L’Agence des participations de l'État a cédé 10.410.000 actions Safran (soit 2,35% du capital) hier. Cette opération rapportera à l'État environ 1,24 milliard d’euros. Le produit de cession de ces titres servira à alimenter le fonds pour l’innovation et l’industrie dédié au financement des innovations de rupture. Au terme de ce placement, l'État restera le premier actionnaire de Safran, avec 10,81% du capital et environ 17,67% des droits de vote. Conformément aux dispositions réglementaires relatives à la gouvernance et aux opérations sur le capital des sociétés à participation publique, 1.156.667 actions supplémentaires (soit 0,26 % du capital) seront ultérieurement proposées aux salariés et anciens salariés du groupe. RR.
Engie et le groupe Maltem ont créé Blockchain Studio, dans le but de démocratiser les usages de la technologie Blockchain et de la rendre accessible au plus grand nombre, notamment aux entreprises. Une première levée de fonds de 1,9 million d’euros a été sécurisée en amorçage auprès d’Engie New Business. Blockchain Studio édite une suite de logiciels qui accélère et industrialise la mise en œuvre de projets Blockchain. Un premier outil imaginé par Engie en 2017 permet le développement de «smart contracts» en les rendant accessibles à des utilisateurs n’ayant aucune connaissance technique. Un deuxième outil gère la mise en place d’infrastructures Blockchain accessibles sur le cloud ou directement sur le serveur de l’entreprise. La société est composée de 10 personnes et prévoit un effectif de 25 employés d’ici fin 2019. Le plan prévoit un développement sur le marché asiatique dès le début de l’année 2019 avec l’ouverture d’un bureau à Singapour puis un déploiement dans le sud de l’Europe dès la fin du 1er Semestre 2019. AB.
Selon News Assurances Pro, le groupe Vyv a pris une participation majoritaire dans la start-up française Weavility, spécialisée dans l’assistance médicale internationale. Pour rappel, le groupe Vyv a créé au début de l’année la société Vyv Invest, avec pour actionnaires les mutuelles affiliées et l’UMG du groupe (MGEN, Istya et Harmonie).La société a notamment créé un fonds pour les investissements en innovation du groupe. Preuve de son appétit pour les entreprises innovantes, Harmonie Mutuelle a d’ailleurs investi l’an dernier dans la start-up de télémédecine MesDocteurs, dont les services sont proposés aux adhérents.
La Fédération Nationale André Maginot (FNAM) doit réaliser des arbitrages d’ici à début octobre pour liquider certains placements obligataires et renforcer sa poche immobilière. L’association s’est concentrée sur une stratégie d’immobilier papier à partir de 2015. Son portefeuille est désormais composé à 19% de SCPI et d’OPCI. Sa poche obligataire et de contrats de capitalisation représente 38% des encours. Une poche est dédiée au taux crédit soit 16,50% des encours. L’institution détient également des prêts diversifiés représentant environ 5,5% de ses placements, une poche actions composée de fonds européens et français (2,7%) et des fonds conservateurs longs (5,84%). Enfin ses liquidités s'élèvent à 12,5% du portefeuille. La FNAM s’appuie sur l’expertise d’Hexagone Finance, mais elle a décidé de gérer en direct son portefeuille qui atteint 20 millions d’euros.
Le groupe Arkéa, le fonds Breizh Up et le Crédit Agricole d’Ille-et-Vilaine ont participé à une levée de fonds réalisée par la startup rennaise Newcy, afin de l’aider à poursuivre son déploiement. Newcy souhaite implanter une solution clef en main de gobelet réutilisable dans toutes les grandes villes de France, après un premier test réussi à Rennes. Cette levée de fonds de 1 M€ va lui permettre de réaliser les investissements nécessaires à son développement pour couvrir l’ensemble du territoire français d’ici 2020. Créée en 2016, la startup rennaise a développé un service de gobelets réutilisables pour la pause-café. Newcy remplace ainsi les gobelets jetables par des gobelets réutilisables -et personnalisables- directement dans les distributeurs automatiques, les fontaines à eau, les cafétérias… Le cœur de cible de Newcy est l’entreprise. Dans un contexte de pressions réglementaires liées à l’entrée en vigueur de la loi de transition énergétique, qui prévoit l’interdiction de la vaisselle plastique jetable d’ici 2020, le concept de Newcy a déjà séduit plusieurs entreprises dans le cadre de leur démarche de responsabilité sociétale (Orange, SNCF, Crédit Agricole, JLL, Suez, Rennes School of Business…). La startup estime le nombre de gobelets jetables épargnés à plus de 424.000 depuis mai 2017. AB.
