Euronext a dévoilé les détails de son nouvel indice Euronext Tech Leaders. BPI et la Caisse des dépôts comptent aider les entreprises de technologie françaises à se coter en Bourse.
Julius Baer a annoncé mardi son intention d’entrer sur le marché qatari en ouvrant un bureau de conseil dans le Qatar Financial Centre, sous réserve des autorisations réglementaires. La banque helvétique travaille actuellement en étroite collaboration avec l’Autorité du Centre Financier du Qatar et l’Autorité de Régulation du Centre Financier du Qatar (QFCRA) pour le processus d’incorporation et de demande. Julius Baer a également recruté Slim Bouker, l’ancien directeur de la banque privée de Doha Bank, pour piloter son développement dans ce pays. Cette nomination intervient dans un contexte de croissance substantielle du secteur des services financiers au Qatar, où opèrent déjà UBS, Credit Suisse, HSBC, Ernst & Young et Intesa Sanpaolo.
Dans une interview à finewsticino.ch, Tommaso Corcos, directeur général de Fideuram ISPB et vice président d’Intesa Sanpaolo Private Banking, revient sur l’acquisition de Reyl en Suisse. Interrogé sur d’autres projets d’acquisitions, le dirigeant répond: «bien entendu, nous envisagerons des cibles spécifiques sur nos marchés clés. Il peut s’agir d’équipes individuelles ou de banques». Mais il ajoute: «avant tout, nous devrons avoir une idée plus claire des conséquences géopolitiques de tout ce qui s’est passé récemment ». Tommaso Corcos explique par ailleurs que sur les 350 milliards d’euros gérés par Fideuram Intesa Private Banking, 300 milliards d’euros viennent de l’Italie. La majeure partie des clients étrangers sont enregistrés en Suisse et certains à Dubaï.
Julius Baer a annoncé mardi son intention d’entrer sur le marché qatari en ouvrant un bureau de conseil dans le Qatar Financial Centre, sous réserve des autorisations réglementaires. La banque helvétique travaille actuellement en étroite collaboration avec l’Autorité du Centre Financier du Qatar et l’Autorité de Régulation du Centre Financier du Qatar (QFCRA) pour le processus d’incorporation et de demande. Julius Baer a également recruté Slim Bouker, l’ancien directeur de la banque privée de Doha Bank, pour piloter son développement dans ce pays. Cette nomination intervient dans un contexte de croissance substantielle du secteur des services financiers au Qatar, où opèrent déjà UBS, Credit Suisse, HSBC, Ernst & Young et Intesa Sanpaolo.
Fideuram, qui regroupe les activités de banque privée d’Intesa Sanpaolo, recommencera à chercher des cibles sur ses marchés clés lorsque les implications de la crise ukrainienne seront plus claires, a déclaré mardi, Tommaso Corcos, administrateur délégué de Fideuram. Dans une interview au site suisse d’informations finews.ch, le dirigeant a affirmé que Fideuram chercherait à acheter soit des établissements spécialisés dans ce domaine, soit des équipes de banquiers. «Nous devons d’abord avoir une idée claire des conséquences géopolitiques de tout ce qui s’est passé récemment », a-t-il souligné.
