En 2016, le groupe Crédit Mutuel Nord Europe dont fait partie la société d’assurance vie ACMN Vie, a affiché ses meilleurs rendements dans les classes d’actifs distribuant des revenus soit les actifs immobiliers avec une performance de 4,9% et les actifs obligataires avec une performance de 3,6%. D’après le rapport de solvabilité et de situation financière, ces classes d’actifs ont permis de réaliser des produits financiers de l’ordre de 60 millions d’euros pour l’immobilier et de 200 millions d’euros pour les obligations. Le taux de rendement hors plus ou moins-values latentes et réalisée de la classe actions a été porté à 1,7% et celui des fonds non cotés à 1,4%. La trésorerie et les OPCVM diversifiés n’ont pas permis de réaliser des produits financiers en 2016. Au total, le groupe Crédit Mutuel Nord Europe a enregistré 301 millions d’euros de produits financiers. Le total des placements (UC inclus) s’éleve à 13,9 milliards d’euros en valeur de marché « soit un niveau de plus-values latentes de 868 millions d’euros en baisse de 29 millions d’euros sur l’exercice », précise le groupe. Le total des placements d’ACMN Vie atteint 12,5 milliards d’euros à fin 2016. Composition du portefeuille d’ACMN Vie (12,5 milliards d’euros) : Les valeurs de marché de placement sont fournies par différents prestataires, dont La Française REM, Six-Telekurs, La Française AM, à un rythme quotidien (obligations, OPCVM, structurés en UC), mensuelle (structurés sur fonds euro), semestriel (fonds d’investissse- ment) et annuelle (SCPI). A noter, le groupe Crédit Mutuel Nord Europe a renforcé son système de gouvernance. A compter de 2017, deux comités spécialisés, émanations du conseil de surveillance sont mis en place : le comité des risques pour le pilotage des risques, et le comité d’audit pour le contrôle financier et périodique. Une direction des risques a été également mise en place. Celle-ci est en charge de la déclinaison de l’appétence au risque, du suivi des risques, de l’efficacité? du dispositif de surveillance des risques, du pilotage du dispositif d’auto-évaluation des risques et de la solvabilité (ORSA), de la validation indépendante du modèle économique, et de la contribution aux travaux du groupe CMNE dans le cadre du conglomérat financier.
Le conseil d’administration du groupe MGEN a élu Roland Berthilier à la présidence de la mutuelle générale de l’Éducation nationale, dont Isabelle Hébert devient directrice générale.
Dans le cadre du questionnaire Couronnes Instit Invest 2017, Sonia Martin-Ducasse et Anne Courrier, respectivement responsable du département Placements Retraite et directrice des investissements nous détaillent les actions de l'institution en matière de gestion des risques financiers. Si les équipes suivent avec attention les indicateurs de risque, elles ont aussi mené une diversification des actifs, notamment obligataires, et ont investi dans des produits actions avec risque contrôlé. Malakoff Médéric mène en outre de nombreuses initiatives dans le domaine de la transition énérgétique, comme l'expliquent les deux responsables.
La Banque CIBC a annoncé ce 10 juillet avoir conclu un accord définitif pour acquérir Geneva Advisors, une société privée de gestion de patrimoine dont le siège social se trouve à Chicago. Cette nouvelle acquisition de la banque canadienne intervient après celle de The PrivateBank, en juin dernier, et renforcera sa présence au sud de la frontière canadienne. À la clôture de l’opération, Geneva Advisors sera intégrée à CIBC Atlantic Trust Private Wealth Management. Fondée en 2003, Geneva Advisors est une société indépendante de gestion privée de patrimoine axée sur les clients à valeur nette élevée. L’entreprise affiche 8,4 milliards de dollars américains d’actifs sous gestion et compte environ 100 employés.En vertu des termes de l’accord, la Banque CIBC acquerra Geneva Advisors pour un montant de 200 millions de dollars américains. L’accord devrait réduire d’environ 6 points de base le ratio des fonds propres de première catégorie de la Banque CIBC à la clôture de l’opération et devenir rentable pour les actionnaires de la Banque CIBC au cours de l’exercice 2019. À la clôture de l’opération, la Banque CIBC disposera d’environ 50 milliards de dollars américains d’actifs aux États-Unis sur une base pro forma.L’opération devrait être bouclée dans le courant du quatrième trimestre de l’exercice 2017, sous réserve de la satisfaction des conditions habituelles de clôture, y compris la réception des autorisations réglementaires.
