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L’impact de l’IRA provoque une prise de conscience des pays de l’UE

Columbia Threadneedle Investments
L’impact sur les investissements de la loi américaine sur la réduction de l’inflation provoque une réelle prise de conscience des pays de l’UE.
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En bref

  • Depuis l’entrée en vigueur de la loi américaine sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act, IRA), l’Union européenne craint que les investissements dans le développement et la fabrication de produits ne se reportent en masse vers les Etats-Unis et a pris conscience de la nécessité de soutenir ses industries vertes
  • Les deux plans ont pour objectif commun d’augmenter les capacités de production locales des technologies propres et de réduire la dépendance excessive envers la Chine
  • Quelles sont les implications de ce face-à-face en termes d’investissement et quelle sera la réaction de la Chine ?

Adoptée à l’été 2022, la loi américaine sur la réduction de l’inflation (Inflation Reduction Act, IRA) est le plus ambitieux programme de soutien des énergies propres jamais lancé aux Etats-Unis. L’IRA fournit une visibilité à long terme, un cadre très simple et de généreuses subventions dans l’ensemble du secteur des technologies propres[1].

Mais l’IRA est autant une loi climatique qu’une politique industrielle. Elle fournit un soutien financier à l’ensemble de la chaîne de création de valeur des énergies propres, des matériaux à la production et au déploiement, dans l’optique de développer les chaînes d’approvisionnement américaines et de réduire la dépendance envers la Chine. En conséquence, les règles de contenu local (« local content ») associées aux crédits d’impôts représentent un aspect clé de la loi.

Le cadre clair et concret des crédits IRA a fait bouger les lignes en faveur des Etats-Unis, qui attirent les investissements dans les énergies propres, et détourné les capitaux de l’Union européenne (UE).

Depuis l’entrée en vigueur de l’IRA, deux grands risques préoccupent l’UE : l’exode des investissements dans la production et dans le développement de projets. Les risques sont devenus plus concrets lorsque de nombreuses sociétés européennes ont commencé à annoncer leur intention de se développer aux Etats-Unis au détriment de l’UE – notamment Volkswagen, qui a décidé d’installer une usine de batteries aux Etats-Unis plutôt qu’en Europe de l’est[2].

Au premier trimestre de cette année, l’UE a donc dévoilé sa riposte à l’IRA : le plan industriel du Pacte vert (Green Deal Industrial Plan)[3]. Ce plan, qui tient davantage de l’évolution que de la révolution, vise à accélérer et adapter les politiques à un environnement des technologies propres post-IRA et plus concurrentiel au niveau mondial.

Le plan repose sur deux réglementations : le règlement pour une industrie « neutre en carbone » et la législation sur les matières premières critiques, qui fixent des objectifs afin d’accroître les capacités de production européennes de huit technologies stratégiques « neutres en carbone » de sorte qu’au moins 40% de la demande soit fournie par l’UE d’ici 2030 et que 40% des minéraux nécessaires y soient transformés.

Les objectifs, ambitieux mais non contraignants, doivent être atteints en simplifiant les démarches administratives : facilitation des financements existants et accélération des délais d’autorisation. Bien que le plan ne prévoie pas de programme de subventions à l’échelle de l’UE équivalent à celui de l’IRA, il propose d’assouplir provisoirement les règles en matière d’aides d’Etat afin que les pays puissent proposer un soutien susceptible de correspondre à celui de l’IRA.

L’UE lance ainsi un signal fort quant à sa détermination à se lancer dans la course aux technologies vertes, même si la façon dont les pays membres y parviendront reste floue (Figure 1). Nous sommes donc convaincus que la simplicité et la clarté de l’IRA devraient rester le facteur déterminant des décisions d’investissement en faveur des Etats-Unis et se traduire par une ampleur moindre dans l’UE.

Figure 1 : deux approches s’affrontent

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Quel est le principal enjeu que l’IRA américaine et le plan industriel du Pacte vert de l’UE cherchent à résoudre ?

Malgré une approche et des instruments différents, les deux politiques partagent un objectif commun : augmenter les capacités de production locales des technologies propres et réduire la dépendance excessive envers la Chine.

