Pour son closing final à 125 millions d’euros, le fonds Partech Africa a reçu l’appui de plus de 40 investisseurs parmi lesquels la Banque Européenne d’Investissement (BEI), l’IFC, et Averroès Finance III (fonds de fonds géré par Bpifrance et Proparco). Du côté des partenaires entreprises, celui qui se présente comme le plus grand fonds de VC dédié aux startups tech en Afrique était soutenu dès son lancement par l’un des principaux acteurs du mobile en Afrique, Orange, et d’autres acteurs comme Edenred et JCDecaux Holding. Ces investisseurs ont été rejoints par d’autres acteurs mondiaux tels que Bertelsmann et L’Oréal ainsi que des champions africains comme le groupe Axian et TEXAF. Partech Africa s’appuiera également sur plus de 25 entrepreneurs qui se sont engagés à soutenir via le fonds une nouvelle génération d’innovateurs. Le fonds se positionne sur des tours de financement en série A et B dans des startups qui changent la façon dont est utilisée la technologie dans l’éducation, la mobilité, la finance, la logistique, l’énergie, etc. Il a déjà réalisé deux investissements en 2018 : TradeDepot au Nigeria et Yoco en Afrique du Sud et prévoit de conclure plus d’investissements en 2019. L’équipe, déjà renforcée ces derniers mois par deux directeurs d’investissement, sera également bientôt renforcée par une personne en charge du développement de l’activité afin de consolider l’exposition des startups africaines aux marchés européens et américains et permettre des contacts commerciaux et des partenariats stratégiques de long terme. AB.
Le groupe EDF et le groupe RATP ont annoncé avoir participé à un tour de table de 10 millions d’euros de Zenpark, opérateur de parkings partagés connectés. Ces deux nouveaux investisseurs rejoignent les investisseurs historiques que sont Demeter, Maif Avenir, Nestadio Capital et A-venture qui se renforcent au capital. Zenpark exploite un service de parkings partagés à destination des automobilistes et motocyclistes qui souhaitent stationner quelques heures à quelques semaines de façon simple. Zenpark connecte tous les parkings privés sous-utilisés, comme ceux des hôtels, bailleurs sociaux, résidences étudiantes/séniors, et autres, et les partage avec d’autres utilisateurs via son application mobile. Cette nouvelle levée de fonds va permettre à la société d’étendre son réseau de parkings partagés connectés en France et en Belgique, de développer de nouvelles offres à destination des partenaires parkings et de lancer de nouveaux services innovants en 2019, notamment à destination des entreprises et des foncières immobilières. Le marché du smart parking étant en pleine effervescence avec plus de 20% de croissance annuelle en Europe, Zenpark compte aussi déployer son offre au-delà de la France. D’autres pays européens sont déjà identifiés et seront lancés en fonction des opportunités de marchés. AB.
Le fonds de pension danois PenSam (18 milliards d’euros d’encours) a sélectionné SimCorp Dimension Alternative Investment Manager pour gérer sa poche d’investissements alternatifs, laquelle s'élève à 4 milliards d’euros. Développé en 2018 par Simcorp, le module “Alternative Investments Manager” permet aux entreprises du buy side la gestion des actifs alternatifs illiquides tels que le private equity, l’immobilier et les infrastructures. Avec une allocation croissante aux actifs alternatifs, PenSam souffrait - comme de nombreux investisseurs aux stratégies multi-actifs - d’un manque d’efficacité dans le flux de travail de ses investissements alternatifs, souligne un communiqué. Compte tenu d’une grande diversité des données concernant ses investissements alternatifs, PenSam éprouvait quelques difficultés dans des processus tels que la gestion des risques, la performance et la production de rapports. Ce n’est pas un cas isolé : une étude récente commandée par SimCorp auprès de 100 institutions a révélé que 80% d’entre elles souhaitaient voir leurs actifs alternatifs consolidés sur une seule plate-forme «front-to-back», afin de réaliser des économies et améliorer la qualité de la donnée sur notamment la dette privée, l’immobilier et les infrastructures. Depuis la mise en service de Alternative Investment Manager de SimCorp, PenSam a supprimé plusieurs systèmes en silos pour migrer sur la plate-forme consolidée, fournissant des informations validées de manière transparente dans l’ensemble de l’organisation. La centralisation des données sur les actifs alternatifs a eu un effet important sur la capacité de Pensam d’effectuer la décomposition rapide des portefeuilles.