“We arrived in Italy in 2012, and we are continuing to grow hugely,” says Arnaud Llinas, head for ETFs & Indexing at Lyxor ETF, in an interview with Funds People Italia. “Throughout Europe, we have assets under management equivalent to EUR60bn, with EUR12bn in Italy,” he continues. The company for the first time topped EUR10bn in January 2017, thanks to significant inflows to short bond ETFs, Euro Hedged ETFs, liquidity ETFs and euro zone government bond ETFs. “Currently, on the Italian market, Lyxor offers a range of 144 ETFs,” Llinas says.
A fin décembre 2016, les produits financiers tirés des placements de Crédit Agricole Assurances s’élevaient à 8,6 milliards d’euros, selon le rapport sur la situation financière et de solvabilité, en baisse de 13,4% par rapport à 2015, où les produits des placements nets de charges atteignaient 10 milliards d’euros. Le portefeuille de placements de Crédit Agricole Assurances est majoritairement composé d’actifs obligataires, soit environ 75% des encours. Les revenus du portefeuille obligataires s’élèvent à 6 milliards d’euros à fin 2016, dont l’essentiel est composé des coupons perçus relatifs à ces investissements. Les dividendes perçus progressent eux de 17% par rapport à fin 2015, soit 1,141 milliard d’euros. « Cette progression s’explique par la bonne tenue des marchés actions sur l’année 2016 », note Crédit Agricole Assurances. Les actifs titrisés dans le portefeuille du groupe Crédit Agricole Assurances atteignent 1,8 milliard d’euros. « Les revenus provenant de ces actifs ne sont pas significatifs. L’essentiel est détenu au travers d’un Opcvm dédié, dont la titrisation est investie sur des titres de notations majoritairement égales à AAA avec une durée de vie moyenne inférieure à 3 ans », souligne le bancassureur. Les encours de l’actif général s’élèvent à 299, 591 milliards d’euros en valeur de marché, en progression de 12,273 milliards d’euros sur un an. Composition du portefeuille : 299, 591 milliards d’euros en valeur de marché à fin 2016 Au cours de l’année passée, Crédit Agricole Assurances évoque « un environnement macroéconomique et financier pénalisé par des taux bas persistants, une croissance relativement atone et des niveaux d’inflation faibles notamment en zone Euro ». En ce qui concerne plus spécifiquement les marchés obligataires, Crédit Agricole Assurances souligne « qu’au cours des trois premiers trimestres, les rendements ont nettement baissé principalement en raison de la politique accommodante de la Banque Centrale Européenne et du report répété de la deuxième hausse des taux de la Réserve Fédérale Américaine. En revanche, le quatrième trimestre se distingue avec une remonté significative des rendements obligataires souverains ».
Le Qatar peut mobiliser 340 milliards de dollars (près de 300 milliards d’euros) face au blocus qui lui est imposé par ses puissants voisins arabes, estime le gouverneur de la banque centrale, le cheikh Abdallah ben Saoud al Sani. «C’est la crédibilité de notre système. Nous avons suffisamment de liquidités pour nous prémunir contre tout type de choc», déclare le gouverneur dans un entretien à la chaîne de télévision CNBC publié lundi sur son site internet.
