La Mutuelle Générale réfléchit à se placer sur le marché secondaire du private equity ainsi qu'à investir dans des fonds de fonds. «Une diversification géographique nous intéresse également», précise Matthieu Esposito, directeur investissement et trésorerie de la Mutuelle Générale, lors d’une table ronde organisée par Instit Invest, le 8 mars dernier. La mutuelle a engagé 12 millions d’euros dans le private equity en 2018. «Pour les années à venir, nous ne comptons pas appuyer fortement sur l’accélérateur mais simplement atteindre notre exposition cible qui est de 2% du portefeuille. «Les valorisations des entreprises de taille moyenne ont beaucoup augmenté et nous regardons la possibilité d’aller sur de plus petites valeurs où les multiples sont moins importants», indique le directeur des investissements.
La CRPN, caisse de retraite du personnel navigant, réfléchit à une diversification dans des foncières cotées européennes, en investissant 50 millions d’euros. «Nous pensons qu’il existe des secteurs attractifs dans lesquels nous n’investissons pas faute de connaissance (murs d’hôtels, centres commerciaux). Nous avons vu la valeur des foncières spécialisées dans les centres commerciaux se déprécier fortement ces dernières années et il est peut-être intéressant de les regarder», explique Etienne Stofer, directeur de la CRPN, lors d’une table ronde organisée par Instit Invest, vendredi 8 mars. La caisse détient en direct un patrimoine immobilier d’un peu plus d’un milliard d’euros (20% de ses réserves), composé d’actifs physiques. «Le coût global de gestion reste inférieur aux frais de gestion que nous aurions en souscrivant à des fonds», justifie Etienne Stofer.
Le fonds de pension britanniquede BP a investi dans le fonds Zenith III géré par Octopus, a annoncé la société de gestion dans le cadre du closing du fondsà 83 millions de livres sterling. Pour rappel, le fondsZenith III fait suite aux fonds Zenith I et Zenith II. Ilse donne pour objectif de «donner aux entreprises technologiques européennes à forte croissance le capital et l’expertise dont ils ont besoin pour alimenter leur prochaine phase de croissance». Parmi les entreprises dans lesquelles ont investi les fonds, figurent notamment Zoopla Property Group, Secret Escapes ou encoreGraze.
Le département de la gestion financière de la Caisse des Dépôts souhaite faire appel à un service de valorisation externe. Ce dernier aura pour mission de produire des éléments qui donneront un éclairage complémentaire par rapport aux valorisations élaborées en interne. Le groupe préciseque lafourniture de valorisations concernera des opérations financières complexes (pour des transactions réelles ou à titre de simulation). Initialement prévu pour une durée de 48 mois, l’accord-cadre est conclu pour une durée initiale de de 1 an à compter de sa notification. L’accord-cadre pourra être reconduit tacitement 3 fois, pour une nouvelle durée de 1 an, sans que sa durée totale ne puisse excéder 4 ans. Le titulaire ne pourra s’opposer à ces reconductions. Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : le10/05/2019 à11:30. Consulter l’avis complet : ici.
Les modalités de gestion du portefeuille obligataire de l’assureur strasbourgeois pourraient évoluer dans les mois qui viennent. La compagnie souhaiterait en effet confierle mandat obligataire à Dom Finance, société de gestion sœur de la compagnie d’assurance. Au total,les obligations pèsent quelque 70% dans le portefeuille d’Afi Esca (1,650 milliard d’euros à fin 2018). D’ailleurs, l’attribution vraisemblable du mandat de gestion à Dom Finance devrait conduire à la réunion des équipes de gestion d’Afi Esca et de Dôm Financeau cours de l’année 2019. «Nous sommes convaincus qu’il y a des synergies d’hommes et de moyens à trouver, justifie Francis Péhau Parciboula, responsable de la gestion d’actifs de l’institution. La réunion des équipes permettrait de constituer un seul pôle de gestion, et d’avoir ainsi une réflexion encore plus commune que ce qui existe déjà».