La gestion durable n’est pas uniquement l’apanage des sociétés de gestion européennes. Née aux Etats-Unis en 1976, Calvert Research and Management s’est rapidement positionnée sur l’investissement responsable, à une époque où cela était loin d’être répandu. La société de gestion est désormais un spécialiste américain reconnu de ce domaine avec 37 milliards de dollars d’encours sous gestion à fin mars. « Nous avons lancé notre premier fonds aux Etats-Unis en 1982. A l’époque, en plus de critères traditionnels sur l’investissement responsable, nous avons été le tout premier investisseur à nous positionner sur l’apartheid. Nous avons défini une politique visant à ne pas investir dans les entreprises qui soutenaient l’apartheid en Afrique du Sud », raconte Anthony Eames, managing director, responsible investment strategy chez Calvert Research & Management, dans une interview accordée à NewsManagers. Aujourd’hui, la société américaine débarque en Europe, à la faveur du rachat par Morgan Stanley Investment Management de son ancienne maison mère, Eaton Vance. Devenue filiale à 100 % de MSIM, Calvert conservera son identité et un fonctionnement autonome comme avec son précédent actionnaire. Six fonds Ucits ont été créés spécifiquement pour le marché européen et ont été lancés tout récemment. Tous articles 9, ils seront prochainement rejoints par quatre autres fonds et ils cibleront tous les types de clients. Composante clé de la stratégie ESG de Morgan Stanley IM C’est la première fois que Calvert aborde le marché européen. Eaton Vance, sa précédente maison mère, entre 2017 et 2021, avait peu développé l’international. Il faut dire que le marché américain semblait suffire à son bonheur, puisque sur cette période, les encours de Calvert ont été multipliés par trois. Plus de 90 % des clients de la boutique sont issus des Etats-Unis. Morgan Stanley IM, qui affiche 1.400 milliards de dollars d’encours, compte bien faire profiter Calvert de son réseau de distribution dans tous les pays d’Europe où il est présent, dont la France. La société de gestion avait déjà des fonds ESG, qui continueront à exister, mais avec cette marque, elle s’offre un spécialiste du secteur. « Calvert est une composante clé de notre stratégie ESG », souligne Thomas Chaussier, responsable de la France de MSIM et managing director. Que peut toutefois apporter Calvert sur un marché européen de la gestion durable bondé ? « Nous arrivons en Europe avec une véritable crédibilité, ayant été pionniers dans ce domaine depuis 1982. En effet, nous avons été les premiers à lancer un fonds obligataire ESG en 1987 et les premiers à introduire une politique d’investissement sur les droits des peuples indigènes, en 1999. Ensuite, nous avons aussi créé les premiers principes d’investissement responsable basés sur le genre en 2004 et lancé la première stratégie d’obligations vertes en 2011 », énumère Anthony Eames. Le dirigeant met aussi en avant l’approche de Calvert qui repose sur ses propres principes, eux-mêmes basés sur des normes reconnues à l’échelle mondiale. Matérialité duale et impact Il souligne aussi l’importance accordée à la matérialité financières des critères ESG pris en compte. « Nous organisons les entreprises que nous étudions en 200 sous-secteurs. Pour chacun, nous identifions une série de critères ESG pertinents. Nous avons un modèle de notation qui regroupe des données d’une vingtaine de fournisseurs. Nous travaillons en outre avec une société européenne de data science qui nous aide à tester la qualité des données et qui identifie les sujets ESG qui sont les plus corrélés à la hausse des actions. C’est ce qui nourrit nos décisions d’investissement et nos portefeuilles », explique Anthony Eames. « Ce qui est tout aussi important, c’est l’impact que peuvent avoir les entreprises. C’est pourquoi nous parlons de matérialité duale. Nos clients veulent que nous leur offrions une performance financière compétitive, à laquelle les critères ESG participent, mais ils veulent aussi savoir que nous sommes investis dans des entreprises qui gèrent bien leurs impacts sur la société et sur l’environnement. Nous pensons qu’il y a un lien entre les entreprises qui ont un impact positif et la performance financière », poursuit Anthony Eames. Pour cela, Calvert peut compter sur une équipe de quinze analystes ESG, qui devrait s’agrandir pour atteindre une vingtaine de personnes d’ici à la fin de l’année. Anthony Eames mentionne aussi le travail d’engagement actionnarial réalisé par Calvert, notamment sur des sujets clés aux Etats-Unis comme la consommation d’opioïdes ou les inégalités raciales. Ce biais américain est d’ailleurs un atout pour Calvert auprès d’investisseurs européens, même si la plupart de ses fonds sont investis à l’échelle mondiale (et pas uniquement sur des entreprises américaines). Anthony Eames note que sa société est capable de s’adapter à la demande et d’offrir des stratégies sur mesure. Interrogé sur leurs objectifs, Thomas Chaussier et Anthony Eames n’ont pas souhaité répondre. Mais on peut imaginer que l’ambition est à la mesure de la croissance du marché de l’ESG. « Nous sommes déjà en discussion avec de grands institutionnels », assure Thomas Chaussier.
