263 investisseurs dont La Banque Postale, BNPP AM, AXA IM se rangent derrière la campagne du CDP pour demander plus de données de durabilité aux entreprises.
Le fonds de pension entend ainsi obtenir de meilleures données climatiques et collaborer à l’élaboration de standards de reporting afin d’avancer vers la neutralité carbone de son portefeuille d’investissements.
Fraude. Tricher à un examen d’éthique, c’est trop. EY a accepté de verser 100 millions de dollars à la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, après avoir reconnu que certains de ses collaborateurs avaient fraudé en passant le diplôme de Certified Public Accountant (CPA). Entre 2017 et 2021, plusieurs dizaines de salariés se sont échangés à l’avance des réponses à l’examen d’éthique du CPA et ont triché aux cours de préparation à l’épreuve. Il s’agit de la plus forte amende infligée à un cabinet d’audit outre-Atlantique. Le précédent record était tenu depuis trois ans par KPMG avec une sanction de 50 millions. Ce revers intervient à un moment délicat pour EY. Pointé du doigt dans plusieurs scandales, dont celui de Wirecard, le Big Four se prépare à scinder ses activités d’audit et de conseil, tandis que sa patronne aux Etats-Unis a claqué la porte à la suite d’une lutte de pouvoir.
La société de gestion 123Investment Managers (123 IM) vient de lancer un fonds dédié à la transition énergétique en France. Dénommé 123 Transition Énergétique, le véhicule fournira des financements à court ou long terme (2 à 7 ans) à différents stades de projets d'énergie renouvelable (l’éolien, le solaire, la méthanisation). La création de ce produit intervient dans le sillage de la prise de participation majoritaire de la société dans le capital de Lendosphère, annnoncé fin 2021. Ce dernier est spécialisé dans le financement participatif des énergies renouvelables.
A la faveur de la crise, Sam Bankman-Fried accentue son influence en gagnant des parts de marché. Mais il soutient aussi les acteurs crypto pour contenir la chute.
La plus haute Cour pénale de Suisse, le Tribunal pénal fédéral, a condamnéCredit Suisse à une amende de deux millions de francs suisses (environ deux millions d’euros). La Cour a relevé des défaillances de la banque dans le suivi des relations liées à une organisation criminelle mêlée à un trafic de drogue ainsi que dans la surveillance du respect des règles anti-blanchiment par la hiérarchie, le service juridique et le service compliance. Ces faits remontent aux années 2007 et 2008. La Cour a aussi prononcé la confiscation pour l’équivalent de plus de 12 millions de francs de fonds liés à l’organisation criminelle et déposés auprès de Credit Suisse. La banque a par ailleurs aussi été condamnée à verser une indemnité de 19 millions de francs pour les sommes qui n’ont pas pu être confisquées «en raison des défaillances internes de la banque ayant favorisé le blanchiment d’argent», précise le tribunal. Dans un communiqué distinct, Credit Suisse a déclaré avoir pris acte de ces décisions «pour certaines insuffisances organisationnelles historiques», mais qu’elle ferait appel. Cette condamnation intervient dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent issu d’un trafic de drogue par des ressortissants bulgares. Ceux-ci ont été condamnés à 36 mois d’emprisonnement, dont la moitié ferme.