Le fonds de pension suédois AP1 attribue un premier mandat à la société de gestion Hamilton Lane pour l’aider à investir dans le private equity. AP1 travaille avec Hamilton Lane depuis 2007. «Hamilton Lane a été choisi afin de nous fournir des services de due diligence, d’assistance juridique, des rapports de surveillance et d’autres services d’administration de fonds», explique à Instit Invest, Jan Rådberg, responsable du private equity. Le fonds de pension fait appel au gérant car il met en place une plateforme d’investissement dans le capital-investissement. Il programme 1,5 milliard de dollars d’investissement dans les trois ans à venir et vise une allocation cible de 6% de ses encours. «Ce mandat global n’est pas discrétionnaire (…) Huit à neuf investissements sont prévus par an dont deux à trois seront menés avec des nouveaux partenaires («GPs»)», précise Jan Rådberg.
Le réassureur slovène Sava Re a annoncé avoir sélectionné le module IBOR (Investment Book of Record) de SimCorp Dimension pour l’optimisation de son outil d’investissement front-to-back office. La solution lui permettra de gérer l’ensemble de ses actifs, y compris les investissements alternatifs. En plus defonctionnalités pour lefront office, le logiciel permettra l’automatisationde la comptabilité des investissements. Cela inclut notamment la prise en charge d’IFRS 9 et des normes comptables locales dans divers pays. SimCorp Dimension couvre également la génération des données nécessaires pour se conformer à SolvabilitéII, ainsi qu'àla réglementation locale. «L’expertise de SimCorp dans le secteur des assurances, la solide couverture fonctionnelle et la capacité de soutenir la croissance future de Sava Re ont été les facteurs clés de notre décision», a justifié dans un communiquéMarko Jazbec, président du conseil d’administration de Sava Re.
La caisse de retraite des fonctionnaires locaux du Japon, le Chikyoren, a sélectionné deux gérants alternatifs, a appris Asia Asset Management. Sumitomo Mitsui DS Asset Management se voit confier la gestion du premier fonds de private equity de Chikyoren, tandis qu’UBS Asset Management Japan va gérer son cinquième fonds d’infrastructures étrangères. Le Chikyoren est le deuxième plus important fonds de pension du Japon, avec 10.600 milliards de yen (84,7 milliards d’euros) d’encours sous gestion fin 2018.
Conseillé par l’étude Lexfair, et assisté par BNP Paribas Real Estate, Groupama Immobilier a cédé un ensemble immobilier de 3 351 m² et de 63 parkings extérieurs détenu par Gan Assurances, au 1 rue du Vair à Laxou, en Meurthe-et-Moselle. Les nouveaux acquéreurs sont deux acteurs privés : Aria Patrimoine et Girlax, lesquels ont mis la main au portefeuille à hauteur de 1,45M€, rapporte le site Cfnews. Fin janvier, Groupama Immobilier avait déjà cédé plusieurs lots de copropriété au sein de la Tour Bretagne à Nantes, au groupe Giboire.
