcentage ». Allianz GI rappelle que la culture du dividende est plus forte en Europe qu’en Amérique du Nord et en Asie. Entre 1978 et 2022, près de 35% des rendements totaux des actions européennes viennent du dividende contre 26,4% en Amérique du Nord et 30,6% en Asie. Si en moyenne, autour de 87% des sociétés du Stoxx Europe 600 ont versé un dividende sur 2021-2022, et 89,5% sur le CAC 40,certains secteurs sont moins généreux. Seules 74% des sociétés de consommation discrétionnaire, 78% de la santé et 80% de la technologie ont procédé à une distribution ces deux dernières années. L’an dernier, seules trois sociétés du CAC 40 n’ont pas versé de dividendes.
BlackRock, Candriam, AllianzGI, Axa IM, Invesco, Franklin Templeton et bien d’autres gérants se sont lancés en 2022 sur la thématique du métavers, qui englobe le concept d’univers digitaux. Le consultant Cerulli Associates dénombre, sur le marché européen, une douzaine de fonds d’investissements et de fonds indiciels cotés (ETF) consacrés à la thématique du métavers dans un rapport publié mercredi. Leurs encours cumulés atteignaient 98 millions de dollars à la mi-janvier 2023 après avoir dépassé les 100 millions de dollars en novembre 2022, selon le consultant qui se base sur les données de Morningstar. Il n’y a donc pas de ruée des investisseurs européens sur les produits métavers alors que leurs homologues américains et sud-coréens se montrent eux assez friands des ETF existants sur ce thème.Si les encours des produits métavers en Europe restent d’un niveau aussi bas, cela pourrait être dû en partie à la réticence des investisseurs particuliers d’aller sur ce type de fonds après les désillusions observées dans les investissements cryptos et blockchain. «Nous voyons des gérants en position d’attente dans ce domaine. Ce, afin de mieux identifier les meilleures nouvelles idées susceptibles de susciter l’intérêt des investisseurs et d'éviter de courir le risque d’une atteinte à la réputation, compte tenu des récents troubles rencontrés dans le domaine des cryptos », analyse Fabrizio Zumbo, directeur de la recherche sur les secteurs de la gestion d’actifs et de fortune en Europe chez Cerulli, qui fait notamment référence au scandale FTX. La baisse des valeurs technologiques l’an dernier n’a aussi pas vraiment soutenu le développement des encours de ces fonds. Etant donné l’engouement public pour l’intelligence artificielle (IA) à travers Chat GPT développée par Open AI, les produits métavers pourraient aussi se voir concurrencer par les fonds et ETF établis sur la thématique de l’IA.
Alors que la taxation des «riches» refait surface dans le débat sur la réforme des retraites, l’Insee a livré mercredi sa photographie du patrimoine des ménages français, à début 2021. Un patrimoine qui reste concentré: 92% du patrimoine brut, avant remboursement des emprunts, était détenu par la moitié des ménages. Les 5% des ménages les plus aisés en détiennent 34%, et le 1% le plus riche, 15% au total, sans que l’on constate pour autant une concentration des richesses depuis 2018. L’immobilier demeure la principale composante de ces avoirs, à 62% du total, mais les 30 % des ménages les moins dotés n’en possèdent pas ou peu. Mais c’est bien le patrimoine professionnel qui explique le gros des écarts: ce dernier est détenu à 95% par les 5% des ménages les mieux dotés, et deux tiers du patrimoine professionnel total se retrouvent aux mains de 1%. En comparaison, ces deux catégories représentent respectivement près de 50% et 25% du patrimoine financier.
La proposition de loi pour la protection des épargnants a été examinée par la commission des finances du Sénat le 25 janvier. L'examen en séance publique est prévu le 31 janvier.
La déléguée générale de la CNCEF devrait intégrer la commission consultative Pratiques commerciales de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), a appris l’Agefi Actifs.
Le sénateur LR de la Meurthe-et-Moselle a rencontré les représentants des agents généraux en vue de l’ouverture des discussions autour de son projet de loi sur la protection des épargnants prévue le 31 janvier prochain.
Après une année volatile pour les marchés et un manque croissant de confiance envers les États et les institutions, Ned Naylor-Leyland explique pourquoi il est temps de considérer l’or différemment.
La caisse régionale refuserait les dossiers présentés par des clients s’étant offert le conseil d’un courtier. Bruno Le Maire a pourtant demandé aux autorités de veiller au bon respect du mandat.