Le Fonds de dotation du Louvre est le premier investisseur du nouveau fonds de partage Alter Equity 3P II qui vise à préserver le patrimoine naturel et bâti français. Le Fonds de dotation du Louvre apporte 3 millions d’euros. La première part versera les 5 premiers pourcents de rendement à ses souscripteurs, en l’occurrence Le Fonds de dotation du Louvre, premier investisseur. La rentabilité additionnelle, au-delà de ce rendement de 5%, sera destinée au patrimoine naturel et bâti en France. L’équipe de gestion d’Alter Equity contribuera également à ces projets en y dédiant une partie de sa rémunération («carried interest»). Les bénéficiaires du partage de performance seront des projets valorisant le patrimoine bâti et naturel en France, comprenant des actions de restauration (châteaux, lieux remarquables, églises, etc.) et de préservation de l’environnement (littoral, biodiversité, etc.). Ces projets seront essentiellement choisis en zone rurale, s’ils sont ouverts à la visite et s’ils bénéficient, lorsque cela est applicable, d’une protection garantissant leur intérêt patrimonial et leur pérennité En plus de ce partage de performance, le fonds Alter Equity 3P II choisit des sous-jacents respectant des critères RSE. Le fonds cherche à réunir 60 millions d’euros pour investir des montants de 1 à 10 millions d’euros dans des entreprises françaises dont l’activité répond à un enjeu social ou environnemental majeur et ayant en principe atteint un chiffre d’affaires d’au moins 800.000 euros. Il conditionnera en outre ses investissements à la mise en œuvre par les entreprises d’un plan d’action en termes de RSE, appelé Business Plan Extra-Financier. Un rendement financier d’au moins 10% net est visé, sachant que la société de gestion estime que le rendement de son premier fonds excédera cet objectif. Après cet investissement dans Alter Equity 3P II, la poche d’impact investing représentera 3% du portefeuille global du Fonds de dotation du Louvre soit plus de 7 millions d’euros. Le Fonds de dotation a initié une démarche d’«impact investing» (investissement à impact») depuis décembre 2016, avec l’objectif d’agir dans les domaines de l’éducation, du patrimoine, des métiers d’art et du tourisme culturel. Pour le Fonds de dotation du Louvre, il s’agit de la troisième opération dans un fonds ISR - impact investing. TV
La consultation menée par EDF vise à sélectionner un prestataire pour contribuer à réaliser un calcul ponctuel du risque Climat du portefeuille de titres cotés (soit 10 milliards d’euros d’actions et 4 milliards d’euros d’obligations) pour contribuer à la réflexion stratégique. Toutefois, la société ne préjuge pas de la récurrence d’un telle analyse et n’engage par conséquent pas le donneur d’ordre ni le répondant sur des analyses futures. «Il existe aujourd’hui de nombreuses méthodologies plus ou moins adaptées à chaque secteur ou industrie. Par conséquent, la proposition devra justifier du choix proposé, en montrer les avantages mais aussi les limites», insiste EDF. Les nomenclatures habituelles devront être utilisées: industries (3 niveaux de classification GICS), zone géographique en 5 régions (Amérique du Nord, Europe, Japon, Pacifique ex-Japon, Emergents) scope 1, 2, 3 (pour le risque de transition) Pour le risque de transition, la métrique devra intégrer, si possible, les paramètres Impact (cout de la transition), Probabilité (secteur à faible ou fort enjeu climat), Contrôle (maturité des technologies). La source des données, leur processus de collecte et de vérification devront être précisés dans la réponse à cette consultation. Le livrable consistera en une réponse écrite et un fichier Excel (modèle fourni par EDF) recensant tous les émetteurs du portefeuille et indiquant pour chacun : Son niveau de Risque Climat vu sous l’angle des différentes métriques proposées. Sa contribution au Risque vue sous l’angle des différentes métriques proposées. Des champs devront être fournis pour permettre l’agrégation et le tri selon les critères suivants : Nature (Actions, Obligations) Zone géographique Actions Valeur des métriques proposées Contribution à l’exposition globale sur les différentes métriques proposées Les réponses devront être adressées à l’adresse suivante bernard.descreux@edf.fr, au plus tard le 15 octobre 2018 à 8:00.
Estimant se trouver «dans un environnement économique complexe», la Vaudoise Assurances a renforcé en 2018 sa politique d’allocation d’actifs principalement axée sur les revenus fixes et l’immobilier. L’institution suisse a réduit son allocation en actions (qui passe de 7% à fin 2017 à 5% fin juin 2018), tout en la sécurisant contre une baisse importante des marchés. «De même, le niveau de protection sur les devises reste élevé, même si le dollar s’est renforcé cette année», indique le groupe à l’occasion de la présentation de ses résultats semestriels. Lors des six premiers mois de l’exercice 2018, le volume des placements a augmenté de CHF 51,8 millions pour s'établir à CHF 7,44 milliards. Le rendement des placements non annualisé de l’institution s’élève à 1,4% en 2018. Il est donc identique à celui du premier semestre 2017. En valeur de marché, la performance des placements est en baisse de 0,2% sur ce premier semestre 2018 contre une croissance de 1,0% une année auparavant. «Cette évolution s’explique principalement par la légère remontée des taux d’intérêt et un marché des actions légèrement négatif», explique la Vaudoise Assurances, ajoutant poursuivre une stratégie basée sur des catégories de placement assurant un revenu régulier. Au 30.06.18, les placements de l’assureur étaient constitués à 49% d’obligations et autres titres à revenus fixes, 22% d’immobilier, 9% de prêts hypothécaires, 5% d’actions, 5% d’actifs alternatifs, 3% d’autres titres à taux variables. AB.
