Kempen Capital Management, la filiale de gestion d’actifs du groupe néerlandais Van Lanschot Kempen a obtenu un mandat de gestion fiduciaire du fonds de pension Stichting Pensioenfonds PostNL. L’institution hollandaise compte 95.000 membres et ses actifs investis sur les marchés s'élèvent à hauteur de 8,5 milliards d’euros. Kempen conseillera Stichting Pensioenfonds PostNL pour l’ensemble de ses actifs investis à partir du deuxième trimestre 2019. La transition a démarré à la fin du mois de septembre 2018. APV
Arkéa, via son fonds d’impact sociétal We Positive Invest, a participé à une levée de fonds réalisée par Phenix, entreprise spécialisée dans l’économie circulaire et dans la gestion intelligente des invendus et des déchets. Environmental Technologies Fund (ETF Partners), Sofiouest et Bpifrance, via le fonds Ville de Demain ont également participé à ce tour de table de 15 millions d’euros. Les capitaux levés permettront à Phenix d’accélérer son développement international, d’investir dans le développement de nouveaux services digitaux et d’étendre son activité vers la gestion d’autres flux de déchets. La structure affirme proposer des solutions technologiques innovantes pour réduire le gaspillage et son impact social et environnemental dévastateur. Elle travaille aujourd’hui avec plus de 950 associations référencées (Banques Alimentaires, Restos du Cœur, Secours Populaire, …) et 1000 clients dont les 5 plus grandes enseignes de la grande distribution en France, et développe son implantation en Espagne et au Portugal. En doublant son activité chaque année depuis 2014, Phenix représente désormais près de 5% de l’aide alimentaire en France, soit 100 000 repas redistribués et 50 tonnes de déchets sauvés de la poubelle quotidiennement. AB.
La Parisienne Assurances délègue l’essentiel de son portefeuille (110 millions d’euros en valeur comptable à fin 2017) à Candriam depuis le transfert en début d’année 2018 des activités de gestion directe d’ABN AMRO Investment Solutions (filiale de Neuflize OBC) qui travaillait avec l’assureur. La Parisienne Assurances pilote quant à elle en direct environ 20% de son portefeuille pour une poche d’actifs illiquides (dette privée, private equity). L’assureur a développé cette compétence en interne grâce à Nicolas Rincé, directeur financier car l’ancien gestionnaire, ABN AMRO IS, ne lui proposait pas d’offre sur ces classes d’actifs. L’assureur pourrait bientôt mandater Candriam ou une autre société pour la gestion de cette poche. Pour l’heure, Candriam dispose de deux mandats de gestion, un en obligataire et un sur les actions. La conservation des titres et la comptabilité des investissements réalisés via ces deux mandats est confiée à Caceis. La Parisienne Assurances alloue, à fin 2017, son portefeuille à 90% en obligations, 5% en supports monétaires et 5% en actions avec une duration moyenne cible de 3,5 ans et plafonnée à 5 ans. Une poche de liquidité est en attente de réinvestissement sur les mandats qui ne doit pas dépasser 5% des encours. La Parisienne Assurances exclut les dérivés, et de manière générale aucune opération à effet de levier, les obligations liées à l’assurance pour éviter le risque de concentration, les obligations subordonnées, les obligations perpétuelles, et les produits de titrisation. L’assureur évite également les obligations du Portugal, de l’Irlande, Italie, Grèce et Espagne. L’assureur n’investit que dans les obligations notées de AAA à BBB+ (avec un minimum de 65% jusqu’à 100%) et dans les obligations notées BBB et inférieures (avec une allocation maximum de 20%). TV
L’assureur mutualiste français MACSF et l’assureur luxembourgeois Foyer ont participé à la levée de fonds du groupe Bitfury, spécialisé dans la vente de matériel lié aux cryptomonnaies qui a permis de récolter 80 millions de dollars. L’entreprise a été valorisée à plus d’un milliard de dollars. Le fonds de capital-risque Korelya Capital (créé par de l’ex-ministre au numérique, Fleur Pellerin) a mené la levée de fonds et a pris une participation d’environ 20 millions. Parmi les autres investisseurs, on trouve le fonds Galaxy Digital de Mike Novogratz, spécialisé dans les cryptomonnaies, le conglomérat Dentsu, le fonds australien Macquarie, Daiwa, Lian group, le fonds européen Armat, le hedge fund suisse Jabre. « Ce placement privé va permettre d’amener notre gouvernance d’entreprise à un autre niveau, d’élargir les options de notre stratégie financière et va nous donner une position idéale pour notre prochaine phase de croissance à mesure que le marché devient mature», précise George Kikvadze, vice-président de Bitfury dans un communiqué. Fondé en 2011 et basé à Londres, Bitfury est le leader européen des puces et des installations informatiques dédiées au minage de cryptomonnaies.