Dans le cadre du développement de son activité de Tierce Party Marketer en France, Investeam renforce son équipe avec l’arrivée de Christina Recoules, 23 ans, diplômée d’un Master 2 de l’ESSCA en Ingénierie Financière. Christina Recoules intervient en tant que chargée d’affaires, responsable des relations avec les investisseurs institutionnels français. A ce titre, elle assure la commercialisation d’OPCVM et de solutions d’investissements auprès de cette classe d’investisseurs. Auparavant, elle était commerciale auprès des conseillers en gestion de patrimoine chez Investeam, puis assistante de gestion au sein de Finaltis.
One year ago, with the arrival of Inès de Dinechin as head of the asset management firm, Aviva Investors France (AiF) got a new start, with new ambitions. AIF is planning to develop in the external client segment. An aim to double assets within three years appears to be well on course. AIF has also decided to double down on development of real assets. There also, results are already palpable, and AIF is actively preparing to launch a multi-asset real estate fund in mid-September.
L'opérateur des Bourses d'Amsterdam, de Bruxelles, de Lisbonne et de Paris pourrait mettre sur la table jusqu'à deux milliards d'euros pour une acquisition significative. Il a également fait part de son optimisme concernant le rythme des introductions en Bourse, qui devrait s'accélérer au deuxième semestre.
A l’issue de l’assemblée générale du 28 juin 2017 de la société d'assurance mutuelle l’Étoile, le Conseil d’administration a nommé Olivier Marciaux directeur général, à la suite du départ à la retraite d’Arnaud de Beaucaron.
Si le futur directeur général de la Caisse des Dépôts tarde à être choisi, une chose est sûre : il devra lui-même trouver son binôme pour piloter la stratégie du bras armé de l’Etat. Selon nos informations, après quatre ans et demi passés à ce poste, Franck Silvent a en effet décidé de quitter ses fonctions à la fin du mois de juillet pour rejoindre une banque européenne à la rentrée. Une page importante se tourne ainsi pour cet homme qui a rejoint le bras armé de l’Etat il y a quinze ans, tout juste après avoir fait son tour à l’Inspection des finances, au service du ministère de l’Economie. Son passage dans le privé va néanmoins lui permettre de continuer de satisfaire son appétit pour les opérations de fusions-acquisitions et les négociations tactiques qu’il a multipliées ces dernières années. Déjà à la manoeuvre pour acquérir les parcs Walibi quand il était directeur général délégué de la Compagnie des Alpes, il a ensuite bénéficié durant son mandat de numéro deux de la Caisse des dépôts d’une période inédite : l’institution n’a alors jamais autant fait respirer son portefeuille, vendant des actifs (Sanef, Belambra, Club Med...) ou réalisant d’importantes acquisitions, en particulier celle des 49,9 % du gestionnaire d'électricité RTE et des 20 % de Veolia dans Transdev. Une visibilité importante Autant d’opérations qui lui ont donné une visibilité importante dans le monde des banquiers d’affaires. Plutôt que de rejoindre un grand groupe, Franck Silvent aurait finalement privilégié un acteur à taille humaine au profil entrepreneurial. Ce type d’acteur a l’avantage de ne pas graviter dans l’orbite de la Caisse des Dépôts : en plein débat sur la moralisation de la vie publique, une telle proximité aurait pu nourrir la critique. C’est justement pour éviter des grincements de dents que Franck Silvent aurait retardé à fin juillet son départ. D’ici là, la gouvernance de la Caisse devrait s'être précisée. En attendant la nomination d’un directeur général, la Commission des finances de l’Assemblée nationale devrait désigner la semaine prochaine ses trois représentants à la Commission de surveillance de la CDC : le député du Val-de-Marne Les Républicains Gilles Carrez serait pressenti pour y représenter l’opposition. Les candidats de la majorité seraient en revanche très nombreux à postuler aux deux autres postes. Un casse-tête de plus pour l’Elysée qui suit de près ce dossier.