Allianz a fait l’acquisition, avec comme partenaire le fonds Asia Macro Trends Fund III (AAMTF III) d’Alpha Investment Partners, de Bay Valley C6, un immeuble de bureaux de catégorie A situé dans le parc d’affaires du Bay Valley à Shanghai, pour un montant d’environ 90 millions de dollars. Alpha Investment Partners est le gestionnaire privé de Keppel Capital Holdings Pte. Ltd. La transaction a été menée par Allianz Real Estate, l’asset manager du groupe Allianz pour l’immobilier, qui gère près de 60 milliards d’euros d’actifs dans le monde pour le compte des différentes compagnies d’assurance du groupe. L’assureur détiendra 41,5% de l’equity investi et le fonds AAMTF III avec l’un de ses co-investisseurs les 58,5% restants. Allianz figure également parmi les investisseurs du fonds AAMTF III.
Conçu pour prendre la suite du plan Juncker, le programme InvestEU vise à mobiliser 650 milliards d’euros d’investissements. Il constitue une simplification majeure du système de financement européen, puisqu’il rassemble les 14 instruments antérieurement proposés par l’UE en un seul. «Cela entraînera une plus grande efficacité et moins de bureaucratie», a commenté le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis à l’occasion d’une réunion du Conseil «Affaires économiques et financières» (Ecofin) à Vienne. «Notre discussion du jour a porté sur la manière de porter l’aide publique à l’investissement à un niveau plus ambitieux grâce à InvestEU», a ajouté le responsable. Les États membres ont ainsi confirmé que la BEI devait rester le partenaire privilégié mais non exclusif de la mise en œuvre d’InvestEU. Les institutions nationales de promotion, comme Bpifrance ou l’Agence France Locale, doivent également jouer un rôle important dans la mise en œuvre. «Nous sommes déterminés à les aider à renforcer leurs capacités en cas de besoin et attendons des institutions plus grandes et plus expérimentées qu’elles soutiennent cet effort. Nous pensons qu’une telle approche favoriserait les investissements dans des projets plus petits, soutiendrait l’innovation et contribuerait à l'équilibre géographique», a précisé Valdis Dombrovskis. AB.
April vient d’injecter 2 millions d’euros dans Simplis, une assurtech que le courtier grossiste avait contribué à lancer en 2016 dans le cadre d’un partenariat noué avec Auto-Entrepreneur.fr, spécialisé dans l’information et l’accompagnement des auto-entrepreneurs. La start-up propose une solution d’assurance en responsabilité civile professionnelle dédiée aux microentrepreneurs. Cette levée de fonds permettra à l’assurtech de proposer de nouvelles solutions pour l’ensemble des indépendants en couverture professionnelle et couverture personnelle. «Ainsi, sont en cours de développement pour la rentrée : une assurance décennale dédiée aux indépendants du BTP et une mutuelle, pour que ces professionnels bénéficient enfin d’une protection complète et adaptées à leurs situations», indique Simplis dans un communiqué de presse. AB.
Arkéa et Bpifrance ont signé le 4 septembre une convention de partenariat visant à renforcer leur collaboration pour encourager les initiatives des entreprises qui souhaitent développer leurs activités à l’international.
Helvetia a réalisé de nouveaux investissements pour une valeur de 3 milliards de francs suisses au premier semestre 2018, nous apprend le groupe d’assurance suisse dans son rapport semestriel. Environ 85% de cette somme a été investie dans des titres à revenu fixe en euro et en franc suisse. Le reliquat a quant à lui été investi en prêts hypothécaires, actions et immobilier. En raison de la hausse du coût de la couverture du dollar américain, le portefeuille a toutefois été partiellement restructuré afin de réduire la pondération de la devise américaine. Les nouveaux investissements ont généré un rendement total moyen de 1,3%. Pour le second semestre, l’institution anticipe quelques «turbulences politiques». Le comportement du gouvernement américain en matière de commerce et de douane, les difficultés à évaluer le nouveau gouvernement italien et les nombreuses questions ouvertes concernant le Brexit pourraient en effet selon Helvetia perturber les marchés et entraîner une volatilité accrue. «Nous poursuivrons donc notre politique d’investissement sécuritaire au second semestre», a indiqué Helvetia dans son rapport. AB.