Pour mieux mesurer la prise en compte de critères ESG dans son portefeuille et réaliser un reporting plus précis, Allianz France est aidé depuis 2018 par le cabinet EcoAct pour mesurer son empreinte environnementale dans l’immobilier et par TruCost pour couvrir le portefeuille d’obligations souveraines, actions et infrastructures. L’assureur indique avoir pu mesurer la prise en compte de critères ESG pour 70% de son portefeuille soit 61 milliards d’euros (pour un encours total de 83,9 milliards d’euros). Pour certaines classes d’actifs comme le non-coté, encore pauvres en données, les mesures restent encore manquantes. TV
En 2018, Harmonie Mutuelle a relevé ses objectifs de diversification de rendement de son portefeuille (2,2 milliards d’euros d’encours au total, en valeur de réalisation). La mutuelle rencontre un grand nombre de gérants et partage ses analyses avec les autres membres du groupe Vyv (MGEN, Istya, Harmonie Mutuelle), indique Aurélien Bon à Instit Invest, directeur financier. La diversification repose sur l’immobilier de placements dont l’allocation cible à 3 ans a été portée à 60 millions d’euros. Un montant déterminé en fonction des ventes en cours et à venir sur son portefeuille immobilier actuel, détenu en direct. En outre, Harmonie Mutuelle se donne davantage de moyens de participer au financement de l’économie réelle à travers une diversification des placements (fonds private equity, infrastructure, fond de dette, etc). Son allocation cible est en augmentation, avec une cible à 2% des actifs d’ici 3 à 5 ans. Ses investissements sont essentiellement portés sur des stratégies de fonds de capital-développement en France. Mais la mutuelle reste prudente sur les investissements actuels compte tenu des prix élevés. Par ailleurs, Harmonie Mutuelle comme les autres mutuelles du groupe doit apporter ses participations qu’elles jugent stratégiques dans Vyv Invest, la société d’investissement du groupe Vyv (MGEN, Istya, Harmonie Mutuelle). Harmonie Mutuelle sera actionnaire de la structure par l’apport de titres de participation stratégiques et de numéraire. Vyv Invest dispose également de fonds pour répondre au développement du groupe en proposant des services et produits au bénéfice des adhérents des membres du groupe. Vyv Invest prépare la dotation de son futur fonds dédié à l’innovation. Fin 2017, le groupe Vyv a déjà effectué une prise de participation majoritaire à hauteur de 61% dans MesDocteurs, start-up de téléconseil et téléconsultation médicale. Le groupe Vyv aurait également pris, en octobre 2018, une participation majoritaire dans la start-up française Weavility, spécialisée dans l’assistance médicale internationale. TV
Au terme d’un appel d’offres lancé au mois de juillet, la CNBF a sélectionné EY, parmi 7 dossiers étudiés, pour des services d’actuariat. Le marché est conclu pour une période de douze mois à compter de sa date de notification, soit le 4 novembre. Il fait ensuite l’objet d’une reconduction tacite pour des périodes de douze mois. Toutefois, la durée totale de l’accord-cadre ne pourra pas excéder quatre ans. La valeur totale du marché s’élève à 178 500 euros.