La transition énergétique pose un défi en termes de chaîne d’approvisionnement. Les Etats-Unis et l’Europe comptent très peu d’installations de production, alors que la Chine domine la production des secteurs clés de la transition énergétique, avec plus de 80% des capacités mondiales dans le solaire, l’éolien et les batteries (Figure 2). En conséquence, l’objectif des Etats-Unis et de l’UE visant à soutenir les chaînes d’approvisionnement locales en imposant une production locale sera onéreux et difficile à atteindre.

Figure 2 : Domination de la Chine

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Implications directes

La combinaison de l’IRA et du Pacte vert favorisera les entreprises actives dans la chaîne de valeur des énergies propres, notamment celles exposées aux deux régions. L’absence de plafonnement des crédits d’impôts IRA signifie que les capitaux susceptibles d’être mobilisés pourraient largement dépasser les 370 milliards $ initialement prévus dans le plan[4], et s’élever à près de 1.500 milliards $ d’investissements dans la décennie à venir, selon Goldman Sachs et Credit Suisse[5].

D’un autre côté, même si le Pacte vert n’envisage pas de nouveau financement, l’UE annonce qu’elle a environ 250 milliards € à dépenser dans le cadre du plan REPowerEU[6], un montant toutefois négligeable par rapport aux investissements nécessaires estimés à 1.000 milliards $ par an dans l’UE[7]. Cependant, un accès plus rapide au financement conjugué à des règles plus souples pour les aides d’État pourrait contribuer à débloquer les capitaux privés.

Le succès de l’UE dépend également de la mise en œuvre du plan industriel du Pacte vert au sein de chaque Etat membre, ce qui rend son impact difficile à évaluer. Une riposte politique plus vaste et rapide pourrait doper l’intérêt des investisseurs et renforcer le soutien des sociétés européennes. Au sein de l’UE, les sociétés exposées à l’Allemagne pourraient en profiter le plus, compte tenu de la souplesse budgétaire de l’Allemagne dans l’octroi de subventions et l’obtention de capitaux.

Les secteurs qui devraient bénéficier de la dynamique de l’IRA américaine et du Pacte vert européen sont les suivants :

  • Producteurs d’énergies renouvelables Les sociétés qui ont déjà atteint le seuil de rentabilité dans le solaire et l’éolien, même sans subventions, et qui sont présentes dans les régions qui profiteront des capitaux mobilisés et de la forte croissance des énergies renouvelables, telles que la péninsule ibérique, l’Allemagne et les Etats-Unis. Dans leur cas, l’IRA américaine et le Pacte vert européen représentent des éléments favorables supplémentaires.
  • Acteurs intégrés Les entreprises de gaz industriel profiteront de l’adoption à plus grande échelle de l’hydrogène (bleu et vert).
  • Spécialistes de l’hydrogène/fabricants d’électrolyseurs En particulier, les entreprises bien implantées sur le marché mondial qui génèrent déjà une bonne partie de leurs revenus aux Etats-Unis.
  • Fabricants de matériel pour les énergies renouvelables Ceux-ci seront gagnants compte tenu de la priorité et du soutien accordés aux chaînes d’approvisionnement locales. Les fabricants d’éoliennes, de panneaux solaires et de batteries en bénéficieront le plus.
  • Extraction minière/recyclage des métaux Les sociétés d’extraction minière et de transformation en lien avec les matières premières critiques qui développent leurs activités dans l’UE devraient profiter de la simplification des processus d’autorisation et du financement public.
  • Sociétés exposées à la chaîne de valeur des énergies renouvelables L’accélération des énergies renouvelables stimulera la demande des sociétés qui fabriquent des produits différenciés pour leur production. L’importance et le timing de l’impact sur les résultats varieront d’une société à une autre, mais les entreprises actives dans le matériel électrique, les installations d’extraction minière et l’efficacité énergétique en ressortiront gagnantes.

Implications au sens large et perspectives

L’élan insufflé par l’IRA et le Pacte vert fait clairement pencher la balance en faveur de la relocalisation et de la diversification des chaînes d’approvisionnement. Un marché mondial plus fragmenté, y compris au sein de l’UE, fera réfléchir investisseurs et entreprises.

