Deutsche Bank est la première banque à anticiper une hausse de 50 points de base (pb) sur une seule réunion d’ici la fin du troisième trimestre, selon une nouvelle prévision des économistes de la banque allemande. Le consensus anticipe des mouvements de 25 pb en juillet puis septembre après l’arrêt du programme d’achat d’actifs (APP) lors de la réunion de juin.
La Banque Postale et CNP Assurances annoncent le gel des tarifs standard de leur assurance emprunteur ainsi que la suppression généralisée des surprimes liées aux risques aggravés de santé des contrats AERAS de niveau 2 pour leurs nouveaux contrats commercialisés à partir du premier juin. Ces surprimes «généraient en moyenne un doublement des cotisations des assurés concernés», avancent les deux établissements. La décision de La Banque Postale et CNP Assurances est officiellement motivée par «leur engagement en faveur de l’accession au crédit immobilier» et «leur attachement au pouvoir d’achat de leurs clients». Elle intervient à la veille de l’entrée en vigueur de la loi Lemoine, qui instaure la résiliation des contrats d’assurance emprunteur à tout moment sans frais, une mesure longtemps réclamée par les assureurs alternatifs pour stimuler la concurrence sur un marché encore dominé par les bancassureurs.
Effet possible de l’inflation, les Britanniques s’endettent pour payer leurs dépenses courantes. Les soldes de cartes de crédit - à distinguer des cartes de débit - se sont envolés de 11,6% sur un an en avril, a indiqué la Banque d’Angleterre. Il s’agit de la plus forte hausse depuis novembre 2005. Les encours de crédit à la consommation, qui incluent aussi les prêts personnels et les financements automobiles, progressent au rythme le plus élevé depuis février 2020, à 5,7%. La hausse intervient alors même que la demande des consommateurs s’affaiblit en raison d’une inflation qui a atteint 9% en avril outre-Manche.
La Banque Postale et CNP Assurances annoncent le gel des tarifs standards de leur assurance emprunteur ainsi que la suppression généralisée des surprimes liées aux risques aggravés de santé des contrats AERAS de niveau 2 pour leurs nouveaux contrats commercialisés à partir du premier juin. Ces surprimes «généraient en moyenne un doublement des cotisations des assurés concernés», avancent les deux établissements.
La Net-Zero Asset Owner Alliance s'est rapprochée de l'ONG Anthropocene Fixed Income Institute, créée par Ulf Erlandsson, ancien gérant crédit de fonds pension suédois AP4.
Après son enregistrement en France comme PSAN (prestataire de services sur actifs numériques), Binance ne cachait pas sa volonté d’être régulée dans d’autres pays européens. C’est désormais chose faite en Italie pour la plus grosse bourse de crypto-monnaie au monde. Dans une interview à l’Agefi, le patron de Binance France David Prinçay révélait que l’entreprise dirigée par «CZ» (Changpeng Zhao) avait également des processus d’enregistrement en Allemagne, en Espagne ou encore en Suède. Une fois régulé, Binance devrait commencer à déployer plus concrètement sa stratégie en Europe.
Les actionnaires se sont rangés massivement derrière le plan climat de TotalEnergies malgré des voix discordantes chez les investisseurs institutionnels et les banques.
Vanguard refuse de cesser d’investir dans de nouveaux projets de combustibles fossiles et de mettre un terme à son soutien à la production de charbon, de pétrole et de gaz, rapporte le Financial Times. «Vanguard ne cherche pas à diriger la stratégie des entreprises. Nous dialoguons avec les entreprises sur le changement climatique, nous leur demandons de fixer des objectifs et de faire état de la manière dont elles limitent les risques climatiques. Cette transparence garantira que les risques climatiques sont correctement valorisés par le marché», déclaire Tim Buckley, le directeur général de Vanguard, dans une interview au FT. «Notre devoir est de maximiser les rendements totaux sur le long terme pour les clients. Le changement climatique est un risque matériel mais il s’agit uniquement d’un critère dans une décision d’investissement. Il y a déjà une crise des retraite, et nous devons nous assurer que les inquiétudes sur le climat n’empirent pas les choses».