La Caisse des Dépôts et CM-CIC Innovation, filiale du groupe Crédit Mutuel-CM11, ont participé aux côtés d’Odyssée Venture à un tour de table de 12 M€ réalisé en série B par Universign, spécialiste français de la signature électronique, dont CM-CIC Innovation est déjà actionnaire historique. Universign qui connaît une croissance régulière de 40% par an depuis plusieurs années, entend poursuivre son développement en Europe, d’abord au Benelux, en Espagne, en Italie et en Allemagne. Une partie des fonds levés par l’entreprise contribueront de ce fait au renforcement de ses équipes : 120 postes seront à pourvoir d’ici à la fin 2019. Enfin, cette levée de fonds permettra à Unisign de soutenir son ambition de développement de son écosystème partenaires. AB.
Total, via son fonds dédié à l’investissement dans les start-ups de l'énergie Total Energy Ventures, a participé à un tour de table de 43 millions d’euros réalisé par tado°, spécialiste de la gestion intelligente du climat domestique. Parmi les autres investisseurs, figurent notamment Amazon, E.ON, Energy Innovation Capital ou encore la Banque européenne d’investissement. Ce nouvel investissement servira à renforcer la position de tado° avec les meilleurs produits de sa catégorie et à élargir son offre de services. Fondé à Munich en 2011, tado° a mis en place des thermostats intelligents pour le chauffage et la climatisation. Elle compte quelque 180 employés. Selon les chiffres de Research and Markets, le marché mondial des thermostats intelligents devrait atteindre une valeur de 6,8 milliards de dollars d’ici la fin de 2022, avec une croissance annuelle prévue de 54 % d’ici 2022.
Porté par sept grands assureurs français, le Fonds Stratégique de Participations (FSP), annonce une prise de participation de plus de 7% dans le capital de Neoen dans le cadre de son introduction en bourse.
Groupama Immobilier, filiale de Groupama, a cédé à Oxford Properties, la branche immobilière d’OMERS, fonds de pension des employés municipaux de l’Ontario (Canada), le bâtiment Window à la Défense, pour 477 millions d’euros. La « tour horizontale » de 7 étages (non-IGH), longue de 150 mètres, avec des plateaux qui s’étendent sur 4 500 m2 (deux fois la surface habituelle à La Défense), face au CNIT et à la Grande Arche, est déjà loué, en totalité, par RTE pour 12 ans fermes qui l’occupera à partir de janvier 2019. Groupama Immobilier est resté maître du chantier jusqu’à sa livraison et au démarrage du bail (développement, conduite des travaux, location et vente à terme). Groupama Immobilier a réalisé depuis 2015 des travaux de restructuration complète de l’ex-immeuble Elysée Défense devenu un objet architectural emblématique du quartier d’affaires. Dans cette transaction, Groupama Immobilier a été accompagné par l’étude notariale Wargny Katz (Marc Paturel, Violette Théret) et par les cabinets Allen & Overy (Jean-Dominique Casalta, Antoine Chatry) et Arsene Taxand (Franck Llinas). Groupama Immobilier poursuit le développement d’un autre projet à quelques centaines de mètres de Window : The Link, future tour IGH de 244 mètres, structurée en 2 ailes reliées par 30 passerelles végétalisées. Groupama a signé un protocole prévoyant la signature d’un bail de 12 ans avec Total qui installera son nouveau siège (120.000 m2) dans la tour en construction à la Défense et qui sera la plus haute tour du quartier. TV
Bpifrance et Tikehau ont investi 150 millions d’euros dans la société GreenYellow, spécialiste des solutions de transition énergétique (photovoltaïque, efficacité énergétique, achat, pilotage des consommations et conseil en politique d'énergie) et filiale du groupe Casino. Les deux investisseurs détiendront ensemble 24% du capital aux côtés de Casino. « Accompagner le développement international d’un leader français comme GreenYellow, dont l'équipe de management a démontré au cours des dernières années son expertise transverse des problématiques énergétiques et sa capacité d’innovation et dont l’action vient favoriser la Transition Energétique et Ecologique est au cœur du mandat de Bpifrance », indique Sébastien Moynot, directeur du fonds ETI 2020 de Bpifrance. TV
A l'occasion d'un panel du Global Invest Forum organisé par L'Agefi le 12 octobre dernier, Olivier Héreil, directeur des investissements de BNP Paribas Cardif a annoncé un ralentissement de ses investissements sur les pays émergents.