Amadeis accompagne une cinquantaine d’investisseurs institutionnels dont les réserves représentent plus de 10 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Créé en 2000, ce cabinet indépendant de conseil en investissement qui compte 9 collaborateurs, couvre tout le spectre du monde institutionnel français. Il accompagne une cinquantaine de clients à chaque étape de leurs processus de décision, en matière de placements financiers et immobiliers. Cabinet de conseil généraliste « notre objectif est de partager avec nos clients notre recherche, nos méthodes et nos principes d’investissement. Chaque investisseur disposant de caractéristiques et de contraintes spécifiques, nous adaptons nos recommandations à chaque configuration », explique Frédéric Pétiniot, directeur général.
Engagé dans un nouveau plan stratégique, Crédit agricole assurance poursuit son développement. Frédéric Thomas fait le point sur les projets du bancassureur et sa vision de la réglementation. Il livre aussi sa stratégie en matière de partenariat notamment l'axe autour de l'innovation des FinTech et AssurTech pour lequel le groupe Crédit agricole vient de créer un fonds dédié dans lequel Crédit agricole assurances a pris une part significative.
Jean-Pierre Mottura, directeur général de la Caisse de Prévoyance des Agents de la Sécurité Sociale et Assimilés (CAPSSA), nous détaille les initiatives menées par la caisse pour relayer des informations financières à ses prestataires. Des documents qui reflètent notamment la politique de l'institution en matière d'investissements responsables.
BNY Mellon Investment Management (BNY Mellon IM) a annoncé avoir obtenu le feu vert du régulateur chinois pour lancer une filiale détenue à 100% à Shanghai. Implantée dans la zone de libre-échange de Shanghai, cette nouvelle structure lui permettra de distribuer ses fonds dans l’ensemble de la Chine continentale. Concrètement, le gestionnaire d’actifs américain a obtenu une licence dite « investment management wholly foreign-owned entreprise » (IM WFOE ou société de gestion d’actifs détenue à 100% par des capitaux étrangers). Cette nouvelle structure juridique permet en effet à un investisseur étranger de disposer de sa propre filiale en Chine sans avoir besoin d’un partenaire ou d’un investisseur chinois. Cette nouvelle filiale va permettre à BNY Mellon « de concevoir et de distribuer des fonds d’investissements locaux à destination des particuliers très fortunés et des investisseurs institutionnels », selon la société de gestion. BNY Mellon IM intervient déjà sur le marché chinois depuis 1994. La filiale de Shanghai sera dirigée par Lindsay Wright et Doni Shamsuddin, co-responsables de BNY Mellon IM Pour l’Asie-Pacific. Ils sont accompagnés d’Emily Chan, responsable des risques et de la conformité pour l’Asie-Pacifique, et de Greg Brisk, responsable de la gouvernance des investissements.
Dans le cadre d'une interview accordée à La Tribune de l'Assurance, Frédéric Thomas, directeur général de Crédit Agricole Assurances, fait le point sur l'état du marché et sur les activités du bancassureur : de l'assurance vie au risque agricole.
À l’occasion de son conseil d’administration national du 4 juillet 2017, le régime social des indépendants s’est positionné sur le prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) – où devrait être actée la suppression dudit régime.