CCR lance «157 Re»,le tout premier «sidecar» à adopter la forme d’un fonds commun de titrisation (FCT) de droit français (fonds commun de titrisation supportant des risques d’assurance), instrument utilisé jusqu’à présent uniquement pour la titrisation des actifs financiers.France Titrisation agit comme société de gestion de 157 Re et BNP Paribas Securities Services, comme dépositaire. Par ailleurs,WillisTowers Watson Securities, la filialebroker-dealerdeWillisRe, confirme avoir agi pour le réassureur français CCR Re en qualité d’agent unique de structuration. Le sidecar (un véhiculede réassurance qui partage les primes et sinistres avec un assureur sur une base proportionnelle)assumera une quote-part du portefeuille mondial de polices de réassurance exposées aux catastrophes naturelles de CCR Re. «En acceptant une participation de 25% du portefeuille Dommages Catastrophes (Property Cat) monde, 157 Re offre une capacité entièrement collatéralisée à CCR Re et lui permet ainsi de poursuivre sa diversification et sa croissance organique profitable», commente CCR par voie de communiqué. Ayant obtenu l’agrément de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et Résolution, le véhiculeseracompatible avec la réglementation Solvabilité II, ce qui «permet par ailleurs à CCR Re d’avoir accès à une source compétitive et agile d’investisseurs», indique le réassureur. Le premier compartiment du fonds 157 Re, baptisé 157 RE 19, prend effet le 1er avril 2019. Il sera suivi par d’autres les années à venir en fonction de la demande des investisseurs et des besoins de CCR Re. «En réalisant cette opération, nous avons ensemble démontré la capacité d’innovation de la Place Financière de Paris, à travers la création du premier fonds commun de titrisation supportant des risques d’assurance qui réponde tant aux besoins de la cédante qu’à ceux des investisseurs, se targue CCR. Cette transaction, qui peut facilement être dupliquée pour couvrir d’autres types de risques d’assurance, ouvre la voie au développement d’un marché des ILS à Paris».
L’ERAFP souhaite procéder à la sélection de gestionnaires pour l’attribution de mandats de gestion d’un actif immobilier de placement à usage de bureaux. En conséquence, les missions d’asset management et de property management du 12 Portalis (le siège social de l’institution) et la gestion corporate du véhicule ERAFP seront confiées au titulaire actif du marché dans les conditions définies dans le mandat. Le titulaire est notamment dûment autoriséà : - gérer le 12 Portalis, conformément aux termes du mandat, et le cas échéant vendre le 12 Portalis dans les conditions prévues au Mandat; - gérer le Véhicule ERAFP au nom et pour le compte de l’ERAFP, conformément aux termes du mandat et le cas échéant liquider le véhicule ERAFP et/ou constituer un véhicule successeur et/ou réaliser de(s) cession(s) de titres du véhicule ERAFP dans les conditions prévues au mandat; - signer le(s) bulletin(s) de souscription des titres émis par le véhicule ERAFP (ou le véhicule successeur), au nom et pour le compte de l’ERAFP; et - signer les statuts du véhicule ERAFP (ou du véhicule successeur) pour le compte de l’ERAFP. Prévu pour une durée initiale de 48 mois, lemarché pourra être reconduit, à l’initiative de l’ERAFP, pour 2 périodes successives 2 ans Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : 13/05/2019 à 12:00. Consulter l’avis complet : ici.
La société de gestion spécialisée dans les infrastructures vertes, Rgreen Invest, a annoncé le closing final anticipé de son fonds Infragreen III. Parmi les investisseurs institutionnels ayant souscrit dans le fonds, figurent notamment le FRR, la Banque Européenne d’Investissement, BNP Paribas Cardif, ou encore ProBTP. Le fonds, labellisé TEEC (Transition Energétique et Ecologique pour le Climat) par Novethic en 2017, a pour vocation d’élargir le champ d’investissement de la société à des stratégies d’equity pour accompagner des projets solaires, éoliens mais aussi d’autres technologies comme le stockage, l’efficience énergétique ou la biomasse. Par ailleurs, Rgreen Invest a profité de ce closing pour annoncer qu’elle était en train de préparer la levée de son quatrième millésime Infragreen IV. A travers cette nouvelle stratégie, la société de gestion entend chercher à répondre davantage aux nouveaux enjeux climatiques en poursuivant sa démarche d’accompagnement des acteurs de la filière de la transition énergétique et des énergies alternatives tout en accentuant sa présence sur les projets d’infrastructures low carbon et de promotion des nouvelles mobilités.
