La présidente de France Assureurs veut mettre l’accent sur la prévention et l’acculturation aux risques alors que les assureurs font face à de nombreux défis.
Le hedge fund Citadel déménage son siège mondial à Miami depuis Chicago, devenant la dernière société d’investissement à déplacer des bureaux en Floride à la suite de la pandémie. La décision de déménager le siège social de Citadel, le fonds d’arbitrage, et de Citadel Securities, la société de trading, intervient alors que de nombreux employés ont demandé à quitter Chicago et à déménager à Miami, New York et d’autres bureaux à travers le monde, selon Reuters, qui cite un memo interne.
Richard Mattison, président de S&P Global Sustainable1, a accordé une interview à L'Agefi. Il revient sur la stratégie de l'agence de notation spécialisée dans l'ESG.
Le fonds de pension néerlandais Vervoer engage 300 millions de dollars (284,3 millions d’euros) dans le fonds ILX Fund I. Ce dernier est porté par la société de gestion néerlandaise ILX, qui se consacre aux Objectifs de développement durables (ODD) des Nations unies ainsi qu’à l’atténuation et l’adaptation climatique. Vervoer rejoint dans ce véhicule un autre fonds de pension des Pays-Bas, APG, qui y a investi 750 millions de dollars en janvier 2022. Le fonds a été sélectionné pour Vervoer par son gérant Achmea IM afin de garnir son portefeuille d’investissements à impact. Il intervient en co-financement auprès des banques multilatérales et bilatérales de développement, offrant ainsi un accès à de la dette sur les marchés émergents et en développement avec un biais ODD. ILX se concentre sur quatre thèmes: l’accès à l’énergie et à l’énergie renouvelable, l’industrie et les infrastructures durables, l’inclusion financière et la sécurité alimentaire.
Les statistiques de la banque centrale européenne montrent une érosion de 131 milliards d’euros entre le dernier trimestre de 2021 et le premier de 2022.
La réunion qui devait lancer les premiers travaux du Conseil national de la refondation (CNR), mercredi, structure incarnant la «nouvelle méthode» de dialogue du chef de l’Etat, a été reportée à une date ultérieure, indique Reuters, citant l’entourage d’Emmanuel Macron. Annoncée dans une interview accordée par le président à la presse régionale début juin, cette nouvelle instance doit rassembler des «forces politiques, économiques, sociales, associatives, des élus des territoires et des citoyens tirés au sort» pour discuter des réformes envisagées par le gouvernement. Le chef de l’Etat souhaite notamment y aborder la question de l’indépendance industrielle, militaire et alimentaire de la France, du plein-emploi, de la neutralité carbone, des services publics et de la réforme institutionnelle.
La réunion qui devait lancer les premiers travaux du Conseil national de la refondation (CNR), mercredi, structure incarnant la «nouvelle méthode» de dialogue du chef de l’Etat, a été reportée à une date ultérieure, indique Reuters, citant l’entourage d’Emmanuel Macron.
Mirova veut être un acteur de la transition énergétique dans les émergents. L’affilié de Natixis Investment Managers dédiée à la finance à impact va acquérir 100 % de SunFunder, une société de gestion de dette privée qui finance des projets liés aux énergies renouvelables en Afrique et en Asie. Créée il y a dix ans sous la forme d’une plateforme de financement participatif, SunFunder avait pour principal objectif de proposer des solutions de financement pour le secteur énergétique solaire décentralisé en Afrique «afin d’avoir un impact à la croisée des chemins entre changement climatique et inégalités», selon la boutique. Depuis, la société a lancé une série de véhicules de financement mixte - mêlant capitaux publics et privés -, et a financé plus de 165 millions de dollars d’investissements dans 58 entreprises déployant des énergies propres, principalement en Afrique et en Asie. Avec cette petite opération, dont le prix est resté confidentiel, Mirova n’est clairement pas dans une course à la taille d’actifs, mais dans l’acquisition d’une expertise pointue. Elle fait même d’une pierre deux coups en se renforçant à la fois dans les actifs réels et dans les marchés émergents. Mirova gère pour mémoire 27 milliards d’euros d’encours, dont 2,2 milliards d’euros en infrastructures de transition énergétique et 500 millions d’euros en capital naturel. SunFunder