En 2016, la MAF, mutuelle des architectes français assurance, a réalisé 61,7 millions d’euros de produits financiers nets, en hausse de 12,9 millions d’euros (+26%) par rapport à 2015. Résultats des investissements : « Cette évolution trouve son origine dans une meilleure orientation du marché actions ainsi qu’une gestion plus dynamique ; des arbitrages immobiliers et une baisse des revenus obligataires récurrents », explique la MAF dans son rapport sur la situation financière et de solvabilité. Composition du portefeuille d’actifs financiers à fin 2016 : 3,419 milliards d’euros en valeur de marché Au 31 décembre 2016, le portefeuille des placements de la MAF représentait 3,4 milliards d’euros en valeur de marché, en hausse de 107 millions d’euros. Cette hausse est « principalement portée par les actifs immobiliers et les instruments monétaires, dont l’évolution est partiellement compensée par une baisse sur les produits de taux et les actions », explique la mutuelle. Dans le détail, pour la hausse de l’encours du portefeuille, s’agissant des actifs immobiliers, la hausse de la valeur comptable s’explique principalement par l’intégration de l’immeuble de la SCI Malesherbes dans le patrimoine. Ce dernier correspond à l’immeuble d’exploitation de la MAF depuis janvier 2017. La hausse de la valeur de marché s’explique également par la revalorisation en 2016 de près de 45 millions d’euros du patrimoine immobilier de MAF Assurances. L’évolution de la valeur des instruments monétaires est expliquée par le réinvestissement opéré par la Groupe suite à la vente des SICAV Actions et à la prise de plus-values. Pour les baisses du portefeuille, s’agissant des produits de taux, la baisse de la valeur comptable et de marché est due à la vente de titres obligataires et à l’absence de réinvestissement, dans la poche obligataire, des remboursements de l’année compte tenu du niveau historiquement bas des rendements. S’agissant des actions, la diminution constatée provient essentiellement du portefeuille MAF Assurances qui enregistre une baisse du poste Actions, hors titres de participations, de près de 31 millions d’euros. Sur 2016, le groupe MAF a, en effet, engagé une politique de cession d’actions dans un double objectif de réduction de la volatilité du portefeuille mais aussi d’externalisation des plus-values latentes.
Annoncée fin 2014, la constitution du géant mutualiste réunissant les deux premières mutuelles françaises a bien failli capoter à l’automne dernier. Mais les deux protagonistes, par l’intermédiaire de François Venturini et Jean-Louis Davet, directeur général et directeur général délégué du futur groupe, assurent que l’union mutualiste, verra bien le jour le 13 septembre prochain, qu'elle remplacera définitivement les unions mutualistes de groupe Istya et groupe Harmonie mais que ce ne sera pas une UMG d'UMG.
Les produits des placements de Groupama, nets de charges de gestion, ont atteint 2,373 milliards d’euros en 2016, en retrait de 308 millions d’euros par rapport à 2015. Dans son rapport sur la situation financière et de solvabilité, Groupama explique cette baisse, d’une part, par « la diminution des revenus et charges de 139 millions d’euros dont 95 millions d’euros sur les obligations et OPCVM obligations, 26 millions d’euros sur les immeubles, 87 millions d’euros sur les autres produits et charges des placements et une augmentation de 70 millions d’euros sur les actions et OPCVM actions ». D’autre part, la baisse des produits financiers trouve son origine « dans la diminution nette des plus-values réalisées nettes de reprises de dépréciation pour 88 millions d’euros dont une diminution de 402 millions d’euros sur les actions et OPCVM actions, 26 millions d’euros sur divers placements et une augmentation de 265 millions d’euros sur les obligations et OPCVM obligations et 75 millions d’euros sur les immeubles », indique le groupe. Groupama détient 53,3 milliards d’euros d’obligations dont 38 milliards d’euros en obligations d’Etat et 14,3 milliards en obligations d’entreprise. La poche actions représente 562 millions d’euros dont 40 millions d’euros dans des actions non cotées. Les OPC comptent pour 20 milliards d’euros. L’immobilier (autre que pour usage propre) atteint 3,7 milliards d’euros. Allocation des investissements (autres que les actifs en représentation des contrats en unités de compte) : 81 milliards d’euros à fin 2016