Le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) souhaite se doter d’une expertise externe capable de collecter, fiabiliser, enrichir et homogénéiser les données provenant des inventaires des OPC d’actifs cotés qu’il détient. L’objectif pour le FRR est de mesurer l’exposition de son portefeuille par émetteurs/contreparties, par zone géographique, par devises étrangères, par notations de crédit et types d’instruments, selon les critères réglementaires ou prudentiels internes. Durée du marché ou délai d’exécution : 36 mois à compter de la notification du marché. Critères d’attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés ci-dessous avec leur pondération. - capacité du candidat à exercer la prestation : 15 %; - adéquation de la prestation aux besoins du FRR: 55 %; - coûts de la prestation : 30 %. Date limite de réception des offres : 13 novembre 2018, à 12 heures. A lire ici
La mutuelle retraite Médicis qui dispose d’un portefeuille d’actifs de 3,1 milliards d’euros, a porté en 2018 ses engagements dans les infrastructures à un peu plus de 30 millions d’euros. A l’origine, Médicis avait investi 10 millions d’euros dans le fonds Swen Infra Multi select 3 au dernier trimestre 2017. Médicis avait choisi Swen Capital Partners pour « son engagement dans l’investissement responsable dans le non coté, impliqué dans plusieurs initiatives de place, mais aussi parce que leur gestion repose entièrement sur une politique d’investissement responsable ».
Ivanhoé Cambridge, la filiale immobilière de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec, a acquis auprès de Bouygues Immobilier en Vefa un immeuble de bureaux, le « Hub 247 » de 9 000 m2 situé à Nanterre Cœur Université, au pied de la nouvelle gare des RER A et ligne L, entre Nanterre Université et la Défense. « Cette nouvelle opération s’inscrit parfaitement dans notre stratégie globale en France et ailleurs en Europe qui consiste à développer un portefeuille diversifié d’actifs porteurs et de qualité. La situation géographique privilégiée de ce projet au cœur d’un quartier mixte, sa conception architecturale ainsi que ses qualités environnementales, correspondent idéalement à nos critères d’investissement. », a indiqué Karim Habra, directeur général Europe chez Ivanhoé Cambridge. L’immeuble Green Office est conçu pour produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. S’inscrivant dans un quartier neuf à énergie renouvelable, le bâtiment vise les certifications NF HQE Bâtiments Tertiaires « Passeport Exceptionnel », BREEAM Europe « niveau Excellent », et le label BEPOS-Effinergie.
Au début de l'été 2018, la Banque Postale a investi 15 à 20 millions d’euros dans trois fonds de stratégies de primes de risque alternatives (risk premia) auprès de trois fournisseurs distincts. « Nous avons étudié la vingtaine de produits existants sur le marché, qui proposent des facteurs très variés. Il faut regarder attentivement à la fois les ingrédients et leurs dosages dans ces produits. Les sociétés de gestion ont pu nous présenter jusqu'à 150 facteurs de riques. Nous avons donc choisi trois profils : risqué, moyen et défensif afin de mitiger le risque », indique François Marbeck, directeur du portefeuille de diversification de la Banque Postale, au cours du Global Invest Forum, jeudi 11 octobre. La Banque Postale se doit « d’attendre longtemps, environ 18 mois à 2 ans, pour observer la performance de ces produits ». Elle a pu constater une amplitude des performances +6 à -13 au cours des neuf premiers mois de l’année 2018 au sein de l’univers des fonds risk premia. Ces investissements ont été réalisés au sein de sa poche gestion alternative (fonds de fonds représentant 25% de ses encours totaux (800 millions d’euros). «Cela est aussi intéressant dans notre stratégie alternative car ce sont des produits peu chers», ajoute-t-il. TV