Hydralis, l’organisme chargé dufinancement de pensions (OFP) de la société belge Vivaqua, lance un appel d’offres pour la gestiond’actifs financiers pour une durée potentielle de 8 ans. Au total, la procédure porte sur près de 500 millions d’euros. Le marché est divisé en 8 lots comportant chacun une classe d’actifs : — Lot 1 : governement bonds zone euro (gestion passive) pour environ 25M€, — Lot 2 : corporate bonds zone euro (gestion active) pour environ 65M€, — Lot 3 : actions small & mid cap zone Europe (gestion active) pour environ 50M€, — Lot 4 : actions large cap zone euro SRI (gestion passive) pour environ 50M€, — Lot 5 : actions Monde y compris les pays émergents SRI (gestion passive) pour environ 70M€, — Lot 6 : actions real estate zone Europe (gestion active) pour environ 80M€, — Lot 7 : gestion discrétionnaire d’actifs financiers sans limitation de la classe d’actifs (gestion active) pour environ 65M€, — Lot 7bis : gestion discrétionnaire d’actifs financiers sans limitation de la classe d’actifs (gestion active) pour environ 40M€. Les candidats ne joindront aucune offre à leur demande de participation (procédure restreinte).Seuls les candidats sélectionnés seront ultérieurement invités à introduire une soumission sur base des documents du marché. Par ailleurs, l’organisme précise qu’ilne pourra être attribué que 3 lots au même soumissionnaire. Dans l’hypothèse où un soumissionnaire aurait remis l’offre la plus avantageuse pour plus de 3 lots, les lots qui lui seront attribués seront ceux où l’écart de points avec le deuxième soumissionnaire le mieux classé sera le plus grand. Les lots 7 et 7bis seront en outre obligatoirement attribués à des adjudicataires différents ; le soumissionnaire ayant obtenu la meilleure cotation globale se verra attribuer le lot 7, dans lequel la remise initiale d’actifs à gérer est plus importante (voir ci-après clauses 2.2.6 et 2.2.7) ; le 2ème classé se verra attribuer le lot 7bis. Toutefois, la répartition des montants à gérer entre les adjudicataires des deux lots est susceptible d’évolution en fonction des performances respectives de chacun. L’adjudicataire de chaque lot devra en tout cas travailler avec la banque dépositaire choisie par Hydralisà savoir la SA BELFIUS Banque dont le contrat se termine à priori fin 2023 Créé en 2009, Hydralis doit gérer ses avoirs en bon père de famille dans l’objectif d’obtenir sur le long terme le rendement financier nécessaire au financement des pensions, tout en veillant à la préservation de son capital dans des conditions de marché adverses. Dans l’exécution du marché, l’adjudicataire s’engage expressément à tenir compte en toutes circonstances de ces deux objectifs de performance et de préservation du capital. Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : le 26/04/2019 à 10:00. Lire l’avis complet : ici.
Fondaco Lux, société luxembourgeoise contrôlée par le turinois Fondaco SGR et dirigée par Fabio Libertini, a obtenu un mandat pour créer et gérer le fonds de pension du personnel de BNL-BNP Paribas Italia. Le véhicule financier, une Sicav Ucits dotée de cinq compartiments spécialisés sur différentes classes d’actifs, représente un montant de 1 milliard d’euros. Fondaco Lux a déjà travaillé pour le fonds de pension d’Unicredit, adjugé en 2015, et le fonds de pension INPGI, l’institut italien de prévoyance des journalistes.
Agrica, groupe de protection sociale pour les salariés du monde agricole, souhaite créer un fonds d’une cinquantaine de millions d’euros investi en actions dans les moyennes et larges capitalisations répondant aux enjeux de santé, de confort de vie des salariés agricoles mais aussi qui améliore le rendement des exploitations agricoles (tracteurs connectés, amélioration des prévisions météo, amélioration de la couverture Internet en zones blanches). Ce fonds doit accompagner le salarié et sa famille dans les modèles économiques de demain. Dans un second temps, ce fonds pourrait être proposé au client final dans leurs plans d’épargne salariale ou dans des UC en retraite supplémentaire.