La blockchain dans la gestion d’actifs devient réalité. Natixis Asset Management, un des principaux affiliés de Natixis Global Asset Management, a en effet annoncé que des investisseurs ont pu souscrire avec succès des parts de fonds de la société de gestion via la plateforme FundsDLT, qui met la technologie blockchain au service des gestionnaires d’actifs. Cette nouvelle intervient après l’annonce par Natixis Asset Management de son ambition d’être le premier gestionnaire d’actifs à tester la technologie blockchain en matière de traitement des ordres de souscription - rachat d’OPC. La société se dit convaincue du potentiel d’amélioration des mécanismes de la distribution que revêt cette technologie dans le secteur de la gestion d’actifs.La bataille est rude entre les acteurs de la blockchain pour faire valoir leurs avancées. Il y a quelques jours, la société de technologies Calastone affirmait au Financial Times avoir utilisé la blockchain avec succès pour acheter et vendre des fonds à l’occasion d’un test grandeur nature. La société indiquait ainsi que la technologie était capable de traiter des transactions équivalant à une journée entière d’opérations venant de sa base de clients, qui regroupe plus de 1.200 distributeurs de fonds et gérants de fonds dans 34 pays. En ce qui concerne, Natixis AM, la société de gestion rappelle que FundsDLT est le fruit d’une collaboration entre Fundsquare (filiale de la Bourse de Luxembourg), InTech (filiale du groupe POST) et KPMG Luxembourg. Cette plateforme doit permettre aux gestionnaire s d’actifs d’avoir accès à un nouveau canal de distribution pour leurs fonds, mais aussi de réduire sensiblement les coûts et les délais de traitement des ordres, ce qui in fine bénéficiera aux investisseurs par le biais d’une réduction des frais supportés par les fonds et par l’amélioration du service proposé tout au long de la chaine de distribution des produits, assure le communiqué. Cette plateforme sera à même de prendre en charge un large éventail de fonds, quel que soit leur pays de domiciliation et quels que soient les canaux de distribution (BtoB, Bto B toC, DtoC). Pour la première fois dans le secteur de la gestion d’actifs, les ordres ont pu être saisis par les investisseurs via l’application mobile FundsDLT, pour être ensuite pris en charge par la plateforme FundsDLT qui les a routés immédiatement et simultanément vers la société de gestion et vers l’agent de transfert CACEIS. Dès l’acceptation et la valorisation de l’ordre par ce dernier, FundsDLT a ensuite finalisé la transaction en déclenchant le transfert du cash du compte de l’investisseur vers le compte de l’OPC et inscrit dans la blockchain la propriété des parts souscrites par l’investisseur. Les flux cash entre l’investisseur, la plateforme et l’agent de transfert du fonds ont été pilotés par FundsDLT grâce aux API très modernes développées par S-money (filiale du Groupe BPCE) pour les transferts monétaires. Cette transaction réelle jette les bases d’un nouveau modèle d’infrastructure pour toute l’industrie de la distribution de parts d’organisme de placement collectif (OPC).
Dans une interview au Financial Times fund management, Jean Raby, le nouveau directeur général de Natixis Global Asset Management, déclare que les fusions et acquisitions sont une partie essentielle de la stratégie « multi-affiliées » de la société de gestion. Le dirigeant est principalement à l’affût d’expertises d’investissement en Asie. « Lorsque je regarde le monde, je dois admettre que l’Asie-Pacifique va représenter la plus incroyable croissance des actifs sous gestion sur les 10 prochaines années », indique-t-il. « C’est un domaine où nous pouvons investir davantage ». Les actifs alternatifs, qui regroupent hedge funds, private equity et autres, est une autre activité dans laquelle NGAM veut se développer. « Je voudrais croire que nous avons la possibilité de nous développer dans des stratégies qui apportent de la diversification et des rendements non corrélés », déclare-t-il. « Nous avons des aptitudes dans ce domaine, mais pouvons-nous accroître encore nos capacités ? La réponse est oui ». L’autre débouché que l’ancien banquier d’investissement a demandé à son équipe de regarder est les milliers de millions de dollars qui sont dans les fonds qui prétendent faire de la gestion active, mais qui se contentent de répliquer les indices. Avec le temps, ces fonds devraient pour la plupart rejoindre les rangs des fonds passifs, mais cela pourrait aussi créer des occasions à saisir pour les gérants actifs.