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), deuxième plus gros fonds de pension canadien, surveille « avec une très forte attention » le projet de privatisation d’Aéroport de Paris, prévue dans la loi Pacte adoptée par l’Assemblée nationale, a indiqué Chantale Pelletier, responsable du développement et de la mise en œuvre de la stratégie d’investissement en infrastructures de la Caisse pour l’Europe, au cours du Global Invest Forum, jeudi 11 octobre. La Caisse est déjà présente en Europe, dans les infrastructures, à travers une participation de 13% dans l’aéroport d’Heathrow à Londres, mais aussi dans l’aéroport de Budapest, l’Eurostar, Keolis avec la SNCF, dans London Array, le plus grand parc d’éoliennes offshore en mer du Nord ou encore dans Fluxys, et enfin dans une entreprise de pipelines de gaz pour le Nord-Ouest de l’Europe basée en Belgique (participation de 20%). La Caisse est particulièrement intéressée par les investissements en infrastructure en Europe qui constitue déjà son deuxième marché (26,3% des encours infrastructures) derrière les États-Unis. Elle souhaite porter de 3 à 6 milliards d’euros ses investissements dans cette classe d’actifs en Europe. Au total, elle est investie à hauteur de 5,4% (10,75 milliards d’euros) dans l’infrastructure dans le monde pour un portefeuille de près de 200 milliards d’euros à fin 2017. La CDPQ gère ses placements en direct. « Cela nous permet d’avoir un impact sur l’investissement que nous réalisons, d’aller de l’avant. Nous sommes intéressés par la mobilité, les transports, les services aux collectivités ou encore les renouvelables, ce sont des marchés en pleine effervescence », souligne Chantale Pelletier en citant notamment les marchés français, allemand et scandinave. La Caisse investit en s’associant à des industriels qui lui apportent leurs savoir-faire. La CDPQ passe aussi quelques fois par des fonds infrastructures pour cibler des marchés plus petits ou de niche.
Yseulis qui permet aux TPE-PME et ETI de maîtriser leurs risques de change a reçu le soutien de la Banque Publique d’Investissement (BPI). La jeune fintech, dirigée par Sébastien Oum, spécialiste de la gestion du risque de change, bénéficiera de 100.000 euros qui seront mobilisés en matière de recherche et développement, pour améliorer cet outil qui vis à préserver les marges des entreprises et anticiper leurs flux de trésorerie devises. L’enveloppe doit permettre à la start-up de renforcer son équipe commerciale et technique. Mais aussi de développer Yseulis par l’intelligence artificielle, en lui intégrant tableaux de bord et analyses plus approfondis, ce qui permettra de remplacer les chiffriers excel et autres outils de business intelligence trop complexe à configurer.
CEA Investissement a participé à un tour de table de 24 millions d’euros réalisé par Isorg, société des capteurs d’images imprimés grand format. New Science Ventures (NSV), un fonds d’investissement américain, et Bpifrance, via son fonds Large Venture, ont également participé à l’opération, aux côtés de Financière Fonds Privés (FFP) et des investisseurs historiques Sofimac Innovation (fonds FPCI Emergence Innovation 1 et Limousin Participations) et Dynalim. La technologie de rupture d’Isorg consiste à convertir des substrats de plastique et de verre en surfaces intelligentes. Elle adresse de nombreux marchés en forte croissance, en particulier dans le domaine des dispositifs électroniques comme les smartphones, tablettes et ordinateurs, mais aussi dans la biométrie et l’imagerie médicale. Isorg est bien positionnée sur un marché en plein essor grâce à sa capacité à produire dans son usine de Limoges et à licencier sa technologie pour les marchés à très forts volumes. Les capitaux levés vont permettre de financer les dernières étapes de qualification de l’usine et finaliser les différentes applications en vue de leur commercialisation à grande échelle. AB.