La France Mutualiste a annoncé investir à hauteur de 33 % dans Testamento, start up de la legaltech qui développe une plateforme de services d’anticipation successorale permettant de sécuriser son patrimoine. Allianz, via son fonds InnovAllianz, et Malakoff Médéric Humanis à travers son fonds MM Innov’, complètent également ce tour de table de 3 M€. Créé en 2013, la startup permet de s’informer et de faire des démarches en ligne comme la rédaction d’un testament olographe, l’inventaire de ses biens ainsi que le calcul de ses droits de succession. Cette levée de fonds lui permettra de se développer dans des pays de droit latin, ainsi que de renforcer ses équipes. «Nous croyons à l’approche pédagogique de Testamento et à la nécessité de développer de tels services pour faciliter les démarches liées à la sécurisation de son patrimoine qui sont fortement réglementées. Nous prévoyons d’ailleurs de les déployer prochainement auprès de nos adhérents», a indiqué Dominique Trébuchet, directeur général de La France Mutualiste. AB.
Le fonds NovESS, dédié au financement de l’Économie Sociale et Solidaire, a pris en janvier une participation de 5 millions d’euros en titres participatifs dans la coopérative Scopelec, spécialisée dans la conception, l’exploitation et la maintenance d’infrastructures de télécommunications et l’intégration de solutions connectées. «Cette prise de participation vise à accompagner le changement d’échelle de la société et s’inscrit dans un tour de table plus important porté à plus de 10 millions d’euros consistant à renforcer les fonds propres de Scopelec pour son plan de développement stratégique à horizon 2024", indique un communiqué. Lancé en juin 2016, NovESS a pour vocation d’accompagner les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire dans leur croissance économique, en leur allouant les ressources indispensables à la réalisation de leur développement dans les territoires. Ce projet fédère une communauté d’investisseurs privés et publics (Banque des Territoires, BNP Paribas, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, Crédit Coopératif, Ircantec, Mutuelle Nationale Territoriale, Union Mutualiste Retraite, ERAFP, Groupe Caisse d’Epargne, Adrea Mutuelle et Aviva). LM.
Safran a acquis une participation dans Oxis Energy au travers de sa filiale Safran Corporate Ventures dédiée aux investissements dans de jeunes sociétés technologiques. Oxis Energy, leader des composants Lithium-soufre pour batteries à haute densité énergétique, a déjà obtenu 173 brevets pour cette technologie et 96 sont en attente. Fort de 15 ans de Recherche et Développement dans la chimie du lithium et du soufre, Oxis Energy suscite l’intérêt croissant de clients de différents secteurs d’activités. Safran Corporate Ventures participe ainsi à une nouvelle levée de fonds de 7 millions de livres aux côtés d’Aerotec et de nouveaux investisseurs dont Arkema. Les investissements réalisés par ces sociétés portent le capital total levé à un peu moins de 24 millions de livres incluant Samsung Ventures, qui y a contribué en décembre 2016. Le capital mobilisé servira à commercialiser et à automatiser le processus de production en série de batteries rechargeables au Lithium-Soufre, à l’aide de machines de fabrication numériques ultramodernes, pour des clients internationaux du secteur automobile notamment. ** EJ**
L’Institution de retraite complémentaire de l’enseignement et de la création (IRCEC) a lancé un appel d’offres concernant la réalisation de prestations de services de métiers titres. Le marché comprend l’accompagnement de la caisse dans son processus de suivi de gestion et de conservation de ses actifs et, à ce titre, la gestion administrative et comptable centralisée des différents fonds. Pour l’institution de retraite, il est important techniquement que les fonctions dépositaires et conservateurs au niveau de l’IRCEC et au niveau des fonds dédiés soit effectuée par un même acteur, ceci permettant : Unicité de l’outil de consultation : l’outil web de consultation des états financiers (relevés de comptes, mouvements, opérations sur titres, …) unique permet un accès à une information centralisée sur deux niveaux (IRCEC et fonds dédiés) ; Référentiel titre : l’avantage de disposer du même acteur sur les deux niveaux offre à l’IRCEC une homogénéité en termes de référentiel valeur. Ainsi un titre financier qui se retrouverait dans les comptes de l’IRCEC en direct et dans le compte d’un fonds dédié afficherait les mêmes caractéristiques aux deux niveaux. En cas de duplicité d’acteurs, des différences dans les caractéristiques du titre pourraient apparaitre (selon le référentiel titre de chaque prestataire) ; Passage des ordres : les ordres passés par l’IRCEC sur ses fonds dédiés (souscription/rachat) ne transiteraient que par un seul acteur ayant déjà dans ses bases les caractéristiques des fonds dédiés concernés. Financièrement, la prestation de dépositaire de titres implique une facturation de droits de garde des titres financiers. Lorsque la prestation est effectuée par un même acteur sur les deux niveaux (comptes de l’IRCEC et comptes titres des fonds dédiés), il est d’usage que le prestataire ne facture des droits de garde qu’au niveau des fonds dédiés et en exonère les comptes titres de l’IRCEC pour la portion relative aux fonds dédiés dont il est le dépositaire-conservateur. Cette centralisation de la prestation permet ainsi de ne pas se voir facturer en double des droits de garde et d’optimiser le coût du service. Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : le 04/03/2019 à 12:00 Consulter l’avis complet : ici
