Selon le Forum économique mondial, le monde sera confronté à un immense défi à horizon 2050, un manque de 400 trillions de dollars pour régler les retraites. Une situation qui concerne les Etats Unis avant tout, avec une prévision de "trou" de 137 trillions de dollars. Philippe Crevel économiste, directeur du Cercle de l’Épargne et directeur associé de Lorello Ecodata, nous explique les enjeux à venir.
Les acteurs de l’assurance accélèrent leur transformation digitale et choisissent de s’associer avec les nouveaux acteurs qui montent en puissance et pourraient menacer leur chiffre d'affaires, indique une étude du cabinet PwC.
Swiss Re est parmi les premiers acteurs du secteur de la réassurance/assurance à intégrer des benchmarks ESG dans ses décisions d’investissement. Swiss Re a annoncé qu’il avait déjà intégré systématiquement les benchmarks ESG dans son processus d’investissement depuis le début de l’année 2017. L’assureur est convaincu que la prise en compte de ces benchmarks a un sens économique et réduit les risques de drawdown, en particulier pour les investisseurs à long terme. En intégrant ces benchmarks ESG comme partie intégrante de son processus d’investissement, Swiss Re a clairement franchi un pas important. Swiss Re a notamment sélectionné des indices benchmarks basés sur la méthodologie MSCI ESG pour ses portefeuilles d’actions et d’obligations. « L’enrichissement de notre portefeuille de placements à travers des benchmarks ESG a été l’étape la plus significative et la plus stratégique pour intégrer des considérations ESG dans le processus d’investissement », a déclaré Guido Fürer, directeur des investissements chez Swiss Re. « Ces benchmarks représentent un outil approprié pour adopter le comportement souhaité en matière d’investissement et définir la bonne mesure en termes de performance et de perspective ESG ». « Nous sommes ravis que Swiss Re ait sélectionné la famille d’indices MSCI ESG index sur les actions et Bloomberg Barclays MSCI Corporate Sustainability Index sur les obligations dans le cadre de ses besoins d’investissement ESG », a déclaré Deborah Yang, directrice et responsable des produits indiciels EMEA chez MSCI. Bien que l’ESG ait un sens économique pour les investisseurs à long terme, il reste encore des défis à relever avant que l’ESG ne devienne une approche standard dans le domaine de l’investissement. Ce sujet est abordé en profondeur dans une publication de Swiss Re intitulée « Responsible Investments - shaping the future of investing ». Dans cette étude, Swiss Re partage son expérience et ses méthodologies dans le but de promouvoir davantage de dialogue au sein de l’industrie et de développer un cadre de bonnes pratiques pour une intégration systématique des critères ESG. Swiss Re suggère que l’impact pourrait être très puissant si plus d’investisseurs institutionnels adoptaient une approche ESG, compte tenu des 75 000 milliards de dollars d’actifs qu’ils gèrent dans le monde. « Ce serait un grand pas en avant pour rendre le monde plus résilient », avance le réassureur suisse.
Illustration pratique du récent mouvement de rapprochement et de la constitution d’une union mutualiste entre Intériale et So’Lyon Mutuelle, issue de la mutuelle des Hospices civils de Lyon, Nicolas Sarkadi a été nommé directeur général de la mutuelle lyonnaise, en remplacement de Laurent Azoulay. Nicolas Sarkadi assure ainsi les directions d’Intériale, de la LMDE et de So’Lyon Mutuelle. A 53 ans, il met au service de ces mutuelles une longue expérience dans le domaine de la protection sociale complémentaire. Diplômé d’un DEA de droit public de l’Université de Caen Basse Normandie (1989) et de l’Ecole des hautes études commerciales (1995), il rejoint en 1988 le groupe AG2R, où il occupe notamment le poste de directeur commercial et marketing délégué au marché des particuliers jusqu’en 1998. Il devient ensuite directeur général du groupe La Verrière de 1998 à 2000, directeur général adjoint prévoyance et retraite de la Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF) de 2000 à 2003, puis directeur général du Groupement National de Prévoyance (GNP) jusqu’en 2011. Depuis 2011, Nicolas Sarkadi est directeur général d’Intériale (mutuelle du ministère de l’Intérieur et de la fonction publique territoriale) et de l’UMG groupe Intériale (Intériale Mutuelle, Prévoyance et Filia, MGAS et MFFOM). Poste qu’il cumule depuis 2015 avec celui de directeur général de La mutuelle des étudiants (LMDE).