Le Fonds de Réserve pour les Retraites (FRR) compte renouveler tous ses mandats de gestion arrivant à échéance en demandant aux gérants une optimisation ESG. Le Fonds a commencé cette démarche dans les appel d’offres lancés en 2015 avec la sélection en 2017 de gérants pour des mandats de gestion indicielle Actions optimisés avec une approche ESG, représentant 5 milliards d’euros. En 2018, le FRR a repensé de la même manière les mandats de gestion active Actions, soit deux mandats « small caps » pour l’Europe dont un mandat « normal » et un mandat ISR, expirés au printemps. Les gestionnaires des nouveaux mandats sont chargés, en plus de la minimisation des écarts de performance avec leur indice de référence, de réduire l’empreinte carbone actuelle et potentielle (due aux réserves fossiles exploitables des entreprises) ; d’exclure les sociétés liées aux secteurs du tabac et du charbon ; d’accroître la part d’entreprises « vertes » ; et d’améliorer la note ESG globale. A partir de 2020/2021, les mandats obligataires arrivant à échéance seront renouvelés de la même manière avec une optimisation ESG.
Alors que le président chinois Xi Jinping est en visite d’Etat officielle en France, le groupe Eurazeo a annoncé lundi soir avoir été choisi par le fonds souverain CIC (China Investment Corporation) au côté de BNP Paribas pour gérer un fonds de 1 à 1,5 milliard d’euros dédié aux sociétés françaises et européennes ayant comme stratégie de se développer fortement en Chine. Les trois partenaires, CIC, BNP Paribas et Eurazeo investiront « de manière significative » dans ce fonds aux côtés d’investisseurs partenaires, précise un communiqué. Selon Les Echos ce matin, ils investiraient entre 350 et 450 millions d’euros sur le total visé de ce fonds franco-chinois de coopération, baptisé «Fonds Friendship». Eurazeo aura la charge de la gestion du fonds, de la sélection et de la gestion des investissements. La société d’investissements est présente en Chine depuis 2013 et dispose aujourd’hui d’une équipe de huit professionnels.
La société de gestion danoise Sparinvest s’est vu confier un mandat de gestion passive de 536 millions d’euros par le fonds de pension danois AP Pension, rapportait récemment le site local FinansWatch. Le mandat porte sur les obligations souveraines émises par les pays émergents. « Globalement, nous pensons que cela ne vaut pas le coup financièrement d’avoir des obligations émergentes gérées activement, et c’est pourquoi nous avons choisi un mandat passif, alors que dans tous les autres domaines nous avons des mandats de gestion active », commente Ralf Magnussen, directeur des investissements d’AP Pension. Le nouveau mandat est géré par l’équipe obligataire de Sparinvest et inclut des critères d’investissement durable.
Au terme d’un appel d’offres lancé en juin dernier, le Fonds de pension flamand (Vlaams Pensioenfonds OFP) a sélectionné Vanbreda Risk & Benefits NV pour effectuer des études actuarielles et Pension Architects bvba pour se charger de sa gestion administrative. L’institution a respectivement reçu 5 et 3 dossiers de candidature pour les mandats en question. Lire l’avis complet : ici.
Pour la première fois depuis sa création, le fonds European Investment Ventures de Mubadala investit dans une jeune pousse berlinoise Wefox, en menant un tour de table en Série B de 125 millions de dollars. Présente en Allemagne, en Suisse, et en Autriche, l’insurtech spécialisée dans la mise en réseau de fournisseurs de solutions d’assurance, courtiers et clients entend utiliser cette levée de fonds pour se développer dans d’autres marchés européens et élargir son équipe d’ingénieurs. Pour mémoire, Mubadala, avait annoncé en juin dernier la création d’un fonds de 400 millions de dollars géré par Mubadala Ventures en partenariat avec SoftBank Group pour investir dans des entreprises technologiques européennes jugées prometteuses. AB.