Au terme d’un appel d’offres lancé au mois d’octobre, la Cipav a sélectionné Société Générale Securities Services comme dépositaire / conservateur et comptable / valorisateur. Pour rappel, dans le cadre de la gestion financière de ses fonds de retraite, la Cipav souhaitait bénéficier d’une gestion administrative et comptable centralisée et être accompagnée dans son processus de suivi de gestion et de conservation de ses actifs. Une gestion administrative et comptable centralisée implique un prestataire unique exerçant les fonctions de dépositaire / conservateur et comptable / valorisateur / transparisation pour l’ensemble des fonds de la caisse. La gestion administrative et comptable centralisée fournie comprend : la conservation des parts et des titres et la tenue des comptes de chaque fonds, la gestion comptable et la valorisation de chaque fonds, le contrôle dépositaire et le contrôle des directives d’investissement de la Cipav, ainsi que la transparisation et l’enrichissement au niveau 2. Afin de réaliser le suivi et le contrôle des risques de ces fonds, les prestations intègrent également l’alimentation de l’outil de gestion des titres internes à la Cipav. Lire l’avis complet : ici.
L’État (la DGAC, la direction générale de l’Aviation civile est en France l’administration, rattachée au ministère de la Transition écologique et solidaire) cherche un prestataire pour mener un audit sur l’exploitation d’Aéroport de Paris et d’autres aéroports régionaux, et bénéficier de conseil financiers. L’Etat cherche à mieux comprendre le niveau de redevance facturée par les exploitants d’aéroports aux transporteurs aériens en échange des services publics aéroportuaires qu’ils rendent (redevance passager, atterrissage, stationnement, banque d’enregistrement, embarquement, bagage...). La redevance est fixée de sorte à assurer aux exploitants une juste rémunération des capitaux investis de «ce périmètre dit régulé». Mais les exploitants peuvent également tenir compte de la rentabilité des investissements réalisés pour les activités de commerce, service, banque, hôtellerie, foncier, stationnement automobile... qui forment un «périmètre non régulé». Les profits de ces activités servent ainsi également au calcul du niveau des redevances. L’État souhaite s’entourer d’un prestataire pour, d’une part, mener des missions d’audit de la mise en œuvre par les exploitants de cette comptabilité analytique et, d’autre part, questionner la pertinence des règles d’allocation d’actifs, des produits et des charges aux périmètres régulé et non régulé des aéroports. Pour rappel, ADP a proposé en janvier une hausse de redevance de 2,957%, déjà rejetée en novembre par la commission regroupant les compagnies aériennes françaises et étrangères. «Sur la période 2015-2017, ADP a augmenté son chiffre d’affaires aéronautique de 8%, soit une moyenne de 4% par an, alors que le trafic passager n’a augmenté en moyenne que de 3% par an» pour les aéroports de Roissy et Orly, a indiqué la Chambre syndicale du transport aérien (CSTA) dans un communiqué. Pour Aéroports de Paris, le Contrat de régulation économique (CRE) actuel concerne la période 2016-2020 et les redevances sont soumises à un plafond fixé à 3,5% pour 2019. L’ASI a également refusé les tarifs de l’aéroport de Marseille-Provence ainsi que ceux des aéroports de la Côte d’Azur. Le marché est passé pour une durée de douze mois à compter de sa date de notification au titulaire. Le marché est reconductible trois fois par tacite reconduction pour la même période. Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : 28 février 2019 - 12:00 Lire l’avis ici TV
Groupama Immobilier, filiale de Groupama, a cédé au groupe Giboire des lots de copropriété détenus par Gan Assurances au sein de la Tour Bretagne, à Nantes. Le groupe familial français, promoteur local en Bretagne et dans les Pays de la Loire, rachète ainsi 1.391 m² Carrez de bureaux et 25 emplacements de stationnement en sous-sol. Le Ministère de l’Economie et des Finances, actuel locataire sur environ 80 % des surfaces cédées, libérera ces locaux le 31 janvier 2019. Dans cette opération, Groupama Immobilier a été conseillé par l’étude ADDH & Associés (Maître Olaf Dechin).