Les personnalités narcissiques nuisent (aussi) à la gestion de fonds. Pourtant, le secteur en regorge, si l’on en croit les résultats d’une nouvelle étude menée par l’Université de Marburg en Allemagne. Les personnalités narcissiques ont tendance à avoir un excès de confiance en elles qui les conduisent à mésestimer les probabilités d’échec et à avoir un comportement à risque, estime l’étude. De plus, elles se perçoivent comme supérieures aux autres, ce qui les amène plus fréquemment à enfreindre les standards et règles. Deux caractéristiques très importantes dans le travail de la gestion de fonds. Le niveau moyen de narcissisme chez les gérants de fonds est presque deux fois plus élevé que le score de narcissisme enregistré chez les présidents directeurs généraux dans des études précédentes, montrent tout d’abord les auteurs de l’étude, qui on travaillé sur des transcriptions d’interviews. Or, les gérants narcissiques sont 34 % plus susceptibles de dévier de la stratégie officielle d’investissement, selon l'étude. De plus, le narcissisme a un impact négatif sur le risque et le rendement d’un fonds. La sous-performance annualisée des gestionnaires de fonds très narcissiques peut atteindre 1 % par rapport à celle de leurs pairs ayant un score de narcissisme faible ou modéré. Le travail collaboratif réduit l’impact du narcissique Le travail en équipe atténue considérablement l’influence moyenne du narcissisme du gérant de fonds sur la cohérence de la stratégie, montre l'étude. Plus précisément, les équipes de gestion comptant au moins un membre hautement narcissique ne sont que 7% plus susceptibles de dévier par rapport à la stratégie annoncée. Cependant, le travail d'équipe ne semble pas amoindrir la sous-performance induite par le narcissisme. Enfin, une analyse supplémentaire suggère que le narcissisme du gérant de fonds peut expliquer pourquoi ces fonds ont tendance à réaliser beaucoup plus de paris sur les valeurs de croissance et les petites capitalisations. «Nous concluons qu’en moyenne, le narcissisme des gérants de fonds non seulement augmente la probabilité d’une mauvaise allocation des actifs et d’une exposition au risque sous-optimale pour les investisseurs, mais conduit également à une performance inférieure des fonds ajustée au risque», écrivent les auteurs de l’étude. «Étant donné le rôle néfaste du narcissisme sur la gestion des fonds, les sociétés de gestion pourraient inclure (...) des aspects d’étude de la personnalité dans leurs processus de recrutement». Les auteurs soulignent aussi les avantages du travail collaboratif, à privilégier dans la gestion de fonds.
Tesla doit réduire ses effectifs d’environ 10%, estime son directeur général, Elon Musk, dans un courriel adressé jeudi aux cadres de l’entreprise, cité par Reuters.
Xander Urbach, responsable d'investissement chez le gestionnaire néerlandais MN, en charge de la campagne d'engagement envers TotalEnergies, explique les désaccords avec la société pétrolière.
AXA Investment Managers, l’activité de gestion d’actifs du groupe d’assurance Axa, a bouclé l’enregistrement d’une société de gestion de fonds privée détenue à 100 % à Shanghai le 30 mai, selon une déclaration à l’AMAC, vue par Reuters et qui va lui permettre de lancer des fonds locaux. Cet enregistrement intervient alors que les régulateurs chinois rationalisent les processus afin d’aider les gestionnaires d’actifs étrangers et locaux à relancer leurs activités dans un contexte d'épidémie de Covid-19. D’autres documents déposés auprès de l’Association chinoise de gestion d’actifs (AMAC) montrent également que les filiales shanghaïennes de gestionnaires d’actifs internationaux tels que Neuberger Berman, Abrdn Plc, Winton et Barings ont terminé la collecte de fonds pour leurs produits de fonds locaux au cours des deux mois de fermeture de la ville, qui ont pris fin mercredi. L’AMAC, supervisée par l’organisme chinois de surveillance des valeurs mobilières, a déclaré la semaine dernière qu’elle adapterait les processus de dépôt et d’enregistrement pour aider les entreprises à surmonter les restrictions dues au virus et à reprendre le travail. Parmi les mesures, les signatures électroniques peuvent remplacer les sceaux des entreprises dans les enregistrements de fonds, tandis qu’un nouveau fonds privé est désormais autorisé à terminer sa collecte de fonds 18 mois après son enregistrement, contre 12 mois auparavant. Axa possède déjà une entreprise d’assurance-vie et une entreprise de fonds communs de placement en Chine.