Le fonds de pension du gouvernement japonais, le GPIF, a publié début mars un appel d’offres afin de recruter un consultant spécialisé sur les investissements alternatifs. Celui-ci devra aider le fonds de pension à définir des stratégies d’investissement à moyen et long terme sur la classe d’actifs. La mission se déroulera jusqu’au 31 mars 2020. Le consultant devra parler japonais. Les candidatures pourront être envoyées jusqu’au 28 mars. Le GPIF, qui gère un peu plus de 150 trillions de yens (environ 1.200 milliards d’euros), développe son portefeuille alternatif depuis 2017. Il est composé de multigérants dans les domaines des infrastructures, de l’immobilier et du private equity. Parmi ses mandataires, on retrouve sur les infrastructures monde StepStone Infrastructure & Real Assets, Pantheon, et DBJ Asset Management Co., Ltd. Son gérant immobilier monde est CBRE Global Investment Partners Limited, et son gérant immobilier Japon est Mitsubishi UFJ Trust and Banking Corporation. Pour lire l’appel d’offre complet, cliquer ici.
Une joint-venture entre le fonds EQT Real Estate I, géré par Metropolitan Real Estate et STAM Europe a finalisé la vente de l’immeuble Code à CNP Assurances, conseillé par le gestionnaire d’actifs AEW. L’immeuble de bureaux situé rue Lauriston dans le centre de Paris est actuellement en cours de rénovation majeure, et la fin des travaux est prévue au printemps 2019. A la suite de son achèvement, l’actif deviendra le nouveau siège français du géant de logiciels Adobe, qui a signé une BEFA au début du mois. Les travaux restants seront exécutés par AEW. Ayant acquis l’actif en 2016, EQT Real Estate, Metropolitan et STAM Europe ont restructuré le bien immobilier par un redéveloppement complet, transformant de ce fait un bâtiment abandonné en immeuble de bureaux de premier rang au centre de Paris, bénéficiant d’aménagements modernes. Dans ce cadre, EQT Real Estate, aux côtés de Metropolitan et STAM, ont développé 5.800m² d’espace multi-usages, dont 800m² d’espace de co-working, un patio extérieur pour le bien-être des occupants, ainsi qu’une terrasse paysagée sur le toit offrant une vue sur le centre de Paris. Les aménagements et services ont été un point d’attention particulier et cet immeuble à l’architecture remarquable dispose donc d’un espace bien-être, d’une salle de sport, ainsi que de places de parkings et vélo. De plus, Code présente le potentiel d’être classifié ERP et bénéficie d’une forte luminosité naturelle, assurant des espaces communs de qualité. CBRE a conseillé la transaction. Les investisseurs étaient représentés par Ashurst en tant que représentant légal et Flusin en tant que notaire. Le vendeur était représenté par Clifford Chance en tant que représentant légal et Monassier en tant que notaire. AB.
Au terme d’un appel d’offres lancé en octobre dernier, l’Université de Manchester a sélectionné Mercer pour assurer des missions de conseil. La procédure visait à choisir un prestataire capable de la conseiller sur sa stratégie d’investissement à long terme, la stratégie de gestion de la trésorerie à moyen terme et la performance de ses investissements de façon quotidienne. Prévu pour une durée de trois ans, le marché pourra être reconduit deux fois pour une période d’un an. Consulter l’avis complet : ici. AB.