Par un avis relatif à l’intention de conclure un marché, l’Erafp (Etablissement de retraite additionnelle de la fonction publique) a annoncé la sélection de Galea & Associés comme conseil pour réaliser la construction de tables de mortalité et se faire accompagner pour la certification des tables qui sera réalisée par un autre cabinet. pour consulter l’avis complet : ici.
La Matmut, via son fonds Matmut Innovation, créé en 2015 pour investir dans le digital, a contribué à une levée de fonds de 2,5 millions d’euros menée par SchoolMouv. Le reste du capital a été apporté par M Capital Partners et Swen Capital Partners. En 2016, la start-up toulousaine avait déjà réuni 1,25 million d’euros auprès d’autre investisseurs. En trois ans, elle est parvenue à passer de 140.000 à 1 million d'élèves inscrits, de la sixième à la terminale. Grâce à ce nouvel apport, elle pourra lancer cette année des exercices interactifs et recruter des développeurs informatiques pour passer de 30 à 40 salariés d’ici à la mi-2019. AB.
Société Générale Insurance, a annoncé l’acquisition des parts d’InfraVia, fonds d’investissement spécialisé dans les infrastructures, dans Régaz, premier distributeur de gaz indépendant en France. Pour cette opération, l’assureur a été conseillée par Schroders et DC Advisory (M&A) et par le cabinet Orrick Herrington & Sutcliffe (juridique), tandis qu’InfraVia a été conseillé par la banque Natixis (M&A) et par le cabinet Bird et Bird (juridique). Régaz est la société régulée de distribution de gaz de la ville de Bordeaux et de 45 communes environnantes. Opérant un réseau de 3.315 km et 210.000 points de livraison, Régaz est le premier distributeur de gaz indépendant en France. Cette opération s’inscrit dans la politique d’investissement de Société Générale Insurance qui vise, dans le cadre de sa diversification, à favoriser le développement économique local et le développement des infrastructures en France et en Europe, assure un communiqué. AB.
La Banque Européenne d’Investissement (BEI) recherche un conseil pour soutenir l’administration de produits et services financiers pour divers départements dans la direction des opérations de l’institution, laquelle est responsable des opérations de financement de la banque. Le présent appel d’offres est divisé en 3 lots distincts : Lot 1 - Déploiement de produits financiers et procédures connexes : Conseil pour soutenir l’administration de produits et services financiers pour divers départements dans la direction «opérations» de la BEI, qui est responsable pour les opérations de financement de la banque concernant le déploiement de produits financiers et les procédures connexes. Valeur du marché : 4 millions d’euros Lot 2 - Mise en œuvre et exécution de processus opérationnels liés à l’évaluation du crédit et à l’analyse financière : Conseil pour soutenir l’administration de produits et services financiers pour divers départements dans la direction des opérations de la BEI, qui est responsable des opérations de financement de la banque concernant la mise en œuvre et l’exécution de processus opérationnels liés à l’évaluation du crédit et à l’analyse financière. Valeur du marché : 1 million d’euros. Lot 3 - Analyse de la politique de prêt et de crédit, contrôle préalable des taxes. Conseil pour soutenir l’administration de produits et services financiers pour divers départements dans la direction des opérations de la BEI, qui est responsable des opérations de financement de la banque concernant l’analyse de la politique de prêt et de crédit, contrôle préalable des taxes. Valeur du marché : 1 million d’euros. Pendant une période de 3 ans suivant l’attribution de l’accord-cadre initial, la BEI pourra recourir à une procédure négociée sans publication préalable d’un avis de marché pour de nouveaux services consistant dans la répétition de services similaires confiés aux parties titulaires du présent accord-cadre. Date limite de réception des offres : le 22 février 2019 à 23:53. Pour lire l’avis complet, cliquer ici.