La mutuelle Mgefi, qui couvre 82% du personnel du ministère de l’Economie et des Finances en santé et prévoyance, détient un portefeuille d’actifs financiers de 201,6 millions d’euros à fin 2016, indique son rapport sur la solvabilité et la situation financière. Le résultat financier s’élève à 2,5 millions d’euros en 2016 contre 2,4 millions l’année précédente. Le portefeuille a offert un taux de rendement financier de 4,18% en 2016 « grâce au volume important des plus values latentes », souligne la mutuelle. La Mgefi indique avoir mis une part « légèrement prépondérante » de ses actifs sous mandat de gestion. Investis avec « un profil prudent diversifié », ces actifs servent à « couvrir très largement les engagements techniques » avec l’allocation stratégique cible suivante : une exposition actions comprise entre 0 et 10%, une exposition obligataire entre 80 et 100% et une exposition monétaire entre 0 et 10%. Quant à la part d’actifs en gestion directe, elle contribue « à dynamiser le portefeuille et à dégager un rendement plus important ». Selon la Mgefi, elle permet de compenser les tendances dégagées par la partie des actifs sous mandat. La structure du portefeuille est traditionnelle et se caractérise par une part importante d’OPCVM (109,8 millions d’euros en 2016). Les encours des fonds ont progressé sur un an de plus de 6 millions d’euros grâce aux flux de trésorerie nets positifs et à l’augmentation des plus values latentes (environ 7 millions d’euros). La mutuelle ne détient presque aucune action en direct, les investissements dans cette classe d’actifs étant réalisés à travers les fonds. La poche obligataire (82,3 millions d’euros) est concentrée sur les obligations d’entreprise (80 millions d’euros), les obligations souveraines étant peu représentées. Il existe 5 millions d’euros de plus values latentes obligataires. La mutuelle ne détient pas de produits structurés, de produits dérivés ni d’autres produits de titrisation.
Le président de l’Assemblée nationale a désigné MM. Gilles Le Gendre, Jacques Savatier et Gilles Carrez, membres de la Commission de Surveillance de la Caisse des Dépôts. Les règles de gouvernance de la Caisse des Dépôts ont été fixées par la loi, lors de sa création en 1816, qui lui confère un statut spécial en la plaçant sous la surveillance et la garantie de l’autorité législative. La Commission de Surveillance est chargée de surveiller la Caisse des Dépôts et consignations. Elle contrôle la gestion du Fonds d’épargne. Elle examine les orientations stratégiques, les décisions majeures, les prises de participations, les comptes et vérifie l’état des caisses. Elle élabore le modèle prudentiel et ses évolutions. Elle fixe le niveau des fonds propres et celui des programmes d'émission. La Loi de modernisation de l’économie (2008) en définit la composition : trois députés, deux sénateurs, trois personnalités qualifiées (dont deux nommées par le président de l’Assemblée nationale et une par le président du Sénat), un représentant du Conseil d’Etat, deux représentants de la Cour des comptes, le gouverneur ou le sous-gouverneur de la Banque de France et le directeur général du Trésor. Sous la Présidence de Jean-Louis Beffa, la nouvelle Commission de Surveillance s’est réunie ce jeudi 19 juillet pour procéder à l’élection de Gilles Le Gendre en tant que président de la Commission de Surveillance. Sur proposition de son nouveau président, la Commission de Surveillance a également procédé aux nominations des présidents des comités spécialisés, leurs rapporteurs et membres. C’est donc une Commission de Surveillance partiellement renouvelée qui s’est réunie aujourd’hui, dont voici la composition : Gilles Le Gendre, député de la 2ème circonscription de Paris, désigné par le président de l’Assemblée nationale Gilles Le Gendre, né le 13 mai 1958 à Neuilly-sur-Seine, est diplômé de l’Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1981) et du Centre de formation des journalistes. Il a commencé sa carrière comme journaliste (spécialisé en presse économique) dans plusieurs fonctions à Europe 1, L’Usine nouvelle, Le Nouvel Économiste, L’Expansion, L'Événement du jeudi, Challenges. En 2002, il a rejoint la FNAC comme directeur de la communication et membre du comité exécutif. Entrepreneur dans des activités de conseil aux entreprises, il a fondé Explora & Cie puis a créé en 2011 Les Company Doctors, un réseau de consultants indépendants. Il a été élu député de la 2e circonscription de Paris le 21 juin 2017, succédant à M. François Fillon. Il est membre de la commission des finances de l’Assemblée Nationale. Jacques Savatier, député de la 1re circonscription de la Vienne, désigné par le président de l’Assemblée nationale Jacques Savatier est né le 23 octobre 1952 à Fontenay-le-Comte (Vendée). Ingénieur agronome, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts et IRA, il est aujourd’hui retraité. Sa carrière professionnelle l’a mené dans le corps préfectoral, dans les collectivités locales en Poitou-Charentes, puis dans le Groupe La Poste, ou il a terminé directeur général adjoint du Groupe. Jacques Savatier a été élu député de la 1ère circonscription de la Vienne le 21 juin 2017, succédant à M. Alain Claeys. Il est membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Gilles Carrez, député du Val-de-Marne, désigné par le président de l’Assemblée nationale Gilles Carrez, né le 29 août 1948 à Paris, est diplômé d’HEC et ancien élève de l’ENA. Avant de prendre des responsabilités politiques, il a travaillé dans le domaine de l’urbanisme et du logement. Il a notamment dirigé le Groupe central des Villes Nouvelles et l’implantation d’Eurodisney à Marne la Vallée. Conseiller général du Val-de-Marne à partir de 1985, il a été élu député de la cinquième circonscription du Val-de-Marne en 1993, et a constamment été réélu depuis. Maire du Perreux jusqu’en 2016, Gilles CARREZ a présidé de 2012 à 2017 la commission des finances de l’Assemblée nationale. En 2016, il est devenu vice-président de la nouvelle Métropole du Grand Paris. Il est membre de la commission des finances de l’Assemblée nationale. Vincent Delahaye, sénateur de l’Essonne, membre de la commission des finances du Sénat, vice-président de la commission des finances du Sénat Maurice Vincent, sénateur de la Loire, membre de la commission des finances du Sénat Alain Ménéménis, conseiller d’Etat Jean Picq, président de Chambre honoraire à la Cour des comptes Patrick Lefas, président de Chambre à la Cour des comptes Jean-Louis Beffa, personnalité qualifiée, nommé par le président de l’Assemblée nationale, président d’honneur de Saint-Gobain Pierre-Antoine Gailly, personnalité qualifiée, nommé par le président de l’Assemblée nationale. Il est président honoraire de la Chambre de commerce et d’industrie région Paris Ile-de-France Odile Renaud-Basso, directrice générale du Trésor ou son représentant Robert Ophèle, sous-gouverneur de la Banque de France
La Mutuelle Générale, 3eme mutuelle française, a fortement modifié son allocation de portefeuille dans le courant de l’année 2016. Elle indique dans son rapport de solvabilité et de situation financière qu’elle a vendu une grande partie de ses actions pour les remplacer temporairement par des produits monétaires. La poche actions est passée de 12,6% (305 millions d’euros en valeur de marché) des encours du portefeuille à fin 2015 à 5,5% (128 millions d’euros en valeur de marché) à fin 2016, soit une baisse de près de 58%. Le cash dégagé des opérations de vente a été placé temporairement en trésorerie monétaire. Celle-ci atteint désormais 12% des encours du portefeuille. Cette forte diminution de l’exposition aux actions s’explique par une baisse de 16,8% sur l’année des revenus financiers de la poche actions, ramenés à 1,3 million d’euros à fin 2016. Pour les produits de taux, la Mutuelle Générale enregistre également une baisse de 4,4% de ses revenus, portés à 47,6 millions d’euros. 85% des actifs de la mutuelle sont investis en produits de taux dont 64% dans des obligations d’entreprise, 7% dans des obligations souveraines, 1% dans de la dette privée et 12% en monétaire. Les encours progressent de 240,6 millions d’euros en 2016 en raison de l’augmentation de la partie monétaire (trésorerie dégagée par la baisse du risque actions). « Le reste des variations s’explique par les réinvestissements successifs des obligations venant à échéance et à la revalorisation des obligations dans un contexte de baisse des taux », ajoute la mutuelle. L’immobilier atteint 210 millions d’euros d’encours en 2016 soit 8% des actifs financiers de la mutuelle. La poche a grossi de 5,8 millions d’euros en raison d’un investissement réalisé en cours d’année. Au total, la Mutuelle Générale a vu ses revenus financiers baisser de 6,8% en un an, ramenés à 70 millions d’euros pour un portefeuille d’actifs de 2,522 milliards d’euros. Composition du portefeuille à fin 2016 (2,522 milliards d’euros)
Gigi Chan, directrice des opérations et responsable de l’Asie-Pacifique chez Janus Capital depuis 2011, va quitter la société à la fin du mois de juillet à la suite de la fusion entre Janus et Henderson Global Investors, rapporte le site spécialisé Asia Asset Management qui évoque une lettre adressée aux clients. Aston Tan, porte-parole de Janus Henderson à Singapour, a confirmé le départ de Gigi Chan le 31 juillet prochain, précisant que cette dernière « a décidé de quitter la société pour poursuivre d’autres opportunités de carrière ». Ce départ intervient après celui d’Augustus Cheh, anciennement président de Janus Capital International à Hong Kong, qui a quitté le groupe au moment de la finalisation de la fusion au mois de mai.