Après un premier tour de table de 2,7 millions d’euros réalisé en 2015, la start-up française Ergosup lève cette année 11 millions d’euros auprès du Fonds PSIM (Programme de soutien à l’innovation majeure) géré par Bpifrance dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir, AP Ventures, Kouros et Normandie Participations ainsi que de ses actionnaires historiques ALIAD (Air Liquide Venture Capital), Demeter Ventures, Go Capital et Arkéa Capital. Son objectif : industrialiser la production de petites séries, développer sa commercialisation et renforcer ses équipes avec le recrutement d’une dizaine de nouveaux collaborateurs. Ergosup développe des infrastructures hydrogènes basées sur sa technologie brevetée d’électrolyse de l’eau directement sous très haute pression. Cette solution intégrée répond aux besoins en forte croissance en hydrogène décarboné, à la fois pour les applications de «mobilité propre», mais aussi de gaz industriels à faible impact carbone. Alors qu’aujourd’hui 95 % de l’hydrogène est produit à partir d’énergies fossiles, et moins de 0,01% par électrolyse de l’eau, l’objectif fixé par le plan Hulot de juin 2018 est d’atteindre un pourcentage d’hydrogène décarboné de 10 % en 2023, puis de 40 % en 2028. Ce plan français s’inscrit dans un environnement international ambitieux, où partout l’utilisation de l’hydrogène s’organise avec des industriels qui investissent, des territoires qui s’engagent, des applications qui se déploient. En 2015, une première levée de fonds de 2,7 millions d’euros avait permis de renforcer les équipes, d’achever la phase de développement technologique et de déployer un prototype et des unités de démonstration. L’augmentation de capital de 11 millions d’euros réalisée en ce début d’année permettra de lancer la production de petites séries, de développer la commercialisation et de recruter de nouveaux profils de type commerciaux, chefs de projet et techniciens. Ce financement est le résultat du réinvestissement des actionnaires dont ALIAD, le fonds Demeter 3 Amorçage géré par Demeter Ventures, Go Capital Amorçage et Arkéa Capital Investissement, géré par Arkéa Capital, filiale du groupe Arkéa. “Nous sommes très fiers de renouveler notre soutien à Ergosup et de participer à cette nouvelle levée de fonds. Nous accompagnons ses dirigeants et leurs équipes depuis 2015 dans le développement de cette technologie de production d’hydrogène décarboné innovante et compétitive, en totale cohérence avec les récentes mesures prises par le gouvernement en faveur de la transition énergétique du pays. Ce nouvel investissement d’Arkéa Capital s’inscrit dans une démarche cohérente d’accompagnement des entreprises régionales à fort potentiel ”, indique Sylvie Le Bras, chargée d’affaires pour Arkéa Capital. AB.
Conseillée par Edmond de Rothschild Corporate Finance, la plateforme européenne de «Bug Bounty» (récompense offerte par une société à ceux qui trouvent des failles de sécurité dans un périmètre donné) YesWeHack a levé 4 millions d’euros auprès d’Open CNP, programme de corporate venture de CNP Assurances, et de Normandie Participations. L’opération a pour objectif de renforcer le développement de l’entreprise en France et d’accélérer sa présence à l’international, notamment en Europe et en Asie. YesWeHack étoffe par ailleurs son conseil stratégique avec l’arrivée de Laurent Seror, président d’Outscale, Eric Leandri, PDG de Qwant, Charles Beigbeder et Jonathan Denais d’Open CNP. Fondé en 2013, YesWeHack propose aux entreprises une approche de la cybersécurité qui se veut innovante, grâce au Bug Bounty (récompense à la vulnérabilité), en mettant en relation plus de 7.000 experts en cybersécurité (hackers éthiques) répartis dans 120 pays, et des entreprises pour sécuriser leurs périmètres exposés et rechercher les vulnérabilités (bugs) de leurs sites web, applications mobiles, infrastructures et objets connectés. «Avec cet investissement, CNP Assurances poursuit ses objectifs d’investissements et de partenariats avec des start-up innovantes en réalisant ainsi le 7ème investissement d’Open CNP, son programme de corporate venture», indique un communiqué. Créé en 2016, il a pour objectif d’accompagner financièrement la croissance de start-up innovantes tout en développant avec elles des solutions avancées dans des domaines porteurs : fintech, assurtech, esanté et autres technologies, lui permettant de mieux servir ses clients. CNP Assurances est depuis juillet 2018 utilisateur de la plateforme YesWeHack et a mis en place son programme de Bug Bounty. Sur un principe de co-investissement avec des acteurs privés, Normandie Participations, doté d’un capital 100 % Région Normandie, s’adresse aux entreprises dans les champs de l’amorçage, l’innovation, le développement, la création, la transmission et le rebond. Le fonds régional a réalisé 38 participations pour 30 M€ d’investissements en un peu plus de 2 ans.