Le Fonds Européen d’Investissement (FEI) et Aviva ont annoncé leur souscription au fonds iXO 4 de iXO Private Equity, structure spécialisée dans le capital investissement en région. Il a par ailleurs été souscrit par quelques uns de ses partenaires historiques tels que Bpifrance, Swen Capital Partners, CNP Assurances ou Amundi, lui permettant ainsi d’atteindre 200 M€ et de dépasser son objectif initial. Cette levée de fonds, réalisée en 7 mois, constitue un nouveau record pour iXO Private Equity et porte le montant total de ses actifs sous gestion à 700 M€. iXO 4 est destiné à financer la croissance et la transmission de PME et ETI exclusivement basées dans la moitié sud de la France, pour des investissements unitaires compris entre 5 et 20 M€. Le closing d’iXO 4 va permettre d’apporter 200 M€ de capitaux dans des entreprises du Grand Sud de la France pour accélérer et accompagner leur développement. AB.
L’objectif du marché est de préparer une étude de faisabilité sur la création d’une famille d’indices actions pour l’Union des Marchés de Capitaux (UMC). Le prestataire aura la charge de développer le concept de mise en place d’indices - avec la définition de l’univers d’investissement, l’ensemble des critères d’inclusion et de pondération - et de discuter des questions structurelles, méthodologiques et opérationnelles liées à cet ensemble. L’étude doit apporter un aperçu général sur le marché et le cadre conceptuel à donner à cet ensemble d’indices, en décrivant les attentes de l’offre et de la demande. Il s’agira en outre d’estimer l’ampleur de l’utilisation de cette famille par les investisseurs institutionnels. L’indice UMC proposé par l’Union Européenne devrait comprendre des sociétéscotées sur des marchés réglementés et des PME cotées sur des marchés en croissance, au sein de l’Union européenne, soutenues par un ensemble de sous-indices sectoriels ou thématiques. L’objectif des sous-indices est de promouvoir et d’augmenter le niveau de notoriété et d’investissement dans des domaines stratégiques importants (par exemple, l’indice de croissance du marché des PME de l’UMC, un indice vert, un indice de développement durable, un indice FinTech, etc.).. Pour mémoire, les discussions menées au sujet de l’Union des marchés des capitaux (UMC) ont révélé la nécessité d’améliorer la liquidité des marchés boursiers et de sensibiliser davantage le public aux opportunités offertes par l’UMC pour les émetteurs et investisseurs. À l’heure actuelle, seul un petit nombre de sociétés cotées de l’Union Européenne sont inclues dans les indices d’actions européens calculés par des fournisseurs d’indices. Il s’agit principalement de grandes sociétés cotées, plus liquides, et auxquelles les investisseurs institutionnels s’intéressent grandement, au détriment des sociétés cotées plus petites. D’une valeur estimée à 350 000 euros, le marché est prévu pour une durée de 12 mois non reconductible. Date limite pour la réception des offres : le 08/02/2019 à 23:00. AB.
Bpifrance Investissement, via son fonds France Investissement Energie Environnement (FIEE) accompagné d’Omnes, acteur du private equity et de l’infrastructure, via son fonds Capenergie 3, prennent conjointement une participation minoritaire dans UNITe, producteur d’énergie renouvelable indépendant. Fondé en 1985 par Hugues Albanel, UNITe, via sa filiale Hydrowatt, est un spécialiste de l’hydroélectricité en France. Le groupe familial développe, construit et exploite principalement des centrales hydroélectriques de taille intermédiaire, tout en étant également présent dans les secteurs de l’éolien terrestre, du photovoltaïque et de l’hydrolien. L’objectif de cette opération est de permettre à la société de poursuivre sa croissance, fondée sur une stratégie de développement de centrales en France et à l’international. Avec 64 sites de production (dont 47 détenus en propre), le groupe est l’un des principaux producteurs indépendants d’électricité 100% renouvelable en France. UNITe détient actuellement un parc dont la puissance totale installée en régions représente 77 MW. Son objectif est de doubler sa capacité installée. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 26 millions d’euros en 2017.