doit d’ailleurs devenir le noyau dur de l’activité dans les émergents de Mirova, qui va y intégrer son bureau de Singapour créé en 2021, ainsi que ses activités en Amérique latine issues d’une première acquisition, celle d’Althelia il y a quatre ans. Cette plateforme réunira les 38 collaborateurs de SunFunder, qui rejoindront tous Mirova, répartis entre Londres, Paris et Nairobi. «Nous aurons une capacité d’action sur trois continents, ce qui est assez unique dans le paysage de sociétés de gestion de notre taille», se félicite Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, dans une interview à NewsManagers. La marque sera par ailleurs conservée, a assuré Philippe Zaouati. Lancement d’un fonds de 500 millions de dollars SunFunder trouve de son côté avec Mirova les moyens d’accélérer son développement en touchant une base de clients bien plus large. «Nous avions l’ambition d’accroître notre impact mais nous avions conscience que nous ne pouvions pas passer l’étape suivante tout seul», a raconté Audrey Desiderato, co-fondatrice de SunFunder. Une volonté qui s’inscrit dans un contexte plus global. «Il y a une grande transition écologique qui s’opère dans les émergents et on a besoin d’accélérer cette transition avec l’aide des énergies renouvelables», souligne-t-elle. Le rapprochement devrait rapidement porter ses premiers fruits, puisque Mirova et SunFunder a commencé à lever un fonds de financement en dettes de l’énergie solaire doté d’une capacité d’investissement de 500 millions de dollars. Ce fonds ciblera environ 70 projets répartis en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Il doit réunir investisseurs publics (à hauteur de 20-30 %) et investisseurs privés de type compagnies d’assurance, fonds de pension, institutions privées partout dans le monde. Le premier closing pourrait avoir lieu d’ici à la fin de cette année. «Les besoins en investissement étant en très forte croissance et les tickets moyens d’investissement devenant de plus en plus gros, nous devons proposer un véhicule de financement en dette qui permette un véritable passage à l’échelle des solutions d’impact jusqu’alors déployées par SunFunder », commente Philippe Zaouati. «Pour s’attaquer en profondeur aux défis posés par la lutte contre le réchauffement climatique et la réduction des inégalités sociales, avoir une empreinte locale dans les pays émergents est indispensable», conclut-il.
L’indice imaginé par Axylia calcule les «vrais» résultats des entreprises une fois déduits les coûts qu’elles occasionnent à l’environnement à cause de leurs émissions de CO2.
Sandro Pierri a pris la direction générale de BNP Paribas Asset Management il y a un an. Il donne sa première interview en France aux lecteurs de L’Agefi/NewsManagers.
La société de gestion Candriam, propriété du groupe américain New York Life Investment Management, poursuit la simplification de ses structures d’un point de vue juridique. Selon un document consulté par NewsManagers, les succursales belge et française - Candriam Belgium et Candriam France - vont être toutes deux absorbées par leuractionnaire unique et société mère Candriam Luxembourg en date du 1er juillet 2022. Cette opération intervient dans le cadre d’un projet baptisé Candriam Super Management Company Conversion Project. « En vertu de la fusion, Candriam Belgium et Candriam France cesseront d’exister et tous les actifs et passifs, y compris tous les droits et obligations contractuels ou autres envers des tiers, de Candriam Belgium et Candriam France seront transférés à Candriam Luxembourg par voie de succession universelle », indique le document. En outre, Candriam Luxembourg sera renommé Candriam à compter du 1er juillet. Les conditions de la gestion de portefeuille resteront inchangées. Les fonds continueront d'être gérésdirectement par Candriam et/ou par une ou plusieurs de ses succursales (belge, française ou britannique). Les succursales italienne, néerlandaise, espagnole, allemande, britannique, suisse ainsi que la branche américaine et le bureau de représentation au Moyen-Orient de Candriam, basé aux Emirats Arabes Unis, ont déjà été absorbées par Candriam Luxembourg. Structure légale de Candriam à compter du 1er juillet 2022
La nomination d’Hector Grisi au poste de directeur général du numéro un bancaire espagnol ne devrait pas avoir d’incidence notable sur la stratégie du groupe.