Dans le cadre de son programme d’investissement en actifs non cotés dans l’économie française, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) a lancé le 15 juin 2017 une procédure concurrentielle avec négociation visant à sélectionner plusieurs prestataires de services d’investissements qui, dans le cadre d’un mandat de gestion discrétionnaire, auront chacun la responsabilité de créer et de gérer un fonds dédié pour le FRR. Ce fonds sera investi exclusivement sur le segment du capital développement/transmission. Ces investissements seront destinés à financer majoritairement des PME, et éventuellement des TPE ou des ETI, dont le siège social ou l’activité principale est situé en France. A l’issue du processus de sélection, le FRR a décidé de sélectionner les offres des candidats suivants : Azulis Capital, LBO France Gestion et Isatis Capital. Les mandats sont attribués pour une durée de dix ans reconductibles pour deux périodes d’une année. Le FRR a par ailleurs retenu Gide Loyrette Nouel A.A.R.P.I. et Kramer Levin Baftalis & Frankel LLP dans le cadre d’une procédure adaptée lancée le 9 février 2018 et visant à sélectionner un ou deux prestataires de services juridiques externes. Les contrats sont attribués pour une durée de trois ans avec possible reconduction une fois pour une période d’une année.
Dans le cadre de sa politique ISR et afin de sélectionner des émetteurs, BNP Paribas Cardif applique deux filtres ESG et Carbone qui permettent de fixer un score de transition énergétique des portefeuilles Actions et Obligations d’entreprise. Une note interne est ainsi attribuée à chaque titre ou émetteur. Son analyse utilise des ratings extra-financiers transmis par le fournisseur de données extra-financières Vigéo. BNP Paribas Cardif prend en compte dans ses choix d’investissement les titres ayant un niveau d’empreinte carbone des catégories « A - Modéré » et « B - Significatif » selon l’échelle de valeur de l’agence Vigeo Eiris. Les entreprises sont classées par catégorie, des moins émettrices de carbone (note A) aux plus émettrices (note D). Les émetteurs appartenant aux catégories supérieures (catégories « C- Elevé » et « D – Intense ») font l’objet d’une analyse complémentaire en lien avec un second critère relatif à la stratégie de transition énergétique. L’assureur a aussi recours à l’expertise du cabinet Carbone 4 en immobilier qui permet de mesurer l’impact de son portefeuille et d’utiliser des indicateurs comme l’empreinte carbone scopes 1+2+3 et les émissions évitées. TV
Au cours du premier semestre 2018, la Caisse de dépôt et placement du Québec a poursuivi sa stratégie de diversification de rendement en investissant dans le crédit et les actifs moins liquides, a-t-elle rappelé pour la mise à jour de ses résultats. La Caisse a mis un accent particulier sur les secteurs de la nouvelle économie, sur les énergies renouvelables et les technologies vertes afin notamment de réduire l’empreinte carbone de son portefeuille. L’actif net de la Caisse a atteint 308,3 milliards de dollars canadiens pour la fin du premier semestre, en hausse de 9,8 milliards. L’augmentation est attribuable à des résultats de placement nets de 9,4 milliards, auxquels s’ajoutent des dépôts nets de 0,4 milliards. Sur cinq ans, la Caisse génère un rendement annualisé de 9,9 % qui surpasse celui de son portefeuille de référence, qui se situe à 9,0 %. En revenu fixe, elle s’engage à investir (conjointement avec le Fonds de solidarité FTQ jusqu’à 300 millions de dollars canadiens sous forme de dette subordonnée non garantie dans Boralex, leader des énergies renouvelables au Canada et en France, établi au Québec. À ce jour, la Caisse a investi 170 M$ dans le cadre de ce financement, qui fait suite à une prise de participation de près de 20 % dans la société en 2017. En placements privés, la Caisse confirme sa stratégie d’investissement direct avec plusieurs transactions au Québec et à l’international. En France, elle a pris une participation importante au capital d’Alvest, une société française spécialisée dans l’équipement électrique aéroportuaire d’assistance au sol, en partenariat avec Ardian. Également en France, la Caisse a conclu un accord avec la famille Delachaux afin d’acquérir la participation de CVC Capital Partners dans Groupe Delachaux, une firme d’ingénierie qui propose des solutions industrielles à haute valeur ajoutée. En Europe, dans le cadre d’un consortium avec Partners Group, la Caisse a annoncé l’acquisition de la société allemande Techem, un chef de file mondial du comptage individuel de l’énergie dont la valeur d’entreprise se situe à 4,6 milliards de dollars. Du côté des technologies et de l’innovation, la Caisse a appuyé les visées internationales de plusieurs entreprises québécoises qui se démarquent, chacune dans son créneau, telles que Stingray, FX Innovation, Breather et Poka. Elle a aussi créé, de concert avec Agropur Coopérative, une plateforme de co-investissement destinée à l’innovation dans le secteur laitier. La Caisse a par ailleurs financé les projets de croissance de La Maison Simons, BFL CANADA et Metro Supply Chain Group. En immobilier, sa filiale, Ivanhoé Cambridge, a