Dans le cadre d’un partenariat d’investissement avec Anthemis Group, l’assureur suisse Baloise investit dans Stable, une start-up basée à Londres. Stable a développé un produit d’assurance indicielle pour les entreprises du secteur alimentaire et agricole du monde entier. Cette assurance vise à compenser automatiquement les pertes de revenus occasionnées par la volatilité des prix. L’investissement de la Baloise dans Stable représente un placement de plus via Anthemis Baloise Strategic Ventures. En 2017, Baloise Group s’est engagé dans un partenariat d’investissement avec Anthemis Group. La Baloise a débloqué 50 millions de CHF pour des prises de participation dans des start-up européennes et des États-Unis qui ont le potentiel de contribuer au développement numérique de la Baloise. AB.
Au terme d’un appel d’offres lancé en août 2018, la Banque de France a choisi la Société Générale pour des prestations de tenue de compte-conservation de parts ou actions d’OPCVM acquises dans le cadre du dispositif d’épargne salariale de ses agents. Les fonctions et missions du TCCP s’inscrivent dans les dispositions du règlement général de l’AMF relatives à la tenue de compte-conservation de parts ou actions d’OPCVM acquises dans le cadre d’un dispositif d’épargne salariale. Il doit notamment assurer: La tenue de compte-conservation des parts de fonds communs de placement d’entreprise, la centralisation des ordres de souscription et rachat des porteurs, le respect des diligences usuellement dévolues au TCCP par la réglementation notamment en matière de lutte anti-blanchiment, la tenue de compte émission des parts de FCPE, le calcul des commissions de souscription et de rachat à la charge des salariés et/ou de l’entreprise selon les barèmes communiqués par la société de gestion et précisés dans le prospectus du/des FCPE. Prévu pour débuter le 19/03/2019, le marché prendra fin le 31/12/2024. Lire l’avis complet : ici AB.
Jasmin Capital est intervenu comme agent de placement auprès d’Aviva, la MACSF et Bpifrance, pour leur investissement dans le fonds Cap 6, géré par UI Gestion. STC Partners est pour sa part intervenu comme conseil juridique. Le closing final du fonds, qui accompagne des entreprises dans les secteurs de la santé, de l’agrobusiness et de l’industrie, a dépassé son objectif de 100 millions d’euros, grâce aux investisseurs précités ainsi qu’Ardian, Amundi et d’autres investisseurs privés. A date, le fonds a réalisé trois investissements et vise à terme un portefeuille de 10 à 12 participations. AB.
Normandie Participations a participé à la première levée de fonds de la start-up Green Big, aux côtés de Crédit Agricole en Normandie, NFactory et Alterval. Cette levée de capitaux de 1M€ suit un premier investissement de 700 K€ réalisé par les fondateurs et 3 investisseurs privés, et doit être complétée par un financement de 500K€, en cours d’attribution avec la direction régionale de la BPI. Cette levée va permettre à la startup Green Big d’industrialiser la fabrication de la première série de b:bot, sa solution de collecte et de recyclage des bouteilles plastique, avec un objectif d’installations de plus de 300 unités en 2019. Cela lui permettra en outre de finaliser la plateforme digitale destinée à l’incitation sociale et solidaire pour tous. John Guinet, responsable d’investissement de Normandie Participations voit surtout l’enjeu que représente cet investissement : «Nous sommes ravis d’accompagner Green Big qui, avec b:bot, permet d’apporter une réponse efficace à la problématique de la pollution du PET. La vision portée par Benoit Paget nous a rapidement convaincu car le modèle économique de Green Big permet de réconcilier économie circulaire et économie de marché. Cet investissement démontre une nouvelle fois la capacité de l’écosystème normand à se fédérer autour de projets créateurs de valeurs !». AB.