Vallourec traverse l’Atlantique. Le fournisseur mondial de solutions tubulaires pour le secteur de l’énergie a investi dans GreenFire Energy, une start-up américaine qui développe des systèmes de géothermie en circuit fermé. L’opération intervient dans le cadre de la série A de cette jeune pousse, qui a aussi obtenu le soutien d’investisseurs majoritaires, Baker Hughes et Helmerich & Payne. La technologie développée par GreenFire Enerfy extrait et transporte la chaleur des profondeurs de la terre pour être ensuite utilisée pour la production d’énergie géothermique, à un coût relativement faible. Elle a ainsi établi des relations commerciales avec de nombreux opérateurs mondiaux de premier plan dans ce domaine, dont Vallourec depuis 2019. Depuis des décennies, Vallourec est impliqué dans des projets de géothermie conventionnelle, en fournissant des tubes de cuvelage.
Deutsche Bank est la première banque à anticiper une hausse de 50 points de base (pb) sur une seule réunion d’ici la fin du troisième trimestre, selon une nouvelle prévision des économistes de la banque allemande. Le consensus anticipe des mouvements de 25 pb en juillet puis septembre après l’arrêt du programme d’achat d’actifs (APP) lors de la réunion de juin. La nouvelle prévision de Deutsche Bank intervient après la publication d’une inflation record de 8,1% dans la zone euro en mai et une vague de remarques de responsables hawkish de la BCE évoquant la possibilité d’une telle augmentation. Ses économistes prévoient une hausse de 50 pb en septembre voire en juillet, alors qu’ils étaient jusqu’à mardi en ligne avec le consensus.
Le groupe français a fait part de son opposition à l'accord conclu entre Telecom Italia et la Caisse des dépôts italienne pour créer un opérateur de réseau unique en Italie.
Vallourec traverse l’Atlantique. Le fournisseur mondial de solutions tubulaires pour le secteur de l’énergie a investi dans GreenFire Energy, une start-up américaine qui développe des systèmes de géothermie en circuit fermé. L’opération intervient dans le cadre de la série A de cette jeune pousse, qui a aussi obtenu le soutien d’investisseurs majoritaires, Baker Hughes et Helmerich & Payne. La technologie développée par GreenFire Enerfy extrait et transporte la chaleur des profondeurs de la terre pour être ensuite utilisée pour la production d’énergie géothermique, à un coût relativement faible. Elle a ainsi établi des relations commerciales avec de nombreux opérateurs mondiaux de premier plan dans ce domaine, dont Vallourec depuis 2019. Depuis des décennies, Vallourec est impliqué dans des projets de géothermie conventionnelle, en fournissant des tubes de cuvelage.
Les acteurs s'adaptent à la suppression du questionnaire de santé et la résiliation à tout moment, entrés en vigueur le 1er juin pour les nouveaux contrats d'assurance de prêt.
Vivendi est prêt à se faire entendre sur la vente du réseau de téléphonie fixe de Telecom Italia (TIM), sur laquelle un accord a été annoncé dimanche par la Caisse des dépôts italienne (Cassa Depositi e Prestiti, CDP). Cet accord préliminaire déboucherait sur la fusion des actifs du réseau fixe de l’opérateur télécoms avec ceux de son concurrent Open Fiber. Cet accord devrait être bouclé d’ici fin octobre.