La Ville de Paris a choisi de se doter d’un Fonds d’investissement pour la transition écologique. Cet outil juridique et financier inédit vise à mobiliser des financements privés pour financer le déploiement de solutions innovantes accélérant la transition écologique à Paris. Une convention de partenariat a été signée à cet effet ce mardi 18 juillet, par Anne Hidalgo, maire de Paris, et Pierre-René Lemas, directeur général du groupe Caisse des Dépôts, avec le soutien de l’ADEME et de l’association Paris-Europlace. La convention de partenariat officialise l’appui de la Caisse des Dépôts dans l’ingénierie du projet. La maire (PS) Anne Hidalgo explique dans une interview au «Monde» que l’objectif à terme est de faire de Paris «une ville neutre en carbone, avec 100% d’énergies renouvelables». Parmi les autres investissements, la maire de Paris indique que la moitié du programme d’investissement 2014-2020 de la Ville est consacrée aux mobilités durables ou au logement, à l’efficacité énergétique ou encore au pilier social du développement durable, soit environ 800 millions d’euros. Anne Hidalgo précise que ce fonds interviendra dans six grands domaines : «mobilités durables, lutte contre le dérèglement climatique, qualité de l’air, énergies renouvelables, retraitement des déchets, efficacité énergétique. Ce fonds prendra des participations dans les entreprises soucieuses d’agir dans ces domaines, ce qui leur permettra de financer des projets innovants.»
Publié ce mercredi 19 juillet, le rapport annuel ESG (environnement, social, gouvernance) 2016 de l'AFIC dévoile que 80 % des sociétés de capital-investissement membres de l'association ont formalisé une politique ESG encadrant la prise en compte de ces critères dans la gestion de leurs investissements. Ce niveau se stabilise et reste très élevé.
Candidat au prix des Couronnes Instit Invest 2017, le Fonds de dotation du Louvre s'est doté d'une gouvernance lui offrant de la réactivité et de la souplesse pour ses décisions d'investissement. Philippe Gaboriau, directeur général du Fonds de dotation, en charge de la gestion financière et du fonctionnement opérationnel, nous parle également des chartes ISR et de prévention des conflits d'intérêts, mais aussi du rôle de conseil du Fonds pour d'autres institutions.
Qualitativestudy by the French financial market authority, the Autorité des marchés financiers (AMF), of savings by French respondents and their approach to investment, particularly in equities, released on 17 July. For French respondents, funds “appear obscure as they concern savings whose movements, evolutions, trades, and the companies they are invested in are things they do not control.” More generally, the AMF regrets that the abundant savings of French citizens has not been directed enough into investment in equities for several years. To prepare for their retirement, savings investors are preferring real estate and risk-free life insurance. The study funds that equities are not part of the natural landscape for savings investors, who ignore them, certain that they are only for “traders” quite different from themselves. Long-term savings are planned via lifelong projects around concepts of construction, family and inheritance, safety, protection, precaution and long-term performance. Long-term savings are often understood in opposition to the concept of “pleasure” and are quickly associated with the notion of involvement, engagement, responsibility. This is above all associated with life insurance, or housing savings, and never with savings in equities, except by a few experts. Savings in equities is associated with a sense of imbalance between the investment cost on the one hand, whether that be a financial cost (a saved sum perceived as a sacrifice), time spent (regular oversight, researching information, etc.) and on the other hand, the associated benefits, highly intermittent, conditioned and remote. That is less true for funds, but these appear obscure as they concern savings whose movements, evolutions, trades, and the companies they are invested in are not controlled. The AMF concludes its report with various proposals for means to change the beliefs and attitudes of savings investors, particularly as part of financial preparation for their retirement. The AMF worked with the Kantar institute, who targeted active respondents aged 30 to 45. The study is based on a series of 18 two-hour interviews.
