Le fonds californien étend les responsabilités d’Anton Orlich, récemment embauché, et réaffirme sa volonté de s’engager sur des stratégies privées à haut rendement.
Le groupe financier franco-allemand Oddo BHF envisage de fusionner ses structures Oddo BHF Asset Management et Oddo BHF Private Equity au 1er janvier 2023, a appris NewsManagers. Les deux entités sont présidées par Nicolas Chaput. Dans les faits, Oddo BHF AM absorbera Oddo BHF Private Equity, anciennement ACG Capital qu’Oddo BHF avait acquis en 2018. Selon un document consulté par NewsManagers, la firme évoque une harmonisation des modes de fonctionnement et des processus par un organigramme simplifié et un management unique comme motif de la fusion des deux entités. «Les synergies obtenues par la fusion des deux entités vont permettre de dégager des moyens humains comme financiers s’inscrivant dans une volonté de rationalisation des structures, pour conduire à une meilleure efficacité économique (…) En fusionnant ces deux entités, le groupe Oddo BHF simplifierait sa structure juridique, financière et opérationnelle», commente le groupe dans le document. Pas de changement opérationnel Contacté, Oddo BHF fait savoir qu’il s’agit d’une opération purement technique sans conséquence opérationnelle. L’ensemble des équipes, outils et moyens d’Oddo BHF Private Equity sera conservé au sein de Oddo BHF AM. «Plus particulièrement, les équipes de gestion seront maintenues et continueront de se dédier à la gestion de fonds de private equity. Enfin, cette nouvelle organisation n’entraînera aucune modification de la stratégie des fonds gérés par Oddo BHF Private Equity», précise la firme. Sur les actifs privés, Oddo BHF se développe via sa plateforme Oddo BHF Private Assets, qui compte quelque 2,8 milliards d’euros de capitaux engagés dans les investissements en private equity et qui a été récemment complétée par l’établissement d’une activité de capital-investissement. En début d’année, dans une interview à NewsManagers, Nicolas Chaput, directeur général d’Oddo BHF AM, soulignait l’intérêt croissant des investisseurs pour les classes d’actifs privés, en particulier le private equity et la dette privée. «En 2021, sur les clients professionnels et non professionnels, nous avonsvenduplus de 350 millions d’euros sur ces classes d’actifs, ce qui est assez considérable pour un métier que nous avons lancé il y a un peu plus de trois ans. Sur les trois dernières années, nous avons distribué plus d’un milliard d’euros dans ce domaine», indiquait-il.
Le rendez-vous de négociations internationales sur le climat s’est penché sur la transformation du secteur financier pour accompagner la transition énergétique.
Impressionnante création de valeur. Le gérant français d’actifs non cotés Ardian a entamé un exercice de rationalisation de sa structure capitalistique qui prévoit la fusion-absorption de ses holdings de tête, faisant ressortir une valeur d’entreprise finale de 6,7 milliards d’euros. Les hypothèses de valorisations et calculs sont présentés dans un document déposé au greffe du tribunal de commerce de Paris le 14 septembre 2022 et repéré par les Echos. La valorisation retenue est à rapprocher de celle de 510 millions d’euros cristallisée lors de la prise d’indépendance de la société de l’assureur Axa, finalisée en 2013. Mais en dix ans, Ardian a évolué. Le gérant dispose désormais de 140 milliards de dollars (136,7 milliards d’euros) sous gestion et a étendu sa gamme au-delà de sa niche initiale du private equityqui pèse 107 milliards de dollars d’actifs : l’investisseur est désormais présent dans le financement des actifs réels en infrastructure et immobilier (23 milliards), ainsi que dans le crédit privé (10 milliards). Le capital investissement se décline en fond de fonds primaires et secondaire, en co-investissement, en leveraged buy out (LBO, acquisition avec effet de levier), expansion, croissance ainsi que dans un fonds dédié au marché Nord-Américain. Des liens avec un fonds souverain Le toilettage de la structure faitière du gérant intervient peu de temps après la révélation par le média Private