La principale difficulté consistera à éviter une dépendance excessive à l’égard de la Chine tout en préservant la compétitivité. La relocalisation des productions essentielles pourrait limiter la capacité de certaines industries à monter en gamme, tandis que les difficultés posées par l’approvisionnement en matières premières et l’accroissement des capacités de production pourraient avoir des conséquences inattendues. Par exemple, les besoins d’approvisionnement deviendront une priorité stratégique pour les entreprises qui souhaitent mettre en place des chaînes d’approvisionnement diversifiées et locales : les partenariats à long terme, les acquisitions ciblées et l’intégration verticale peuvent constituer des leviers essentiels pour sécuriser l’approvisionnement des matières premières. Les fabricants d’équipements d’origine (OEM) pourraient ainsi chercher à s’assurer un accès aux matières premières, tandis que les développeurs de projets d’énergie renouvelable pourraient nouer des partenariats avec des fournisseurs en vue d’augmenter les capacités de production ou investir directement dans l’intégration verticale. Ceci pourrait passer par l’internalisation des composants critiques, l’agrandissement des installations de production ou la création de nouvelles installations.

Le durcissement de la concurrence des chaînes d’approvisionnement des batteries ou des énergies renouvelables en amont pourrait pénaliser les entreprises de ces secteurs, tandis que la volatilité des prix des composants et matières premières clés pourrait augmenter. De même, la transition énergétique risque de devenir plus inflationniste : la production des composants et l’approvisionnement des matières premières essentielles pour les technologies propres au niveau local pourraient être onéreux et inefficaces, et donc coûter plus cher que de les faire venir de Chine.

Le secteur solaire est menacé par un excédent d’offre. Les Etats-Unis et l’UE ne sont pas les seuls à soutenir leur production nationale, l’Inde accorde également des subventions[8] et la Chine elle-même prévoit de développer la production tout au long de la chaîne d’approvisionnement bien plus rapidement que d’autres pays. L’AIE s’attend en particulier à ce que cette situation provoque un engorgement d’ici 2027, avec une offre solaire bien supérieure à la demande mondiale attendue. En conséquence, les taux d’utilisation des usines pourraient descendre à 25 ou 30% en Chine dans tous les segments de la production manufacturière, soit près de la moitié des niveaux actuels[9]. Cet engorgement pourrait également déclencher une guerre des prix et contraindre les investisseurs à annuler des projets de développement des capacités de production aussi bien en Chine qu’à l’étranger.

Autres conséquences inattendues : les exigences en matière de contenu local et la disponibilité limitée des matériaux pourraient donner un coup d’accélérateur à l’économie circulaire/au recyclage pour réduire la consommation des ressources (par exemple, un accent plus marqué sur le recyclage des batteries et des minéraux) ; la croissance de nouvelles technologies/une poussée de l’innovation (par exemple, l’UE ne produit pas de lithium, les fabricants de batteries sont donc incités à innover dans des batteries sodium-ion ne contenant pas de lithium).

Quelles seront les implications au niveau géopolitique ? Le principal point noir porte sur la réaction de la Chine. Dans la mesure où l’IRA américaine et le plan industriel du Pacte vert européen pourraient avantager les Etats-Unis et l’UE au détriment du secteur chinois des technologies propres, il est impensable pour la Chine de ne pas riposter. Il existe donc un risque de tensions commerciales mondiales. Le point positif toutefois, c’est une augmentation du « friendshoring », les Etats-Unis développant des accords commerciaux qui profitent aux sociétés basées au Japon, en Corée du Sud, au Chili, en Australie et, peut-être, en Europe. Nous suivrons l’évolution de la situation avec le plus grand intérêt.



[1] En savoir plus : Columbia Threadneedle Investments, US Inflation Reduction Act: a strong force to accelerate energy transition technologies (Loi américaine sur la réduction de l’inflation : un puissant accélérateur des technologies de transition énergétique), 16 novembre 2022
[2] FT.com, VW puts European battery plant on hold as it seeks €10bn from US (VW suspend la construction de son usine de batteries en Europe, dans l’attente de 10 milliards € du gouvernement américain), 8 mars 2023
[3] Tous les chiffres du plan industriel du Pacte vert proviennent de https://commission.europa.eu/strategy-and-policy/priorities-2019-2024/european-green-deal/green-deal-industrial-plan_fr
[4] https://www.cbo.gov/publication/58366
[5] Credit Suisse, US Inflation Reduction Act, septembre 2022 et Goldman Sachs, Inflation Reduction Act, janvier 2023
[6] https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/fr/ip_23_510
[7] AIE, World Energy Investment 2022
[8] https://www.iisd.org/publications/mapping-india-energy-policy-2022
[9]https://www.iea.org/reports/renewables-2022


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