Le consultant PwC Luxembourg a publié, ce lundi, le résultat d’une étude portant sur le développement des fonds et encours intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Cette étude, menée auprès de 3.354 participants dont 320 sociétés de gestion et 720 investisseurs institutionnels européens, intervient dans un contexte où l’ESG est quelque peu vacillant, entre le conflit russo-ukrainien qui a pu remettre en question certains fondements comme le fait de ne pas investir dans les armes et le serrage de vis annoncé des régulateurs sur l’éco-blanchiment (greenwashing) des fonds d’investissement. Malgré cet environnement, couplé aux incertitudes liées à la régulation de la finance durable, l’étude suggère que le marché des fonds ESG en Europe va continuer à croître rapidement. Selon PwC Luxembourg, leurs encours devraient atteindre entre 7.423 et 8.964 milliards d’euros d’ici 2025. Ces produits représenteraient de fait entre 46% et 56% des encours des fonds européens en 2025 contre 37% fin 2021. Une manne d’argent frais comprise entre 1.308 et 2.695 milliards d’euros pourrait être levée via les nouveaux fonds ESG qui seront lancés d’ici 2025, prédit PwC. Cet argent levé formerait 17,6% à 30,1% des futurs encours des fonds ESG estimés pour 2025. D’après le consultant, la croissance des fonds ESG sera soutenue de manière importante par les fonds indiciels cotés (ETF) ESG dont les encours en Europe en 2025 pourraient atteindre 684 à 906 milliards d’euros. Deux gérants européens sur trois envisagent de ne plus lancer des fonds non-ESG Côté distribution, la recherche de PwC Luxembourg révèle que plus de deux gestionnaires européens interrogés sur trois envisagent d’arrêter entièrement le lancement de fonds non-ESG et plus de 60% d’entre eux entendent le faire d’ici fin 2024. Les réseaux de distribution sont également en pleine réflexion puisque 68% des sondés de ce segment songent à cesser complètement la distribution de produits non-ESG et pour plus de la moitié, cela pourrait se faire dans les deux ans à venir. En outre, 76% des gestionnaires sondés s’attendent à gérer 30% de leurs encours européens dans des fonds catégorisés article 8 au sens du règlement européen Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) dans les deux ans à venir. L’étude met en exergue quelques tendances au niveau des clients des gestionnaires d’actifs. Un investisseur particulier sur deux (50,2%) envisage d’arrêter ses investissements dans des fonds non-ESG et 67% des particuliers sondés sont prêts à payer une prime pour les produits ESG. Ce dernier indicateur monte à 71,9% chez les investisseurs institutionnels européens interrogés.
La plus haute Cour pénale de Suisse, le Tribunal pénal fédéral, a condamné Credit Suisse à une amende de deux millions de francs suisses (environ deux millions d’euros). La Cour a relevé des défaillances de la banque dans le suivi des relations liées à une organisation criminelle mêlée à un trafic de drogue ainsi que dans la surveillance du respect des règles anti-blanchiment par la hiérarchie, le service juridique et le service compliance. Ces faits remontent aux années 2007 et 2008. La Cour a aussi prononcé la confiscation pour l’équivalent de plus de 12 millions de francs de fonds liés à l’organisation criminelle et déposés auprès de Credit Suisse. La banque a par ailleurs aussi été condamnée à verser une indemnité de 19 millions de francs pour les sommes qui n’ont pas pu être confisquées «en raison des défaillances internes de la banque ayant favorisé le blanchiment d’argent», précise le tribunal. Dans un communiqué distinct, Credit Suisse a déclaré avoir pris acte de ces décisions «pour certaines insuffisances organisationnelles historiques», mais qu’elle ferait appel. Cette condamnation intervient dans le cadre d’une affaire de blanchiment d’argent issu d’un trafic de drogue par des ressortissants bulgares. Ceux-ci ont été condamnés à 36 mois d’emprisonnement, dont la moitié ferme.
La plus haute Cour pénale de Suisse, le Tribunal pénal fédéral, a condamné la banque Credit Suisse à une amende de deux millions de francs suisses (environ deux millions d’euros). La Cour a relevé des défaillances de la banque dans le suivi des relations liées à une organisation criminelle mêlée à un trafic de drogue ainsi que dans la surveillance du respect des règles anti-blanchiment par la hiérarchie, le service juridique et le service compliance. Ces faits remontent aux années 2007 et 2008.
Dans une interview au Financial Times, Robert Ophèle, le président de l’Autorité des marchés financiers en France (AMF) qui finit son mandat dans quelques semaines, estime que le plus dur reste à venir concernant l’introduction de règles sur la finance durable en Europe. «Les trois prochaines années seront un cauchemar» dit-il. Dans ce domaine, sa plus grande crainte était celle de la fragmentation réglementaire. En Europe, il existe des raisons de s’inquiéter avec la multiplication des labels pour les fonds durables. Cela est une manifestation d’une divergence grandissante des standards de finance durable entre les différents pays, qui pourrait menacer les flux transfrontières. «Il est clair que le passeport des fonds est menacé», dit-il. La réponse est de donner aux régulateurs européens le pouvoir de fixer des standards pour ces labels.