La Securities and Exchange Commission ne plaisante pas avec le «greenwashing». Elle a infligé une amende de 1,5 million de dollars à BNY Mellon Investment Advisor, une filiale de BNY Mellon, pour des affirmations trompeuses concernant ses fonds qui utilisent des critères ESG (environnementaux, sociaux, gouvernance) pour sélectionner des valeurs. Le régulateur américain a constaté que, de juillet 2018 à septembre 2021, BNY Mellon Investment Adviser a laissé entendre dans diverses déclarations que tous les investissements dans les fonds avaient fait l’objet d’un examen de qualité ESG, même si ce n'était pas toujours le cas. De nombreux investissements détenus par certains fonds n’avaient pas de score d’examen de qualité ESG au moment de l’investissement. Cela concerne six fonds gérés aux Etats-Unis. «Les conseillers et les fonds d’investissement agréés proposent et évaluent de plus en plus d’investissements qui emploient des stratégies ESG ou intègrent certains critères ESG, en partie pour répondre à la demande des investisseurs pour de telles stratégies et de tels investissements», a commenté Sanjay Wadhwa, directeur adjoint de la Division of Enforcement de la SEC et responsable de sa Task Force Climat et ESG. «Dans le cas présent, notre ordonnance constate que BNY Mellon Investment Adviser n’a pas toujours effectué l’examen de qualité ESG qu’il a déclaré utiliser dans le cadre de son processus de sélection des investissements pour certains fonds communs de placement qu’il conseillait». La Task Force Climat et ESG de la Division of Enforcement a été créée en mars 2021. Elle analyse notamment les questions de divulgation et de conformité liées aux stratégies ESG des conseillers en investissement et des fonds. BNY Mellon a mis à jour ses documents «BNY Mellon Investment Adviser (BNYMIA) est heureux de résoudre cette affaire concernant certaines déclarations qu’il a faites au sujet du processus d’examen ESG pour six fonds communs de placement américains. Bien qu’aucun de ces fonds ne fasse partie de la gamme de fonds «durables» de BNYMIA, nous prenons au sérieux nos responsabilités en matière de réglementation et de conformité et avons mis à jour nos documents dans le cadre de notre engagement à garantir que nos communications aux investisseurs sont précises et complètes», a réagi BNY Mellon. «Comme cette action l’illustre, la Commission tiendra les conseillers en investissement pour responsables lorsqu’ils ne décriront pas avec précision leur intégration des facteurs ESG dans leur processus de sélection des investissements», a ajouté Adam S. Aderton, co-chef de l’unité de gestion des actifs de la Division de l’application de la SEC et membre du groupe de travail. C’est la deuxième fois que le régulateur américain intervient sur des questions de «greeenwahsing». La SEC et les procureurs fédéraux enquêtent actuellement sur la réalité des pratiques de la filiale de gestion de Deutsche Bank. Mais c’est la première fois que l’autorité financière inflige une sanction à un acteur du secteur sur ce sujet.
Le Fonds monétaire international (FMI) pourrait à nouveau abaisser ses prévisions de croissance pour cette année, a averti Kristalina Georgieva, sa directrice générale, dans une interview sur Bloomberg TV à l’occasion du Forum de Davos. Il y a eu quelques changements depuis que le FMI a réduit, le mois dernier, sa prévision de croissance mondiale à 3,6%, avec le resserrement des conditions financières, la hausse de la valeur du dollar et un ralentissement en Chine. «De nouvelles révisions en baisse ne sont pas exclues et, pour certains pays, il existe désormais un risque accru de récession», a-t-elle dit, même si elle exclut une récession au niveau mondial cette année.
Le néerlandais MN et ses alliés, dont la résolution n’a pas été inscrite à l’ordre du jour, pourraient voter contre le «say on climate» et contre le «say on pay» du PDG.
La compagnie pétrolière publique russe Rosneft a annoncé vendredi que l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder et l’homme d’affaires allemand Matthias Warnig l’avaient informée qu’ils ne pouvaient pas continuer à siéger à son conseil d’administration.