continué de miser sur le secteur de l’industriel et de la logistique (commerce électronique). Elle a notamment réalisé un investissement stratégique dans Peel Logistics Property. En outre, elle a acquis 38 % de la fiducie Pure Industrial Real Estate Trust, qui gère un portefeuille de propriétés industrielles en Amérique du Nord. Au Québec, Ivanhoé Cambridge a annoncé des investissements majeurs pour redévelopper deux de ses centres commerciaux phares, soit 200 millions de dollars pour le Centre Eaton, une nouvelle étape dans son plan de 1 milliard de dollars pour dynamiser le centre-ville de Montréal, et 60 millions de dollars à Laurier Québec afin d’y rehausser l’expérience client. En infrastructures, la Caisse a été active dans le secteur des énergies renouvelables. Elle a augmenté significativement sa participation dans Invenergy Renewables, la plus importante société privée nord-américaine dans ce domaine, la portant à 52,4 %. Récemment, elle a aussi accru celle dans Azure Power Global, une société indienne qui compte parmi les plus grands producteurs d’énergie solaire en Inde. CDPQ Infra, la filiale d’infrastructures de la Caisse, a achevé au printemps 2018 la phase de planification du Réseau express métropolitain (REM). Elle a ainsi donné le coup d’envoi aux travaux de construction de ce réseau de transport collectif, pour une mise en circulation des premières rames à l’été 2021. L’investissement de la Caisse dans ce projet structurant pour le Québec de 6,3 milliards de dollars se chiffre à 2,95 milliards de dollars. TV
Dans le cadre de la révision de l’intégralité de ses fonds dédiés entamée en 2014 (environ 95% de son portefeuille global), la CAVAMAC souhaite lancer cette année un appel d’offres afin de sélectionner un dépositaire/valorisateur unique. L’opération aura notamment pour objectif de rationaliser les remontées d’informations financières des gestionnaires et «d’améliorer la transparisation des actifs en prévision de l’application du décret de certaines caisses de retraites des professions libérales en janvier 2019", nous indique Pierre Maxime Duminil, directeur de la CAVAMAC. La caisse de retraite souhaiterait par ailleurs se faire aider d’un consultant externe pour mener cet appel d’offres. Pour rappel, la CAVAMAC a récemment attribué un mandat sur les actions européennes et compte investir dans de nouvelles classes d’actifs à horizon 2019. Elle compte ainsi dédier une cinquantaine de millions d’euros à de la dette privée (3 à 4% des encours), 130 millions d’euros à des fonds immobiliers (10% des encours), et 80 millions d’euros à du high yield. Pour cette dernière classe d’actifs, qui a d’ailleurs fait l’objet d’un appel d’offres au mois de juin, les prestataires seront connus avant la fin de l’année. «Nous restons tout de même prudents, développe le directeur de l’institution, et avons fait le choix de nous limiter à du BB. Nous nous sommes en effet aperçus que le risque de défaut augmente considérablement sur le CCC». Les investissements en dette se porteront quant à eux sur des fonds ouverts paneuropéens. AB.
Pour le lot Conseil en finance, l’UGAP souhaiterait trouver un prestataire capable notamment de : Mettre en cohérence, les objectifs, la faisabilité et le retour sur investissement attendu de la réalisation d’un projet financier, de maitrise des risques, de fraude ou de contrôle interne ; Accompagner le bénéficiaire dans le cadre de l’optimisation de sa démarche de performance (indicateurs de pilotage, comptabilité analytique...) et dans le cadre de l’amélioration de son cycle de gestion (budget, investissement, trésorerie... Accompagner la personne publique dans la cartographie et la maîtrise des risques financiers, l’optimisation du contrôle interne et de prévention de lutte contre la fraude ; Réaliser une étude financière ou économique dans le cadre des activités du bénéficiaire (étude d’impact financier, étude financière d’externalisation ou de ré-internalisation, modélisation financière, business plan, études comparatives de l’existant par rapport à l'état de l’art au niveau financier, business case, évaluation d’un actif...). D’une valeur de 20 millions d’euros, le marché est prévu pour une durée de 36 mois et reconductible tacitement 2 fois pour une durée de 2 fois 6 mois. Concernant le lot Conseil en immobilier, les missions du prestataire consisteront à : Accompagner le bénéficiaire dans la recherche d’un actif immobilier à l’acquisition ou à la location. Dans le cadre d’un projet immobilier, assurer le pilotage permettant de garantir la mise sous tension du projet, des risques, le respect des délais, du budget et du planning et vérifier que le projet immobilier puisse atteindre les objectifs fixés. Définir la projection du parc immobilier du bénéficiaire sur un périmètre donné (à l’échelle d’une région, d’une collectivité, etc.) sur un horizon temps allant de 5 à 15 ans. L’objectif étant de faire émerger des scénarios du parc immobilier objectivés et chiffrés. D’une valeur de 25 millions d’euros, ce marché est également prévu pour une durée de 36 mois et reconductible tacitement 2 fois pour une durée de 2 fois 6 mois. Consulter l’avis complet : ici.