Helvetia Venture Fund, le fonds de capital-risque de l’assureur suisse Helvetia, a annoncé l’acquisition d’une participation dans Immoledo, une proptech suisse qui numérise l’analyse de l’état des bâtiments et en simplifie ainsi la réalisation. Une collaboration est prévue entre la start-up et l’assureur. «Nous percevons un grand potentiel chez Immoledo et examinons les options qu’il offre pour simplifier l’analyse de l'état de nos immeubles», a indiqué Ralph Honegger, directeur de l’investissement du groupe Helvetia, dans un communiqué. Créée en Suisse dans le canton de Thurgovie, Immoledo effectue une analyse individuelle de la substance du bâtiment et la planification des investissements requis, sans qu’il soit nécessaire de faire appel à un expert. Immoledo détermine la date optimale de la rénovation des bâtiments ainsi que les frais d’investissements relatifs pour chaque élément de construction. Sur cette base, Immoledo offre d’autres prestations comme par exemple une planification des investissements ou des analyses de portefeuille. AB.
Conseillé par l'étude 14 Pyramides, AG2R La Mondiale a finalisé la cession de l’immeuble de bureaux «Passy Kennedy» au bénéfice du groupe d’immobilier commercial Cegereal. La transaction a été réalisée par JLL dans le cadre d’un mandat co-exclusif de vente avec BNP Paribas Real Estate. Situé en bord de Seine dans le 16ème arrondissement de Paris, le bâtiment développe une superficie de 23 615 m². «Cette cession s’inscrit dans notre stratégie de gestion active de notre portefeuille immobilier visant à céder certains actifs après avoir pu déployer notre savoir-faire en matière de valorisation technique des actifs et d’asset management», précise Xavier Pelton, directeur investissements, arbitrages et asset management d’AG2R La Mondiale. Cegereal était conseillé par l'étude Attal & Associés, Linklaters, Taj et Artelia pour l’acquisition de l’actif ; Société Générale, BNP Paribas, Fidal, Allen & Overy pour l’augmentation de capital ; ainsi que l'étude Attal & Associés et DLA Piper pour le financement bancaire. AB.
Après avoir lancé un appel d’offres en septembre, le ministère de l’Économie fait savoir qu’il n’a reçu aucune offre ou demande de participation ou qu’elles ont toutes été rejetées. Bercy demandait une expertise et une prestation d’assistance et de conseil sur le régime juridique des organismes de placement collectif soumis au droit des États-Unis. Lire l’avis ici
La société française CarThera a réuni 9 millions d’euros à l’occasion d’une levée de fonds de série B mené auprès de Panakès Partners, Sham Innovation Santé (son fonds dédié à l’innovation médicale, conseillé par Turenne Capital), Supernova Invest via son fonds Supernova 2 (joint-venture entre Amundi et le CEA), et le groupe Arnault. L’entreprise, qui conçoit et développe des dispositifs médicaux innovants à base d’ultrasons pour traiter les troubles cérébraux a annoncé que cette levée de fonds servira à faire progresser la technologie SonoCloud et à développer le portefeuille clinique de la société. À la suite de ce financement, CarThera est devenue une société anonyme. Son conseil d’administration nouvellement créé est composé de représentants des fondateurs, du directeur général, mais aussi de représentants des investisseurs institutionnels ayant participé à la levée de fonds. AB.
Total, via son fonds de capital-risque Total Energy Ventures, a investi dans le fournisseur de services de gestion de flottes de taxis G7 dans le cadre d’une levée de fonds de 320 millions de dollars. Parmi les autres investisseurs : China Broadband Capital, Intelligent Fund of Funds, Mount Morning Capital, et TH Capital. Au total, 500 millions de dollars ont été levés. G7 a travaillé en étroite collaboration avec plusieurs partenaires pour mettre en place des réseaux connectés, allant de la logistique aux véhicules utilitaires, en passant par l’énergie et les paiements. Il s’est notamment associé à NIO, un constructeur de voitures électriques chinois, dans le cadre d’un réseau de camionnage. Il s’appuie également sur le réseau mondial de Total Energy Ventures. AB.