La progression observée durant la dernière décennie vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par les Nations unies a subi un fort ralentissement depuis 2020. Sous le coup de crises majeures telles que la pandémie de la Covid-19 ou plus récemment le conflit russo-ukrainien, l’économie mondiale a été lourdement déstabilisée. En particulier, les chaines d’approvisionnement ont perdu en robustesse dans plusieurs domaines clés comme les semi-conducteurs ou le fret maritime et terrestre. Entravant ainsi la croissance économique mondiale, ces problèmes complexes mêlant production et logistique ont pour conséquence une prise de retard dramatique, voire même une détérioration, dans l’atteinte des ODD fixés à 2030.Les conséquences négatives de la pandémie et du conflit russo-ukrainien sur la sécurité alimentaire mondiale sont un des sujets les plus préoccupants du moment. Cela touche potentiellement à la survie de centaines de millions de personnes à travers le monde et aux deux premiers objectifs, ODD 1 «Pas de Pauvreté» et ODD 2 «Faim Zéro». L’ONU estime qu’un quart de milliard de personnes pourraient être plongées dans l’extrême pauvreté cette année, à cause des conséquences du conflit en Ukraine. Selon le Programme Alimentaire Mondial, 323 millions de personnes se dirigent vers la famine, soit plus de 4 fois le niveau de 2017. Joëlle Amram,Product Specialist, J. Safra SarasinJean-Charles BelvoLead Portfolio Manager, J. Safra SarasinLa Russie et l’Ukraine sont d’importants exportateurs de céréales, exportent 30% de l’offre mondiale de blé. Pour donner un ordre de grandeur, l’Ukraine a permis de nourrir, à elle seule, 400[1] millions de personnes dans le monde en 2021. Nous constatons aujourd’hui que les pays du Moyen-Orient sont particulièrement affectés par les difficultés d’approvisionnement et la forte hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires qui résulte de la crise actuelle. Plus précisément, l’Egypte et ses 100 millions d’habitants dépendent pour les trois quart de son blé de la Russie ou de l’Ukraine. Des mesures d’urgence, destinées à assurer la sécurité alimentaire mondiale à court terme, seront nécessaires, comme celles qui ont été débattues récemment au sommet du G7 consacré au conflit. Cette crise alimentaire met en lumière les grands défis à moyen et long terme, auxquels notre système alimentaire mondial, est confronté. Avant même l’apparition du Covid-19, les changements climatiques ont commencé à mettre à mal les rendements agricoles dans de nombreuses régions, tandis que la demande en céréales croit structurellement sous l’effet de la hausse de la population et de la consommation de protéines animales. Le système alimentaire mondial est donc confronté à de multiples objectifs qui coexistent difficilement : assurer une alimentation abondante, saine, variée pour une population croissante, tout en protégeant le climat, la biodiversité et les ressources en eau.La question se pose alors, comment les investisseurs peuvent-ils aligner leurs investissements à ces défis majeurs? J. Safra Sarasin Sustainable Asset Management tente de relever le défi par le biais de sa stratégie JSS Sustainable Equity - SDG Opportunities. La stratégie vise à investir dans des entreprises offrant des produits et services qui contribuent positivement à la réalisation des ODD. Sur la question de l’amélioration de l’efficacité des systèmes alimentaires nous citerons en exemple DSM, une entreprise néerlandaise de la chimie de spécialité qui a annoncé récemment la fusion avec le leader suisse Firmenich, devient un spécialiste des ingrédients au service de marchés tels que la nutrition animale et humaine. Parmi son éventail d’innovations issues d’efforts de recherche et développement soutenus, DSM a développé la solution Bovaer, un additif pour l’alimentation bovine permettant de réduire de 30% l’émission de méthane des vaches laitières. C’est un gain significatif pour une industrie dont l’impact environnemental (carbone, eau, biodiversité) devient un sujet de plus en plus débattu et qui apporte une contribution matérielle à l’ODD 12 «Consommation Responsable» et ODD 13 «Lutte Contre le Changement Climatique».En deuxième exemple, nous citerons Trimble, un leader mondial de la géolocalisation, qui, selon nous, peut également jouer un rôle de plus en plus important dans l’efficacité de la chaine alimentaire. Ses logiciels de géolocalisation et de guidage, adaptés au secteur agricole, permettent à la fois une plus grande automatisation de l’exploitation agricole ainsi que de meilleurs choix dans la gestion des surfaces et l’utilisation d’intrants agricoles. Dans ce contexte, nous estimons que les solutions de Trimble jouent un rôle précieux dans l’atteinte des objectifs ODD 2 «Faim Zéro» etODD 15 «Vie Terrestre».Plus généralement, le fonds SDG Opportunities de J. Safra Sarasin Sustainable Asset Management permet aux investisseurs de soutenir la réalisation des Objectifs du Développement Durable en investissant dans des entreprises qui non seulement apportent