Dans son rapport SFCR pour l’année 2017, Audiens Prévoyance indique avoir renforcé ses poches actions et d’actifs non cotés par de nouveaux investissements sur des fonds dédiés au secteur de la santé et biotechnologie permettant de percevoir un rendement trimestriel, ainsi que sur un fonds non coté intégrant des émissions obligataires européennes. La poche des actifs actions (4,4% à fin 2017 contre 2,8 en 2016) et non cotés (moins de 5%), au vu de la bonne situation des marchés, a permis de dégager le résultat nécessaire à l’Institution pour compenser la dégradation du résultat d’assurance. «Au 31 décembre 2017, elle est composée de fonds réservés ayant des performances allant de + 0,16 % à + 12,46 %, pour un CAC 40 à + 9,26 % et un MSCI € à + 12,49 %», indique l’institution dans son rapport SFCR. La poche diversifiée a été désinvestie d’une ligne totale «en raison de sa mauvaise performance depuis les trois dernières années qui a conduit à la baisse importante de son actif net», souligne également Audiens. A l’inverse, la poche immobilière a été renforcée par le nouveau projet du centre médical Audiens, pour lequel Audiens Prévoyance a acquis un immeuble. L’institution a cependant conservé sa poche taux inchangée. «Elle représente une part importante du portefeuille afin de répondre aux contraintes du passif de l’institution et est composée de fonds réservés et d’un mandat obligataire ayant des performances annuelles allant de +1,05 % à +2,46 %», explique-t-elle. Au 31 décembre 2017, le portefeuille d’Audiens Prévoyance (772 millions d’euros d’encours) se décomposait comme suit : 74% de fonds d’investissement, 11,7% d’obligations corporate, 6,3% de trésorerie et «autres actifs», 4,4% d’actions, 3,6% d’obligations d’Etats. AB.
Au cours du premier semestre, la Carac a maintenu sa stratégie initiée en janvier concernant les actions. Les ventes ont ainsi porté sur des fonds actions européens généralistes, tandis que les achats ont concerné des fonds Value (investis notamment en valeurs bancaires et cycliques) ainsi que sur des convertibles (afin de protéger le portefeuille en cas de baisse des marchés et de profiter d’une partie significative de la hausse des actions le cas échéant). «Néanmoins, en raison du niveau élevé des marchés mondiaux, le produit des ventes n’a pas été intégralement réinvesti, afin de disposer de trésorerie pour une prochaine phase de baisse», indique la mutuelle dans une note financière semestrielle. Ceci a pour conséquence de faire légèrement baisser le poids des actions dans le portefeuille global, de 13,1 % au 31/12/2017 à 12,8 % au 30/06/2018. La part de trésorerie passe pour sa part à 5,6% (contre 5,3% fin 2017), bien que la politique financière de la Carac vise à maintenir la trésorerie à un niveau maximum de 4 %, afin de préserver le rendement de l’actif général. Depuis le début de l’année, 30 M€ ont par ailleurs été investis sur deux actifs physiques, à savoir un immeuble de bureaux à Lille ainsi qu’un Center Parcs en Belgique. Des engagements ont été pris dans des fonds, à hauteur de 20 M€ : les sous-jacents sont majoritairement des immeubles de bureaux. Ceci s’inscrit dans le cadre de la diversification du portefeuille immobilier, dont la partie physique est très investie sur le segment résidentiel. A fin juin 2018, le portefeuille de la Carac est composé de 72,45% de produits de taux, 12,25% d’actions, 9,12% d’immobilier, 5,61% de monétaire et 0,57% d’actifs alternatifs. AB.
La mutuelle MNT (Mutuelle nationale territoriale) dispose d’un portefeuille constitué à 80% d’obligations et à 20% d’actifs de diversification. Pour la poche obligataire, 40% sont des obligations d’Etat dont 25% de l’Etat français, et 60% de corporate. Ces obligations sont toutes Investment grade. Ces derniers mois, la MNT a légèrement modifié l’allocation par pays en faisant entrer le Portugal et a choisi de se diversifier, de façon encore très marginale, dans les obligations américaines. Pour la poche diversifiée, la MNT a une cible de 7% à 8% pour les actions qui ont vocation à encore progresser. L’immobilier, avec la récente acquisition de son siège social, représente presque 10% des encours. La dette privée et les fonds de prêts à l’économie représentent de l’ordre de 5% des placements. Le high yield, uniquement détenu au travers d’OPC, et les obligations convertibles pèsent chacune environ 2,5% des encours. Au cours de l’année 2017, la MNT a poursuivi l’investissement des portefeuilles de la prévoyance. Le rythme d’investissement a varié selon les 3 mandataires (CPR AM, Ecofi, OFI AM) tout au long de l’année 2017. Le monétaire a de ce fait été réduit drastiquement sur l’exercice 2017. TV
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) a annoncé ce 23 août un réinvestissement de 100 millions d’euros dans SPIE, société européenne indépendante spécialisée dans les services multitechniques dans les domaines de l'énergie et des communications, par le biais de l’acquisition de 5,84 millions d’actions au cours des dernières semaines. «Etant actionnaires de la société depuis 2011, nous avons appris à apprécier les fondamentaux qui contribuent au succès de SPIE : la qualité de ses services, la robustesse de son modèle d’affaires ainsi que l’expérience de l'équipe de direction», a commenté Stéphane Etroy, premier vice-président et chef, Placements privés à la Caisse, cité dans un communiqué. Depuis 2011, les investissements de la Caisse dans la société totalisent près de 280 millions d’euros. EJ.