In an interview with NewsManagers TV, Arnaud Cosserat, chairman of Comgest, explains the management philosophy which has helped the firm survive for 30 years. It has also placed the firm as the leader in the Europerformance Alpha League Table rankings for the fourth time in five years, with far higher alpha than its competitors. To see the video (in French), copy the following link: http://www.newsmanagers.com/NewsManagersTV/unexpertvousparle.aspx?id=15…
Natixis Asset Management révèle que pour la première fois dans le secteur de la gestion d’actifs, des investisseurs ont pu souscrire avec succès des parts de fonds de la société de gestion via la plateforme FundsDLT, qui met la technologie blockchain au service des gestionnaires d’actifs.
En 2016, les produits financiers nets du groupe Covéa se tassent à 2,7 milliards d’euros contre 3,7 milliards en 2015. Mais au regard de l’environnement persistant de taux bas, « les produits financiers nets se maintiennent à un niveau élevé », considère Covéa dans le rapport sur la situation financière et de solvabilité. Le rendement de l’actif s'élève à 3,10% alors que le taux de l'échéance constante à 10 ans moyen (TEC) est de 0,46% sur la période, souligne l’assureur. Les produits financiers nets de la poche actions ont diminué de moitié de 1,3 milliard d’euros en 2015 à 603 millions d’euros en 2016. Les produits financiers nets de la poche taux baissent d’environ 100 millions d’euros sur un an, à 1,849 milliard d’euros en 2016. Les actifs classés dans la catégorie « autres » marquent un déficit de 42 millions d’euros en 2016 contre un résultat positif de 55 millions d’euros en 2015. Les produits des actifs en représentation des unités de compte passent de 158 millions d’euros à 104 millions en 2016. Les produits financiers nets de l’immobilier restent stables. Covéa note que les revenus récurrents nets passent de 2,455 milliards d’euros à 2,152 milliards d’euros sous l’effet de la baisse des taux obligataires qui ont un impact sur les nouveaux investissements. « Les plus-values sur actions en 2016 sont moindres qu’en 2015, exercice marqué par un niveau exceptionnel de plus-values. De même, la forte appréciation des devises observée en 2015 et qui s’était traduite par un résultat de change très favorable n’a pas eu lieu en 2016 », ajoute-t-il. Allocation des actifs (104 milliards d’euros) au 31/12/16 En 2016, l’encours des placements en valeur de réalisation atteint 104, 268 milliards d’euros en hausse de 3,7% (+3,7 milliards d’euros), alimenté essentiellement par un solde d’exploitation d’assurances positif mais également par la réalisation de plus-values nettes et l’encaissement de revenus financiers. L’encours en actions au sein du portefeuille progresse de 1.9 milliard d’euros à la suite des investissements réalisés lors des phases de repli de marché. Les plus-values latentes se maintiennent à un niveau particulièrement élevé à 13.4 milliards d’euros, en progression de 325 millions d’euros par rapport à 2015 en raison principalement de la baisse des taux obligataires. Le groupe Covéa investit une part importante de ses actifs dans des produits stables et de long terme : les produits de taux, des obligations d’Etats et d’entreprises principalement, compte tenu de l’exposition de ses activités, par leur nature, à des risques sur de longues périodes. « Le portefeuille est également composé d’actions et de placements immobiliers qui en dynamisent la rentabilité, ainsi que d’autres actifs divers (parts de fonds communs de placement, liquidités...) », relève Covéa.