A plus de 78%, les pilotes d’Air France ont approuvé hier le projet «Boost», qui donnera naissance dès l’automne prochain à la création d’une compagnie à coûts réduits. Ce feu vert des pilotes, qui était indispensable au projet, intervient quelques jours après l’acceptation par les hôtesses et stewards d’un nouvel accord collectif, résolvant ainsi les deux conflits potentiels qui menaçaient Air France. L’accord entérine aussi des efforts de productivité à hauteur de 40 millions d’euros annuels ainsi qu’un processus de rattrapage de productivité de la partie française du groupe Air France-KLM,
Selon nos informations, le directeur général d’Erilia, Bernard Ranvier, a fait valoir ses droits de retraite et quittera la société au mois de septembre. Il sera remplacé à ce poste par Eric Pinatel, qui occupait jusqu’alors les fonctions de directeur général délégué d’Erilia, et de directeur général de Logirem, appartenant également au groupe Habitat en Région. Directeur général de la société anonyme d’habitation à loyer modéré Erilia depuis 2012, investissant 300 millions d’euros dans la construction et l’acquisition de logements locatifs chaque année, Bernard Ranvier occupait auparavant les fonctions de président du directoire du groupe SIA, spécialisé dans le logement social dans le nord de la France.
L'AFTE (Association Française des Trésoriers d'Entreprises) publie ce jour, en collaboration avec Coe-Rexecode, son enquête mensuelle de trésorerie sur les grandes entreprises et ETI. Une étude qui révèle notamment une érosion de l'attractivité des dépôts à terme depuis un an
A la fin du premier trimestre 2017, les cotisations des Plans d’Epargne Retraite Entreprises sont en hausse de 4,8 % et atteignent 607 millions d’euros, dont 22 millions d’euros de versements volontaires (- 8,3%).
Dans une période qui risque de voir s’installer durablement des taux d’intérêt proches de zéro, les assureurs vie risquent de ne plus pouvoir pérenniser leur modèle, redoute Guillaume Leroy, conseil en actuariat chez Prim’Act, dans la dernière lettre de l’Observatoire des retraites (Agirc Arrco) consacrée aux effets des taux extrêmement bas. « Les assureurs vie, principaux collecteurs d’épargne longue, voient leur légitimité traditionnelle de collecte d’épargne à long terme progressivement remise en cause par la politique de taux bas des banques centrales et des Etats », affirme Guillaume Leroy, qui rappelle le poids croissant de l’assurance vie. En 35 ans, en France, elle est passé de 5 à 1.600 milliards d’euros, soit 38% des stocks d’épargne des ménages. Mais dans le même temps, les assureurs vie ont subi la baisse des taux d’intérêt nominaux des obligations qui représentent presque 85% de leurs actifs en France. En 30 ans, les taux d’intérêt nominaux des obligations sont passés de 16 à 0%. Dans ce contexte, les taux proches de zéro mettent en cause le modèle économique des assureurs vie, collecteurs de l’épargne longue et qui cherchent à garantir à leurs clients la restitution de taux d’intérêt relativement élevés sur moyen terme. A cela s’ajoutent des contraintes fortes prudentielles et de gestion. « Le coût de la distribution et la diffusion des produits décroît mais moins vite que les taux, ce qui pourrait conduire à terme à générer des marges négatives sur l’activité des opérateurs d’épargne longue, donc une difficulté à pérenniser leur modèle », estime l’actuaire. Quelles solutions pour les assureurs ? Pour « reconquérir leur légitimité », les assureurs vie doivent se concentrer notamment sur la réduction des coûts de gestion, pense Guillaume Leroy. La fonction de mutualisation de facteur de risque (durée de la vie humaine) des assureurs vie est également un élément important de leur légitimité et qui n’est pas modifié par la baisse des taux. « Elle redonne un sens aux activités d’assurance Décès (par exemple les garanties obsèques se développent) ou dans un certain contexte, aux opérations de retraite. Il s’agit en tout état de cause d’une option qui leur est ouverte », juge Guillaume Leroy. Autre voie en développement : les assureurs recherchent de plus en plus « de nouvelles orientations produits au bénéfice des produits de risque pour les souscripteurs passant, par exemple, par le développement de l’ensemble des produits en unités de compte ou de produits mixtes (eurocroissance) (…) Parallèlement, des garanties spécifiquement assurantielles sont offertes, par exemple la garantie Décès ». Enfin, pour se fonder sur une légitimité renouvelée, les assureurs vie doivent accompagner leur rôle d’intermédiaire « d’un devoir de conseil accru dans un contexte de volatilité des risques croissante », estime Guillaume Leroy.