Scottish Widows, société du groupe Lloyds, a annoncé avoir sélectionné BlackRock pour gérer 30 milliards de livres en stratégies indicielles. Cela s’inscrit dans le cadre du mandat de 109 milliards de livres de Lloyds Banking Group remis en jeu cette année après la rupture du contrat avec Standard Life Aberdeen. La gestion des actifs débutera une fois la conclusion de la procédure d’arbitrage en cours avec SLA ou bien lors de l’expiration du contrat. « Lloyds Banking Group reste confiant dans son droit à mettre un terme aux accords de gestion d’actifs actuels et anticipe une conclusion de la procédure d’arbitrage en début d’année prochaine », indique un communiqué. Lors d’un entretien à NewsManagers publié lundi, Martin Gilbert, le co-CEO d’Aberdeen Standard Investments déclarait : « nous comprenons qu’un client souhaite mettre fin à un contrat, mais dans ce cas précis, ils font jouer une clause qui était prévue en cas de rachat d’Aberdeen AM par une banque. La procédure d’arbitrage devra donc établir si Standard Life est un concurrent réel pour Lloyds Bank ». En plus de mandat de 30 milliards de livres, le groupe va nouer un partenariat stratégique avec BlackRock, incluant une coopération dans les classes d’actifs alternatives, la gestion des risques et les investissements technologiques. Scottish Widows précise enfin qu’il est en train de finaliser les accords pour la gestion des 80 milliards de livres qui restent, sans en dire davantage. Mercredi, le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a confirmé être en discussions avec Lloyds Banking Group « en vue de coopérer étroitement dans certains domaines du secteur de la gestion de fortune », selon un communiqué publié à la Bourse de Londres.
Sham Innovation Santé, aux côtés d’Omnes et BNP Paribas, a participé à une levée de fonds de 5,2 millions d’euros réalisée par Antabio, société biopharmaceutique toulousaine spécialisée dans le développement de médicaments innovants pour traiter les infections résistantes aux antibiotiques. Cette levée de fonds d’Antabio est destinée à développer des innovations thérapeutiques pour diminuer le nombre de patients souffrants d’infections mortelles résistantes à tous les antibiotiques disponibles aujourd’hui sur le marché. «Par cet engagement, Sham entend participer au développement de projets innovants et montrer son engagement sur le long terme dans le secteur de la santé», indique la société d’assurance mutuelle dans un communiqué. Pour rappel, Sham Innovation Santé est une société de capital risque conseillée par Turenne Capital créée en 2014 et dédiée à l’investissement et la gestion des participations au capital d’entreprises de santé de Sham. AB.
Le consortium d’investisseurs composé de l’Erafp, l’Ircantec, CDC Habitat, Swiss Life et Vonovia, représenté par Ampere Gestion (filiale de CDC Habitat) et Swiss Life Asset Managers - Real Estate France, a acquis 4.000 logements de la SNCF pour 1,4 milliard d’euros. Dans cette optique, la SNCF a créé la foncière Vesta qui reprend une partie des activités de la filiale ICF Novedis de la SNCF, spécialiste du logement libre et intermédiaire et qui détient au total 9.500 logements. Dans cette nouvelle foncière ont été transférés 135 immeubles soit 4.000 logements du secteur privé. Le capital de la foncière a été ouvert aux investisseurs à 80%. La gestion du patrimoine reste confiée à ICF Novedis, qui conserve 20% de Foncière Vesta. Au total, la SNCF dispose d’un patrimoine immobilier d’environ 100.000 logements dont 92.000 logements sociaux. L’accord sera formellement conclu dans les prochains jours, la réalisation de la transaction restant soumise à l’approbation de la commission européenne. L’ensemble des partenaires se réuniront le 16 octobre 2018 pour la signature officielle de l’accord. La cession effective des actions devrait être réalisée d’ici la fin de l’année 2018. Catherine Vialonga, directrice adjointe de l’ERAFP, se félicite que le régime soit le premier investisseur de ce consortium : «Cet accord est une réponse à la volonté de notre conseil d’administration de poursuivre, dans un cadre d’investissement socialement responsable, le développement de notre diversification dans l’immobilier et, à terme, du logement des agents de la Fonction publique», a-t-elle déclaré par voie de communiqué. Le groupe SNCF a été conseillé par HSBC, le département Capital Markets de JLL, le cabinet d’avocats De Pardieu Brocas Maffei et Cheuvreux Notaires, dans le cadre de la cession. Le consortium a été conseillé par les banques BNP Paribas et Lazard. Les cabinets d’avocats Arsene Taxand, Franklin, Gide Loyrette Nouel, Paul Hastings, Taylor Wessing et Weil Gotshal & Manges et les Etudes Prud’homme & Baum, KL Associés et Les Notaires du Trocadéro interviennent dans cette transaction.