La norme IFRS 9, adoptée par l’IASB le 24 juillet 2014, s’appliquera aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Dans ce premier billet sur les modifications créées par la norme IFRS 9, nous nous intéressons à la classification et à la valorisation des actifs financiers. Juste valeur ou coût amorti Deux méthodes sont utilisées en normes IFRS pour valoriser un actif financier : le coût amorti ou la juste valeur. Le coût amorti par définition ne peut s’appliquer qu’aux instruments de créances (prêts, créances, obligations…). Son utilisation est pertinente dans la mesure où l’entreprise a l’intention de conserver l’instrument jusqu’à son échéance car cette méthode permet une stabilité du résultat. A l’inverse, la juste valeur matérialise l’intention de vendre un actif, traduit l’exposition au risque et en définitive amène de la volatilité dans le compte de résultat. Une nouvelle classification : 3 portefeuilles d’actifs financiers et une option La nouvelle classification proposée par IFRS 9 est plus simple et plus proche du modèle de gestion de l’entreprise. Pour mémoriser, retenons qu’un actif financier est en juste valeur par compte de résultat par défaut, sauf s’il répond aux conditions applicables aux deux autres catégories. Pour échapper à la valorisation à la juste valeur par résultat deux conditions sont à remplir : le test SPPI (solely payment of principal and interests), les flux de trésorerie de l’actif sont uniquement le remboursement du principal et des intérêts sur le principal restant dû (exemples : créances client, prêts…), le business model peut prendre deux formes : soit percevoir les flux de trésorerie contractuels et garder jusqu’à l’échéance (HTC : held to collect); soit percevoir les flux contractuels et vendre l’actif (HTCS : held to collect and sell). FRS 9 - Nouvelle classification des actifs financiers Ce schéma donne la synthèse des trois modèles de comptabilisation dans la norme IFRS 9, en adéquation avec la logique de gestion de l’instrument. Le modèle coût amorti proche des règles de la comptabilité française, où l’actif est enregistré au bilan pour sa valeur historique (juste valeur initiale). Ce modèle s’applique aux créances d’exploitation ou à des prêts et éventuellement à des placements de taux qui auraient été inscrits sous IAS 39 en « titres détenus jusqu’à l’échéance ». Le modèle juste valeur par OCI (other comprehensive income) recyclable s’applique aux produits de taux anciennement classés sous IAS 39 en « titres disponibles à la vente ». Les plus ou moins values latentes sont inscrites directement dans les capitaux propres et seront recyclées en résultat au moment de la revente. Ce mode de comptabilisation évite de créer de la volatilité dans le compte de résultat pendant la période de détention de l’actif. Une option pour quelle raison ? Pour les actions détenues qui ne répondent pas bien entendu au test SPPI Le classement par défaut est juste valeur par résultat. Une classification qui pose problème en particulier pour les actions non consolidées (non détenues à des fins de trading ou de placement). La valorisation à la juste valeur par résultat ne semble à l’évidence pas appropriée car elle crée une volatilité du résultat qui n’est pas en adéquation avec l’objectif de gestion. Pour répondre à cette incohérence, une option ouverte pour les titres de participation non consolidés Ce choix s’effectue à la date de comptabilisation initiale, instrument par instrument et est irrévocable. Lorsque l’option est exercée, les variations de juste valeur sont enregistrées en OCI sans recyclage ultérieur en résultat lors de la cession. En conséquence, les plus et moins values réalisées ne transiterons jamais en résultat. Par ailleurs, aucune dépréciation en résultat, seuls les dividendes seront enregistrés en résultat. Cette option constitue pour beaucoup d’entreprise du secteur non financier et financier, le point essentiel à traiter dans la nouvelle classification des actifs financiers. Une option à ne pas confondre avec l’option juste valeur Une option juste valeur demeure comme selon la norme IAS 39, mais son champ d’application est limité sous IFRS 9. Elle s’appliquera désormais uniquement pour éliminer ou réduire de manière significative la distorsion dans l’évaluation et la comptabilisation d’actifs et passifs financiers. Il s’agit de répondre à des questions de mismatch en comptabilité. En synthèse, nous vous proposons ce schéma qui résume la classification des actifs financiers sous IFRS 9.
En cette fin de premier semestre 2017, la croissance mondiale se maintient sur le sentier encourageant qu’elle a emprunté depuis mi-2016, à un rythme légèrement supérieur à la tendance long terme.
La note du réassureur de personnes est placée sous surveillance évolutive, alors que la Matmut et la Mutualité Française, actionnaires à 66,6%, cherchent toujours repreneurs pour leurs parts.