La compagnie d’assurance Swiss Life France a acquis, par le biais de Swiss Life Asset Managers, Real Estate France pour le compte de l’un de ses fonds dédié, une résidence services seniors à Saint Mandé, dans le Val-de-Marne. Le groupe poursuit ainsi ses investissements dans le secteur des résidences de santé et seniors Europe, et s’inscrit dans une tendance qui semble particulièrement forte chez les investisseurs institutionnels, tels que la Caisse des Dépôts, la MACSF, ou encore l’ERAFP, à la recherche d’opportunités autres que l’immobilier. Proche du bois de Vincennes et sur la ligne 1 du métro, cette résidence de 117 lots sera exploitée par Réside Etudes Seniors sous la marque Palazzo. Elle sera livrée au 2ème trimestre 2021 et parmi les toutes premières à prétendre à une double labellisation. Ainsi, d’une part l’immeuble visera une labellisation HS2® (Haute Sécurité Santé), dont l’objectif est de favoriser tant le maintien à domicile des personnes âgées en perte d’autonomie que de réduire le coût de la dépendance, et dont la mise en application a été confiée à l’APAVE. D’autre part, la deuxième labellisation ciblée est VISEHA (Vie senior & Habitat), un label spécifique aux résidences services seniors, certifié par l’AFNOR, qui dresse quant à lui pour la première fois des seuils en matière d’immobilier et de services. Pour cette acquisition, la société de gestion s’est appuyée sur l'étude KL Associés, les vendeurs étaient conseillés par l'étude Roche. AB.
Danone, via son fonds de capital-investissement Danone Manifesto Ventures, participe au troisième tour de table de 25 millions d’euros d’Agricool, société spécialisée dans l’agriculture urbaine. Ce tour de table s’ajoute aux 12 millions d’euros levés précédemment. Le fonds Large Venture de Bpifrance, Antoine Arnault via Marbeuf Capital, Solomon Hykes, ainsi qu’une dizaine d’autres business angels ont également pris part à cette levée de fonds, de même que les investisseurs historiques (daphni, XAnge, Henri Seydoux, Xavier Niel via Kima Ventures…). Les équipes d’Agricool ont développé une technologie permettant de produire localement, sainement et de manière plus productive des fruits et légumes dans un espace restreint et maîtrisé, celui des “Cooltainers” (containers maritimes recyclés et transformés en véritable fermes urbaines). «Avec cette levée de fonds, Agricool pourra asseoir son rôle dans le développement de cette nouvelle forme d’agriculture et se positionner comme un acteur clé sur le segment des fermes verticales, en France et au niveau mondial», indique l’entreprise dans un communiqué de presse. Elle prévoit de multiplier la production par 100 d’ici à 2021, d’abord à Paris, puis à l’international, en commençant par Dubaï où elle est installée depuis quelques mois à Sustainable City. AB.
Aviva n’en finit pas d’aider les jeunes pousses. L’assureur a annoncé ce jeudi le lancement de son nouveau fonds d’investissement, Aviva France Venture, d’une capacité de 100 millions d’euros afin de financer la croissance de start-up. La stratégie du fonds, qui sera géré par une dizaine de personnes et par un comité d’investissement, va se composer de deux volets : des investissement directs et indirects. Les premiers, de l’ordre de 1 à 5 millions d’euros, aideront les jeunes pousses françaises dont la stratégie est alignée avec les objectifs de croissance d’Aviva France. « Nous allons nous concentrer sur trois domaines : la performance commerciale, l’excellence opérationnelle et l’efficacité réglementaire. Ce sont des sociétés avec lesquelles nous construisons un partenariat de co-développement », précise à L’Agefi (maison-mère d’Instit Invest), Gilles Pavie Houdry, directeur stratégie, M&A et investissements innovants d’Aviva France. Le fonds regardera, notamment, les sociétés proposant des solutions d’intelligence artificielle comme un chatbot vocal, pour augmenter la qualité du service client au niveau des réclamations ou de la gestion de sinistres. « Nous allons privilégier les entreprises, relativement établies, qui ont déjà réalisé des levées de fond de série A, même s’il peut y avoir des exceptions », indique Gilles Pavie Houdry. Aviva France Ventures a, d’ailleurs, réalisé son premier investissement dans la start-up H4D, spécialisée dans la téléconsultation médicale. Le fonds fera aussi des investissements indirects, allant de 5 à 10 millions d’euros, dans des fonds spécialisés sur des thématiques innovantes, comme l’intelligence artificielle, en Europe et en Scandinavie en particulier. Aviva France Ventures a été créé à partir du petit fonds d’Aviva, Innov’ Now, dont la