Total Energy Ventures a participé à un tour de table en série B de 18 millions d’euros réalisé par Cosmo Tech. D’autres fonds ont participé à cette levée, parmi lesquels Sofimac Innovation, Aster, Cemag Invest, Crédit Agricole Créattion et BNP Paris Développement. Fondé par Hugues de Bantel and Michel Morvan, Cosmo Tech développe des logiciels SaaS couplant l’expertise humaine et l’analyse des données, concept baptisé Intelligence «Augmentée» par la société. Cosmo Tech s’adresse principalement aux secteurs de l’énergie, des transports et de la mobilité, mais sa solution s’adapte à tous secteurs. La société revendique une vingtaine de clients dont les français RTE, Alstom et Nexans. Grâce à cette levée de fonds, la société entend recruter des effectifs pour développer de nouveaux outils et renforcer sa place sur le marché. AB.
La mutuelle retraite Médicis qui dispose d’un portefeuille d’actifs de 3,1 milliards d’euros, souhaite pouvoir mettre en place des critères ESG dans tous ses fonds dédiés. Pour la mutuelle, l’idée serait d’intégrer des critères ESG lors des renouvellements de mandats ou des changements de stratégies de gestion au sein de ses fonds dédiés, pour arriver finalement à une gestion très largement ISR. Médicis délègue l’essentiel de sa gestion financière à des gestionnaires d’actifs tiers et l’analyse extra-financière ne concerne actuellement que ses mandats de gestion obligataires, soit 50 % de ses actifs. En outre, Médicis commence à envisager la possibilité d’appliquer un ou plusieurs critères d’exclusion à l’ensemble de sa gestion dédiée. Enfin, un groupe de travail sera organisé avec la gouvernance élue afin de faire ressortir plus clairement les points d’engagement sur lesquels la mutuelle souhaite plus particulièrement s’investir.
La Mutuelle du Ministère de la Justice (MMJ) dispose d’un portefeuille de 85 millions d’euros à fin 2017. Elle a confié la gestion de ses actifs en 2009-2010 à deux sociétés. D’une part, OFI AM dispose d’un mandat de gestion de 21,5 millions d’euros répartis en actions (25%) et obligations (75%). D’autre part, CM-CIC Asset Management, la société de gestion d’actifs du groupe Crédit Mutuel-CIC, a un mandat de gestion de 18 millions d’euros répartis en actions (35%) et en obligations (63%). La mutuelle détient également de l’immobilier d’exploitation représentant 17 millions d’euros, des participations pour 4,2 millions d’euros et des dépôts pour 6,4 millions d’euros. Mais depuis 2017, la mutuelle a rejoint la Société de groupe assurantiel de protection sociale (Sgaps) d’AG2R La Mondiale qui met progressivement à sa disposition des moyens humains, techniques et financiers, ce qui pourrait également faire évoluer les mandats de gestion d’actifs.
Dans le cadre d’un mandat porté par la Banque des Territoires (groupe CDC), BNP Paribas, BNP Paribas Cardif, CNP Assurances, le Crédit Coopératif, l’Ircantec, la Mutuelle Nationale Territoriale, l’Union Mutualiste Retraite et l’ERAFP, le fonds NovESS, dont la gestion a été déléguée à Mandarine, a effectué durant l’été cinq prises de participation pour un montant total de 4,5 millions d’euros. UCPA Sport Loisirs, association du groupe UCPA qui cherche à financer le développement de nouveaux investissements sur des projets de concessions publiques et d’opérations privés d’équipements, a ainsi reçu 2,5 millions d’euros en titres associatifs. Kelbongoo, une société spécialisée dans la vente en circuits-courts de produits fermiers de petits producteurs locaux issus de l’agriculture biologique ou paysanne, a quant à elle bénéficié d’un investissement de NovESS à hauteur de 500 000 euros en actions et en obligations convertibles. Le fonds NovESS a par ailleurs pris une participation de 300 000 euros en titres participatifs dans Illusion & macadam, une société coopérative d’intérêt collectif créée en 2011. Veyret Techniques Découpe (VTD), une société coopérative et participative spécialisée dans la fabrication, la commercialisation et le négoce d’outillages, a pour sa part reçu 1 million d’euros en titres participatifs, tandis que Learn Enjoy, une société de conception et distribution d’applications éducatives, a bénéficié d’un investissement de 250.000 euros en actions pour soutenir le développement de l’initiative. Lancé en juin 2016, le fonds d’investissement NovESS a pour vocation d’accompagner les acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire dans leur croissance économique. Ses investissements ciblent d’une part des organisations porteuses de projets d’envergure dans leur changement d’échelle, avec des investissements compris entre 1 et 5 millions d’euros ; et d’autre part, des structures innovantes en phase d’accélération avec des investissements compris entre 100 et 500 000 euros. AB.