BNP Paribas Cardif fait appel à Vigéo pour disposer de ratings extra-financiers afin d’analyser son portefeuille en fonction des critères ESG. L’assureur dont le fonds général atteint 111 milliards d’euros à fin 2017 au niveau France, applique plusieurs filtres extra-financiers en amont de ses décisions d’investissement. En effet, pour les titres détenus en direct, il applique au préalable un filtre d’exclusion pour certains investissements comme dans la défense ou la production d’huile de palme. Puis, il prend en compte deux filtres : un premier filtre ESG pour sélectionner les titres avec une stratégie de « best-in-class » sectorielle, puis un second filtre Carbone qui permet une sélection des titres par l’évaluation de l’empreinte carbone absolue et de la dynamique de déploiement d’une politique de transition énergétique chez l’émetteur. Pour les titres non vifs, BNP Paribas Cardif s’assure de la prise en compte de critères ESG par les sociétés de gestion et examine l’approche ESG des fonds dans ses choix d’investissement. Dans le cas spécifique des mandats et fonds dédiés, BNP Paribas Cardif applique les politiques sectorielles et/ou examine les pratiques ESG des sociétés de gestion et des fonds auxquels elle souscrit. TV
Le SPF Finances a lancé une procédure ouverte pour la désignation d’un gestionnaire des titres, des devises et de la dématérialisation pour le compte de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) Belgique. Le marché comporte trois lots, à savoir : les titres ; les devises ; la dématérialisation. La gestion des titres concerne notamment les consignations, les cautionnements et les titres saisis. Il s’agira par exemple de réceptionner garder des titres en dépôt, remplacer les titres, ou encore assurer la gestion des titres échus et les reportings. La gestion des devises concerne pour sa part les comptes dormants, les consignations, les cautionnements et les devises saisies. Enfin, la gestion de la dématérialisation comprend, entre autres, la réception et garde des titres en dépôt, la destruction de titres sans valeur, ou encore la vérification de la qualité des titulaires. Le marché est prévu pour une durée de 48 mois et ne pourra pas faire l’objet d’une reconduction. Cependant, le SPF Finances peut mettre fin au contrat à la fin de la première année, de la deuxième année ou de la troisième année à condition que la notification à l’autre partie soit faite par lettre recommandée. Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : le 25/09/2018 à 10:00. Lire l’avis complet : ici.
Garance peine à investir dans les infrastructures. La mutuelle qui se fixe un objectif de 3% d’investissements dans les infrastructures dans son portefeuille (après avoir visé 5% en fin d’année 2017) a des difficultés à l’atteindre, «dans la mesure où le contrôle des investissements dans ce type d’actifs est relativement long et les dossiers analysés peu nombreux chaque année», indique-t-elle. La direction financière et la société de gestion se chargent en effet tout d’abord d’analyser les dossiers, les business plans sont ensuite reproduits et transmis à la gestion des risques, pour avis de second niveau, puis la direction générale prend la décision d’investir ou non dans ces projets. Pour les infrastructures, 50% des montants investis doivent être dédiés aux énergies renouvelables. Les encours actuels dans la poche infrastructures s'élèvent à 1% du portefeuille. La mutuelle est présente dans deux fonds infrastructures gérés par Mirova et le fonds LDN (Land Degradation Neutrality) pour la préservation de la dégradation des terres, géré également par Mirova et la CNULCD (Nations-Unies). Les autres projets d’investissements portent sur l’immobilier avec un cible de 3% des encours. En valeur de marché, le total des placements représente 4,159 milliards d’euros. L’allocation cible vise une poche obligataire de 78% du portefeuille, les actions 16%, l’immobilier 3% et les infrastructures 3%. La gestion est entièrement déléguée à Indép’AM, qui est une filiale de Garance. TV