Equity International de pourparlers entre le fonds souverain d’Abou Dhabi Adia et Ardian. Le fonds souverain aurait envisagé une prise de participation au capital de la société de gestion mais l’affaire aurait achoppé sur la valorisation. Contactées, les deux parties n’ont pas souhaité commenter. Le sujet de l’ouverture du capital avait déjà fait bruisser la place en novembre 2021 avec une éventuelle introduction en bourse, dans la foulée d’Antin Infrastructure Partners ou de Bridgepoint. Les liens avec les grands investisseurs institutionnels restent toutefois un point fort d’Ardian. Axa, qui a cédé la société, a conservé une participation d’une dizaine de pourcents au capital. Les Assurances du Crédit Mutuel qui ont épaulé sa prise d’indépendance sont aussi actionnaires. Adia est un gros client, avec notamment un engagement de 4 milliards de dollars dans son dernier fonds de secondaire et 2 milliards dans son fonds de co-investissement secondaire. Les investisseurs français sont aussi présents dans ses fonds et via des mandats dédiés comme ceux gérés pour la CNP, le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) ou l’Erafp, selon les documents juridiques. De quoi voir venir.
La Banque centrale européenne (BCE) relèvera à nouveau ses taux directeurs en décembre, mais les arguments en faveur d’une hausse de 75 points de base (pb) ont diminué, a déclaré lundi dans une interview à Market News Philip Lane, son chef économiste. La base permettant d’envisager «une très forte hausse, comme 75 points de base, n’est plus là, a-t-il déclaré. Quand vous en avez déjà fait beaucoup, de façon cumulée, les avantages et les inconvénients de toute augmentation changent.» Il a ajouté que la décision de décembre tiendra compte des mesures déjà prises et des retards dans le processus de transmission de la politique monétaire de la BCE.
Après Mirova, Harmonie Mutuelle a vendu ses positions dans Orpea, en subissant une perte financière. Dans le même temps, le groupe de maisons de retraite espère attirer de nouveaux investisseurs institutionnels à son capital.
La Banque centrale européenne (BCE) relèvera à nouveau ses taux directeurs en décembre, mais les arguments en faveur d’une hausse de 75 points de base (pb) ont diminué, a déclaré lundi dans une interview à Market News Philip Lane, son chef économiste. La base permettant d’envisager «une très forte hausse, comme 75 points de base, n’est plus là, a-t-il déclaré. Quand vous en avez déjà fait beaucoup, de façon cumulée, les avantages et les inconvénients de toute augmentation changent.»
A Charm el-Cheikh, les Etats n'ont pas pris les engagements nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5 degré. Le principe d'un fonds d'indemnisation des pays pauvres touchés par des catastrophes climatiques a été adopté.
L’association qui les regroupe poursuit sa communication pour que les fonds de pension locaux évitent les gérants appliquant des critères d’investissement responsable.
Le fonds souverain singapourien reconnaît que malgré des audits sérieux, il n’est jamais possible d’éliminer tous les risques en investissant dans des technologies innovantes.
Le gestionnaire de centres d’appels Teleperformance a annoncé jeudi qu’il comptait réduire son activité de modération de contenus, en excluant le traitement des contenus les plus offensants. Celle-ci représente environ 7% de son chiffre d’affaires. Le groupe «ne signera plus de nouveau contrat» lié à ces contenus et recherchera des «alternatives appropriées» pour les clients qui bénéficient de ce service. «Teleperformance reste convaincu que l’activité de modération de contenu est un service essentiel de première intervention visant à protéger l’ensemble de la société dans le monde digital et qu’elle est l’une des rares entreprises au monde à pouvoir fournir ce service de manière professionnelle à l'échelle mondiale, en appliquant les normes les plus élevées en matière de sécurité et de bien-être des employés», a-t-il ajouté. Cette décision intervient après l’ouverture la semaine dernière d’une enquête en Colombie sur les conditions de travail dans sa filiale locale.