Dans le cadre de la gestion financière de ses fonds de retraite, la Cipav (caisse interprofessionnelle des professions libérales) souhaite bénéficier d’une gestion administrative et comptable centralisée et être accompagnée dans son processus de suivi de gestion et de conservation de ses actifs. Une gestion administrative et comptable centralisée implique un prestataire unique exerçant les fonctions de dépositaire / conservateur et comptable / valorisateur / transparisation pour l’ensemble des fonds de la caisse. La gestion administrative et comptable centralisée fournie comprend: la conservation des parts et des titres et la tenue des comptes de chaque fonds, la gestion comptable et la valorisation de chaque fonds, le contrôle dépositaire et le contrôle des directives d’investissement de la CIPAV, la transparisation et l’enrichissement au niveau 2. Afin de réaliser le suivi et le contrôle des risques de ces fonds, les prestations intègrent également l’alimentation de l’outil de gestion des titres internes à la Cipav. D’une valeur de 6,5 millions d’euros, le marché est prévu pour une durée de 48 mois. Au terme de la durée de 4 ans, l’accord-cadre pourra être expressément reconduit une fois pour une durée d'1 an. Cette durée est justifiée par la lourdeur de la procédure et les risques opérationnels induits par le changement de prestataire, laquelle n’est pas compatible avec un marché d’une durée courte ainsi que par la nature des missions qui concernent l’ensemble des actifs de la Cipav. Date limite de réception des offres ou des demandes de participation : le 30/10/2018 à 12:00. Consulter l’avis complet : ici.
Le groupe Covéa, via Covéa Immobilier, en charge de la gestion du patrimoine immobilier de l’ensemble du groupe, a fait l’acquisition d’un immeuble «emblématique» au 14 Boulevard Haussmann, Paris 9ème, d’une surface globale de 26.500 m², pour plus de 400 millions d’euros selon nos informations. Totalement restructuré et rénové en 2003, cet actif constitué par cinq immeubles regroupés est principalement occupé par le Groupe Le Figaro. Il appartenait jusqu'à présent au fonds souverain du Qatar. «Covéa confirme ainsi sa politique d’investissement en direct dans l’immobilier au cœur du Quartier Central des Affaires parisien», commente un communiqué. BNP Paribas Real Estate, les Etudes Notariales Cheuvreux, Wargny Katz et Clifford Chance sont intervenus dans le cadre de cette opération en tant que conseils des acheteurs et vendeurs. TV
Scor a renouvelé en 2017 les contrats avec ses fournisseurs de données carbone, climat et ESG pour assurer la comparabilité des informations avec l’exercice précédent. Ces contrats lui permettent d’intégrer des critères ESG dans son portefeuille, Scor Investment Partners a conservé la prestation de South Pole à travers sa division Investment Climate Data (rachetée par ISS, « Institutional Shareholder Services » en 2017) pour calculer l’empreinte carbone des actifs du groupe et oekom research pour évaluer les critères extra-financiers. Les notations sont utilisées par la société de gestion lors des décisions d’investissement et par Scor dans le suivi a posteriori de l’adéquation du positionnement du portefeuille avec la stratégie d’investissement définie par le groupe. Le réassureur se dit « confronté à la difficulté d’homogénéisation des approches et des standards qui ne permettent pas une analyse fine des enjeux ESG des portefeuilles ». Scor indique observer « le mouvement en cours de consolidation des fournisseurs de données » et participe au débat public (Sustainable Finance Technical Expert Group de la Commission Européenne) pour faire avancer la compréhension des différentes métriques. TV