Lors de son dernier conseil d’administration, la fondation La France s’engage a nommé Jean Saslawsky directeur général après un processus de recrutement ouvert.
La société d’investissement et de gestion d’actifs allemande MainFirst a annoncé, ce 13 juillet, un profond remaniement de sa direction. Une annonce qui intervient quelques mois après la montée au capital du groupe suisse Haron Holding, détenteur aujourd’hui de 74% des parts. Ainsi, Andreas Haindl, directeur général de MainFirst, a décidé de quitter la société à l’issue de son contrat dont le terme est fixé au 30 avril 2018. Andreas Haindl est membre du conseil d’administration de MainFirst Bank AG depuis 2007 et directeur général depuis 2013. « Son successeur au sein du conseil d’administration sera nommé au sein du groupe et sera annoncé en temps utile », indique MainFirst sans plus de précision.Par ailleurs, MainFirst annonce que Bjoern Kirchner, son directeur financier, a prolongé son contrat jusqu’en 2020. En outre, MainFirst a annoncé l’élection d’Herbert Pfennig en tant que nouveau président du conseil de surveillance de MainFirst Bank AG. A compter du mois d’août, il remplacera l’ancien président Thomas Emde qui a quitté la société à la fin du mois de juin 2017. Herbert Pfennig est actuellement directeur général de Deutsche Apotheker-und Aerztebank, poste qu’il quittera le 31 août 2017.Enfin, l’assemblée générale du groupe allemand a élu Luca Pesarini, actionnaire majoritaire de Haron Holding, en qualité de nouveau président du conseil d’administration de MainFirst Holding AG.
In an interview with NewsManagers, Lars Dijkstra, CIO of the Netherlands-based Kempen Capital Management group, discusses 2016 and the start of 2017. He announces the forthcoming launch of a high yield fund, and the recruitment of a second person to cover France.
A plus de 78%, les pilotes d’Air France ont approuvé le projet « Boost », qui donnera naissance dès l’automne prochain à la création d’une compagnie à coûts réduits. Ce feu vert des pilotes, qui était indispensable au projet, intervient quelques jours après l’acceptation par les hôtesses et stewards d’un nouvel accord collectif, résolvant ainsi les deux conflits potentiels qui menaçaient Air France.
Emmanuel Macron a réaffirmé son soutien à la mise en place d’une taxe européenne sur les transactions financières (TTF) mais à la condition qu’elle le soit dans un «espace cohérent» et une fois la nouvelle donne créée par le Brexit établie. «Au niveau européen, j’ai dit que j’irai au bout. Je ne recule en rien sur ce sujet», a déclaré le président français dans une interview publiée jeudi par Ouest-France et des journaux allemands. Des organisations non gouvernementales ont accusé le président français de tenir un «double discours» sur l’instauration d’une taxe européenne sur les transactions financières.