Scor poursuit ses engagements d’investissements verts intégrés dans son plan stratégique 2016-2019. La réassureur s’est engagé à financer la transition énergétique grâce à des investissements à hauteur de 500 millions d’euros dans les énergies renouvelables et dans des bâtiments énergétiquement efficients. Ainsi, à fin 2017, les investissements en dette infrastructure et dette immobilière « vertes » totalisent 225 millions d’euros. En novembre 2017, SCOR Investment Partners, la société de gestion de portefeuille du Groupe SCOR a lancé le fonds de dette infrastructures SCOR Infrastructure Loans III . Ce fonds a reçu le label Transition Énergétique et Écologique pour le Climat (« TEEC ») en janvier 2018. À fin 2017, SCOR détient 125 millions d’euros d’engagements dans des produits financiers de couverture des catastrophes naturelles (« Insurance-linked securities ») gérés par sa filiale SCOR Investment Partners. La baisse de l’exposition par rapport à 2016 (186 millions d’euros) est la conséquence de la sinistralité exceptionnelle de l’année 2017. Scor s’engage également à soutenir les sciences de la vie en investissant 50 millions d’euros supplémentaires à l’horizon 2019, 60 millions ayant déjà été investis en début d’année. À fin 2017, cette poche s’élève à 160 millions d’euros investis en actions et en obligations. Plus généralement, la part « verte » du portefeuille, en intégrant l’immobilier d’exploitation, atteint 1,5 milliard d’euros à fin 2017 (contre 1,3 milliards d’euros fin 2016) avant la cession en toute fin d’année d’un immeuble certifié « HQE » et « BREEAM » pour un montant de 320 millions d’euros. Les investissements « verts » de SCOR représentent 6,5% du total des actifs gérés à fin 2017. TV
Sur l’année 2017, l’Église d’Angleterre a réalisé une performance totale de ses actifs de 9,4% surtout grâce à la performance de son portefeuille d’actifs des marchés émergents (+28,8%). Pour les années à venir, le conseil des pensions de l'Église d’Angleterre (CEPB) a décidé de revoir radicalement l’allocation de son portefeuille de 2,6 milliards de livres (2,9 milliards d’euros) pour le compte de quatre régimes de retraite, indique-t-il dans son rapport annuel, publié en juillet 2018. Le conseil prévoit de ramener son exposition aux actions publiques de 70% à 35% de son portefeuille de performance (de 2 milliards de livres). Le CEPB vise également une allocation d’infrastructures de 20% du portefeuille. D’autres actifs moins liquides seront privilégiés comme la dette privée et le capital-investissement. Ce basculement de la stratégie doit être mis en œuvre au cours des dix prochaines années afin d’accroître la diversification et réduire la volatilité. TV
Au cours du premier semestre 2018, Scor a quasiment finalisé le redéploiement de son portefeuille d’investissement vers l’allocation d’actifs stratégique de son plan de groupe entamé mi-2016. Dans son rapport du premier semestre 2018, le réassureur explique que l’allocation aux obligations émises par le secteur privé de première qualité a ainsi augmenté de 46% au 31décembre 2017 à 49% au 30juin 2018, tout en conservant le niveau de sa trésorerie et ses investissements de court-terme à l’objectif minimum défini pour le plan stratégique de 5%. La duration moyenne du portefeuille de titres de dettes s’établit à 4,6 ans à fin juin 2018, stable par rapport à ses niveaux au 31décembre 2017. Conformément au profil de risque défini dans le plan stratégique le portefeuille de titres de taux conserve un rating moyen de «A+ » et une diversification large des expositions, tant sectorielle que géographique. Au sein de la zone Euro, Scor n’a pas d’exposition à la dette publique émise par la Grèce, l’Irlande, l’Italie et le Portugal. Au 30juin 2018, le montant total des investissements et de la trésorerie et des équivalents de trésorerie s’élevait à 29,8milliards d’euros, dont 679millions d’euros d’investissements immobiliers, 1941millions d’euros d’actions, 16790millions d’euros de titres de dettes, 9168millions de prêts et créances, 107millions d’euros d’instruments dérivés et 1149millions d’euros de trésorerie et équivalents de trésorerie. AB.
En 2016, après la fin du traité de réassurance avec CNP, la MNT a retenu trois gestionnaires : CPR AM, Ecofi, OFI AM. Mais en rejoignant et bâtissant le groupe VYV depuis 2017, la mutuelle compte travailler de plus en plus avec Egamo, la société de gestion de la MGEN et du groupe VYV. Egamo a déjà en charge une partie de son portefeuille obligataire et est en cours de structuration pour étendre sa zone d’influence et se diversifier. En outre, d’ici à 2020, date de la fin des traités actuels de réassurance, la MNT se prépare à une étape importante d’évolution pour sa gestion d’actifs. La MNT fait aussi appel au cabinet de conseil Solfica pour avoir une vue d’ensemble de l’allocation stratégique et préparer les allocations tactiques. Solfica l’aide à piloter globalement l’ensemble des mandats de gestion et contribue activement à l’étude de modélisation stochastique effectuée par OFI AM. TV
La société d'investissement BlackFin Capital Partners vient d'annoncer la levée de 180 millions d'euros pour son fonds BlackFin Tech 1 dédié aux fintechs européennes.