des solutions à nos défis sociaux et environnementaux mais combinent également performance financière. Ce fonds suit ainsi un processus de sélection rigoureux en plusieurs étapes.La première étape consiste à définir l’univers d’investissement durable en découplant les 17 objectifs et leurs 169 cibles (sous-objectifs) en 90 produits et services pertinents pour les entreprises. Ceux-ci doivent apporter une contribution substantielle à l’amélioration des indicateurs sous-jacents aux différents objectifs sans causer de préjudice important aux autres objectifs. Ensuite, ces produits et services sont cartographiés et regroupés en quatre catégories que nous avons défini : deux à visée sociétale (besoins fondamentaux et habilitation des personnes) ainsi que deux à visée environnementale (préservation du capital naturel et transition énergétique). Contribuer à la Planète et aux Citoyens Source: Banque J. Safra Sarasin SALa deuxième étape consiste à mesurer l’exposition d’une entreprise aux catégories et définir une contribution finale aux ODD. Pour chaque entreprise, le pourcentage des revenus générés par des produits et services qui soutiennent les ODD sont dans un premier temps identifiés à l’aide de fournisseurs de données externes. Puis, ce pourcentage du revenu total attribué est réexaminé par nos analystes en durabilité et nos gestionnaires de portefeuilles. Si nécessaire, ce pourcentage est ajusté sur la base d’informations complémentaires qu’ils ont pu obtenir par leurs analyses fondamentales ou par les dialogues avec les entreprises. Dans ce processus, une attention particulière est portée sur les développements de la taxonomie verte de l’UE car ces activités contribuent de manière substantielle aux objectifs climatiques et aux ODD correspondants. Finalement, l’engagement et le vote par procuration, regroupés sous l’expression «actionnariat actif», sont des outils cruciaux pour les investisseurs durables qui espèrent infléchir le comportement des entreprises. Beaucoup de nos échanges passés avec les entreprises portaient déjà sur les enjeux sociaux et environnementaux ainsi que l’impact sur leur opération, mais plus récemment, nos dialogues ont évolué pour encourager d’avantage les entreprises à calculer et à divulguer leur impact sur les ODD. Mesurer exposition aux Objectifs de Développement Durable et performance financière Source :Banque J. Safra Sarasin SALe fonds SDG Opportunities, qui relève de l’article9 du règlement SFDR, a pour objectif extra-financier d’avoir une exposition aux ODD d’au moins 30%. En d’autres termes, le fonds investit dans des entreprises dont la vente de leurs produits et services contribuent à au moins un des 17 objectifs, de sorte à avoir un minimum de 30% de ces revenus au niveau du portefeuille. Actuellement, l’exposition du portefeuille aux ODD est de 51.4% soit 2,5 fois supérieure à celle du reste du marché.Cela s’inscrit dans un cadre où la performance financière est également un objectif clé et n’est pas considérée comme secondaire. Dans une prochaine étape, suite à l’intégration systématique des ODD, nous continuerons à nous concentrer sur le renforcement de nos capacités de recherche et de reporting. Cela nous permettra de mieux communiquer avec les investisseurs et de mieux démontrer comment leurs investissements contribuent aux objectifs. Chez J. Safra Sarasin Asset Managmeent, nous sommes convaincus qu’un concept d’investissement qui cible intentionnellement les opportunités liées aux ODD ajoute une nouvelle dimension au portefeuille et favorise la transparence recherchée par les investisseurs.JSS Sustainable Equity - SDG Opportunities (C EUR acc)Performance net du 12.11.2020 à 31.05.2022Source :Banque J. Safra Sarasin SASource : Banque J. Safra Sarasin SA[1] Source: https://www.wfp.org/stories/war-ukraine-how-wfp-has-met-surging-food-needs-over-three-months
La plateforme de streaming musical Deezer a fixé au 5 juillet son premier jour de cotation à la Bourse de Paris, a-t-elle indiqué jeudi à L’Agefi, confirmant des informations de l’AFP. L’opération se fera «sous réserve» de l’approbation des assemblées générales des actionnaires de Deezer et d’I2PO, prévues respectivement les 29 et 30 juin, selon le calendrier approuvé par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Selon nos informations, les banques d’investissement Centerview Partners et la Société Générale agissent en tant que conseil financiers du Spac (special purpose acquisition company) l2PO. JPMorgan, la Société Générale, Deutsche Bank AG et HSBC agissent en tant qu’agents de placement. De son côté, Deezer a retenu Evercore en tant que conseil financier. Comme Deezer l’avait annoncé mi-avril, elle va réaliser cette opération via un véhicule d’investissement coté, le Spac I2PO, détenu par Matthieu Pigasse et de François-Henri Pinault. Cette transaction valorise Deezer à une valeur d’entreprise d’environ 1,07 milliard d’euros. Ce nouveau projet de cotation intervient après une première tentative avortée d’introduction en Bourse de Deezer en 2015.