capacité a été augmentée, la stratégie redéfinie et le nom changé. Il vient renforcer un dispositif d’aide aux start-up qui existait déjà au sein du groupe. Le fonds Aviva Ventures de la maison-mère de l’assureur, lancé en 2015 possède ainsi une enveloppe de 100 millions de livres pour financer les jeunes pousses. « Aviva Ventures est un fonds britannique qui investit en direct à l’international. Dans l’écosystème français, il est important d’être aux plus près des entrepreneurs que l’on rencontre. C’est plus qu’une relation de financement et cela justifie qu’on ait des équipes en France qui s’occupent de soutenir et de développer l’innovation », explique Gilles Pavie Houdry. Daxia Rojas
Arkéa a annoncé ce 4 décembre un investissement de 30 millions d’euros d’Arkéa Capital Partenaire, sa filiale dédiée aux activités de capital-investissement long terme, dans le groupe Legris Industries. Cet investissement, réalisé aux côtés de l’actionnaire majoritaire, Pierre-Yves Legris, permettra à Legris Industries d’accélérer son développement, notamment par de nouvelles acquisitions, qui visent à doubler son chiffre d’affaires pour le porter à 500 M€ d’ici 2023. Pierre-Yves Legris et le management souhaitent également repositionner le siège social de Legris Industries - aujourd’hui à Bruxelles - en France, à Rennes (35), berceau historique du groupe. Fondé il y a 30 ans sur la base de l’entreprise industrielle familiale Legris, elle-même créée il y a plus de 150 ans, et spécialisée en vannes et robinetterie pour fluides industriels, le groupe Legris Industries a progressivement évolué vers un modèle de «développeur d’ETIs». Aujourd’hui, le groupe rassemble des PMI et des ETI de secteurs d’activités différents (expertise de l’extrusion bi-vis, ingénierie de la terre cuite, solutions d’alimentation électrique). AB.
Allianz a annoncé avoir acquis une participation de 50% d’un portefeuille de plateformes logistiques modernes de type core en Chine, implantées sur l’ensemble du territoire. Ce portefeuille a été développé par Vailog China et appartient à un fonds géré par Gaw Capital. La transaction a été menée par Allianz Real Estate, l’asset manager du groupe Allianz pour l’immobilier. Vailog China et Gaw Capital Partners continueront à codétenir les autres 50% du portefeuille ainsi qu'à assurer la gestion de ces actifs. Le portefeuille est constitué de cinq projets situés dans les hubs logistiques clés chinois : Shanghai, Jiaxing, Foshan, Wuhan et Shenyang. D’une superficie locative d’environ 375 000 mètres carrés, ces plateformes ont pour locataires des groupes tels que Vipshop, Carrefour, Miniso ou encore Alog. Allianz a mis en place des plates-formes d’investissement dédiés à l’immobilier logistique sur 4 principaux marchés en Asie-Pacifique : la Chine, l’Inde, le Japon et l’Australie.
L’Agence des Participations de l’Etat (APE) a choisi Degroof Petercam pour l'épauler dans la réflexion relative à la modification de l’organisation, de la gouvernance et de la forme juridique du groupe public ferroviaire et des entités qui le composent (à savoir la SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilité). Pour rappel, l’Assemblée nationale a voté le 9 avril dernier un amendement prévoyant le changement de l’entreprise publique au 1er janvier 2020. Elle devrait ainsi prendre la forme d’une société anonyme à capitaux publics, Une consultation a été lancée le 20 juin 2018 dans le cadre d’un appel d’offres ouvert. Elle portait sur 2 lots : - Lot nº 1 : recours à un conseil financier chargé d’assister et conseiller la personne publique dans le cadre de la mise en œuvre de la transformation du groupe public ferroviaire, - Lot nº 2 : recours à un conseil comptable et fiscal chargé d’assister et conseiller la personne publique dans le cadre de la mise en œuvre de la transformation du groupe public ferroviaire. Lire l’avis complet : ici.
Selon la presse allemande, la compagnie d’assurances allemande Gothaer Versicherung n’aurait pas renouvelé un mandat de plusieurs milliards d’euros avec Deka, la société de gestion des caisses d’épargne allemandes, en septembre dernier. Cela a eu un impact sur la collecte institutionnelle de Deka qui a chuté à seulement 1,1 milliard d’euros sur les neuf premiers mois de l’année contre 11,6 milliards d’euros un an plus tôt. La collecte nette totale ressort à 10,7 milliards d’euros en recul de 10 milliards d’euros. Du côté retail en revanche, la collecte nette a progressé de 5,5% à 9,6 milliards d’euros. Les actifs sous gestion ont progressé à 287,8 milliards d’euros contre 282,9 milliards d’euros à fin décembre 2017. EJ