Actionnaire de MutRé à hauteur d’un tiers, le réassureur Scor va reprendre la totalité du capital de ce réassureur des mutuelles, crée en 1998. Le groupe dirigé par Denis Kessler l’annonce ce lundi dans un communiqué, relevant qu’un accord en ce sens a été conclu avec les deux autres actionnaires principaux de MutRé, la Fédération nationale de la mutualité française et la Matmut. « L’acquisition de MutRé permettra à Scor de renforcer son offre de services en vie & santé, au bénéfice de ses clients mutualistes en France » affirme le communiqué. MutRé affiche une part de marché de 66% dans la réassurance de l’activité santé, en France. Le groupe Scor précise que cette acquisition aura « un impact relatif sur le rendement des capitaux propres et le résultat par action de Scor ». En 2016, MutRé a réalisé 281 millions d’euros de chiffre d’affaires, en baisse de 15,8% par rapport à 2015, pour un résultat net de 2,8 millions. Son ratio de solvabilité (S2) s’établissait à 134% fin décembre, un niveau faible en regard de la moyenne affichée par les assureurs. Scor affiche un chiffre d’affaires 2016 de 13,8 milliards d’euros pour un résultat de 603 millions
Emmanuel Tassin, 53 ans, directeur associé chez Fixage et directeur général délégué de Fixage actuariat, est décédé le 17 juin. Diplômé de l’Ecole Centrale de Paris et agrégé de mathématiques. Il a été contrôleur de gestion chargé de l’assurance-vie chez AXA puis auditeur interne au GAN. Il est resté ensuite 8 ans chez Socapi où il fut directeur technique et juridique. Il était l’un des dirigeant de Fixage depuis 2000. Emmanuel Tassin a été également administrateur et vice-président de l’Institut des actuaires (2008-2012), puis membre du Haut-conseil de l’Institut des actuaires (2012-2015). Emmanuel Tassin était également un passionné de courses hippiques. Il fut commissaire de France Galop, vice-président et commissaire de la Société des Courses de Lyon autrefois présidée par son père Philippe Tassin, commissaire sur l’hippodrome de Clairefontaine, en tant que bénévole. Il était également propriétaire de chevaux de course et a remporté le Grand Prix de Deauville, Prix Corrida, 4e de l’Arc. Il a aussi animé l’écurie ABU.
La MGEN, qui dispose d’un portefeuille de placements de 3,6 milliards d’euros à fin 2016, a réalisé 170,4 millions de produits financiers nets contre 189,9 millions d’euros en 2015, indique son rapport de solvabilité et de situation financière. Composé à 85% d’OPCVM, le portefeuille de la MGEN tire l’essentiel de ses revenus financiers des fonds d’investissements soit près de 118 millions d’euros réalisés en 2016 contre 167,7 millions d’euros en 2015 soit une baisse de 30%. Les fonds d’investissements représentent, en valeur de marché, 3 milliards d’euros et disposent de 441,1 millions d’euros de plus-values latentes. « La grande majorité des obligations étant détenue dans des fonds, leurs revenus sont donc capitalisés », précise la MGEN. Le portefeuille est investi au travers de sept grandes catégories de fonds d’investissement : des parts de SCI (y compris la SCI Philgen), des fonds monétaires, des fonds obligataires, des fonds actions, des fonds diversiés, des fonds alternatifs et des Fonds Communs de Placement à Risque. Les obligations (337 millions d’euros soit 9,3% des encours totaux) ont dégagé 19 millions d’euros de produits financiers nets contre 8 millions d’euros il y a un an. La MGEN explique cette hausse par l’augmentation du poids des obligations détenues directement dans le portefeuille et délivrant donc des coupons. En effet, la MGEN a récupéré le portefeuille obligataire de MGET après sa fusion au 1er janvier 2016 et la MGEN a fait le choix stratégique de faire grossir progressivement cette catégorie d’actifs. La poche actions (132 millions d’euros soit 3,6% des encours totaux) a, elle aussi, vu ses revenus s’améliorer, passant de 5,3 millions d’euros en 2015 à 23,5 millions d’euros en 2016 grâce au dégagement de plus-values latentes. « L’ordre de grandeur des revenus issus de dividendes reste inchangé », précise la mutuelle. Composition du portefeuille de placements au 31/12/16
Emmanuel Macron a réaffirmé son soutien à la mise en place d’une taxe européenne sur les transactions financières (TTF) mais à la condition qu’elle le soit dans un « espace cohérent » et une fois la nouvelle donne créée par le Brexit établie. «Au niveau européen, j’ai dit que j’irai au bout. Je ne recule en rien sur ce sujet », a déclaré le président français dans une interview publiée jeudi par Ouest-France et des journaux allemands.
La banque italienne souhaite augmenter le capital de la cinquième banque locale, Yapi Kredi, à hauteur de 873 millions d'euros. Objectif: financer une forte croissance.
Le gouvernement allemand a adopté mercredi un décret renforçant les règles sur les investissements étrangers dans ses entreprises jugées stratégiques. «Nous restons l’une des économies les plus ouvertes du monde, mais veillons aussi à ce que les conditions de concurrence restent justes», a déclaré la ministre de l’Economie social-démocrate, Brigitte Zypries, dans un communiqué.